Quatrième
Olivia
Depuis que Abi a révèlée ce qu'elle savait, Mya est silencieuse. J'imagine qu'elle a peur. Elle doit comprendre qu'en fait ses rêves ne sont rien d'autres que des souvenirs refoulés. Harry continue de la bercé doucement alors que la directrice nous à laisser, permettant à Benedict, Callum et Gédéon de nous rejoindre. Abi essaie elle aussi de rassurer Mya, mais que pouvons nous vraiment lui dire? Nous ignorons qui est vraiment le mangemort qui l'a mit au monde et donc nous ignorons à quel point il ou elle à pu être ignoble, même avec sa fille. Je me dirige vers les trois garçons avec un petit sourire triste. L'année ne fait que commencée pourtant.
- Qu'est-ce qui se passe? s'enquit Callum.
- Mya est la fille d'un ou d'une mangemort... Elle l'ignorait et quand on est comme nous, orphelin, ce n'est pas ce que l'on souhaite entendre... Au contraire même.
Gédéon m'observe bizarrement, mais il fini par hocher la tête et tourner les talons. Callum m'embrasse le front en nous souhaitant bonne chance, alors que Benedict me serre contre lui de toute ses forces.
- Ça va aller Darling. Elle va l'accepter, ce n'est pas si pire que ça d'être fils de Mangemort.
- Tu es le fils des mangemorts les plus peureux de la planète aussi Ben.
Je lui ébouriffle les cheveux alors qu'il joue les offusqué, me faisant éclater de rire.
- Allez, tu devrais rentrer, demain c'est la rentrée. Tu ne peux rien faire de plus pour elle.
Je tourne la tête vers mes meilleures amies, je sais qu'il a raison. Harry me sourit en inclinant la tête signe qu'il veut que je parte. Il va s'occuper de Mya comme il l'a fait tout l'été. Alors je me laisse entrainer par Benedict quand il me tire par la main vers notre salle commune.
Trois jeunes filles se promenaient avec assurance, tête haute, dans le couloir. Chacune abordait avec fierté les couleurs de sa maison. Elles montraient l'unicité. Elles dégageaient une force, exigeaient un respect sans même le demander. Trois jeunes filles de première années que la directrice observait depuis le haut des escaliers sachant que malgré les obstacles elles vaincraient.
Le réveil me semble pénible le lendemain matin, je n'ai pas l'impression d'avoir assez dormi. Pourtant, je me sens quitter la chaleur réconfortante de mes draps pour aller dans le froid mordant de la chambre. Je me dépêche de me vêtir chaudement pour rejoindre à la salle commune Benedict et Nicolaï en plein débat sur le dernier match de quidditch qui a été jouer cet été.
- Les Tornardes sont les meilleurs les gars, cessé ce débat inutile.
- Quoi!?
Benedict me regarde de son air faussement insulté alors que Nicolaï me frappe dans la main en riant. Nous sommes partisans pour la même équipe et pas ce pauvre Bene.
- Tu supportes les Harpies et elles sont vraiment mauvaise cette année. C'est horrible.
- N'importe quoi! Les harpies sont milles fois meilleurs que votre équipe de joueur du dimanche!
Je secoue la tête, cela fait déjà six ans que nous entretenons ce débat et nous n'arrivons jamais à nous entendre. Nous arrivons à la grande salle et j'observe les quatre tables cherchant des yeux mes amis. Je fini par voir les jumeaux Weasley avec Abi, Gédéon et Callum. Je me dirige vers eux en souriant, les deux garçons sur mes talons.
- Bon matin.
- Salut vous trois.
- Les tourtereaux ne sont pas encore arrivé?
- Mya n'était pas sortie de l'infirmirie quand je suis partie hier.
- Oh...
De notre table, nous pouvons entendre des voix s'élever de plus en plus fort dans l'entrée du château. Que se passe-t-il?
Mya
Harry est resté toute la nuit avec moi à l'infirmerie, mais je n'ai pas été capable de fermer les yeux de la nuit. Savoir que je suis la fille d'un ou d'une mangemort me hante, mes rêves horribles sont des souvenirs, d'atroces souvenirs de ma vie avant l'orphelinat. Je réveille doucement Harry en lui caressant la joue.
- Bon matin, ma belle...
- Bon matin, Haz...
- Comment tu te sens? Tu as l'air épuisée...
- Je n'ai pas vraiment dormi...
Il se relève doucement et m'embrasse le front avec douceur. Nous nous sommes quand même levé pour aller à la grande salle, je ne pourrais pas me morphondre toute ma vie. Quand nous arrivons près de la salle à manger, je vois ses deux silhouettes s'approcher de nous, leurs yeux bleus me sondent de la tête au pied et je soutiens son regard cette fois.
- Alors, cette fois, tu te rappelle de moi Mya?
- Je te le répète. Je ne te connais pas Delphini. Ni toi, ni ton singe.
Elle soupire, passant une main agacer dans ses cheveux argent. Son sourire devient effrayant quand elle me regarde à nouveau se rapprochant de moi à une vitesse impressionnante.
- Arrête de mentir Mya. Tu sais qui je suis. Tu me connais. Tu devrais le connaitre lui aussi, être heureuse de le revoir, pas jouer à la prétentieuse. Tu as changer. Tu es devenue arrogante.
La giffle est partie toute seule. Le son de ma main résonnant contre sa joue résonne dans le hall, alors qu'elle éclate de rire. Une main attrape la mienne et je sens un courant électriser mon corps, mais je me déprend rapidement de son emprise.
- Tu es comme nous Mya! Tu es comme tes parents! C'est dans ton sang!
- Tu dis n'importe quoi Delphini. Je ne te connais pas! Tu ne me connais pas et William non plus!
Je prend la main d'Harry et je l'entraine de force vers la grande salle d'où les curieux sont déjà en train de sortir. Je rejoins nos amis de mauvaise humeur, sans leur adresser le moindre salut. Je sens le regard d'Abi sur moi, mais quand je lève les yeux, c'est un regard vide et blanc qui me fixe.
- Abi?
Abi
Quand les voix ont commencer à monter, je me sentis partir lentement, mais j'ai eu le temps de voir Mya s'asseoir à notre table avec frustration.
Je marche dans les décombres du ministère de la magie, mes pieds sont nus, coupé par le verre qui jonche le sol. Je cherche mes amis, je les ai perdu. Durant la bataille, nous avons été séparer. Je vois au loin Nicolaï qui serre Olivia contre lui. Puis ce regard vert, paniqué, détruit qui me supplie de loin de lui donner un espoir, de ne pas lui confirmer qu'elle s'est éteinte elle aussi... Et dans cette fumée épaisse, dans ses braises ardentes, je le vois revenir, un sourire sadique aux lèvres. Il la tire par les cheveux, une voix criarde, chantonnant autour d'eux dans un rideau argenté poussiéreux.
- Non!
Je le vois courir, ses cheveux blonds volant, sa baguette levée devant lui. Il veut la protéger, la sauvée de ses monstres.
- Stupéfix!
Il vol plus loin, tombant dans les ruines comme un vulgaire morceau de verre. Harry est horrifié, à genou, paralysé par la peur. Par cette terreur qui nous fige comme la glace, alors que la lame de ce fou lui tranche la gorge, mettant fin à sa vie, à son histoire, à ma meilleure amie...
Je sursaute quand la vision prend fin, je sens une larme rouler sur ma joue. Mya est devant moi, elle me fixe sans comprendre ce qui se passe alors que je me lève pour courir la serrer dans mes bras. Je n'aime pas la vision que je viens d'avoir, j'ai peur que Mya ne meure vraiment. Qu'elle disparaisse parce que nous sommes trop faible, parce que le seul qui a réagit à été blessée. Je la serre de toutes mes forces contre moi. Elle se laisse faire.
- Est-ce que tu veux en parler?
- Non... Tu vas bien, c'est l'important...
- D'accord...
Elle me lâche, continuant de m'observer, ses yeux sont fatiguée, je doute qu'elle est dormit cette nuit et si c'est le cas, elle a dût se réveiller souvent. Mais le plus important, c'est que je fasse tout en mon pouvoir pour empêcher la mort de mon amie... Je dois changer le destin, changer le futur si sombre qui s'offre à nous. Et nous devons pour cela commencer par le début, commencer par la première étape, par cette vision que j'ai eu de la salle sur demande.
Les cours me paraissent interminable, j'ai demandé aux filles de me retrouver dans les toilettes de Mimi Geignarde à la fin des cours. Je ne veux plus perdre de temps, je veux comprendre ce qui ce passe ici, dans notre monde, entre mes amies. Durant le dernier cours, j'ai trouvé à l'intérieur de mon livre un mot, écrit à la main.
"Le destin des plus braves se décident toujours par le hasard."
Mya fut la première à arrivée. Elle jeta devant moi son livre de potion, ouvert sur une page où la même écriture fine était inscrite.
"Le hasard n'est rien d'autres qu'une demande de quelqu'un avec un coup d'avance."
- Pourquoi quelqu'un a gribouillé dans mon cahier!? Je déteste ça!
- Pourquoi elle cri encore notre blondinette?
Olivia venait d'arrivée, nonchalante, comme ci tout allait bien, comme si rien ne pouvait nous glisser entre les doigts d'une seconde à l'autre.
- Quelqu'un à griffonné dans mon cahier!
- Alors la je comprends mieux les cris. Celui qui a osé écrire dans ton livre va aller en enfer.
- Exactement.
- J'ai reçu ça moi.
Elle nous tent un morceau de papier avec la même écriture fine.
"Votre destin est scellé. La mort risque de vous frappez."
- C'est assez sombre comme message.
Je soupire en passant ma main dans mes cheveux brun. Je sais ce que nous devons faire. J'ai l'impression que nous devons nous rendre à la salle sur demande, mais cette personne qui à écrit ses mots semblent connaitre mes visions. Peut-être est-ce une mauvaise idée au finale, mais je ne peux pas abandonner la seule piste que nous avons pour découvrir ce qui ne vas pas, ce qui cloche dans cette année qui devrait pourtant être parfaite.
- Venez avec moi...
Les filles me regardent étrangement, mais elles me suivent sans discuter. Nous nous rendons dans un des corridors les moins utilisé. Celui qui mène à la salle sur demande dans laquelle nous avons si souvent été.
Je trottine une énième fois dans le couloir, la porte est apparu devant moi. Notre repère est là, celui où nous faisons abstraction de nos maison, où nous sommes seulement les trois meilleures amies du monde. Une simple pièce chaleureuse avec des bibliothèques, un foyer, des bureau de travail et des fauteuils. Les filles y sont déjà, Mya est couché sur un des fauteuils, somnolent après une dure journée. Olivia est déjà plongée dans ses devoirs et elle s'amuse à envoyer des bouts de papier sur Mya juste pour tester sa patience. Oui, c'est un journée normale. Une journée parfaite.
Je sais exactement ce que je veux, mais je suis stressée et les filles le ressentent. Nous fixons toutes les trois la porte déjà dessiné, sans vraiment avoir l'envie de sans approcher. Je sais que le faire pourrait signifier tomber dans un piège.
- Abi, que faisons-nous ici?
- Nous devons y aller Mya...
Je suis la première à m'avancer pour ouvrir la porte. C'est exactement la salle que je voulais. Elle est sombre, ses murs sont tapissés de miroirs qui nous renvoie des reflets moqueurs. Et au centre de la pièce il est là, le lutrin avec le livre noir gravé d'argent et de rubis. Je vois Mya commencer à s'en rapprocher et la voix de ma vision me reviens.
"Seule la fille doué d'un don unique pourra le réveiller sans mourir Abigail."
- Mya! Recule!
Elle me regarde sans comprendre, la main levée à quelques centimètres du livre. Si elle lui touche, on risque de la perdre. Elle doit reculer. Elle doit m'écouter pour une fois.
- Si tu touche le livre, tu risques de mourir! C'est Olivia qui doit le faire.
- Mais pourquoi?
- Parce que seule la fille avec un don peut réveiller le grimoire.
Je vois Mya reculer doucement alors qu'Olivia s'avance vers le lutrin dos à nous. Je ne sais pas ce qui va se passer et ne pas savoir me tue à petit feu. Dès qu'Olivia pose la main sur le grimoire, un grand vent glacial parcours la pièce, nous repoussant contre les murs. Je sens des mains s'accrocher à mes membres me maintenant prisonnière contre le mur. Mya est prise elle aussi. Ce sont nos reflets qui nous retiennent, leurs mains traversant les miroirs. J'ai l'impression que nous venons de tomber dans un piège comme des débutantes.
Olivia
Je n'ai jamais sentit une aussi grande puissance quand déposant ma main sur ce grimoire. J'ai l'impression qu'il n'y a plus aucune limite à mes connaissances. Mes doigts glissent doucement sur la couverture, la caressant avec douceur. Ce livre est magnifique. Je l'ouvre avec la plus grande minutie, j'ai l'impression que plus rien n'existe autour de moi, hormis ce livre. À l'intérieur, il y a des images de créatures que je n'ai jamais vu. Les pages ruissellent de sorts que je n'ai jamais appris. Et il y ce titre qui m'intrigue, qui m'attire d'avantage que les autres. Les Stronger. Ils sont capable selon le livre de jouer avec les émotions des gens, de les plier à leur désir, de les contrôler en partie. Le don peut parfois se manifester par des capacités somnifères, comme moi. Alors se serait ça mon don? Être capable de jouer avec les sentiments des autres?
- Exactement...
J'ai sursauté, me retournant vivement pour voir un homme en capuche noir s'approcher de moi. Je ne peux pas voir les traits de son visage. Mais il est imposant dans sa façon de s'approcher.
- Qui êtes-vous?
- Cela n'a pas d'importance, je suis ici pour t'aider Olivia. Afin que tu développes ton don unique.
- Comment je pourrais vous faire le moindrement confiance?
- Parce que je suis comme toi.
Je vois apparaître à côté de lui Abi, qui s'agite, paniquée, mais dès qu'il la frôle, elle se calme. Elle redevient tranquille à genou sur le sol de marbre noir.
- Comment avez-vous fait cela?
- Ce n'est pas moi qui l'est fait. C'est toi. Je suis toi Olivia. Tu es puissante. Apprend à te contrôler et tu seras capable de tout faire sans mes conseils.
- Apprend moi.
- Ce sera avec plaisir, ma chère.
Je ne sais pas combien de temps nous sommes rester là, mais je sais que je me suis épuisée. J'ai vidé cette énergie qui sommeil en moi en me pratiquant. En essayant de rendre Abi en colère, puis en la calmant, puis en changeant encore et encore ses émotions. La majorité du temps je n'y arrivait pas, c'était mon mentor qui finissait par me montrer comment je devrais m'y prendre. Je dois me pratiquer d'avantage. Je dois exceller. J'aime se sentiment de pouvoir, j'aime cette magie qui coule dans mes veines. Je me sens puissante. Pourtant, je titube jusqu'à mon dortoir, au milieu de la nuit, sous les rires amusés de mon mentor qui me félicite toutefois de mon travail. Une fois arrivée, devant la porte du dortoir, il disparait, j'imagine qu'il est aller dans son dortoir, mais que je ne l'ai pas entendu partir. Dans la salle commune, Benedict est toujours réveillé, il semble inquiet. En me voyant, il se lève d'un bon.
- Olivia! Est-ce que tout va bien!? Où étais-tu!?
- Calme-toi... Je révisais avec les filles...
- Olivia, vous avez disparu pendant 24 heures.
Nicolaï me regarde depuis un fauteuil plus loin. Nous sommes rester 24 heures dans la salle sur demande? Aussi longtemps? Je n'ai pas ressenti la faim, ni le sommeil, à part maintenant. Je me sens épuisée comme jamais.
- Nous n'avons pas vu le temps passé... Je vais aller dormir...
Je me suis faufilée loin d'eux et de leurs questions. Mon grimoire bien cachée dans mon sac, je suis montée dans ma chambre. Une fois les rideaux de mon lit à baldaquin fermé, j'ai sortie mon livre pour le feuilleté. La curiosité est sûrement un vilain défaut, mais je voulais tellement en apprendre plus sur ma magie, sur moi. Pourtant, un des chapitres m'a attiré d'avantage. La généalogie des mangemorts. Peut-être que je pourrais découvrir ainsi de quelle lignée monstrueuse descendait ma meilleure amie... Je feuilletais les pages, la lignée des Malfoy se terminait avec le portrait de Benedict et de son frère. Mais rien n'aurait pu me préparer à la découverte que j'ai faite dans ce grimoire. Rien n'aurait pu prédire que son côté obscure pouvait être aussi noire.
Abigail
Je ne sais pas ce pourquoi tout à déraper ainsi, mais le grimoire à fait quelques choses de sombre à ma meilleure amie. Elle parlait toute seule, lisant encore et encore le grimoire pour essayer de comprendre. Elle ne cessait de lancer des sorts qu'elle ne contrôlait pas. Le pire était d'être impuissante, prisonnière de la folie du grimoire. Ligotée contre le sol de marbre, prise à genou, je ne pouvais que la supplier de reprendre ses esprits, mais elle ne semblait pas m'entendre. Elle ne semblait pas être en contact avec la réalité. Elle était inépuisable, continuant pendant une éternité ses sorts qui m'embrouillait l'esprit. Je voyais Mya se débattre contre le mur, hurlant à Olivia d'arrêter ses folies, que tout ça n'en valait pas la peine. Elle luttait, encore et encore, s'écorchant les poignets et les chevilles au sang pour tenter de se libérer de ses démons. Je ne sais pas combien de temps nous avons lutter, mais Olivia à finit par prendre le grimoire sans un mot et partir, plongeant la pièce dans la noirceur, dans le silence.
- Abi...
La voix mal assurée de Mya me fend le coeur, je sais qu'au fond d'elle, elle craint que ce soudain arrêt soit dût aussi à ma fin. Mais même si je me sens faible, je ne suis pas encore agonisante.
- Ça va Mya...
Je l'entend soupirer de soulagement, puis je vois au centre de la pièce un petite boule de lumière apparaitre. Un sort de lumos à été jeté, mais comment? Nous n'avons pas accès à nos baguettes, nous sommes épuisée. Pourtant, je vois Mya lutter à nouveau contre ses liens, elle utilise la magie, comme si une énergie nouvelle l'habitait et une fois libre elle s'approche de moi maldroitement.
- Je vais te libérer...
Elle use à nouveau de magie pour faire reculer mes liens. Une fois libre, je me sens vascillé dangereusement vers l'avant, mais Mya me rattrape de justesse. Elle m'aide à me relever afin que l'on sorte de cette pièce maudite. Nos pas sont maladroits et faibles, mais quand nous arrivons enfin dehors, nous tombons nez à nez avec les deux nouveaux. Je sens Mya se tendre contre moi. Elle n'a pas l'énergie pour se défendre. C'est déjà un miracle qu'elle est réussit à nous sortir de notre prison.
- Regarde qui on vient de retrouver, les mystérieuses disparues.
- Comment ça?
Ma voix est rauque quand je répond à Delphini qui me fait un sourire amusé. Mya essaye de me tirer plus loin, mais même marcher est un supplice.
- N'essayer pas de fuir, nous voulons seulement parler un peu avec vous.
Je vois bien que je ralentis Mya, alors je la pousse doucement, elle doit prendre les devant, fuir loin d'eux. Je ne sais pas ce qui lui veulent, mais c'est à elle qui font s'en prendre.
- Fuis Mya...
Elle me regarde, je la vois hésiter, mais elle sait qu'au fond j'ai raison. Elle doit fuir. Elle me lâche doucement pour partir en courant, me laissant seule avec nos ennemis, mais rapidement le blond par à sa poursuite, me laissant seule avec Delphini.
- Tu croyais vraiment que ton plan allait marcher? Au lieu de nous fuir, tu devrais plutôt te lier a nous. Devenir comme nous.
- Jamais... Je ne sais pas ce que vous êtes... Mais je ne serais jamais comme vous...
Elle me fait un sourire navré, un sourire qui aurait dût m'inquiéter, mais je le vois lui au fond du couloir, baguette lever. Son sort est plus rapide, neutralisant cette vipère. Il court vers moi, avant de se mettre à ma hauteur et à ses côtés il y a Harry. Il semble vraiment inquiet, alors je lui pointe la direction dans laquelle j'ai cru voir Mya disparaitre. Je me retrouve seule avec mon sauveur, seule avec Gédéon.
- Merci...
- Ce n'est rien, comment tu te sens? Tu vas bien? Tu as une mine horrible...
- J'ai mal partout aussi...
- Où est-ce que vous étiez? Qu'est-ce que vous faisiez? Cela fait 24 heures que vous avez disparu...
- Autant que cela? Olivia a perdu les pédales, elle est complètement toquée... On doit l'arrêter avant qu'elle ne fasse du mal a quelqu'un... On a trouvé un grimoire... Je crois que c'était de la magie noire au finale... Parce qu'elle c'est transformer après lui avoir touchée.
- On regardera ça demain, pour l'heure, je te rapporte au dortoir pour que tu puisse dormir un peu.
À peine ai-je hocher la tête, que je me sens soulever doucement du sol. Ses bras son fort et me semble mille fois plus confortable que le sol. Je pose ma tête contre lui écoutant les doux battements de son coeur. Je me sens enfin en sécurité. Mya va être retrouver par Harry. Tout va bien aller et demain on va arracher ce grimoire des mains d'Olivia. Le rythme lent de ses pas est une douce berceuse, me faisant valser dans le monde de Morphée.
Mya
J'entend ses bruits de pas qui suivent les miens alors que je cours encore et encore dans les couloirs endormis du château. Je ne peux pas m'arrêter ça serait trop risqué. Je prend les escaliers vers l'étage supérieur, titubant sur les marches. Je suis à bout de souffle, à bout d'espoir. Mais je dois courir. Alors je donne tout ce que j'ai et je cours avant de glisser sur une des dalles de marbres. Mon petit cri résonne en écho dans les couloirs qui nous entoure alors que je peine à retenir mes larmes. J'essaie de me relever, mais je le vois. Il est devant moi, me fixant de son regard curieux alors que je suis au sol, vulnérables face a lui.
- Tu devrais arrêter de courir. Tu tombes à chaque fois, Miette.
Un frisson d'horreur me parcours alors que je ferme les yeux. J'entend ces voix enfantines rires et dires sans cesse se surnom stupide. Miette.
Trois enfants étaient dans le parc d'un grand manoir. L'hiver était tombé. Alors que le petit garçon observait les fillettes. Celle-ci s'amusait chacune a leur manière. L'une éventrait un oiseau pour maculé la neige de sang, alors que la cadette courait plutôt après les flocons qui tombait, insouciante de la cruauté de sa compère. Mais comme toujours, la cadette termina sa course au sol, déchirant la peau de ses mains sur le pavé menant au manoir.
- Tu devrais arrêter de courir. Tu tombes à chaque fois, Miette.
Le petit garçon était à côté d'elle essayant de la consoler, de la raisonnée avant qu'un adulte ne les surprennent.
Je bat plusieurs fois des paupières pour revenir a moi, pour oublier ce sombre souvenir. Mais il est là, face a moi, accroupis. Sa main est sur ma joue et il replace doucement une mèche de mes cheveux. Je me recule rapidement. Je ne veux pas qu'il m'approche, je ne veux pas être comme lui.
- Ne m'approche pas Willam...
- Tu n'auras pas le choix de voir la vérité en face un jour Mya. Je croyais ne jamais te revoir...
- Je ne me rappelle pas de toi! Je ne me souviens de rien! J'ai oublié mon enfance avant l'orphelinat! Je sais ton nom parce qu'on l'a dit à la cérémonie! Je ne sais pas pour qui tu me prend, mais ce n'est pas moi! Je ne suis pas un monstre. Je ne veux pas être un monstre. Laissez-moi tranquille, je ne suis pas comme vous....!
- Tu mens Mya. Ce n'est pas bien de mentir.
Je le déteste tellement d'avoir raison, je le déteste tellement d'exister. Je voudrais qu'il disparaisse. Je veux être seule avec mes tourments. Je veux oublié ses souvenirs à nouveau. Je préfère ne rien savoir de ma vie plutôt que de savoir qu'il en à fait partie.
- Un jour, tu me suppliras de t'aider à te rappeler Miette.
Il s'éloigne sans rien ajouter, me laissant là, en pleure dans un couloir trop sombre et trop froid du château. Il me déstabilise, je ne comprend pas cette sensation d'euphorie qui habite mon âme quand il est là. Je ne comprend pas pourquoi sa présence m'atteint autant , je ne comprend pas qui il était pour moi dans cette vie que j'ai oublié. Le flot de mes pensées est coupé par son apparition au bout du couloir. Ses boucles brunes qui virevoltent alors qu'il court vers moi, son regard émeraude qui me parcours de la tête au pied alors qu'il s'accroupit devant moi.
- Mya... Est-ce que tu vas bien? Tu m'as tellement fait peur... Tu as disparu pendant 24 heures putain...
- Je suis désolé Harry...
Je lui fait un petit sourire, mais la fatigue est bien trop grande. J'ai mal aux poignets et aux cheveilles. Je l'entend pesté en voyant mes blessures, mais je me sens déjà emporté dans la brume du monde des rêves. Harry peut me protéger. Je n'ai plus besoin de lutter.
Abigail
Une jeune fille blonde parcourt les couloirs du sous-sol tôt le soir d'après les lueurs de la lune de décembre. Sa robe est magnifique, digne d'une princesse. Elle ne cesse pourtant de regarder derrière elle, s'assurant que personne ne la suit. La belle blonde finit par entrée dans le dernier donjon, fermant la porte derrière elle. Elle semble attente, craintive, jusqu'à ce que la porte s'ouvre à nouveau sur un jeune homme très élégant. La jeune fille lui saute au cou, retrouvant son sourire innocent.
- Tu es magnifique Miette.
- Merci...
- Tiens, un cadeau qui appartenait à ta mère...
Le jeune homme lui tendit un paquet, contenant un collier en argent et en émeraude. La jeune fille souriait, alors qu'il le lui passait au cou.
- Tu as des infos pour moi?
- Vous devez être prudente, les traitres sont plus nombreux de votre côté, Miette.
- Je veux des noms...
- Tu sais que ce n'ai pas raisonnable, pas maintenant.
La porte du cachot s'ouvrit à la volée sur les deux jeunes sorciers, les surprenant, dans les bras l'un de l'autre.
Je me suis réveillé en sursaut, troublé par cette vision. Le visage du jeune homme restait toujours flou, toujours dans l'ombre. Je n'arrive pas à savoir à qui elle parlait vraiment, mais à voir comment elle était habiller, c'était au bal de Noël. Il me restait du temps pour éclaircir se mystère. Pour l'instant, la priorité est de libérer Olivia de l'emprise du grimoire. Je ne comprend pas ce qui à mal tourner dans cette vision. Je ne comprend pas pourquoi le grimoire la transformer ainsi. D'habitude, je peux éviter les drames comme celui-ci. Peut-être que le grimoire à été trafiqué? Ce serai sans doute l'explication la plus logique, mais dans ce cas, par qui? Qui était au courant de son existance même? Les professeurs j'imagine ou du moins la personne qui à cacher ce livre. Peut-être que si je le toucherai, je pourrais savoir à qui il a appartenu? Il n'est que sept heures du matin et j'ai déjà mal au crâne à force de pensée.
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