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Chapitre 3 (7)

- Non.... Non...

Le murmure franchit les lèvres d'Axel puis un cri suivit :

- Non ! Tu te trompes Lyslas !

Il éclata de rire :

- C'est n'importe quoi enfin ! Je n'ai pas tué Mélanie !

Je n'arrivais plus à détacher mes yeux de mes pieds. La honte et l'horreur m'avait noué la gorge si serré que je ne pouvais plus prononcer un mot. Car si, c'était ça la vérité. C'est ce qui faisait sens. Tout s'expliquait.

Il n'y avait pas de menteur, parce que le meurtrier ne savait même pas ce qu'il avait fait.

Personne ne lui répondit, car tout le monde comprenait : Axel avait frappé le mur trop fort avec la chaise en bois, lourde, qui avait fait trembler le chalet et avait décroché un des nombreux stalactites bordant le toit du chalet. Mélanie, qui venait de sortir, s'était trouvé au mauvais endroit au mauvais moment. Le coup l'avait assommé, et le froid c'était chargé du reste. Et personne n'était venu la chercher.

Violaine frappa du poing sur son pupitre, son visage crispé de douleur. La voix hachée, elle laissa échapper dans une plainte :

- Si je l'avais attendu, si j'avais fait demi-tour, si j'avais fermé ma gueule...

Axel ne dit plus rien soudain. Puis il éclata de rire à nouveau, mais un rire parfaitement froid, presque maniaque :

- Mais non, vous n'y croyiez quand même pas ! C'est impossible ! Je n'ai pas tué Mélanie.


Sa dernière phrase me brisa le coeur. Car ce que disait sa voix en silence derrière ces mots c'était « non je n'ai pas tué Mélanie, parce que si j'ai tué Mélanie je préfère mourir maintenant ».

Mizuki fut celle qui prononça les mots que personne n'osait dire et qui tremblait au bord de tous les esprits comme une malédiction :

- Axel, c'était un accident, mais tu l'as tué. C'est toi.

- Non !

Il se prit la tête. Son visage de décomposa, puis un grand sourire naquit sur ses lèvres, qui mourut une seconde plus tard. Son front se plissa dans un motif désespéré, ses yeux océans, si bleus, si bleus, nous fixèrent suppliant, appelant à l'aide que quelqu'un vienne le sauver.

- Non c'est un cauchemar. C'est un cauchemar.

J'ai entendu Cassiopée renifler à côté de lui, un coup d'oeil me montra son visage déjà striée qu'elle cacha prestement dans ses mains.

- S'il vous plaît dites-moi que c'est un cauchemar...

Axel voulut reculer d'un pas, mais il n'y avait pas la place, bloqué par la barrière de fer qui nous empêchait de tomber de la petite plateforme surélevée de nos pupitres.

Il pris ses cheveux dans ses mains, berçant sa tête, luttant contre la tempête intérieure qui le torturait. 

Ce n'était pas la peur de mourir qui hantait ses iris profond, c'était l'horreur d'avoir tué la personne qu'il aimait par accident.

Il nous regarda encore une fois, son regard passant d'une personne à une autre avant de se fixer sur moi, de l'autre côté de l'arène.

- ...C'est moi... ?

Je lisais en lui qu'il l'avait compris, mais une part de son esprit rejetait encore avec tellement de force la vérité que sa phrase sortie avec l'intonation d'une question.

Monokuma nous interrompit. Sa voix robotique dénuée de la moindre émotion. Son regard se posa indifférent sur notre groupe endeuillé, engourdis d'horreur.

- Nous allons passer au vote.

Il fallut voter. En silence. Lentement. Mais c'était pour tout le monde une question de vie ou de mort. Alors nous avons voté.

Le résultat était unanime. Une seule personne n'avait pas voté, Axel lui-même.

Monokuma passa à la suite tranquillement, presque légèrement :

- Axel est bien le tueur, bien que ça soit involontaire, il a causé sa mort. Il faut donc passer à son exécution.

Avant qu'Axel puisse être jeté dans l'arène, Cassiopée, qui était sur le pupitre juste à côté du sien, enjamba la barrière, sauta les quelques marches qui menait à sa plateforme et enroula ses bras autour d'Axel. Bien qu'étant séparée de lui par la porte métallique, elle le serra avec toute la force que ses bras fins lui permettait, le visage ruisselant.

- Non pas Axel !

Les robots s'amassèrent autour d'Axel, menaçant, mais Cassiopée s'accrochant encore désespérément à lui, supplia Monokuma :

- Non s'il vous plait, pas Axel, ne prenez pas Axel.

- Tu peux mourir avec lui si tu le veux mais il doit mourir.

Mais Cassiopée ne semblait pas revenir à elle. J'ai appelé son nom mais elle semblait refuser d'entendre. La plateforme d'Axel changea, le pupitre se replia et petit à petit l'ultime opticien se mis à glisser vers l'arène, mais Cassiopée continuait de le retenir, l'empêchant de tomber.


Les robots et les drones se mirent à vrombir comme des abeilles menaçantes autour de Cassiopée, j'avais peur que d'un instant à l'autre, une balle ou un laser ou une autre invention tordue de cet endroit ne tue Cassiopée.

Celui-ci réalisant soudain ce qui se passait, et ce qui menaçait son amie s'il n'agissait pas, attrapa les mains de l'ultime coiffeuse, et les détacha de force de sa taille.

Cassiopée appela encore son nom, un dernier appel avant que ce dernier ne la pousse légèrement pour l'empêcher de l'attraper encore. Et puis il tomba à la renverse sur le sol sableux. Le cercle se referma et nous furent de nouveau coupé du lieux d'exécution par le verre. 

Cassiopée resta assise sur le sol, regardant avec horreur des miroirs se dresser dans le sable pour former les murs d'un labyrinthe.

Axel se redressa lentement, et à genoux dans le sable il leva les yeux vers les glaces qui lui renvoyait son image. Mais visiblement, Monokuma n'en avait pas finit avec ses jeux cruels. Les robots plongèrent sur Axel comme un essaim de guêpes pour arracher son manteau et son tee-shirt.

Il s'y accrocha en poussant un cri, mais le tissu se déchira de toute façon, le laissant torse-nu devant les miroirs, le forçant à se regarder encore et encore peu importe où qu'il pose les yeux.

Je le vis tourner sur lui-même, comme cherchant un échappatoire, le visage débordant de panique, de douleur, de confusion, cherchant un endroit qu'il ne le mettrait pas face à lui-même, à ses cicatrices et sa culpabilité.

J'ai mordu mes joues en regardant le silence. Ça ne servait à rien, pourquoi lui infliger plus de douleur, pourquoi le torturer avant la mort ? S'il voulait exécuter les meurtriers, ils auraient très bien pu le faire de façon brève, directe, brutale, au lieu de lui imposer une agonie si artificielle et inutile.

Soudain, malgré notre protection nous avons sentit un frisson nous parcourir. Une brise glacée qui venait du cœur de la pièce nous parvenait. Dans le labyrinthe de glace, un froid glacial venait d'être répandu. Le souffle saccadé d'Axel formait un nuage épais de condensation. Il serra ses bras maigres contre son propre corps dans une piètre tentative de conserver sa chaleur.

Mais c'était peine perdue, car un instant plus tard, c'était la neige qu'ils faisaient pleuvoir dans l'arène, probablement grâce des canons à neige cachés quelque part.

Axel chercha dans le labyrinthe une solution. Après tout, peut-être lui avaient-ils laissé une petite sortie ? Après tout, tout ça n'était un accident.

Mais petit à petit, ployant sous le froid qui le mordait, il avança moins vite.

L'éxéuction s'étira pendant... combien de temps ? Je ne suis pas sûre, peut-être quelques dizaines de minutes.

D'abord il ralentit, puis il tomba à genoux, resserrant ses bras contre lui, s'étreignant lui-même.

Mon coeur battait fort, il faisait comme un tambour à mes oreilles qui m'assourdissait. Axel était devant moi, un peu en contrebas, recroquevillé dans le froid, entouré de sa propre image qu'il ne parvenait même plus à soutenir.

Sa position, la façon dont il semblait se serrer lui-même dans ses propre bras, fuir son image, vouloir disparaître sur lui-même, à la fois torturé par Monokuma et par ses émotions, me rappela toute la solitude dont ma vie avait été remplie. Et probablement la sienne. Et peut-être celle de d'autres de nos camarades. Tous scarifiés.

J'y ai vu moi-même, recroquevillée de la même façon, pleine du sentiment que tout ce que l'extérieur avait à offrir n'était qu'hostilité, que tout me voulait du mal, que je n'étais qu'une poussière que tout cherchait à éliminer d'un geste indifférent.

Effrayée de relever les yeux et d'assumer son reflet. Effrayée de s'ouvrir à l'extérieur. Effrayée de la foule, des autres, du monde. Me sentir comme une équilibriste et chaque relation était un danger mortel, car j'étais écorchée, à vif, et chaque blessure était vécue comme un petite mort.

J'avais faillis finir comme ça dès le début de ce cauchemar, seule dans le froid, Mélanie avait finit ainsi. Et maintenant ce serait au tour d'Axel, qui paraissait minuscule dans son piège de neige et de miroirs.

Il bougeait de moins en moins, se faisait petit à petit ensevelir sous la neige.

Je n'ai pas sut exactement quand est-ce que son coeur lâcha. Mais la neige s'arrêta de tomber et Monokuma annonça :

- Le procès est terminée. Vous disposez d'un mois supplémentaire de provision. Mais n'oubliez pas que quand il n'y aura plus personne à tuer, il n'y aura plus de provision. Il n'y pas d'autres portes de sortie que le meurtre.

Sa dernière phrase, très curieusement, sonna étrange à mes oreilles. Dans la quasiment absence d'intonation de Monokuma, j'ai eu l'impression de déceler un je ne sais quoi. J'aurais voulu l'approfondir, mais j'ai croisé l'œil faisant comme une tâche de sang de l'enfant cyclope, et le doute s'envola avant que j'ai le temps d'y réfléchir plus.

Et puis même si j'avais essayé, je n'étais pas en mesure de le faire. Mon cœur pesait comme une pierre dans ma poitrine compressée, des larmes couvant dans celle-ci sans parvenir à remonter jusqu'à mes yeux.

Le corps rigide d'Axel fut récupéré par les automates et prestement retiré de l'arène. 

J'eu l'impression de ne même pas pouvoir lui faire un au revoir.

Cassiopée était effondrée au sol à l'endroit où Axel l'avait repoussé pour l'empêcher d'être éliminée avec lui, pleurant à gros sanglots bruyants qu'elle n'essayait même pas de retenir.

Un instant notre Axel était là, boule d'émotions et nerfs, rayon de soleil dans notre enfer, toujours prêt à rire, pleurer et s'énerver. Maladroit avec les mots mais le cœur grand ouvert à tout le monde.

Et l'instant d'après, il était définitivement perdu.

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