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Chapitre 1 (3)

Un petit tapis de neige croustillait sous mes bottes, un bruit léger mais qui était assourdissant pour moi... 
Je ne savais même pas à qui était le numéro 12...

Je suis passée à côté, et au niveau de la porte d'entrée, une voix m'a appelé soudain

- Qui t'es  ?!

J'ai sursauté si violemment que je crois que mes pieds se sont décollés un peu du sol.

Devant la porte, adossée au mur, il y avait une silhouette, et au vu de la petite lumière rougeâtre visible au niveau de son visage, cette personne fumait. Je n'ai pas reconnu la voix directement. Violaine peut-être  ?

- Lyslas bloom... la luthière...

La personne s'est détachée de son mur et s'est rapprochée un peu. J'ai encore sentis mon rythme cardiaque s'accélérer. Une fois assez proche j'ai enfin reconnu à qui je parlais...

- vous êtes Mizuki c'est ça...

- Oui, tutoie-moi. Qu'est-ce que tu fais ici  ? T'habites pas là, il y a que l'indienne, le coréen et la polonaise ici.

- Anjali, Min-ho et Anoushka. Donc au moins je ne m'étais pas trompé.

- Je voulais voir si Anjali allait bien, mais comme elle n'étais pas là, j'ai décidé d'aller voir Anoushka à la place...

Elle lâcha sa cigarette et l'écrasa au sol.

- J'ai pas retenu les noms des gens, c'est pour ça que je fais référence à leur nationalité. Je suis pas raciste. Soit plus précise. Je comprend pas avec les noms.

Je voulais voir l'acrobate mais finalement je viens voir la ramoneuse.

- Mes yeux s'habituaient un peu au noir maintenant. Elle passa la main dans sa chevelure courte, son œil était encore plus gonflé que tout à l'heure.

l'acrobate et le danseur sont allés au restaurant si j'ai bien compris. Ils m'ont proposé de me ramener un truc mais j'avais déjà pris à manger donc j'ai refusés. Ils sont partis il y a à peu près 5 minutes.

- Ah...

Je ne savais pas quoi ajouter. Elle était un petit peu plus petite que moi, mais je me sentais intimidée. Même si elle avait l'air athlétique même avec ses vêtements étonnement peu épais étant donné la température, elle ne faisait pas masculin du tout, excepté pour sa voix assez rauque. Comme elle n'ajoutait rien mais restait là, j'ai demandé

- Et ton œil, ça va aller  ?

Elle haussa un sourcil, et puis une épaule

- Ouais, c'est bon, je remettrais de la glace tout à l'heure.

J'ai finis par oser demandé ce qui me démangeait

- C'est Nikolaï qui a fait ça  ?

J'ai vu que je l'avais agacé en prononçant ce nom.

- Nan... C'est ce qu'on t'as dit  ? c'est vrai que t'étais pas là. Personne en fait. On s'est disputé, et puis comme ça faisait chialer la petite coiffeuse on est allés dans une autre salle. Il m'a menacé et je l'ai menacé, bref on s'est insulté, j'étais sur les nerfs, et j'ai essayé de le frapper. Il m'a esquivé, et j'ai trébuché et je me suis cognée dans une lampe qui dépassait du mur.

D'une certaine façon la nouvelle me fit plaisir. Donc il n'avait frappé personne... Au fond, j'ai réalisé que j'étais un peu triste d'apprendre que mon sauveur était une brute sans cervelle. Mizuki a juste rajouté.

- Enfin, c'est quand même un sale con ce type... Peu importe, j'ai froid. À la prochaine.

Et elle a fait demi-tour vers son chalet sans un regard en arrière. Au moment où elle s'est éloigné j'ai repris mon chemin précipitamment. Je ne tenais pas à croiser plus de gens sur mon chemin.

J'ai vite atteint le chalet d'Anoushka. À travers les volets fermés on pouvait voir la lumière de l'intérieur filtrer à l'extérieur. J'ai inspiré un grand coup, et j'ai toqué à la porte. 

Après quelques secondes d'attente interminable, une voix m'a interpellé de derrière la porte

- Qui est-ce  ?

C'était bien la voix d'Anoushka. J'ai souris en pensant que c'était vraiment représentatif de ses paroles méfiantes d'un peu plus tôt. Elle demandait avant d'ouvrir. Beaucoup de gens auraient d'abord ouverts. J'ai répondu

- C'est moi, c'est Lyslas. Désolée de passer à l'improviste, je voulais vérifier comment Anjali allait et elle n'est pas là..... pour être honnête me déplacer seule me fait un peu flipper alors je me suis dit que je passerai te parler en attendant qu'elle et Min-ho reviennent.

Un silence suivit ma réponse. Puis un des volets à gauche de la porte s'entrouvrit et le petite visage pointue d'Anoushka apparut accompagné d'un petit nuage de vapeur dut à son souffle.


Je lui dit un petit signe de main. Et elle me fit un petit sourire. Puis elle referma prestement le volet, et après quelques seconde, la porte s'ouvrit. Une main m'agrippa le poignet, me fit entrer, et referma la porte derrière moi.

Il faisait chaud à l'intérieur, et lumineux. Je me sentis immédiatement plus à l'aise, et je me détendit... jusqu'à ce que aperçoit ce qui pendant à la taille d'Anoushka. Elle avait accroché un grand couteau à viande à sa ceinture.

Est-ce que je venais de m'offrir en sacrifice  ? Quelques secondes je me suis imaginée dans une flaque de sang, puis jeté dans la neige.

Anoushka me vit probablement pâlir car, elle suivit mon regarde sur son arme, et me rassura.

- Je ne vais pas t'attaquer, je l'ai juste au cas où pour me défendre. Je ne sais pas tes intentions.

- ...Tu penses vraiment que n'importe qui pourrait t'assassiner ici  ?

- Peut-être, on ne sait pas qui sont vraiment les gens. Je ne ferais confiance à personne d'autres que moi-même ici.

Je ne savais pas trop quoi en penser. D'une certaine façon, elle n'avait pas tort, mais en même temps, j'avais l'impression que son obsession à la méfiance frisait la paranoïa. Je repris les mêmes arguments qu'Anjali m'avait donné, faute d'avoir assez de confiance pour en trouver moi-même.

Il faut bien qu'on puisse se fier à quelques personnes, on serait plus en sécurité avec un groupe d'amis plutôt que seuls... non  ? Céder à la paranoïa ne nous avancera pas...


Elle laissa échapper un petit rire cristallin.

- La paranoïa  ?! Mais Lyslas, parmi tes futurs «  amis  » se cache peut-être un meurtrier qui simulera la même amitié que les autres, mais qui n'attendra qu'une occasion de jouer au petit jeu de ce Monokuma pour sortir d'ici. Alors je préfère être parano que de crever si tu veux bien.

Je me suis demandée où est-ce qu'elle avait pu apprendre une vision de la vie si pessimiste envers les autres, et si renfermée. Peut-être avait-elle des mauvaises expériences avec des proches qui se retourne contre elle  ? Je n'en savais rien, mais je ne pouvais pourtant pas vraiment lui dire qu'elle avait tort. Anoushka finit par faire un petit sourire et me faire un signe de tête.

- Tu veux boire un truc  ?

Elle s'est dirigé vers le salon, une copie du mien. Tapis, canapé, cheminée et tableau aux murs. Elle avait d'ailleurs fait un feu qui réchauffait la pièce de façon chaleureuse.

- J'ai de la tisane de prête si tu veux.

- Je veux bien merci.

Boire me remplirait un peu l'estomac. Je me suis alors demandée si Anjali et Min-ho prendrait assez de chose pour que je puisse me servir aussi, ou si j'allais devoir faire le trajet moi aussi. J'étais très peu enthousiasme à l'idée.

Anoushka m'a apporté un tasse rempli avec le liquide chaud et ambré. Je l'ai remercié et je me suis mise dans un des fauteuils.

- J'ai vu ta voisine, Mizuki. Celle qui s'est battu avec Nikolaï.

Anoushka m'a rejoint.

- Elle t'as dit quoi  ?

- Elle m'a demandé ce que je faisais là. Et puis j'ai appris que Nikolaï ne l'a pas frappé, elle s'est blessé elle-même en trébuchant contre une lampe.


Anoushka fit un petit sourire.

- Venant d'elle et vu le contexte je vais la croire, mais ça ressemble diablement aux excuses de femmes battues.

- Mais personne ne se connaissait d'avant ici, pas vrai  ?

- Pas à ma connaissances. Enfin, quelques uns de noms, certains ultimes sont assez réputés.

J'ai replié mes jambes contre moi et j'ai commenté à voix haute

- J'étais tellement absorbée dans mon travail, je ne connais personne ici, ne serais-ce de réputation.

Elle haussa les épaules.

- Peu importe. Ces gens vont être tués.


Je l'ai regardé un peu choquée par ses paroles. Elle le remarqua et s'expliqua.

- Les gens vont craquer sous la pression. On a une semaine de vivre, probablement moins. Le sang va forcément couler. Je vais juste m'assurer que ça ne soit pas le mien.

Je me suis mordu la lèvre, le silence s'est prolongé, à peine perturbé par le craquement du bois dans la cheminée. J'ai finit par oser demander.

- ...Tu envisagerais de tuer quelqu'un pour sortir d'ici  ?

Elle fronça un sourcil et releva l'autre dans une expression mi-moqueuse mi étonnée. Puis elle fit un petit sourire en coin et se pencha vers moi.

- T'as peur de moi  ?

J'ai eu un mouvement de recul et j'ai déglutit. Pour être honnête, un peu. Mais j'ai répondu.

- C'est toi qui me pousse à la méfiance, je ne fais qu'appliquer tes enseignements...

Elle souffla un peu du nez et se redressa.

- Non, je préfère avoir de la suie plutôt que du sang sur les mains. Je vais faire profil bas, attendre, et tâcher de ne pas me faire tuer c'est tout....Mais tu sais....

Elle me jeta un regard indéchiffrable.

- ... C'est aussi ce que j'aurais répondu si je préparais un meurtre.

Devant mon air un peu pâle elle lâcha un petit rire séraphin, à la fois très léger et pur, et un peu inquiétant. J'ai replongé le nez dans ma tisane et je n'ai pas ajouté un mot. Je ne savais vraiment pas quoi penser d'elle. Mes yeux se sont de nouveau posés sur le couteau quel gardait à portée de main et je ne me sentis soudain plus très à l'aise. Devant mon silence, elle ajouta

- J'ai dis ça pour rire, ne t'inquiète pas.

Je lui aie souris sans que ça soit très sincère. Elle se leva, et alla regarde à travers les volets.

- Hmmm, je crois que tes amis sont rentrés.

- Déjà  ?

- Il faut croire, la lumière est allumée.

Je me mise debout

- Bon, et bien je vais les rejoindre.

Anoushka se retourna vers moi, et me fit un petit sourire. Elle se dirigea vers la port et je l'ai suivit.

- Bon et bien bonne soirée Lyslas.

Elle ouvrit la porte et une grande bouffée d'air froid s'engouffra. J'ai un peu frissonné en remettant mon manteau. J'ai croisé une dernière fois le regard d'Anoushka. Ses yeux noirs et brillants d'intelligence étaient des énigmes à eux tout seul. Le vent avait chassé une boucle blonde de son front. Elle était étrange, et difficile à comprendre, mais au fond je voulais vraiment croire qu'elle était une bonne personne.

- Bonne soirée Anoushka.

Je suis sortie sur le pallier et je l'ai entendu fermer la porte derrière moi.

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