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Chapitre 12

Chapitre 12.

Finalement, Andreas et moi, on s'est juste couché l'un contre l'autre dans mon lit et on a dormi comme des marmottes jusqu'à ce que un gros bruit nous réveille pratiquement en sursaut.

-Je vais aller voir ce que c'était, dis-je en me frottant les yeux.

Andreas se contenta de grogner quelque chose qui ressemblait vaguement à un assentiment tout en enfouissant sa tête sous l'oreiller. Balançant mes pieds au sol, assis sur le lit, tout en enfilant ma robe de chambre, je regardai l'heure : 7h00 AM. Ouais, je comprenais Andreas. Moi aussi, j'aurais aimé dormir plus longtemps, mais ce n'était souvent pas moi qui décidait d'à quelle heure j'allais ouvrir les yeux, pour ça, j'avais un réveil-matin personnel nommé « Léa »...

Cherchant d'où aurait pu provenir le vacarme, je finis par aboutir dans la cuisine où je vis une chaise renversée devant une armoire haute ouverte. Je vis Léa qui état assise par-terre, des larmes dans le coin de ses yeux : elle se tenait le genoux. J'accourus vers elle.

-Hey, ma princesse, qu'est-ce qui s'est passé? Qu'est-ce que tu t'aies fais? Demandai-je en tentant de garder mon sang-froid.

-Bobo! Ça fait mal! Cria-t-elle. Je voulais juste préparer le petit déjeuner pour toi, mais je suis tombée et...

Elle recommença à pleurer. Je soupirai, soulagé que ce ne soit que ça. J'écartai sa main pour voir la belle entaille qu'elle avait au genou. Je me pinçai les lèvres.

-Aller, viens, on va aller nettoyer ça et mettre un beau pansement, ok?

Je lui souris.

-Tu peux marcher?

Elle secoua la tête. Je savais que c'était faux : elle n'avait qu'une plaie au genou qui, certes saignait et devait brûler, mais elle n'avait pas perdu sa jambe! Malgré tout, je lui tirai la langue, lui faisant esquisser un sourire, puis la souleva dans mes bras par la taille avant de la hisser à califourchon sur mes épaules.

-Aller, hop! Donne-toi un élan, aide-moi un peu! Tu commences à être lourde!

-Même pas vrai! Tu es super fort! Se défendit-elle en boudant pour plaisanter.

C'était vrai : avoir une petite fille aventurière pouvait vraiment pousser les gens à ne pas abandonner le gym! Je me rendis dans la salle de bain et fis asseoir Léa sur le comptoir du lavabo. Je sortis une petite trousse de secours de l'armoire sous les robinets, puis déballa une petite lingette désinfectante. Je l'appliquai sur la blessure de ma fille qui se crispa, lui tenant la jambe immobile en maintenant sa cheville dans mon poing. Ensuite, je sortis un emballage de diachylon rose décoré avec des coccinelles, des petits châteaux, des princesses, des papillons et beaucoup trop de paillettes.

-Aller, lequel tu veux?

Elle fit son choix, puis je lui appliquai.

-Voilà, guéri! M'exclamai-je.

C'est à ce moment-là que Andreas, tout habillé, passait devant la salle de bain, puis s'arrêtait.

-Alors, le bruit, qu'est-ce que c'était?

-Léa qui voulait nous préparer le petit déjeuner, dis-je en reposant ma fille sur le sol.

Elle regardait Andreas avec de grands yeux. C'était vrai, elle ne l'avait pas aperçu hier soir. Je fis donc les présentation.

-Léa, voici Andreas, un... ami de papa. Andreas, voici Léa, ma fille.

Andreas offrit un large sourire à ma fille.

-Eh bien, je suis enchanté de vous rencontrer, gente demoiselle.

D'abord impressionnée, Léa finit tout de même par retourner son sourire à Andreas, mais elle demeurait trop timide pour le moment pour lui répondre quoique ce soit. Les présentations s'étant bien passées, je n'avais pas d'inquiétude sur le fait qu'elle se de-gênerait rapidement et allait se mettre à poser mille et une questions à Andreas, un vrai moulin à paroles sur pattes!

***

J'avais absolument raison! Alors que nous déjeunions – jus, quartiers d'orange et croissants –, Léa était entré en grande conversation avec un Andreas que la situation semblait plus amuser qu,autre chose. Elle le harcelait de question auxquelles il répondait en souriant. Je les regardais faire avec bienveillance : Andreas semblait vraiment savoir s'y faire avec les enfants.

-Et tu fais quoi dans la vie?

Je me figeai à cette question et observai Andreas avec des yeux de chevreuil effaré. Qu'allait-il répondre? À ma grande surprise, il ne se défit pas de son sourire et répondit naturellement :

-Je suis danseur.

Les yeux de Léa brillèrent.

-C'est vrai? Est-ce que tu fais du ballet? Avec un tutu et des collants? S'enthousiasma-t-elle.

Léa adorait le ballet. Elle avait un tutu et des ballerines dans sa cambre et elle adorait les porter. Une fois, elle avait voulu les mettre pour aller au supermarché et j'avais été incapable de l'en empêcher! Pour sa fête, nous lui avions offert un tapis de danse avec une petite barre.

-Non, je ne suis pas assez gracieux pour ça! Rigola doucement Andreas.

-Papa, lui, est très gracieux! Il a déjà dansé, tu sais?

-Ah, oui?

Andreas me jeta un coup d'œil par-dessus l'épaule de Léa, soudainement très intéressé. Je devins cramoisi, alors que je tranchai de nouveaux quartiers d'orange, et évitai son regard.

-Oui! S'exclama Léa.

-Tu ne m'as jamais dit ça, constata Andreas en me regardant, l'air un peu moqueur.

Mon couteau frappa rudement la planche de coupe.

-Quand nous étions encore ensemble, Alex a insisté pour que nous prenions des cours de salsa parce que je lui avais raconté que j'avais déjà fais du Maddison dans ma jeunesse, c'est tout!

Andreas éclata de rire.

-Du Maddison?! Répéta-t-il parmi ses éclats de rire.

-Mes parents n'étaient pas riches, ok? J'ai été élevé à la campagne et il y avait un club de danse à mon école, me défendis-je.

-Je n'ai rien dis, moi!

Malgré tout, il continua à rire, tandis que je coupai plus furieusement mes oranges.

***

-Tu veux que j'aille te reconduire? Demandai-je à Andreas tout en mettant les dernières assiettes dans le lave-vaisselle. Tu es venu en métro, non?

Léa était en train de s'habiller dans sa chambre, alors nous étions seuls. Je refermai le lave-vaisselle et m'appuyai contre le comptoir, bras croisés.

-Oui, je n'ai pas d'auto, mais je ne voudrais pas te déranger, je peux très bien rentrer en métro aussi.

-Ça va, je peux aller te reconduire.

J'élevai la voix pour que Léa m'entende :

-Dépêche-toi, on va reconduire Andreas chez-lui! On ira te porter à l'école après!

Je ne pouvais pas la laisser toute seule à la maison même si ce n'était que pour une quinzaine de minutes, elle était encore trop jeune pour ça.

Léa sortit presque instantanément de sa chambre avec son uniforme d'école sur le dos : une robe noire à grosses bretelles qui se boutonnait sur le devant par-dessus une chemise blanche.

-Andreas part déjà?

Elle avait l'air déçue.

-Oui, je dois rentrer chez-moi, lui dit Andreas, mais si ton papa veut bien, je reviendrai bientôt...

Il lui fit un clin d'œil complice que je fis semblant d'ignorer.

Je brandis mon trousseau de clef :

-Aller, il faut y aller : tout le monde en voiture!

Léa courut pour arriver la première. Elle s'installa sur la banquette arrière, je m'assis sur le siège conducteur, puis Andreas prit place sur le côté passager. Je démarrai.

***

-Voilà, nous sommes arrivés! Tout le monde descend! Rajoutai-je en souriant à Léa dans le rétroviseur.

Je venais de me garer devant chez Andreas. Ce dernier ouvrit la portière, puis se pencha pour me regarder.

-Tu me raccompagnes jusqu'à l'intérieur?

J'hésitai, alors Andreas se tourna vers Léa :

-Est-ce que c'est bon si j'emprunte ton papa pour deux petites minutes? Promis, je te le ramène vite!

Ma fille hocha vivement la tête. Quelque chose me disait que, même si j'avais présenté Andreas comme un simple ami, elle avait compris quelque chose à la nature de notre relation. Quoiqu'il en soit, je sortis donc dehors à mon tour et j'accompagnai Andreas à l'intérieur de son immeuble. Il sortit la clef de chez-lui, une fois devant sa porte.

-Alors, tu as dit à ma fille que tu reviendrais bientôt? L'interrogeai-je en essayant d'avoir l'air de rien.

-Et pourquoi est-ce que je ne reviendrais pas? Tu ne m'as même pas laissé te toucher, je vais être en manque, moi!

-Arrête de plaisanter!
-Mais je ne plaisante pas du tout. De plus, je meurs d'envie de danser une salsa tout contre toi...

-Tu te moques, ce n'est pas mieux!

-Je ne me moque pas et je vais te le prouver.

Soudainement, il agrippa ma cravate et tira dessus, ses lèvres s'unirent aux miennes dans un baiser vorace. Ne me laissant même as le temps de me remettre de mon hébétude, il enfonça sa clef dans la serrure et poussa la porte de chez-lui.

-Hey... –, tentai-je de l'appeler.

Je ne finis pas ma phrase que des bras entourèrent le cou d'Andreas.

-Tu es rentré! Quelle chance! Tu sais, le ménage s'accumule, sans toi, ce serait vraiment le désastre, ici!

Je reconnu le rouquin percé devant lequel je m'étais humilié la dernière fois que j'étais venu ici.

-Oh, je vais vous laisser, dis-je en baissant les yeux au sol, légèrement mal à l'aise.

Je tournai les talons. J'entendis, au loin, Andreas hurler à son coloc qu'il ne devait pas l'accueillir de cette façon, surtout alors qu'il y a des gens, mais j'étais déjà loin. Je retournai dans ma voiture. Léa remarqua que j'avais un drôle d'air.

-Ça va, papa?

Je m'efforçai de sourire. C'était juste que... j'avais trouvé le colocataire d'Andreas un peu trop près de lui... Il le collait, comme ça. Je ne savais pas trop quoi en penser. Et ça me perturbait.

-Ça va, assurai-je, il ne s'est rien passé. Allons te porter à l'école. Tu as bien toutes tes affaires? 

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