Chapitre 11
Soyez indulgents, pour une raison quelconque, le chapitre à été assez dur à écrire! >.<
Chapitre 11.
Toute une gamme d'émotions traversa le visage d'Andreas, passant de l'incompréhension, à la surprise, au fou rire et à la tendresse. On aurait dit qu'il ne savait pas comment réagir devant ce cadeau pour le moins original.
De mon côté, tout à fait sérieux, je le dévisageai. Putain, je n'aurais jamais dû écouter les conseils d'Elijah! J'étais persuadé que Dylan avait dû, lui aussi, éclater de rire quand son petit-ami lui avait offert son « présent » le jour de son anniversaire.
-Oh, Rob! Manqua de s'étouffer Andreas. Je suis désolé, je ne sais pas pourquoi j'ai ris.
-Tu ne riras pas longtemps, crois-moi, murmurai-je entre mes dents.
Andreas pris un air aguicheur.
-Oh, mais je n'en ai pas l'intention, assura-t-il, séducteur, puisque après tout, je peux faire tout ce que je veux de mon cadeau, non?
-Que... –?
Andreas c'était rapidement rapproché de moi, ses mains agrippant les pans de ma robe de chambre détachée et son corps m'acculant contre le comptoir. Je déglutis. Il tira sur mon peignoir pour me faire courber la nuque et ses lèvres se nouèrent aux miennes avec force.
En premier lieu, mes yeux s'écarquillèrent de surprise, mais une fois celle-ci passée, je fermai les paupières et je me laissai prendre au jeu.
Andreas finit par décoller ses lèvres des miennes et il me regarda droit dans les yeux.
-Prêt pour la prochaine étape? Me demanda-t-il avec un sourire salace, les mains baladeuses.
Je rattrapai les pans de ma robe de chambre et les rabattis sur mon corps.
-Tu peux faire tout ce que tu veux, mais rien de sexuel, rectifiai-je.
-Hein? Mais pourquoi? Je croyais que c'était mon cadeau...
Andreas était désemparé. Il ne comprenait pas ma soudaine réaction et ce rejet spontané. Il avait l'air même inquiet d'avoir pu faire quelque chose de mal.
-Nous n'allons rien faire de sexuel parce que ma fille, Léa, est ici. Elle dort, mais je ne veux pas prendre de chance de la réveiller et qu'elle nous surprenne.
Je ne prendrais pas la chance que Léa aille raconter à sa mère qu'elle avait vu ou entendu des choses étranges chez son père. Si Andreas voulait réellement être avec moi, c'était quelque chose qu'il allait devoir prendre en compte. Une semaine sur deux, il n'y avait pas de sexe dans la maison.
Étonnamment,même si dans les secondes suivant mon annonce, il parut quelque peu vexé, Andreas se montra compréhensif avec moi. Il pinça les lèvres.
-Je n'insisterai pas, car cela doit être important pour toi, mais si nous ne pouvons rien faire de sexuel, en quoi consiste mon cadeau?
-Tu es vraiment un gamin! Lui répliquai-je. Il n'y a pas que le sexe dans une relation!
Il me fit des yeux de chien battu auxquels je ne pus résister.
-Comme quoi d'autre? Demanda en papillonnant des cils.
J'avais la très nette impression qu'il me faisait marcher. Il savait très ce qu'il voulait, ce qu'il pouvait faire et ce qu'il allait faire : c'était Andreas, après tout! Ce petit stratagème de me poser tout un tas de questions et de faire l'innocent, ça n'avait que pour but de me faire dire à voix haute ce dont j'avais envie et ce pour quoi je lui donnais l'entier feu vert.
Mais je n'allais pas céder aussi facilement!
-Oh, tu sais bien, de petites choses..., dis-je d'une manière assez vague, levant les yeux au ciel, un mouvement de bras accompagnant ma réaction.
-Quelque chose comme un baiser? Proposa finalement Andreas malgré la moue qu'il avait sur son visage qui signifiait clairement : « Tu n'es pas drôle, Rob!».
Malgré ça, il m'embrassa à nouveau, se hissant sur la pointe des pieds, les bras pendus autour de mon cou.
-Je veux vraiment te respecter, Rob, me dit-il à l'oreille, le souffle de sa voix me chatouillant, mais je ne sais pas si je vais pouvoir te résister. Tu es si craquant ce soir! Mais pire... te considères-tu assez fort pour me résister? Après tout, mon charme est sans limite!
Une de ses mains se posa à plat contre mon torse dénudé, entamant une descente qui visait à atteindre mon intimité. Je haletai, mais je trouvai tout de même la force d'enrouler un poing autour de son poignet, l'arrêtant.
-Je pense être assez fort, oui.
Andreas fit claquer sa langue contre son palet.
-Tu es bien présomptueux...! Dans ce cas... jouons a un petit jeu, tu vieux bien? Après tout, tu m'as dis que je pouvais te demander tout ce que je voulais, non?
Je plissai les yeux, devenant méfiant devant l'enthousiasme du gamin. Il attrapa un pan de ma robe de chambre et me tira en direction du salon où il me poussa sans ménagement sur le sofa. Il se recula ensuite de quelques pas.
-Écarte les jambes, Rob.
J'arquai un sourcil. Était-il idiot ou....? Andreas se reprit :
-Je te promet que je ne te toucherai pas, c'est juste pour le jeu, puis tu pourras facilement te recouvrir si ta fille arrive.
Avec méfiance, je finis par écarter largement les cuisses sous les indications d'Andreas qui me regardait, l'œil brillant.
-Alors, le jeu est simple : je vais te faire une danse privée. Si je réussis à te faire bander, tu me feras l'amour, mais si tu résistes, alors c'est moi qui serai au-dessus... aller, non, je plaisante – tu aurais dû voir ton visage : hilarant! –, ce ne serait pas fair-play, disons que si tu résistes, je te laisserai tranquille ce soir et je renoncerai à mon cadeau.
C'est à cet instant précis que mon orgueil prit le dessus. Andreas était un gamin pour moi, j'avais bien plus d'expérience que lui! J'étais tout à fait capable de contrôler ma queue pendant une toute petite danse! J'en oubliais presque mon invité était un danseur professionnel et qu'il avait déjà réussi une fois à me faire bander rien qu'en exerçant son art.
-C'est ok, dis-je, mais prépare-toi à perdre!
-J'adore les défis! Je pense que tu vas devoir ravaler ton ego! Me provoqua-t-il en se pourléchant les lèvres avec sensualité.
Puis, il commença son strip-tease. Ses doigts atteignirent le bas de son chandail et il le fit lentement passer au-dessus de sa tête, dévoilant chaque centimètre de la peau galbée qui recouvrait une musculature encore plus parfaite cachée sous le tissu.
Putain! Je déglutis nerveusement. J'avais oublié que, malgré que Andreas ne soit normalement pas le genre de gars vers lesquels j'étais habituellement attiré, il avait un corps de putain d'Apollon grecque! Il était si parfait que ça devrait être interdit!
Je sentis un truc bouger dans mon caleçon, comme un frissonnement, comme si ma queue tressautait d'impatience de voir la suite. Je sentis que j'allais perdre mon pari... Il n'avait pas encore gagné, mais Andreas savait que la victoire lui appartenait et un sourire à la fois suffisant et victorieux s'étirait sur ses lèvres.
Il posa ses doigts sur le haut de ses pantalons, mais à la seconde où il allait lentement les abaisser, je fus sauver par le gong. J'entendis une poignée être tournée, puis une porte s'ouvrir dans la maison. Refermant rapidement les cuisses et rabattant ma robe de chambre autour de ma taille, je me levai pour voir ce qui se passait. Je vis le visage endormie de ma fille qui marchait dans le couloir, habillée de sa petite jaquette rose avec des motifs de nuages.
-Papa?
J'accourus vers elle.
-Hey, qu'est-ce qu'il y a? Tu as fais un cauchemar? Lui demandai-je doucement.
Elle secoua la tête.
-J'ai entendu du bruit... ça m'a réveillée.
Je me grattai l'arrière du crâne.
-Ah... papa est désolé. Tout va bien, tu peux retourner te coucher.
-Je veux un verre d'eau avant.
-Vas dans ta chambre, je vais te l'amener.
Léa lutta contre la fatigue et se frotta les yeux.
-Non, je veux le faire moi-même, je suis grande maintenant, papa, plus une petite fille!
Elle était si attendrissante avec ses grands yeux et la grimace qu'elle me fit que je ne me sentis pas capable de lui refuser. Elle alla dans la cuisine, poussa une chaise, grimpa dessus pour récupérer un verre de plastique coloré dans l'armoire, puis le remplit d'eau à la moitié. J'étais fier d'elle. Un vrai papa poule! Léa vida son verre d'une traite, puis me regarda.
-Est-ce que je peux avoir un autre verre?
Elle étouffa un bâillement avec sa main.
-Tu ne tiens même plus debout, laisse-moi t'apporter celui-là dans ta chambre et va te recoucher.
Elle voulut protester, mais ses paupières tombaient toutes seules, alors elle se résigna et retourna dans sa chambre. Je soupirai, puis remplis son verre avant de lui apporter. Je la bordai correctement, posai le verre sur sa table de chevet, l'embrassai sur le front, puis lui souhaitai une nouvelle fois bonne nuit avant de quitter la chambre. Andreas m'attendait dans le salon, assis sur le sofa, les jambes croisées.
-C'était ta fille?
-Oui.
-Elle est super mignonne : elle te ressemble comme deux gouttes d'eau!
Je lui souris.
-Tu veux dire que tu me trouves mignon?
Il m'offrit un regard lubrique.
-Ta fille est mignonne, mais toi, tu es... sexy. Tu me donnes envie de te faire plein de choses que je ne ferais jamais à un enfant, rassure-toi.
Je m'assis près de lui, me laissant tomber sur le divan.
-On a de la chance qu,elle ne t'ait pas vu ou elle n'aurait jamais voulu retourner se coucher!
-Oh, c'est une enfant terrible? Me sourit Andreas.
-Non, pas vraiment, c'est ma petite ange. Mais elle n'arrête pas de me demander quand est-ce que je trouverai « mon prince »... alors si elle t'avait vu, elle t'aurait sûrement posé une centaine de questions avant de te libérer!
-Ta fille sait pour ton homosexualité? S'étonna Andreas.
Je haussai les épaules.
-Ça aurait été stupide de le cacher. Elle l'aurait deviné tôt ou tard, sans parler qu'il s'agissait de la cause de mon divorce avec Alexandra, ça et d'autres choses... Mais de toute manière, les choses sont toujours plus simples dans la tête d'un enfant. Léa pense seulement que j'ai besoin d'un prince – comme maman – au lieu d'une princesse et son jugement s'arrête là. Et je pense que c'est ce qui effraie mon ex, que notre fille puisse voir ce genre de choses considérées encore par quelques uns comme « anormales » tout à fait normales et habituelles.
-Ton ex est stupide, alors. Tu as bien fait de divorcer. En plus, si tu ne l'avais pas fait, je n'aurais pas pu te rencontrer...!
-Alexandra n'est pas stupide, elle veut juste protéger Léa. Je la comprends, je suis un vrai papa poule avec ma fille, après tout, je la gâte beaucoup trop! Je m'en voudrais à mort s'il lui arrivait quelque chose!
-Que tu sois gay ou pas n'a rien à voir là-dedans.
-Non, mais quand nous nous sommes divorcés, la cours avait eu, à l'époque, tout de même quelques réticences à me confier la garde partielle de Léa et je ne souhaite pas la perdre par-dessus tout. Alors, je dois être spécialement vigilant. D'ailleurs, allons nous coucher pour ce soir, tu veux bien? Léa serait bien capable de nous surprendre une deuxième fois et je ne suis pas prêt à prendre ce risque!
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