TWENTY-ONE ✧ BACK DOOR

⋆˚༘.

Et son chant attire les sirènes, les pécheurs ; les belles tempêtes.

Minho.

Et surtout son chant attire, la clarté solaire d'une chevelure irisée. Les regards joyeux d'un gamin au myocarde cajolé.

Minho, qui retentit
entre les livres.

Quelquefois les traits adorables dessinent les sourires rieurs, et la fidélité ardente vibre au creux des coeurs. Minho assouvit ses papilles ô douceur exquise des croissants de chair cueillis ! Nacré rougit par les tendresses fruitées, il apprécie savourer le coloré de ces lippes purifiées. Oh, et Jisung aurait beau crier les démoniaques ; les envieux. Rien n'y parait. Seulement le paradis, parfois même l'enfer, et peut-être eux quelque part, perdu entre ces deux univers.

Les souffles se frôlent aux échines, Minho peint les délices ; douceâtre mélodie qu'il laisse vriller sur le corps du blondinet. Et aussi semble-t-il dévoiler milles poèmes à chacun de ses baisers, des je t'aime au goût sucré. Son doigté céleste dessine les formes imaginaires sur les hanches dénudées de Jisung, frissonement papillon au creux de l'estomac.

« M-Minho.. Tu.. On.. » oxygène enseveli sous des soupirs angéliques, Jisung décore les forêts littéraires de ses douceurs indélébiles. Roi, au dessus de lui, le noiraud découvrait chacune de ses parcelles ; ses lèvres, ses phalanges mais surtout son regard sous les reflets lunaires. « On ne devrait pas.. » suite d'une phrase qu'on abîme d'interdit, de désir verni aux vespérales voluptés ; braise du zéphyr qui brûle la peau, lorsque tendrement le plus jeune sentait les lèvres le caresser ; sacré foutoir, du déchu à l'angelot. Les hauts soulevés, le toucher galaxie qui picote sur son échine bénie. « H-Hey.. Je te parle, idiot.. » surnom éprit d'affection, étouffant un rire chez le concerné.

« "Idiot" ? C'est tout ce que tu trouves à dire après tout ce que je suis en train de te faire ressentir ? répondit Minho, en rigolant, chose après laquelle il regretta lorsqu'il sentit les fins doigts de son aimé lui pincer les côtes.

ㅡ On est dans une bibliothèque.

ㅡ ... Et donc ?

ㅡ Je.. Tu penses pas qu'on devrait faire ça.. Autre part ? » s'ensuivent les paroles de Jisung, sous les rougeoyantes teintes de ses joues.

Alors le nacré de son visage s'habille des masques imbibés de luxure, car il ne sait ô combien les nuitées s'agrandissent à ses côtés, car il ne sait ô combien l'archange s'est fissuré aux joies endolories.

« Enfin je veux dire..

ㅡ J'ai compris Jisung. Tu n'as pas à te répéter, t'en fais pas mh ? Le problème c'est que.. La bibliothèque a été fermée depuis longtemps, je ne sais pas comment on pourrait sortir d'ici.. s'exprima le noiraud après s'être redressé, les bras encerclant la douce chevelure du plus jeune.

ㅡ V-Vraiment ? Je.. Je m'en suis même pas rendu compte ! s'exclama Jisung, en baissant son haut, cachant alors son anatomie faiblement développée.

ㅡ Normal j'étais en train de te-

ㅡ Chut ! »

Et ses doigts se collèrent aux lèvres de Minho, non pas pour éviter les obscénités mais bien pour l'avertir de la présence de quelqu'un d'autre. Une faible lueur s'émanait des couloirs, suivit d'un sifflement mélodique. Tandis que l'aîné aux cheveux ébène restait à califourchon auprès de Jisung, ce dernier lui le regardait droit dans les yeux avant de marmonner des syllabes inaudibles.

« Tu penses que c'est l'agent qui passe en revue la bibliothèque ?

ㅡ Sûrement, répondit Minho. On ferait mieux de partir discrètement, l'entrée doit être ouverte, termina-t-il à voix basse. »

Le noiraud offre un dernier baiser sur son front, avant d'aider Jisung à se relever. Ô et ne savait-il encore que la douce obscurité deviendrait le prohibé de ses lèvres envenimées. Les souvenirs, et les calamités. Mais surtout, Minho à ses cotés. Tendrement, un sourire solaire se fend à ses lèvres espiègles, il retient l'aîné de ses mains en collant furtivement ses lippes aux siennes ; mascarade maladroite des étoiles adorables. Ils s'effondrent à deux, envahit des passions prohibées, sur le parquet qui commence à résonner. Cependant, ils se relevèrent aussitôt que la voix rauque de l'agent retentit à travers l'écho de la nuit.

Rires insouciants ; Amour fruité des gamins amoureux, la vie se colore au bonheur et éteint les désordres malicieux. Malgré tout, il comptait encore aujourd'hui toutes ces nuitées aux nuances des plus éthérées lorsque le coeur épleurait les âmes oubliées.

Les mains s'étaient liées, sous les danses majestueuses des lunaisons éclairées. Le doux hiémal frappe au visage, les furtifs adolescents au sein des ruelles mélancoliques. Ils déambulent, les rires résonnant au travers des chemins ; Minho se revêt de son haut, auparavant enlevé, la fraîcheur des brises dépose poèmes à sa musculature bien faite.

« Tu veux qu'on aille chez moi ? Demanda Minho, en entrelaçant leurs doigts. Quoique.. J'y suis plus en fait, mais ça c'est une autre histoire. Chez ma tante peut être ?

ㅡ Au pire, tu voulais venir a la maison depuis un moment, et vu que grand-mère n'est plus là... On aurait l'endroit pour nous, seul à seul. »

Myocarde en péril ! Les dysharmonies d'un cœur brûlant sous les affres du bonheur. Minho acquiesçe, avant de se diriger à eux deux vers le quartier malmené.

Marche silencieuse, au gré des doux zéphyrs nocturnes psalmodiant les souvenirs défendus. Enfant des nuitées, le noiraud s'abime d'ébène, admire le ciel, lorsque hurlent orages et tempêtes à sa foutue tête. Mais à l'instant ; que de velours d'aménité, puisque ses lèvres oeuvrent au plaisir des sentimentales nuées.

Cependant, alors que le sol se mis à craqueler sous les semelles déjantées des deux garçons, Jisung s'arrêta brusquement, laissant Minho continuer dans la plus grande incompréhension. Leurs mains se détachèrent, avant que le noiraud ne se retourne vers lui avec un sourire d'innocence.

« Bah.. Qu'est-ce qui se passe, tu viens pas ? demanda-t-il, avant de remarquer les lumières s'effondrer du visage de son bien-aimé. Inespérance d'un monde épargné ; lorsque sous le ciel étoilé, le désespoir brûlait au coin des mirettes apeurées. Hey, 'sungie, ça va p- »

Mais dès que Minho se retourna, il vit un vélo détruit par les flammes gisant violemment près de la maisonnette délabrée. Menace ; les avenirs cocasses. Jisung croyait voir les oeuvres infernales qui alimentaient ses cauchemars les plus ingrats. Leurs visages se déforment aux couleurs du désarroi, de l'effroi ㅡ les rêves peinturlurés en éclats.

« C'est quoi ce bordel... »

Alors les étoiles filent ㅡ disparaissent, comme les souvenirs dans sa tête. Jisung reçoit les comètes ! un violent coup au visage, par l'un des dealers de l'autre fois. Mais Minho est meurtri ; pour n'avoir pu le prédire.

Univers se sépare, les ennuis redémarrent.

⋆˚༘.

hiiiiiiii!! 🌟
je sais, ça fait une éternité-
j'espère que vous m'en voulez
pas :(

j'ai eu une longue période de
réflexion à propos de
plein de choses!
sur moi même, et
sur ma propre
écriture

je n'arrive jamais
à être satisfaite de
ce que j'écris, surtout
en voyant les belles œuvres
que je continue de découvrir

mais j'espère pouvoir terminer
celle là, dans l'espoir qu'elle plaise
au moins, à une partie d'entre vous

si jamais vous lisez encore,
merci du fond du cœur.
vous me réchauffez le kokoro,
really, vous êtes des amours

la FF se termine bientôt,
sûrement dans 4 ou 5 chaps

j'espère que vous ne serez
pas déçus ! 🌟