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18 | 威胁 !


THREATS ✧ EIGHTEENTH

⋆˚༘.

VIDE, de ses gens, la rue semblait hurler un silence de mort et la brise continuait de faire virevolter les quelques mèches blondes de Jisung. Sa silhouette errait ici depuis de longues minutes déjà, et doucement il effleurait les parois, de ses phalanges martyrisées. La matière craquelée lui offrait une sensation agréable sous son toucher, cela lui rappelait toutes les fois où son vélo avait été posé ici mais aussi toutes ces secondes où la chaleur de Minho s'était incorporée contre sa peau. Et puis tout à coup, son cœur se fit écraser par une culpabilité affreuse lorsque ces souvenirs vinrent s'éparpiller devant ses yeux.

Il n'était pas doux. Il n'était même pas celui que Minho imaginait.

Et ça le terrorisait.

Mais il ne pouvait faire autrement, il devait s'accoutumer au danger de ses vols et aux risques que cela encourait.
Il n'était qu'un sale gamin, pauvre et miséreux, il n'avait que sa mauvaise foi pour le guider.

Alors de son regard étouffé par l'horrible réalité, il détaille les recoins de l'endroit, s'assure qu'aucun regard ose entrevoir ses actions puis ouvre miraculeusement la porte d'entrée, sous les regards discrets de Changbin et Felix.

« Il faut que je prévienne Minho ! Il doit être forcément chez sa tante à l'heure qu'il est.. Si on agit pas, le voleur sera toujours en liberté ! s'exclama le roux, en glissant ses mains au fond de ses poches et empoigna son cellulaire. »

D'une vitesse fulgurante, ses doigts pianotaient le clavier de son appareil sans qu'il ne s'arrête de penser aux futures conséquences que cela engendrerait. Les lettres s'affichaient rapidement dans l'espace d'écriture, et Changbin continuait de détailler les faits et gestes du garçon qui s'était infiltré à l'intérieur. Le brun détourna quelques secondes le regard sur la silhouette que présentait Felix dans cette situation, et distinguer ses traits angéliques défigurés par la peur crééait en lui un sentiment d'empathie. Il se sentit à l'instant esclave d'un désir primaire de rassurer le rouquin afin qu'il se détende graduellement. Contre les attentes qu'il se faisait, subitement, le plus jeune sentit contre son dos la chaleur corporelle d'une des mains de son compagnon, qui, d'un mouvement circulaire tentait d'apaiser la tension précoce d'un adolescent paniqué. Les actions répétitives de ses doigts se stoppèrent dans un silence naturel, tandis que sa respiration s'accélérait légèrement.

Tout autour de lui s'était figé le temps d'un instant et tendrement, il se retourna pour mélanger son regard aux couleurs profondes de celui qui l'accompagnait.

« Inutile de te stresser, ça va aller 'Lix, le rassura le brun, en lui offrant un sourire exemplaire. Envoie seulement le message, la suite on verra. »

Sans voix, le roux semblait perdre son souffle devant les actions de son meilleur ami et ses lèvres entrouvertes vinrent se coller fortement à ses dents lorsqu'il se les mordilla. Felix acquiesça et sur ses dires, s'apprêta à envoyer le fameux message à Minho.

Cependant, alors que son empreinte allait définitivement être témoin de l'envoi du texto, la stupéfaction de Changbin le distraya de nouveau. Instinctivement, son regard suivit celui du brun sur la scène qui se déroulait sous leurs yeux et la surprise était d'autant plus intense.

Le soi-disant voleur qui s'était ingéré dans le bâtiment pharmaceutique venait de ressortir avec Minho à ses côtés dont le sourire ne disparaissait plus. A cet instant, les deux acolytes avaient froncés leurs sourcils de manière perplexe, sans comprendre ce qui se tramait entre les deux garçons.

Ils se connaissaient ?

En y réfléchissant, l'attitude du noiraud n'avait fait qu'empirer la multitude de questions qui s'émanaient du cerveau de Felix, et une terrible impression de déjà-vu le tourmentait. Il se rendait réellement compte, que Minho leur cachait des choses et cela, il ne le digérait pas facilement. L'étreinte qu'il portait sur son téléphone s'intensifia et d'un geste brusque, et colérique, il se retourna vers Changbin.

« Qu'est-ce qui t'arrive ? lui demande ce dernier.

- Je ne comprends plus ce qu'il se passe.. Minho traîne avec des gens louches... et tu sais que si son père tombe là-dessus, il va se faire allumer !

- On a qu'à faire en sorte qu'il ne remarque rien le temps qu'on éclaircisse la situation, c'est tout. Pas besoin de te prendre la tête avec ça, Minho n'est pas débile, il n'irait pas fourrer son nez dans de sales histoires et encore moins traîner avec des gens sans une bonne raison. »

Alors en dégustant sa glace de son regard avide et affamé et grâce à sa cuillère Changbin en prit délicatement et dirigea le contenu sucré vers les lèvres de son voisin.

« J'ai une meilleure idée ! Respires et savourons notre glace, proposa-t-il en souriant, afin de détendre l'atmosphère. »

Felix regarda un instant la cuillère bouger devant ses orbes charmées, et avec méfiance approcha ses lippes vers elle. C'était leur premier rendez-vous en duo depuis un moment, et il avait réussit à légèrement le gâcher avec sa panique dominante. Il se sentit honteux et idiot. Lorsque la douce matière sucrée se collait à ses lèvres, il ressentait en lui une satisfaction sensorielle si intense que cela le poussait à rapidement consommer son dessert.

Cependant, il sentit tout à coup la glace lui toucher le bout du nez et frissonna de plus belle. Une expression offusquée au visage, il recula immédiatement sa tête en rigolant.

« Idiot ! On ne joue pas avec la nourriture ! »

Les yeux attendris par la vue magnifique qu'il avait sur ce visage parsemé de tâches de rousseurs, le brun n'osait plus toucher à sa somptueuse crème glacée. Et puis, doucement, il détailla ses lèvres qui se mêlaient aux douceurs du dessert sans qu'il ne remarque toute la persistance que représentait à l'instant son regard.

« D'ailleurs, Felix, il eut un court silence par lequel il réfléchissait, puis il continua, je me disais.. Si c'était possible que je passe la soirée chez toi.

- Ah ? Pourquoi ça ? lui répondit-il, perplexe.

- Ça fait un bout de temps qu'on s'est pas retrouvé tout les deux. Et puis, c'est surtout pour que tu m'aides en maths, tu sais.. Les calculs tout ça..

- T'es sérieux ? pouffa le roux.

- Quoi ? J'ai dis quelque chose de mal ?

- Changbin. C'est moi qui a besoin d'aide en maths, tu t'es gouré dans ton excuse. »

A ce moment précis, toute la dignité que possédait Changbin s'était liquéfiée comme ses larmes intérieures qui découlaient de ses yeux. Il venait de se taper la honte devant son meilleur ami, à propos d'un sujet qui semblait sérieux à ses yeux. Le brun se donna une claque mentale pour qu'il ne sombre pas dans ses ondes négatives, et apprécia tout de même le fait qu'il avait pu réussir maladroitement, à faire ressortir un éclat de rire chez son acolyte.

Il se cacha de honte sous ses mains puis grogna de gêne aux paroles du roux.

Tandis que les deux amis savouraient les délices qu'ils s'étaient offerts, Minho et Jisung déambulaient dans les ruelles assoiffées de silence et de calme.

La paisible ville s'effondrait sous les rayons lumineux du coucher de soleil, et contre les parois de certains murs, se dessinaient affectueusement deux ombres farouches auxquelles se fusionnait une douceur indescriptible.

« Les cours étaient complètement ennuyants aujourd'hui, heureusement que je te voyais à la fin de la journée.. J'aurai pas tenu. »

En l'écoutant, Jisung détaillait le sol sur lequel s'enfonçaient leurs baskets, puis releva le regard, toujours aussi silencieux. Il n'avait pas pour habitude d'être très expressif, on lui reprochait souvent de ne pas assez s'exprimer, mais s'il n'était question que de mélanger son regard au sien, il verrait son visage déformé par les supplices affectueux.

« Ça te rend heureux.. De me voir ? demande timidement, le blondinet, en replaçant une de ses mèches derrière son oreille. »

Le sourire de Minho avait tout dit, et il vint doucement poser ses lèvres sur sa joue en l'espace de quelques secondes.

« Évidemment. »

Et alors soudainement, Jisung se fit attirer par Minho sur le chemin qui menait à leur endroit favori. Dans une harmonie contrastée, entre la cadence folle de Minho et les pas las de Jisung, ils s'aventuraient une deuxième fois dans le parc. Les frissons s'immiscent sur la peau du cadet lorsque les feuilles effleurent son échine, il ressent la faible clarté du soleil pénétrer le feuillage dense du parc naturel et il s'efforce de le suivre car ça le soulage également de le voir, et de le sentir près de lui.

Malheureusement, il s'éloigne d'une paisible paix avec lui-même lorsqu'aussitôt la scène de tout à l'heure fit surface en lui.

Jisung avait faillit se faire démasquer une énième fois. La présence de Minho au sein de la pharmacie n'avait pas été prévue et il l'avait infiltré en pensant qu'il aurait été seul afin de mener à bien ses mauvaises actions.

Il s'approchait dangereusement du bord du gouffre et à tout moment, la bombe pouvait éclater.

A ces pensées, une sueur froide s'écoula de long de son dos, ce qui provoqua en lui une sensation désagréable et frustrante. Il se tirait complètement une balle dans le pied.

« Jisung, est-ce que tout va bien ? Tu es si pâle.. s'inquiète Minho en prenant son visage entre ses mains, un geste que le prénommé évita de plus belle en le repoussant.

- Ça va, j'ai juste un peu froid. L'hiver arrive, alors j'ai quelques frissons, menti le blondinet. »

En vérité, non, il mourrait encore plus chaque seconde où il devait démentir ce qu'il ressentait véritablement et agir comme si la vie lui offrait les plus belles roses.

Jisung était vraiment pathétique.

Tendrement, ils s'installèrent sur l'herbe fraîche, près du magnifique étang qui se dessinait faiblement par la clarté lunaire dans ce noir si sombre. De nouveau, l'âme du blondinet se détache de tout et se lie au paysage qui se présente sous ses prunelles assombries. La beauté des lieux offrait un spectacle magique aux couleurs de la nuit, elle permettait de retranscrire ce qui semblait indescriptible aux yeux de Jisung. La forêt était belle, vivante et pourtant anxieuse de s'éteindre sous les plus beaux cieux. Et Jisung aussi s'oubliait faiblement contre le sol, angoissé des sentiments qui s'imposent en lui. Il suffoquait.

« Dis-moi, comment se passent tes cours à domicile ? »

Alors la question interdite est posée et son esprit commence à déambuler.

« Jisung ? »

Il s'engage à fuir les paroles percutantes de ce jeune homme, mais il n'y parvient pas et abandonne.

« Pourquoi tu veux savoir ça ? demande-t-il froidement.

- J'aimerais essayer, pour voir si c'est bien plus bénéfique que les cours au lycée.

- C'est chiant. Tu devrais éviter. »

Surpris, Minho ne s'attendait pas à comment est ce que Jisung allait réagir. Alors il préféra changer de sujet, désormais au courant que la scolarité n'était pas ce que le blond appréhendait le plus.

« Et à la maison, ça se passe bien sans ta grand-mère, tu t'en sors ?

- Bien sur, j'ai toujours été autonome, riposta son interlocuteur, fièrement. Pourquoi toutes ces questions tout à coup ? s'enquit Jisung.

- Je.. J'essaie de m'intéresser à ce que tu vis en ce moment. Tu es sûr que tout va bien ? »

Le concerné acquiesça de la tête en souriant légèrement, il ne voulait pas que son état inquiète Minho et en aucun cas le mêler à ce qui semblait être dangereux.

« Pourquoi ça irait mal ? Je vais bien. »

Mais le noiraud n'était pas dupe, il savait pertinemment que le blondinet lui cachait encore des choses. Et même s'il forçait le contact, ses lèvres restaient scellées. De jour en jour, les pansements et l'apparition d'hématomes s'intensifiaient. L'aîné ignorait dans quoi il était fourré, mais il ne supportait plus de voir le doux visage de Jisung se couvrir de marques. Ça le mettait hors de lui.

Le silence s'était installé, aucune paroles n'osaient franchir le seuil de leurs lèvres et leurs regards se croisaient parfois lorsqu'ils étaient décidés d'agir. La douceur de la nuit rendait cet instant un peu plus symbolique, ce qui permettait aux deux garçons de se retrouver avec soi-même, mais aussi de venir rencontrer l'autre sous différentes manières. Les orbes obscures de l'aîné embrassaient l'image que renvoyait le petit corps de son voisin, une silhouette qu'il admirait de ses yeux avides, une silhouette qui s'animait à travers le noir. Puis, il détaille son cou, ses clavicules légèrement dénudées et enfin ses lèvres, sur lesquelles il souhaiterait déposer un millier de poèmes.

Jisung cueille une fleur, seule à travers les herbes douces et froides. Il distingue tout ; couleur jaune et tige verte, caractère calme et merveilleux, la fleur était douce. Mais elle lui échappe des mains lorsque celle de Minho l'attrapa.

« Hey ! Min- »

Ses mots s'effacent alors dans un baiser merveilleusement sucré, une tendresse par laquelle ses sens s'émoustillaient et doucement le noiraud passe une jambe sur celle du cadet, en les entrecroisant. Sans que leur lien ne se termine, les petites mains de Jisung s'agrippèrent à l'uniforme de l'assaillant, tandis qu'il voulait véritablement mettre fin à leur baiser, il se laissait dominer par ce qu'on appelait des hormones un peu trop frivoles. Depuis qu'il lui avait donné la permission de déposer ses lèvres contre les siennes, Minho ne se gênait jamais à le faire. Il était devenu addictif à ce jeu doucereux. Mais il s'emporte et ses mains caressent les hanches du blondinet qui respire fortement contre ses lippes. Et elles se baladent, langoureusement, c'était la décadence de leurs sentiments. Jisung était encore timide, il ne gérait pas encore assez ses réactions face aux attaques affectives d'un jeune homme bien trop pressé de lier leurs bouches à nouveau.

Alors le plus jeune tente de le repousser avec ses faibles appuis, mais ne parvient pas à faire ressentir ce désir de rompre leur baiser. Jisung ferme les yeux, et profite de l'instant précieux.

Il ne méritait pas de sentir les lèvres de l'aîné contre les siennes.

Mais soudainement, Minho agit brusquement et plaqua les poignets de Jisung contre le sol. Le visage déformé par un air sérieux, le noiraud souleva les vêtements du cadet sans qu'il ne lui autorise quoi que ce soit et profita de sa main libre pour maintenir ses joues afin qu'il lui dévoile son cou.

« Je le savais, rouspète l'aîné en fronçant les sourcils.

- Mais qu'est-ce qui te prend à la fin ?! s'écria Jisung en le repoussant sur le côté. T'es complètement malade ! »

Le plus grand grimaça de douleur, Jisung n'y était pas allé de main morte et avait tout même une petite force. Le blond le toisait de ses yeux sombres et ses sourcils froncés, il ne comprenait pas ce que Minho avait tenté de faire.
Ce dernier s'excusa rapidement sans que ses traits sérieux ne s'effacent de son visage et sa victime détourna le regard, agacé.

« Je rentre chez moi, déclare Jisung en se relevant et ajustant ses vêtements abîmés. Il emboîta directement le pas, préférant s'éloigner de lui.

- Non, attends ! »

Il n'osait même plus se retourner et se confronter de nouveau à son assaillant. Tandis qu'il accélérait le pas à travers le parc, la cadence de son cœur s'associa de plus belle à sa marche rapide. Son souffle était irrégulier, il ne réalisait toujours pas ce qu'il venait de se passer, alors il essayait vainement de se distraire l'esprit en pensant à autre chose que la scène qui venait de creuser un gouffre entre eux. Leur relation était un vrai ascenseur émotionnel, et il s'y perdait.

« Jisung ! Attends ! Je voulais pas-

- Tu voulais pas quoi ?! hurla le concerné en se retournant violemment.

- Écoute, je... il reprit sa respiration le long de quelques secondes de silence, et rétorqua : Putain, je m'inquiète pour ta santé ! Tes vêtements sont trois fois plus larges que je ce que j'imaginais à cause de ta condition physique déplorable ! Tu manges pas assez Jisung, t'es tellement mince et recouvert de marques.. Tu portes toujours les mêmes vêtements, à croire que tu n'en possèdes pas d'autres et parfois, t'as du mal à t'exprimer correctement ! »

Minho n'avait plus de souffle, ses poumons s'écrasaient sous les affres odieux de ses angoisses et ses peines. Alors il prit son inhalateur qui formait sa poche d'uniforme et ingurgita quelques doses. Il s'en voulait tellement d'être cloué au sol par le désarroi qui grandissait au fond de lui, son impuissance était violente et dominante. Mais tandis qu'il se faisait violence de ne pas courir vers le blondinet et le prendre dans ses bras pour lui susurrer que tout allait rentrer dans l'ordre, ce dernier serrait ses dents avec amertume. C'était quoi sa stratégie à Minho ? Lui cracher à la figure qu'il n'était qu'un sale pauvre dépouillé de tout et paumé dans sa misère ? Il se faisait complètement humilier, et il n'allait pas se laisser consumer une nouvelle fois par la honte.

« Et alors quoi ? Ouais je bouffe pas assez ! Mais qu'est-ce que tu peux y changer, hein ? Tu te crois héroïque à vouloir m'aider ? Tu te crois meilleur que les autres à tenter de braver l'impossible ? T'es complètement idiot, Minho, t'es aveugle, naïf. La misère ça se soigne pas comme tu le souhaites, ça s'ancre dans nos tripes et nous détruit de l'intérieur ! Je suis qu'un sale pauvre qui vit que de maigres provisions malnutritives et qui meurt tous les jours en regardant les vitrines riches en nourriture ! »

Il plonge son regard dans celui de Minho, qui semblait ahuri.

« Et puis tu parles d'éducation, mais j'en ai pas énormément profité de cette chance ! Les cours à domicile, c'était de la daube pour combler le vide de nos conversations ! et il s'arrête de parler, la voix qui s'éteint dans un sanglot écrasé par ses poumons, le souffle bruyant. Maintenant, il profite du silence pour venir pomper ses paupières de ses paumes, car les larmes dévalaient ses joues rouges de tristesse et de rancœur, arrête... Arrête de me faire croire que quelqu'un d'aussi bien que toi puisse s'intéresser à un bon à rien, comment tu peux continuer à embrasser un garçon malheureux et misérable ! Tu te fous clairement de moi !

- Non, Jisung ! Ça s'appelle de l'amour ! »

Alors ils se taisent, car la phrase de Minho transperça cette glace qui s'était formé autour du cœur du blondinet. Ils se regardent, sans rien dire et savourent silencieusement le vide de leurs échanges violents.

« S'il te plaît.. Laisses-moi t'aid-

- Stop ! Arrête de me déblatérer de sales mensonges ! »

Ils n'étaient que deux pauvres âmes, écorchées par l'amour. Alors Jisung regarde le sol, les mains qui serrent d'une étreinte intense le tissu de son pantalon. Des bouquets de larmes fleurissent au coin de ses yeux, y laissent perler leurs pétales de douleur contre ses joues froides de peur. Et il meurt encore un peu, car c'est que parfois son coeur s'arrêtait de battre.

Puis il mouille le tissu déjà trempé de toutes ses émotions tragiques. Et il le serre d'autant plus fort car c'est qu'il n'en pouvait plus.

Le tableau était peint de sombres nuances ; celles qui exprimaient la mort d'une dignité brisée et vendue à la luxure funèbre. Tout était question de mort.

« Ça aurait été tellement simple que tu me détestes Minho, se dit-il à lui-même. »

Puis finalement, c'est lui qui quitte les lieux malgré le regard détruit du concerné, il s'enfuit.

Minho se rendait compte à quel point la misère avait pesé sur son blondinet et à quel point elle continuait de le terroriser. Mais il n'allait pas lâcher l'affaire. Si Jisung croyait se débarrasser de lui aussi simplement, il se mettait le doigt dans l'oeil. Et bien qu'il appréhendait son départ, le noiraud soupira en se mettant accroupi, les mains contre sa tête.

« J'ai été beaucoup trop brusque.. se murmure-t-il à lui-même. Il doit sûrement me prendre pour un malade mental maintenant, se reprocha Minho en se relevant avec frustration. »

Tandis que le plus âgé des deux rentra, le cœur lourd chez sa tante, Jisung lui n'était pas directement parti chez lui. Il avait décidé de rendre visite à sa grand-mère.

Cependant, sur le chemin il croisa une petite bande de garçons qui errait là, sans but à tourner en rond. Alors qu'il tenta de les ignorer en les contournant odieusement, l'un d'eux interpella le joli blondinet qui se stoppa dans ses actions, sans se retourner.

« Bah alors Jisung, tu nous reconnais plus ?

- Ça fait un moment qu'on attend tes petites livraisons ! T'as oublié ? »

Le prénommé se retourna une expression détachée au visage, il restait impassible.

« Elles ne sont pas encore emballées.

- Dommage, tes sous aussi ne sont pas prêts dans ce cas. Grouilles-toi de les apporter demain, rétorqua l'un des délinquants d'un air sévère et froid. Sinon, tu devras également te procurer des bandages et de la pommade, si tu vois ce que je veux dire. Bref, j'espère que t'as toujours contact avec le p'tit qui s'occupe de la pharmacie, il peut être un atout vachement intéressant. »

Lorsque le garçon fit référence à Minho, le blond se figea et il sentit son sang glacer à l'intérieur de lui. Il se retourna complètement avant de leur répondre fermement :

« Ne le mêlez pas à ça, s'il vous plaît ! J'ai déjà le double des clés, ça ira amplement, je dois juste faire attention à ne pas me faire repérer.

- T'as intérêt gamin, sinon ça va mal se finir. »

⋆⋆⋆

Hi~🥀
MERRY
CHRISTMAS !

(btw si vous avez
des questions
posez-les moi ;)

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