17 | 可疑 !
(yeah, it's felix.)
SUSPICIOUS ⋆ SEVENTEENTH
۫⋆˚༘.
APRÈS AVOIR, passé l'après-midi l'un contre l'autre au creux chaleureux des couloirs littéraires, ils étaient rentrés respectivement chez eux.
La nuit était belle, resplendissant de ses diamants stellaires. Une nuée de tendresse s'appropiait affectueusement l'atmosphère lorsque nos deux protagonistes s'imaginaient briller à travers les cieux majestueux.
Poussière d'étoile lorsque leurs lèvres s'effleurent, et ils ressentent en eux ces désirs qui s'exaucent lorsque ce sont leurs iris qui s'embrassent.
Jisung avait rendu visite à sa grand-mère avant de retourner définitivement chez lui. Quand ses semelles franchirent le seuil de l'entrée, son cœur aussitôt frissonna de solitude à l'idée de ne plus pouvoir retrouver cette femme qui l'avait tant aidé. Il alla rapidement se préparer à manger, afin de terminer sa soirée sur de bonnes ondes.
Alors qu'il s'installa près de la télévision et qu'il commença à déguster ses pâtes, une sonnerie pleine d'espoir l'interpella. C'était bien là un son qu'il chérissait tellement, car ce n'était que la simple preuve que Minho restait présent près de lui. Rien d'autre ne faisait autant vibrer ce portable et encore moins cet organe musical qui tambourinait contre sa poitrine. De ses doigts impatients, il déverrouille son cellulaire avant de lire le message qu'il venait de recevoir.
« Tu es bien rentré ? »
Un sourire adorable naquit sur son minois bercé par cet élan d'attention, ainsi l'admirable mélodie cardiaque se remis à jouer ses plus belles notes idylliques. La couleur de ses joues était nuancée de ce rouge timide qui s'immisçait parfois sur la peau lorsque l'amour était trop grand. Et quelque part, ses yeux parlaient autant que ses lèvres.
« C'est moi qui te retourne la question. Mais oui, je suis bien rentré, ne t'en fais pas. »
Quelques minutes plus tard, le blondinet termina son assiette si vainement remplie, et partit immédiatement laver le reste des vaisselles qui traînaient là depuis ce matin d'apocalypse. L'eau glacée glissait contre sa peau légèrement abîmée d'hématomes et bleuie par la haine qui se répand encore chez certains adolescents. En regardant ses doigts, Jisung soupire une énième fois par ses fautes qu'il aimerait tant effacer. Malheureusement, il était bien obligé de s'y accoutumer. Enfin terminé, il ramena son appareil jusqu'à sa chambre.
Il reçut un message.
« Ça me rassure dans ce cas. Demain, tu m'accompagnes au lycée ? »
A cette proposition, Jisung écarquilla les yeux. Minho était réellement conscient de ce qu'il lui demandait ?
Ses joues s'empourprèrent d'une couleur aussi rouge que son cœur qui dansait des pas irréguliers. La cadence de ce rythme cardiaque musical lui faisait rappeler ce genre de sensations irrésistibles qui parcouraient son corps lorsqu'il sentait celui du noiraud près du sien. Cette douceur charnelle qui collait parfois à son échine, le rendait faible et pourtant, affamé de ce genre de rapprochement.
Était-ce cela, l'amour ?
Des sensations qui rendaient timide et à la fois si féroce ?
Ce sentiment qui faisait développer ce genre de désir que l'on souhaiterait avant tout laisser fleurir au fond de nous pour que jamais il ne se manifeste ?
Jisung était complètement malade de ces réactions avides. Il perdait la tête.
« Pourquoi pas. On se retrouve à la pharmacie. Je vais dormir, alors je te souhaite bonne nuit Minho. »
Il ne devait montrer en aucun cas que cette simple demande avait fait de lui un esclave inné d'amour.
Les joues embrasées d'une gêne immense, il essaya de réaliser ses paroles et tenter de dormir toute la nuit.
Minho était encore resté chez sa tante, préférant éviter à tout prix les enjeux que lui causeraient ses retrouvailles avec sa mère. Perdu entre les oreillers de son lit, le noiraud contemplait le plafond depuis des lustres entiers à réfléchir à ce qu'il s'était passé dans cette journée.
Il frissonna tendrement lorsqu'il s'imaginait de nouveau ses lippes contre celles du blondinet. C'était comme s'il avait été hypnotisé, obligé d'obéir à ce qu'il ne ferait pas en temps normal. C'était complètement étrange et si agréable à la fois. Tandis que ses paupières se fermèrent dans le plus doux des silences, la sonnerie de ses notifications les fit promptement ouvrir. Alors que ses doigts déverrouillèrent le cellulaire anciennement sur sa table de chevet, ceux-ci empoignèrent sévèrement le téléphone lorsqu'il comprit malheureusement que ce n'était pas un message de Jisung, mais bien là des textos à la chaîne que lui envoyait son père.
« Mais qu'il est lourd sérieux, s'écria-t-il en jetant l'appareil contre un des oreillers. »
Il avait préféré être un peu moins colérique contre son téléphone, car s'il venait à le réduire en miette il n'aurait plus d'autre moyen de contacter sa petite fleur de tournesol. En y songeant, la pulpe de ses doigts s'approchèrent timidement vers ce qu'il définissait comme un moyen d'échapper à sa vie complexe d'adolescent. Un soupir grave franchit le seuil de ses lèvres, et il se permit de relire une dernière fois les messages qu'il s'envoyait avec Jisung.
Après tout, il avait bien droit à ses petites douceurs à lui ?
Le lendemain, le souffle agréable du vent vint embrasser l'échine rougie de l'aîné sur laquelle étaient dessinées les traces des oreillers. C'était une tendresse matinale qu'il chérissait tant, et la revivre quelques secondes encore le rendait d'autant plus vivant.
L'éloquence cristalline et bienveillante de sa tante vint rendre son réveil aussi magique qu'il puisse l'imaginer, avant qu'il n'aille lui embrasser le front pour la saluer. Un rapide détour à la salle de bain lui valut quelques bonnes minutes et termina sa routine de lycéen en engloutissant son petit-déjeuner.
Alors qu'il s'apprêtait à franchir le seuil de l'entrée, il fut retenu par les paroles de la dame et se retourna instinctivement.
« Prends soin de toi Minho, appelle-moi s'il y a un problème... et surtout, soit toujours positif ! »
Il lui répondit avec un sourire adorable et lui fit signe d'au revoir. Quelque peu sportif, le noiraud accourut à la place de leur rendez-vous exclusif et remarqua bien vite que la présence du blondinet était manquante. Sans comprendre, cela lui faisait rire. Voir qu'il n'était pas mieux que l'autre à toujours vivre dans un retard continuel, le mettait en quelque sorte dans une certaine euphorie qui s'était oubliée dans ses pensées noires. La couleur de ses iris s'imprègnent de la douceur azurée des cieux pendant que ses doigts semblaient s'empourprer dans ses poches. Et puis, il y a avait ce léger souffle glacé qui s'émanait d'entre ses lèvres lorsqu'elles se séparaient, car l'hiver approche et que Noël allait faire tomber les plus belles chutes de neige du village. Son regard semblait se perdre dans le ciel, et pourtant s'avançait une petite tête blonde aux mèches frivoles, essoufflé et paniqué.
Sa voix innocente enveloppa son cœur.
« D- ... Désolé Minho ! J-J'ai essayé.. de.. faire vite.. dévoile Jisung les mains sur les genoux afin de reprendre sa respiration. »
Lorsqu'il leva son regard, le sourire bouleversant du noiraud fit fondre cette espèce de glace qui avait décidé de couvrir son organe vital.
Il ne pouvait pas arrêter de sourire comme un attardé à chaque fois qu'il le voyait ou quoi ?
Il en mourrait de sa douceur excessive en réalité. C'était le déclin émotionnel.
« Salut Jisung. »
Timidement, il avait détourné le regard, à vrai dire le silence de Minho le rendait on ne peut plus honteux de ses méfaits. Cependant, alors que l'aîné consulta son téléphone, il remarqua bien vite qu'il allait être en retard en cours. Par conséquent, il proposa directement à Jisung de continuer leur discussion en marchant.
« Je n'ai pas eu l'occasion mais... le blond hésita un instant en jouant timidement avec ses doigts, merci pour hier Minho. »
A l'écoute de ses paroles, le prénommé se retourna légèrement surpris par sa révélation, un sourire qui ornait ses fines lèvres parfaitement dessinées.
« Ça.. Ça t'as plu ? lui demande-t-il par la suite. »
Ses lèvres n'avaient pas bougées, seulement son regard fuya le contact, les pommettes rosies d'un amour si doux. Jisung hocha la tête, afin de répondre aux attentes de son aîné.
Suivit d'une aura tendre et innocente, les deux garçons arpentaient les rues dans un silence serein, significatif. Parfois leurs rires éclataient contre les parois des immeubles du village et d'autres fois, ils se donnaient la main comme si leur vie ne dépendait que d'un seul lien. Ils arrivèrent bien vite au lycée de Minho qui était complètement désertique. Les heures de cours avaient déjà commencées, le noiraud n'était qu'un retardataire qui se fichait bien de rater ces quelques cours du matin. De ses yeux émerveillés, Jisung contemplait l'endroit dans lequel ses pieds n'avaient jamais eu lieu d'être, il analysait les recoins de cet établissement qui a faillit être le sien puis baissa la tête légèrement honteux de n'être monté aussi haut que le collège. La misère était horrible.
« Je vais devoir y aller 'Sungie, rentre bien chez toi d'accord ? Envoies-moi un message quand tu y seras. »
Le blondinet lâcha sa main délicatement avec cette aura de candeur dans ses gestes et hocha finalement la tête, toujours aussi silencieux. Tandis que Minho s'apprêtait à ouvrir le portail, le cadet le regarda une dernière fois, les pupilles embrasées d'un désir ardent de quitter ces lieux. Son regard croisa celui du noiraud, et y répondit avec un léger sourire suivit d'un geste de la main.
Mais soudainement, quelques minutes avant que la cloche ne retentisse dans l'établissement, Minho accouru jusqu'à Jisung, afin de poser une dernière fois ses lèvres sur celles du garçon qui vivait au creux de sa poitrine. Un geste affectif qui lui faisait complètement perdre la tête.
« I-Idiot ! Et si on nous voyait ?! tenta de s'exprimer le jeune blond, malgré ces lèvres assoiffées contre les siennes. Il le repoussa gentiment, bien qu'il ait mit une grande force, avant de le traiter de tous les noms. »
En reculant, le visage de Minho s'embellit d'un sourire à la fois fier et provocateur, puis termina sa petite scène en ébouriffant les mèches éclatantes de Jisung.
« Passe à la pharmacie ce soir ! »
Quel joueur, pensa Jisung, ne réalisant plus ce qu'il venait de se passer.
Et alors, dès que le son strident de la sonnerie annonça la pause méridienne, Minho quitta enfin le plus jeune jusqu'à le voir disparaître à travers les murs.
Ils avaient vraisemblablement une relation étrange et complexe.
Dans les interminables couloirs du bâtiment la foule s'épaicissait graduellement et l'espace s'y faisait rare. Seulement la couleur rousse d'un garçon peu commun brillait à travers la vague humaine, à ses côtés, un jeune homme tentait de le suivre, épuisé par les bousculades. Contre son casier, Minho continuait à sourire bêtement dans le vide et remarqua à peine la présence de ses meilleurs amis devant lui, son regard était aveuglé par ses pensées. Une forte étreinte contre son sac, seulement les converses abîmées de Felix le perturba et sa bulle éclata.
Étonnement, le noiraud releva sa tête et croisa les regards perplexes des deux garçons. L'un n'osait parler en présence des deux querelleurs, cependant les lèvres du rouquin auparavant scellées d'une gêne insoutenable et d'une honte horrible vint se séparer, ce qui permit à quelques mots de franchir le seuil de ses lippes.
« É-Écoute-moi Minho, je.. Désolé pour la dernière f-
— Oublie cette histoire, c'était débile. J'ai eu tort de m'énerver comme ça, donc ça va aller, inutile de t'excuser t'as rien fait de mal. »
Le concerné et son ami se regardèrent, ahuris des mots que leur avaient contés Minho. Felix réajusta son sac, timidement, puis le fixa de nouveau.
« Minho, t'es sûr que ça va ? se demande-t-il, en se rappelant des faits passés.
— C'est bien rare que tu te reconcilies aussi vite, tu nous parlais pas de base, s'exclame Changbin en engloutissant une partie de son sandwich. »
Cette fois-ci encore, le visage de Minho s'émerveilla et en hochant la tête il leur répondit :
« Il m'arrive de m'emporter, c'est moi qui m'excuse les gars, il regarde sa montre un instant puis leur propose gentiment, on se fait un restau' ? »
Felix et Changbin étaient déconcertés, ils ne comprenaient plus le comportement de leur meilleur ami. Cependant, ils ne refusèrent pas sa proposition et le suivit en dehors du bahut.
Bien qu'il restait silencieux, Felix ne pouvait s'empêcher de trouver l'attitude du noiraud aussi étrange. De plus, son absence matinale ne pouvait que le rendre d'autant plus perplexe. Il s'était forcément passé quelque chose durant le week-end dont il n'était pas au courant.
Arrivé dans le restaurant, ils s'installèrent puis profitèrent de la présence d'un serveur afin de commander leurs plats. En attendant, Changbin scotché sur son portable ne portait plus attention à ce qu'il se passait aux alentours, tout comme Minho eut une réaction complètement absurde en lisant ses messages. Felix était le seul d'entre eux qui n'utilisait son téléphone qu'en cas d'extrême urgence ? Le rouquin était définitivement désespéré de ses amis.
« D'ailleurs Felix, t'es devenu un rouquin maintenant ? s'enquit Minho en le regardant.
— Je me suis fait une teinture, oui. Ça ne me va pas ?
— T'es toujours parfait, qu'est ce que tu racontes Felix, répondit Changbin, alors qu'il n'avait pas levé le regard de son écran depuis le début de la conversation. Cependant, cette fois ci, ses pupilles s'étaient imprégnées de cette nouvelle coloration. »
Quelques rougeurs vinrent s'approprier ses joues sur lesquelles étaient dessinées les plus belles constellations. Le commentaire de son ami lui avait valut de fiers frissons, et il crut pendant un instant que son cœur allait complètement lui lâcher.
Le rire étouffé de Minho alerta les deux adolescents, qui l'avaient regardé en même temps.
« Me dit pas que t'avais rien remarqué Changbin ?
— Comment ça rien remarqué ? »
Ledit Changbin fronça les sourcils, ne comprenant guère ce que lui tentait de dire son voisin.
« Je parle de la teinture de Felix.
— T'es débile ou quoi ? Bien sûr que si que je l'ai remarquée ! s'écria le brun en rougissant, honteux. Et ça lui va très bien même. »
Cette petite scène provoqua un embarras profond chez le concerné de la conversation, qui s'efforçait de sourire à la situation comme s'il n'était pas directement impliqué. C'était quoi ce genre de réactions sérieusement.. La matinée était réellement en train de tourner en calvaire émotionnel.
Lorsqu'ils terminèrent leurs collations du midi, les trois amis se retrouvèrent de nouveau pour deux heures de cours consécutives. Tout ce qu'ils souhaitaient à l'instant n'était rien d'autre que de s'échapper au plus vite de ce bahut d'enfer. Comme toujours, ces dernières heures étaient interminables, entre le professeur dont les paroles semblaient être des somnifères et les secondes qui s'écoulaient comme des heures.. Ils étaient épuisés de leur journée. Du moins, surtout Felix et Changbin.
Minho restait sereinement lié à son euphorie émotionnelle et semblait avoir quitté la planète terre depuis de longues minutes déjà. Le rouquin écrivait parfois quelques notes soporifiques que contait l'enseignant, ou encore il se faisait embêter par les taquineries de son voisin, Changbin. Ce-dernier ressemblait vraiment à un gamin quand il voulait, et Felix en constatait les faits.
Miraculeusement, la sonnerie retentit et jamais les élèves n'avaient entendu un bruit aussi soulageant que celui-ci. Ils allaient enfin rentrer chez eux et profiter de leur soirée de repos pour certains.
Avant de quitter l'établissement, Felix accourut vers Minho, qui restait perplexe.
« Minho, t'es sûr que t'as rien à me dire ? T'es vraiment bizarre depuis ce matin..
— Je suis si étrange que ça ? le questionne le prénommé.
— Un peu beaucoup quand même. Il s'est passé quelque chose ? »
Le noiraud fit mine de réfléchir pendant quelques secondes, puis lui répondit sans l'once d'hésitation.
« Il m'est rien arrivé de spécial, je suis juste libéré de mon père. Je reste chez ma tante actuellement, donc si tu veux me rendre visite, Changbin et toi, venez quand vous voulez. »
Felix ne savait plus comment réagir devant son meilleur ami, il était déstabilisé. Comment ça libéré de son père ? Minho avait de nouveau quitté la maison de ses parents ? Le cadet demeura sans voix le temps de quelques secondes avant de voir son ami le quitter à l'entente de sa sonnerie de téléphone.
Un sentiment étrange lui lacérait le cœur, tandis que son regard semblait aussi perdu qu'un petit chiot abandonné sur les trottoirs. Il avait cette sensation horrible que les paroles de l'aîné ne puissent respecter cette sincérité qu'ils avaient construite à deux. Alors qu'il tenta de le rattraper, la voix spéciale de Changbin vint le stopper dans ses actions et sa main vint délicatement le retourner.
« Felix ! Ça te dit de manger une glace ensemble ? »
Il prit tout de même quelques secondes avant que l'information ne vienne à son cerveau puis hocha finalement la tête en souriant.
Durant leur petite balade jusqu'au café dans lequel le rouquin travaillait, les histoires que lui racontaient le brun à ses côtés offrait quelque chose de magique au lien qu'ils partageaient. Sa voix était si douce et légèrement grave, pourtant cela semblait le charmer de jours en jours. Cependant, alors que ses yeux semblaient s'être perdus dans le paysage il distingua rapidement la pharmacie d'en face, et prit le temps de voir si Minho n'y était pas. Semblant si déserte, Felix proposa à Changbin de retourner au café et de commander leurs glaces. La présence de l'aîné le rendait quelque peu heureux, ils ne s'étaient pas retrouvés en duo depuis un moment alors profiter ensemble de cet instant de douceur, permettait au roux de se sentir apaisé. Il aimait tant converser avec lui, malgré que leurs conversations n'avaient strictement aucune cohérence, ça lui plaisait toujours de se libérer et de rire à en avoir des crampes.
Installés à l'extérieur, ils dégustaient somptueusement leur dessert glacé et se laissaient envahir par une douceur tant désirée durant leur journée de cours chargée. Le souffle du vent caressait leur échine permettait aux deux jeunes hommes de ressentir l'air naturel et paisible de la ruelle. L'agréable brise qui rafraîchissait l'endroit offrait un moment de bien-être à ceux qui voulaient bien le savourer.
Mais tandis que la conversation redémarrait, Felix se fit aussitôt distraire par la silhouette méconnaissable d'un jeune adolescent aux alentours de la pharmacie. Instinctivement, il alluma son téléphone et l'heure qui s'affichait n'annonçait en aucun cas l'ouverture du bâtiment pharmaceutique. Pourquoi ce client était venu si tôt ? Étrangement, ce dernier surveillait les alentours, comme s'il ne souhaitait se faire repérer. Soit dit en passant, il n'était pas masqué et portait ce qui semblait à Felix, une tenue tout à fait normale.
« Hey, tu m'écoutes ? s'écria Changbin, perplexe en regardant au dessus de son épaule, à l'endroit où restait fixé les belles iris de son compagnon. Qu'est-ce que tu regardes encore ?
— Ce gamin là-bas, il a l'air louche comme client. T'as déjà oublié que la pharmacie est victime de vols fréquents ?
— Il est juste perdu je pense, regarde ses vêtements sont abîmés. Quoique, sa couleur blonde... »
Il y eut un silence entre les deux adolescents qui fixaient les faits et gestes du jeune garçon d'en face.
Puis, soudainement, le blondinet réussit à ouvrir la porte de la pharmacie sous les regards ébahis de Felix et Changbin qui se levèrent directement de leur table d'une synchronisation sans pareille.
« Bordel, on a trouvé le voleur ! »
⋆⋆⋆
un chapitre long encore!
dites moi si je vais trop
lentement ou trop vite..
j'ai l'impression qu'il ne se
passe rien d'intéressant.
bref, merci encore de
lire cette histoire !
j'espere qu'elle vous
plaît toujours autant ;^;
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