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14 | 顏色 !




















SAD COLORS ✧ FOURTEENTH

⋆˚༘.

DE RETOUR ⋆ chez lui, la chaleur paternelle d'un homme aigri par ses responsabilités familiales vint donner une touche hypocrite aux couleurs de la maisonnette. L'adolescent enfonçaient ses pieds dans le bitume qui menait vers l'entrée de sa résidence. La tête baissée vers le sol froid, les lumières luisaient contre sa peau blanche. Alors honteusement, il tourna la tête lorsque son père toucha la poignée, puis profita de se perdre dans une contemplation profonde des rues faiblement éclairées par les lampadaires solitaires.

Un silence d'or s'emparait du quartier éteint, plus personne ne circulait au travers des routes. Mais il y avait lui, Minho qui s'éternisait dans ses pensées tourmentées de chagrin.

Il entre dans le couloir qui menait au reste de la maison, suivant les traces de son géniteur. Cependant, les jambes du brun se précipitent vers l'escalier, essayant d'échapper aux futures conversations qu'il qualifiait  de bancales et inutiles.

Alors qu'il toucha la première marche, il se fit malheureusement interpellé et à cet instant, il comprit que son coeur allait définitivement crever de peur.

« Ta mère veut de tes nouvelles. Va la voir s'il te plaît.

C'est pas toi pourtant qui m'empêchait de lui parler ?

Minho, je t'en prie, je n'ai pas envie de me prendre la tête avec toi sachant que ta mère est inquiète à propos de ton état, un horrible silence pesant s'appropria l'atmosphère et aucune voix ne retentissait. »

Le garçon se retourna timidement, s'approchant d'une allure hésitante et regarda l'homme accoudé à l'encadrement de la porte.

« On a eu une discussion ensemble, Minho. Et avec ce qui se passe en ce moment, on a conclut que.. il s'arrêta de parler, évitant de prendre un ton autoritaire et froid, puis continua, on a décidé qu'il serait préférable de retourner vivre dans l'ancienne maison. »

Il sentit un horrible déchirement lui fendre le coeur, dégoulinant de ses émotions brisées.

Sans voix, son regard s'était complètement noyé dans une profonde tristesse.

Au creux de sa poitrine, Minho ressentait cette douleur atroce lui cramer l'intérieur. Les événements s'enchaînaient et il semblait de moins en moins capable de tout soutenir.

Et alors une dernière fois, il regarda son père dans les yeux, y ancra toute sa haine et sa rancoeur abondante. Il avait vu ce soir là, le feu brûler contre ses pupilles. Il avait vu ce soir là, un visage inquiet et pourtant qui semblait tout bonnement détruire les chances qui lui restait de rencontrer une énième et dernière fois la fleur qui poussait au sein de sa cage thoracique. Le terrible dessin de ses retrouvailles abîmées sur le tableau noir de son quotidien flamboyait sous leurs orbes perdues.

« Quoi ? un cri tût par le désarroi s'écrasait contre ses cordes vocales et le garçon écarquilla les yeux.

Minho, ta mère était tout autant d'accord. Nous avons espéré qu'en t'emmenant ici, tu aurais cessé les balades nocturnes ! J'ai également espéré que nos liens s'auraient renforcés ! En aucun cas je ne l'ai fait pour moi. Je l'ai fait pour que tu t'éloignes de la folie urbaine. Je l'ai fait pour toi. Ta mère n'avait pas pu nous suivre en vu de son nouvel emploi, et j'en était autant attristé que toi. Mais ta crise de hier nous a énormément inquiété alors je-

N'en raconte pas plus.. Je ne veux même plus entendre un mensonge de trop. Lorsque tout commence à aller bien, il faut toujours que tu brises tout. Bon sang, j'ai dix sept ans ! Dix sept ans ! Tu le comprends ça ? J'ai le droit d'au-moins penser par moi-même et sortir comme un adolescent de mon âge ? Pourquoi il faut que tout se passe toujours comme tu le désires, bordel, papa, laisses moi vivre ! Laisses moi vivre ! J'ai déjà refait ma vie ici, j'ai des amis, j'ai mes repères, je vais tout perdre.. »

Minho s'emballe, le sang pulsant contre ses veines semblait s'emporter dans une course effrénée et horrible.

Il devenait complètement fou. Il voulait hurler à cet homme que les couleurs de l'amour ne s'étaient jamais autant imprégnées contre sa peau.

Il voulait lui hurler de lui permettre une dernière fois de contempler le visage tendre du garçon qu'il chérissait bien trop.

Tout était devenu silencieux, les sons pourtant perçaient ses tympans à travers de terribles vibrations sonores. C'était ses cris qui résonnaient contre sa poitrine, décorés des louanges démoniaques et affreuses. Il s'y perd. Il s'y perd dans cet univers épuisant. Il mourrait au fond, il mourrait bien trop rapidement.

Puis, il avance, encore et encore. Pas à pas, et enfin il quitte le cocon paternel qui s'était formé sous ces toîts de misère. Il n'a pas regardé le fantôme qui, déambulant dans la cuisine, semblait refléter celui de sa mère  absente. Et lorsque ses semelles ont touchés la terre écrasée de ses lourdes émotions, il sût qu il n'avait plus la volonté de se retourner et de croiser pour la dernière fois les regards déçus de ses parents envieux.

Il s'envole.

Pour espérer un jour tomber entre les étoiles.

Ses pas martèlent le sol abîmé, et de sa cadence folle d'oublier ses souvenirs brisés il ne distingue plus le paysage pluvieux qui s'écoule autour de lui. Ses chaussures glissent, il entend encore les cris désharmonieux de ses parents lui perforer la tête.

C'est qu'il en devient complètement bête, de sa situation atrabilaire.

Il en crève.

Arrivé à la pharmacie, les habits trempés de martyre, il s'immobilise à l'entrée avant de pénétrer le bâtiment.  Minho est effrayé, par ses pensées tourmentées. Sa tante le voit, et stoppe ses actions dans un regard ébahi.

« M-Minho ?!

S'il te plait, laisses-moi dormir chez toi.. Je n'ai aucune envie de retourner à la maison, je t'en supplie.. »

Alors la dame le serra contre elle, et tendrement, se laissait envahir par son élan de douceur. Aucune parole ne filait, elle permettait au garçon un silence serein, elle offrait au garçon un moment tendre et rassurant.

La jeune pharmacienne l'avait raccompagné à son domicile, juste après avoir fermé la pharmacie.

Quand Minho termina de prendre sa douche, il alla directement s'engouffrer dans les oreillers du lit qu'on lui proposa. Ses mèches humides se collaient contre sa peau légèrement chaude et de ses paupières fermées, il se laissait abandonner dans un silence complet et impénétrable qui témoignait toute sa douleur à l'égard de ses parents.

Mais ce vide imposant s'évada entre tous après avoir été brisé par les vibrements de son téléphone. Et si son corps semblait écrasé d'un lourd découragement, il se permit tout de même d'analyser les notifications présentés sur son écran lumineux.

A cet instant alors, se fût une once de poussière d'étoile qui illumina ses prunelles engourdies des ébats émotionnels. Le brun se détacha de ses oreillers envoûtants et déverrouilla son cellulaire. En cliquant sur l'icône qui trônait parmis les autres, ses iris furent ancrées par les lettres qui s'affichaient.

« Je t'avais pourtant dit de ne pas t'aventurer dans mon quartier triple idiot, mais je suis impatient        de te retrouver, monsieur
l'espion. »

L'avait-il donc reconnu à travers ses mots ? Ou bien l'avait-il vu lors de cette nuit brumeuse ?

Il ne pouvait cependant pas nier que les forts battements de son coeur qui menaçaient de sortir de sa poitrine. Les joues légèrement rouges d'excitation, il lui répondit par un nouveau message :

« Les temps sont mauvais sans toi. Rien n'est aussi pétillant.
Je suis désolé de ne pas t'avoir
écouté. Pardonnes-moi. »

L'aîné hésita à envoyer ces phrases-ci, le sentiment de sembler un peu trop explicit à travers ses mots. Alors il se permit de changer quelques lettres.

« J'espère que tu vas toujours aussi bien, moi aussi je suis pressé de te retrouver demain !  Tu pourras
me gronder s'il le faut, pardon. »

Et malgré ses phalanges tremblantes, Minho réussit à envoyer le message qui fut instantanément lu par son interlocuteur adoré.

« J'ai tant de choses à te raconter Minho, c'est à moi de m'excuser de m'être effacé. Je ne peux pas te gronder. »

Un sourire angélique naquit contre ses lippes écrasées sous ses dents, c'était comme si les papillons s'élançaient dans une douce excitation à l'intérieur de son ventre. Symptômes idylliques d'un tendre amour caché. Mais alors qu'il s'apprêtait à pianoter son clavier, il reçut un second message qui le fit perdre dans ses frissons incessants.

« Mais ce n'est pas pour autant que l'envie m'en manque. Restes sur tes gardes ! »

Un petit rire s'échappa des lèvres de Minho lorsqu'il lut le message, et s'empressa de terminer le sien.

« On dirait un petit chiot qui
me menace ! J'ai bien hâte de
te revoir, histoire de voir
peut être briller un sourire
contre tes lèvres. »

Le brun n'eut plus de réponse instantanée, témoignant les doux sentiments qui s'émoustillaient à travers le silence de Jisung. Le blond semblait tout bonnement charmé, même s'il voulait paraître aussi dur qu'il l'avait toujours été.

Ses sens s'attendrissent, ses paupières se ferment et contre sa poitrine fervente giclaient harmonieusement les notes cardiaques d'un instrument éperdument amoureux. Lui aussi, il s'abandonnait à ses pensées passionnées, à redessiner les traits oubliés de son visage harmonieux.
Jisung regardait les cieux, peint d'un voile d'une nuitée splendide, et s'y retrouvait parfois à faiblement briller parmis tant d'autres.

Le téléphone s'éteint, mais n'effacent pas les traces doucereuses d'un amour presque partagé et annonce l'arrivée cruciale d'une journée prisonnière des émotions cuivrées.

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