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10 | 再见 !

STRANGE FEELINGS ✧ TENTH

⋆˚༘.

LA FRAÎCHEUR ⋆ lunaire plongeait les rues désertes dans une atmosphère calme et paisible, ajoutant un spectacle lumineux à travers les feuillages exemplaires des arbres. Les chaussures de Minho s'agitaient contre le sol craquelé en se dirigeant vers son domicile, neutre, il s'avança vers l'entrée qui laissait paraître un jardin minimaliste. Et de sa main glacée par l'air du soir, il ouvrit délicatement la porte qui le séparait de son chez-soi.

Tandis que l'obscurité du paysage devenait dense, la silhouette du brun s'engouffra au fond du couloir principal qui offrait une vue sur la totalité du salon. Les lèvres sèches, Minho se faufila dans la salle à manger où, contre un mur, scintillait faiblement le réfrigérateur. En ouvrant la porte, il prit plaisir à attraper une brique de lait qui lui faisait envie depuis quelques minutes déjà.

Lorsque la brique s'écrasa contre ses lèvres, il se permit de refermer la porte.

Mais soudainement, un cri s'échappa d'entre ses lippes lorsqu'il distingua à travers la faible luminosité, la silhouette d'un homme, accoudé à l'encadrement de la porte.

« Oh, papa tu m'as fichu la trouille..

T'as vu l'heure qu'il est ? s'écria l'homme qui fronçait les sourcils, tu as tes cours demain bon sang ! »

Un soupir, et Minho semblait déjà ressentir ses forces le quitter. À proprement parler, son organisme manquait effectivement de sommeil, celui qu'il sacrifiait en déambulant les rues. Les lèvres scellées par le silence, le jeune homme contourna son père en emportant le contenu de la bouteille avec lui.

« Minho. Si tu continues à me désobéir, je vais devoir te priver de sortie, et ça sera pas négociable. »

En quelques secondes, le garçon s'arrêta près de l'escalier qui menait à l'étage, n'osant plus se retourner pour  confronter le regard sérieux et dur que pouvait avoir son paternel. L'étreinte de sa main contre la rambarde en bois se faisait de plus en plus insistante, mais tout en serrant sérieusement les dents, il parvient à lui répondre.

« Je te ramène des bonnes notes, ça te suffit pas ? »

De nouveau un soupir de la part de son père, qui abandonnait définitivement à contredire les paroles de son fils, et ce dernier, était bien agacé à l'idée de toujours se soumettre aux règles d'un médecin un peu trop arrogant et surprotecteur.

Désormais enfoui dans les tendres couvertures de son lit, Minho pouvait souffler. Il avait enfin réussi à se confronter au mur qu'était son père, bien trop inquiet vis à vis des activités qu'un adolescent comme lui pourrait se vouer aux alentours des trois heures du matin.

Pendant que la ville s'éteignait dans un silence profond, Minho profita de quelques secondes pour utiliser son téléphone sur lequel pianotèrent ses doigts glacés. Sur divers réseaux sociaux, il se permit de chercher dans la barre de recherche le nom de ce garçon. Mais son sourire s'effaça bien vite lorsqu'aucun résultat s'affichait sur l'écran de son cellulaire. Jisung était vraiment un fantôme, et errait seulement dans les rues de la réalité.
Finalement, les yeux fatigués du brun s'enfermèrent dans un sommeil qu'il jugeait mérité. 

Le lendemain arriva bien vite contre toutes ses attentes retenues dans un désespoir sans fin, et d'une allure nonchalante il retira cette énorme couverture qui rechauffait ses membres gelés par le temps glacial. Alors que le garçon enfilait ses chaussons, il vint ébouriffer ses cheveux qui partaient dans tous les sens. En arrivant dans la salle à manger, Minho prit une autre brique de lait, car celle de la veille il l'avait terminé en guise d'alcool, affalé dans son lit douillet.

Tandis qu'il préparait ses tartines, sa fine ouïe distingua une conversation entre son père et sa tante, qui dans le jardin, profitaient de l'air matinal.

« Il faudrait que tu viennes vérifier certaines réserves Songki. Je crois qu'il soit fort probable que la pharmacie soit victime de vols.

Comment ça ?

J'ai remarqué qu'à certains rayons, des médicaments étaient mélangés et que dans d'autres ils étaient remplacés par de nouveaux remèdes qui ne devraient même pas être en vente.

Tu as vérifier avec Minho ? C'est un gamin encore, il peut se tromper.

Je ne crois pas. Contrairement à ce que tu pourrais penser de lui, il s'applique énormément, cette phrase valut un fier sourire à Minho, puis la dame continua, le coup final étant que, des cartons vides traînent souvent dans la réserve. »

L'adolescent qui écoutait attentivement les deux adultes converser à travers la fenêtre qui menait jusqu'au jardin, ne se rendait même plus compte que le lait débordait de son bol.  Et lorsqu'il sentit le liquide glacé s'écraser à flot contre le sol, il lâcha un juron qui détourna l'attention de son père.
Le regard ébahi du paternel rencontra celui de son fils, et ce dernier le salua poliment.

Enfin, dès qu'il avait terminé de petit-déjeuner, il empoigna son sac à dos et se dirigea vers son établissement. A l'entrée, il retrouva son ami du café, un blond qui rayonnait avec son sourire éclatant.

« Dites donc, il est matinal le Minho, lâcha-t-il en riant tout en ajustant son sac à son épaule.

Felix, tu devineras jamais ce que j'ai entendu de la part de mon père !

Un compliment ?

Non, ça risque pas ça. Je veux dire, il se passe enfin un truc dans ce quartier perdu ! »

Mais alors qu'il allait révéler le scoop qui émoustillait son esprit, la sonnerie retentit contre leurs tympans et la déception se dessina sur le visage de Minho. Un soupir franchit la barrière de ses lèvres, celles qu'il mordilla nerveusement et ils se dirigèrent tous les deux en cours.

Lorsque les coups de midi sonnèrent, Minho se précipita vers la cours aux côtés de Felix. Dès qu'ils décidèrent de s'asseoir sur l'un des bancs qui ornaient l'établissement, le brun se permit de dévoiler les méfaits contés par sa tante.

« Attends, tu veux dire qu'il y a un voleur de médicaments qui court dans notre quartier ?

Exactement. Et il vole notre pharmacie. J'avais prévenu mon père qu'il aurait dû installer un système de surveillance, mais comme toujours.. Il m'écoute pas.

Tu devrais faire attention Minho, pour l'instant le voleur ne s'est pas confronté à toi.. Mais s'il le faisait, ça pourrait être fatal, même envers ta tante, s'inquiéta Felix.

Je suis prudent, ça va aller. »

Minho offrit un sourire rassurant au blondinet dont les frissons témoignaient une certaine inquiétude concernant cette histoire de vol. Le brun sorti un sandwich qu'il avait préparé le matin avant de se rendre à son établissement. Mais contrairement à lui, son meilleur ami n'avait rien à manger et préférait attendre le soir pour avaler quoi que ce soit. Il économisait, profitait de son argent gagné qu'avec sa mère, et ne vivait que pour faire plaisir à cette dernière. Alors que Minho laissait le pain tendre se broyer contre ses dents, il savourait son sandwich tranquillement en regardant les quelques élèves s'aventurer dans la cour.

« Dit, commença l'aîné entre deux bouchées, t'aurais encore ton vieux téléphone portable ?

Pourquoi ça ? s'enquit Felix, curieux de cette demande.

C'est pour l'offrir à Jisung, il n'en possède pas et.. il marqua une pause, légèrement rouge, et je pourrais plus trop le voir avec les cours. »

Un rire de la part du blond lui valut plusieurs frissons inexpliqués, tandis que sa gorge se nouait dans sa gêne.

« Dis-moi, ce certain Jisung, c'est un ami spécial à tes yeux, je me trompe ? Il n'a pas l'air si banal quand tu parles de lui.

C'est bon, j'ai plus le droit de parler à de nouveaux amis ? lui répondit sa connaissance en fronçant les sourcils durement. Je te vois tous les jours au lycée, lui, il a des cours à domicile !

C'est bon, c'est bon, t'enflammes pas Minho. Passe à la maison, maman sera heureuse de te voir. Je pourrais te donner le téléphone. »

Un dernier sourire illumina le visage de Minho où le bonheur s'écoulait contre ses veines, et alors satisfait de sa conversation avec son ami, il termina son sandwich heureux en se remémorant de ses dernières scènes avec Jisung. Les images de ses courbes à travers l'eau cristalline du lac tournoyaient dans son esprit, et imaginer les formes de ses lèvres qu'il mordillait souvent car, trop nerveux, trop timide. Mais sa chaleur envoûtante qu'il avait ressenti en l'accueillant à la pharmacie, mais son corps fébrile à ses côtés, c'étaient les instants angéliques qu'il appréciait revivre dans ses rêves. Il se laissait réellement attendrir par un gamin, qui malheureusement, la misère redessinait le regard qu'il portait sur le monde.

Mais aux côtés de Minho, il savait que parfois, c'était beau de vivre.

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