01 | 火花 !
SPARKLES ✧ FIRST
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QUELQUE PART, ses émotions s'aventuraient dans les couleurs des livres. Elles s'entremêlaient aux lettres et dessinaient parfois la peine. Il voyageait à travers les histoires, il s'imaginait dans un univers plein d'espoir. Alors il laissa glisser ses phalanges sur le papier crispé, qu'il a trop serré car les pleurs s'étaient échappés.
Les pages étaient mouillées, des délices limpides qui roulaient contre ses joues.
Il quitta la bibliothèque, en déposant ses lunettes humides dans leur boîte. Sa main tremblante attrapa son sac dans lequel se trouvaient milles et une feuille gribouillées par ses crayons. Il aimait écrire. Imaginer quelque fois, les âmes bouger.
Quand il sortit du bâtiment des rêves imaginaires, ses orbes obscures distinguèrent le ciel rosé ébloui par l'astre orné de flammes. Il ne pouvait s'empêcher de fixer les cieux, c'était beau, magnifique. Ça changeait du bleu.
Mais alors qu'il laissait ses pas le guider vers autre part, le jeune garçon semblait changer. Il arriva devant la pharmacie du village, scintillant à travers le noir qui commençait tout juste à déguster la lueur colorée. Elle était encore ouverte, et ce vert faisait frissonner l'obscurité à travers son ardente lumière. Le blond lançait quelques fois des regards par là, des regards autre part. Il analysait, il examinait. Puis finalement, ses douces mains vinrent pousser la porte du pays médical, qui s'ouvrait sur les étagères décorées de quelconques remèdes.
« Bonsoir, bienvenue à la pharmacie du village ! entendit le jeune homme, dissimulé à travers les meubles remplis d'objets divers. »
Le blondinet traversa les quelques allées existantes, séparées par de longues étagères. Parfois il s'arrêtait, séduit par quelques produits et d'autres fois, il s'éclipsait pas autant satisfait. Le parfum diffusé dans l'air lui chatouillait les narines, une sensation qu'il n'affectionait pas forcément. Son visage se crispait lorsqu'il voyait quelques personnes, celles qui entravaient ses plans et il machouillait des injures quand ils les constatait trop proches.
« Vous voulez un conseil, jeune homme ? vint le surprendre l'un des employés de la pharmacie.
— Non merci, je ne pense pas acheter quoi que ce soit. Rien ne m'intéresse.
— Vous semblez indécis, vous êtes sûr que tout va b-
— C'est rien je vous dis ! lui coupa l'adolescent d'un ton semi-agressif. »
Leurs regards se croisèrent, une lueur apeurée qui découlait des yeux du plus jeune mélangée à celle des couleurs surprises de l'employé. Ça se sentait. Toute cette peur. Ancrée quelque part. Cachée des regards. Et puis elle se dissipa, quand une main vint effleurer la sienne. Et il le regarda, le sang pulsant contre ses veines.
« Vous tremblez, marmonna le brun, stupéfié.
— Je simule, pour que vous me lâchiez.
— Pourquoi le dire alors ?
— Lâchez-moi. »
De nouveau un silence solennel et serein, des souffles coupés jusqu'aux battements dissimulés. Pourtant ils se regardaient, mais le vide s'installait. Alors il détourna le regard, Jisung fuyard des pupilles du plus vieux. Et il est nommé dans l'histoire, car quelqu'un allait se rappeler de lui, comblé d'espoir, il allait enfin briller dans le noir. Ça le touchait, pas la peau, mais le coeur. Ça le touchait et continuait d'effacer sa peur.
L'atmosphère déguisée par la gêne, Jisung rajusta son sac et quitta la fameuse scène sous les regards fidèles d'un garçon aux multiples contraires.
Un dernier jeu visuel, puis l'homme soupira, témoin des rougeurs inexplicables qu'un gamin lui offra. Il observait, il épiait et tout sembla le faire trembler.
« La peur, ça se voit que ça lui ronge le coeur. »
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