Je m'éveille, dans le lit d'hier et je me sens seule. Je décide de sortir de la chambre et de trouver Calum. 

J'ouvre doucement la porte, ne sachant pas quelle heure il est, et me dirige vers celle de Calum. Il ne s'y trouve pas alors je vais au salon. Calum est allongé sur le canapé et regarde la télévision. 

"Bien dormi, demande-t-il. 

- Oui. Je peux te poser quelques questions?

- Oui, si tu en as envie."

Je souris faiblement tandis qu'il s'assit sur le canapé pour me faire une place. J'allai m'asseoir près de lui et il passa un bras sur mes épaules. Je me blottis contre son torse et appuya ma tête contre son épaule. Calum posa son menton sur le dessus de ma tête. 

"D'abord, dis-je, est-ce que tu couches toujours avec la fille?

- Il y a un certain moment que je n'ai rien fait avec elle mais avant, oui. 

- Est-ce que tu as envie d'elle, demandais-je, peu certaine que je n'aie envie d'entendre la réponse.

- Oui mais l'envie est moins forte qu'avant. J'ai beaucoup plus envie de toi q.ue d'elle

- Sois sérieux.

- Oui, j'ai toujours envie d'elle, dit-il dans un rire. 

- Elle te plaît?

- Pas particulièrement, dit-il en hochant les épaules. 

- Est-ce que... tu... 

- Si c'est toujours à propos d'elle, je vais croire que tu es jalouse. 

- Non, je... 

- Ne sois pas gênée, dit doucement Calum. 

- Est-ce que je te plaît?

- Oui. 

- Est-ce que... tu as envie, je soupirai. Est-ce que... 

- Tu veux savoir si j'ai envie de toi, demanda Calum. 

- Oui, enfin non. Ne te moques pas de moi s'il te plaît... 

- Qu'est-ce que tu as?

- Je suis vierge, murmurais-je."

Calum ne répondit pas. À vrai dire, j'angoissais un peu. Il devait sûrement me juger. Il se disait que je n'étais qu'une conne. Il me rejettera. 

"Oublie, ce n'est pas important."

Je sentis des lèvres dans mon cou. 

"Je trouve, que c'est adorable, dit Calum en embrassant mon cou. 

- Arrêtes de te moquer de moi. 

- Non, je ne me moques pas! Si tu tiens vraiment à savoir ce que je pense, je vais te le dire. Je pense que j'ai beaucoup de respect pour toi. Tu attends la bonne personne et c'est respectable."

Il posa une fois de plus ses lèvres dans mon cou. J'adorais la sensations de ses lèvres sur ma peau. Des millions de frissons me parcourent à chaque fois que ses lèvres se pressent sur ma peau. 

"Tu pourrais remédier à la situation, murmurais-je pour moi-même. 

- Qu'est-ce que tu as dit?

- Rien. 

- Je t'ai entendu murmurer. 

- Ce n'est pas important. 

- Oui ce l'est. Anna parle moi. 

- Est-ce que tu as envie de moi?

- Oui, très. 

- Est-ce que tu as envie de moi, maintenant?

- Qu'est-ce que tu essaie de me dire, dit-il avec un sourire malicieux. 

- Est-ce que tu voudrais... remédier à la situation?

- Quelle situation, Anna?

- La situation... enfin, tu sais...

- Tu es sûre que tu veux ça?

- Oui. 

- Avec moi. 

- Oui, avec toi, Calum. 

- Je n'embrasserai pas tes lèvres, tu le sais?

- Je... oui. 

- Tu es vraiment certaine que tu en as envie, avec moi, maintenant?

- Calum, je crois que je suis prête, maintenant. J'ai dix-sept ans alors je crois que c'est l'âge idéal. Je crois que tu n'es peut-être pas la bonne personne mais j'en ai besoin. Ne t'inquiète pas, je sais que ça ne veut rien dire, comme la nuit dernière. Seulement..."

Je n'eut pas le temps de finir que les lèvres de Calum se posèrent sur les miennes. Je répondis au baiser, incertaine, mais Calum me rend à l'aise en me retournant face à lui. Il pose ses mains sur mes hanches et me colle à lui. J'empoigne son haut et sa poigne se resserre sur mes hanches. 

"Dans ma chambre. Tu mérites ce qu'il y a de mieux."

Je souris et Calum me prend dans ses bras. Il me porte jusqu'à sa chambre sans rompre notre contact buccal. Calum me pose délicatement sur son lit et monte sur moi. Il descend ses baisers sur ma mâchoire, puis dans mon cou. Il mit ses mains sous mon haut et monta jusqu'à mon soutien-gorge. Il le dégrafe et retire mon haut en même temps que mon soutien gorge. Il s'attaque ensuite à mon jean. Il défait le bouton et se met sur ses genoux pour pouvoir retirer son haut. Il se penche ensuite sur moi et embrasse chastement mes lèvres avant de retourner à mon cou. Calum commence à retirer mon jean. Je monta mon bassin pour l'aider à retirer complètement mon jean. Calum retire ensuite son jean. Il se retrouve en boxer devant moi et une bosse énorme déforme le morceau de tissu. Je suis extrêmement nerveuse. Je n'ai jamais fait ça, je ne sais pas ce que je dois faire. 

Calum prend ma main et la met sur son boxer. Mes joues s'enflamment. Je n'ai jamais été aussi vulnérable. 

"Ça va aller, murmure Calum à mon oreille avant d'en mordre le lobe. 

- Je ne sais pas quoi faire...

- Comme avec Ashton."

Calum enlève son boxer et je met ma main sur sa verge. Je commence un lent vas et viens. Je vais de la base au gland dans une lenteur extrême. Calum colle sa bouche à mon cou et suce ma peau. Je gémis faiblement et accélère les mouvements de ma main. 

Calum passe ses mains le long de mon corps et retire mon dernier vêtement. Il entre ensuite un doigt en moi. Il va au même rythme que celui sur sa verge alors j'accélère mon mouvement. Calum grogne et entre un deuxième doigt. J'accélère encore plus mes mouvements avant qu'il ne stoppe complètement ses mouvements et retire ses doigts de moi. Je fronce les sourcils et cesse, moi aussi, mes mouvements. Calum se met à chercher dans sa table de chevet et ressors une bouteille et un condom. 

Il ouvre l'emballage et déroule le condom sur sa verge. Il ouvre ensuite la bouteille et verse une partie du contenu dans sa main avant de le frotter sur le condom. Il ouvre ensuite mes jambes et les enroule à sa taille. Il passe une couverture sur le bas de son corps. Il pose doucement ses lèvres contre les miennes et entre le bout de son membre en moi. Il pousse lentement ses hanches vers moi. 

Je ferme fortement mes yeux et le laisse faire en pinçant mes lèvres. Calum pose sa bouche sur mon cou et le mord faiblement. Calum pousse de plus en plus et mes yeux sont emplis de larmes. L'une d'entre elles s'échappe de mes yeux et coule sur mon visage. Une fois Calum entré entièrement en moi, il se redresse et prend appui sur ses mains, plaquées de chaque côtés de mes épaules. Il y reste un moment et embrasse chaque larme qui s'échappe de mes yeux. 

"Prête?"

J'hoche faiblement la tête alors qu'il se retire de moi, lentement. La sensation n'est pas du tout agréable. Je ne me sens pas bien. Je sais que je finirai par m'habituer mais ça me semble une éternité. 

Calum entre une nouvelle fois en moi mais cette fois un peu plus vite. Je lâche un gémissement de douleur et Calum embrasse mon cou. 

Ce n'est que cinq minutes plus tard que je commence à m'habituer au mouvement de Calum en moi. Calum accélère de plus en plus alors que je place mes mains sur son dos. Une main sur le bas de son dos et l'autre sur son épaule. Je penche ma tête vers l'arrière en gémissant et Calum pose une fois de plus ses douces lèvres sur celui-ci. Il va de plus en plus vite et de plus en plus fort et j'avoue que je commence à aimer ça. Un dernier coup de bassin brusque est donné par Calum mais cette fois il reste enfoncé en moi. Il pousse un râle et reste comme ça pendant quelques secondes. 

Il s'écroule sur moi et se retire avant de rouler sur le côté et de retirer le condom. Il fait un noeud dedans et le jette dans une poubelle près du lit. Calum me tire contre lui et je place ma tête sur son torse. Ses mains se logent sur ma tête, enfin, dans mes cheveux et il les caresse doucement. 

"Tu regrette?

- Non, toi?

- Anna, je ne regretterai jamais d'avoir été ton premier. C'est toi qui le regretteras. 

- Peut-être bien, dis-je. 

- Je suis désolé d'avance alors. 

- Tu m'as embrassé quand tu venais tout juste de dire que tu n'allais pas le faire. 

- Je me suis dit que je devais te montrer ce que les gens font dans la vraie vie. 

- Nous ne somme pas dans la vraie vie, demandais-je perplexe. 

- Oui, enfin je veux dire, nous ne serons jamais ensemble alors, ce n'est pas vraiment la vraie vie. 

- Je vois, dis-je vexée. 

- Tu dois être fatiguée. 

- Oui, tu devrais laver tes draps. Je n'ai pas d'expérience mais je sais qu'il doit sûrement y avoir du sang. 

- Oh, je le ferai plus tard. 

- Je vais retourner à ce que j'imagine être ma chambre. 

- Pourquoi ne restes-tu pas avec moi?

- Parce que nous ne sommes pas ensemble."

Je me lève et enfile le haut de Calum que je trouve sur le sol. Je marche ensuite avec difficulté vers ma chambre. Je m'allonge sur mon lit et me couvre des draps qui y sont présents. Je m'endors assez rapidement et m'y repose un bon bout de temps. 

"Anna, tu dors?

- Plus maintenant, dis-je en soupirant. 

- Je peux entrer? 

- Non. Qu'est-ce que tu me veux?

- Je veux seulement te parler. Je crois qu'un message aurait mal passé et je dois clarifier ça avec toi, dit doucement Calum. 

- Non c'est bon, tout tes messages ont bien été compris. 

- Anna, s'il te plaît..."

Je soupirai et me dirigeai vers la porte. Je l'ouvris et me retourna. Calum prit mes hanches et me colla à lui. 

"Après ce qui viens de se passer, je crois que la moindre des choses serait que je reste avec toi pour la nuit. 

- Ce n'est même pas la nuit, dis-je froidement. 

- Tu veux manger quelque chose?

- Non, merci. 

- Je crois que tu dois manger un peu pour reprendre des forces. 

- Tu m'énerve. 

- Je vais te chercher une salade de fruits.

- Toi, Calum Hood, tu as de la salade de fruits dans ton frigo?

- Non, mais je peux la préparer. 

- Tu cuisines?

- Oui, dit-il vexé. 

- Tu ne m'empoisonneras pas?

- Non. Arrêtes avec ces conneries. Je ne te tuerai pas. 

- D'accord, d'accord."

Calum sortit de la chambre et je retournai m'asseoir sur mon lit. Calum revint dix minutes plus tard avec deux bols de salade de fruit et en déposa un sur ma table de chevet. Il s'assied à mes côtés et commença à manger. Je mangea moi aussi. 

"Alors, comment trouves-tu ma salade, demande Calum. 

- Elle est bonne.

- Je suis un bon cuisinier!

- C'est une salade de fruits. Ça ne prouve rien."

Calum soupira et me donna un faible coup d'épaule. Je souris et termina mon bol. Je le déposa sur la table de chevet. Calum fit de même et se coucha sur le lit. Il me tira sur lui et soupira. 

"Pourquoi est-ce que tu tiens tant à être avec moi, ce soir?

- Après avoir perdu ta virginité, je crois que tu as besoin d'une présence. Moi, quand je me suis fait prendre la mienne, j'avais besoin de quelqu'un. 

- Tu es un mec, comment se fait-il que tu aies besoin d'une présence?

- Je... je ne peux pas en parler. 

- Pourquoi pas?

- Parce que c'est comme ça. 

- Je n'ai pas besoin que tu sois là, dis-je. Je ne voudrais pas avoir de faux espoirs.

- Qu'est-ce que tu veux dire?

- Appelle ta pute, je crois que tu as besoin d'être satisfait sexuellement. 

- Tu m'as parfaitement satisfait. 

- Arrêtes, tu as besoin d'une personne qui sait quoi faire. Appelle la, elle t'attend et c'est évident que tu l'attends aussi. 

- Tu me fout à la porte de ma propre chambre? Est-ce que tu me fais une crise de jalousie là?

- Non, je dis seulement que tu devrais... J'en sais rien. Je ne sais plus ce que je dis. 

- Tu me satisfait, arrêtes avec tes conneries. Je n'ai pas besoin d'elle. 

- Tu iras la voir quand même. Je le sais. 

- Tu sauras me satisfaire, dit-il en me serrant contre son torse. 

- Non, nous ne sommes pas en couple, je ne coucherai plus avec toi. On ne baisera plus. 

- Anna, arrêtes maintenant. 

- Calum, je n'ai pas envie d'être ton jouet.

- Tu n'es pas mon jouet. 

- Calum, je me ferai un nouveau copain, qui ne sera pas toi, et tu continueras de coucher avec la fille du Starbucks. 

- Peut-être bien. 

- Alors appelle la!

- Je veux être avec toi, maintenant. Je ne veux pas la voir tout de suite!

- Et moi, je ne veux pas que tu me brises."

Je n'ajoutai rien et me levai du lit. 

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QUESTION DU CHAPITRE:

Est-ce qu'il y aura un froid entre Calum et Anna?

NDA: 

Beaucoup d'inspiration cette semaine! Je crois bien terminer ce livre dans un mois ou deux. Dites moi tout de suite si vous voulez un happy end ou non! Je pose ce chapitre aujourd'hui mais je posterai tout de même samedi. 

À samedi!