Anna Gordon
"Anna, pourquoi es-tu si silencieuse, demanda Michael.
- Concentre-toi sur la route, s'il te plait.
- Tu insinue que je ne sais pas conduire?
- Non, simplement, je tiens à ma vie et à ma voiture.
- Je vois, je vois."
Michael était venu me prendre chez Calum il y a à peine dix minutes. J'avais été silencieuse depuis son arrivée. Ce que j'ai dit chez Calum à installé un norme malaise. C'était ma faute. Pourquoi avais-je dit ça? C'est sorti tout seul. Je n'ai même pas eu le temps de me rendre compte de ce que je disais. Je déteste ça. J'ai perdu mes moyens. Pourquoi devant lui?
"Comment c'était chez Cal, demanda Michael en posant une main sur ma cuisse.
- Je lui ai dit que je l'aime...
- Quoi?
- C'est sorti tout seul, je te jure que je n'ai pas fais exprès. Je ne sais pas pourquoi j'ai dit ça et... Michael qu'est-ce que tu fais?"
Michael arrêta la voiture sur le bord de la route et se détacha. Il se retourna vers moi et mit ses deux mains sur mes hanches. Ses yeux étaient sombres. Je ne savais pas ce qui se passait. J'avais peur. Allait-il être violent avec moi?
"Laisse moi te rappeler à qui tu es, dit-il en approchant son visage du mien.
- Michael, ne me fais pas mal..."
Michael scella ses lèvres aux miennes avec une telle force que je n'arrivais plus à bouger. Je répondis au baiser mais, je ne ressentait pas ce que je ressentais quand Calum à fait ce geste. Sans même m'embrasser, Calum à réussi à me faire tourner l'estomac. Comment? Pourquoi est-ce que Michael ne me faisait pas le même effet? C'est lui que j'aime.
Je retira mes lèvres de celles de Michael. C'était temps pour moi de tenter quelque chose.
"Laisse moi faire, dis-je avec un sourire rempli de sous-entendus.
- Tu veux faire ça dans une voiture?
- Je... j'imagine...
- Détend toi, tout ira bien."
Je me détachai et monta sur les genoux de Michael. Je scella nos lèvres une fois de plus et mit mes mains dans ses cheveux nouvellement rouges. Michael posa ses grandes mains sur mes hanches et me rapprocha de lui. J'ondulai mon bassin contre le sien et Michael descendit ses baisers dans mon cou. Je gémis faiblement et continua d'onduler mon bassin. Je sentais que Michael avait envie de moi. C'était réciproque mais... la sensation n'était toujours absente. Je n'avais aucun papillons et mon estomac n'était pas tordu comme il devait l'être. Je ne ressentait rien de ce que je devais ressentir. Qu'est-ce qui m'arrivais?
"Ce n'est pas pareil.
- Quoi? Qu'est-ce que tu veux dire, demande Michael entre deux baisers.
- Je ne sais pas comment l'expliquer...
- Bébé, qu'est-ce que tu as?
- Ce n'est pas le même sentiment, dis-je confuse.
- Anna? Qu'est-ce qui se passe?
- Je ne sais pas.
- Je te ramène chez toi.
- Tu restes?
- Non, dit-il froidement.
- Je peux aller chez toi?
- Non.
- Pourquoi est-ce que tu es si froid?
- Ce n'est pas pareil. Qu'est-ce que c'est supposé signifier, demanda-t-il hors de lui.
- Je ne sais pas! C'est juste très différent.
- Voilà, tu aura du temps pour trouver une réponse."
Michael remit la voiture en marche et se rendit en silence chez moi. Le reste du trajet se fit dans le silence. Il arriva devant chez moi et j'ouvris la porte. Sans lui dire au revoir, je parti en direction de la porte d'entrée. Une personne se tenait devant celle-ci. Je cru reconnaître des cheveux verts.
"Anna, dit-il simplement.
- Logan? Qu'est-ce que tu fais ici?
- Tu nous doit de l'argent, chérie.
- Quoi?
- Ta drogue, tu comptais la payer un jour?
- J'ai toujours payé ma drogue. Comment tu sais tout ça?
- Je suis dans le gang qui te vend de la drogue.
- Alors Ashton l'était aussi. Tu connaissait Michael et Luke. Tu dois aussi savoir que j'ai toujours payé ce que je consommais.
- Pas toujours, dit-il. Ashton te donnait de la drogue, non?
- Oui mais il la payait.
- Justement, il ne la payait pas. Il est mort et nous savons parfaitement qu'il t'a donné tout son argent. Il y a beaucoup d'argent dans l'enveloppe qu'il t'a donné. C'est de l'argent qu'il nous doit. Tu dois nous le donner, chérie.
- Jamais. Il m'a dit de le garder pour moi. C'est mon argent et je ne le vous donnerai pas.
- Alors je devrai prendre les grands moyens.
- Qu'est-ce que tu veux dire?"
Logan siffla et trois hommes sortirent de nulle part. Qu'est-ce qui se passait? Pourquoi Michael ne faisait rien. Était-il encore devant chez moi?
Les hommes me prirent et m'emmenèrent dans une camionnette. Je fus projetée à l'arrière et un violent coup me fut asséné. Je tomba dans les pommes assez rapidement.
"Debout, jolie pute."
J'ouvris doucement les yeux et tenta de me redresser mais ma tête me faisait trop mal.
"Je suis désolé que Logan ait dû te frapper. Je suis Stephen, je vais m'occuper de toi. Je vais aller voir Chuck et il me dira quoi faire avec toi. Cinquante milles dollars c'est beaucoup.
- Je n'ai rien fait!
- Je sais que tu ne faisais rien, malheureusement quelqu'un doit payer. C'est à toi que notre cher Ashton à donné son argent alors c'est toi qui doit payer.
- Je n'ai pas son argent, criais-je.
- Plus tu crie, pire ce sera pour toi.
- Je n'ai pas son argent, lâchez moi! Je connais mes droits!
- Calme toi, personne ne sait que tu es ici.
- Michael le sait!
- Oui c'est bien grâce à Michael que nous t'avons trouvé.
- Non! C'est impossible!
- Je suis désolé chérie. Michael ne t'aimais pas vraiment... Quoi que peut être que oui mais... j'ai des doutes.
- Je ne vous crois pas. C'est impossible. Michael n'était pas comme ça.
- Je suis navré."
Nous arrivons devant une porte en bois massif noir et Stephen l'ouvre et me pousse dans la pièce. Un homme baraqué se tient devant moi et me regardes, souriant.
"On la tient, dit fièrement Stephen.
- Michael nous aura finalement servi à quelque chose, dit l'autre.
- C'est sa copine, Chuck, je crois qu'il ne faut pas aller trop fort avec elle...
- Laisse moi lui parler, dit l'homme."
Une larme s'échappe de mon œil droit. Je ne me débat plus. Tant pis pour moi. De toute façon, je ne vois pas ce que je pourrais faire.
"Je suis Chuck, dit l'homme en face de moi. Malheureusement, le sort est tombé sur toi. Tu vivras la même chose que tout les autres. Fille ou non. Copine de Michael ou non. Quel dommage de devoir amocher un si joli visage de salope.
- Je n'a rien fait, dis-je faiblement.
- Je sais, c'est vraiment triste, dit-il sans émotions.
- S'il vous plait...
- Stephen, emmène la à la salle de torture."
Stephen reprend mon bras et m'entraîne dans une autre salle. Je m'assied en position fœtale face à un mur et laisse les larmes couler à leur guise. Je n'arrive plus à me contrôler. C'est trop.
Je reste là, dans la salle de torture, seule, pendant une heure ou deux avant que quelqu'un n'entre. Je ne sais pas qui c'est. Je crois qu'il met sa main sur mon épaule. Je ne comprend pas ce qui arrive. Je me retourne, plus ou moins soulagée de voir Calum devant moi. Ça y est, il va me tuer.
"Dans quel genre de merde est-ce que tu t'es foutue?
- Ils veulent son argent...
- L'argent de qui?
- Le sien, tu sais de qui je parle...
- Tu dois payer...
- Ne me fais pas mal, s'il te plait...
- Non, j'ai un tout autre moyen de te faire comprendre qu'avoir des dettes est mal."
Je suis certaine qu'il va me tuer. Je n'ai pas envie de mourir. Je le sens me prendre dans ses bras et me soulever.
"Je t'emmène chez moi, d'accord?"
J'hochai la tête en guise de réponse et posa ma tête sur son épaule. Calum sorti du bâtiment sans parler à qui que ce soit. Il m'assied dans sa voiture et démarre.
"Comment est-ce que tu as pu te mettre dans une merde pareille?
- Michael, dis-je en pleurant.
- Michael quoi?
- Il leur à dit qu'Ashton m'avait donné tout son argent et...
- C'est bon Anna, tu n'as pas besoin d'en ajouter. Tu vivras chez moi quelques temps. Tu n'iras plus en cours non plus et tu ne dois pas dire à tes parents où tu es. J'irai t'acheter quelques affaires pour que tu puisse avoir des vêtements et tout.
- Oui... d'accord...
- Ne t'inquiètes pas, il ne sauront jamais où nous sommes. Nous ne serons même pas en ville.
- Je pourrai avertir mes parents?
- Oui, tu pourras.
- Tu tueras Michael?
- Peut-être.
- Ne lui fais pas mal.
- D'accord.
- Juste un peu...
- Promis, rit Calum.
- Ce n'est pas pareil avec lui.
- Qu'est-ce que tu veux dire?
- Il n'y a pas de papillons, de nœud... mon cœur n'explose pas. Quand je suis avec Michael ça n'arrive pas.
- Quand tu es avec moi il y a des papillons, des nœuds et ton cœur explose?
- Oui, enfin non, dis-je en rougissant.
- Endors toi chérie. Nous serons longtemps sur la route.
- Où est-ce que tu m'emmène?
- À ma maison de Lismore.
- D'accord.
- Dors.
- Oui."
Je ferma mes yeux et me laissa emporter par un sommeil que je trouvais bien mérité. Je ne savais pas où était Lismore mais je m'en foutais. Royalement.
"Elle est dans la voiture. À quoi est-ce que t'as bien pu penser? Michael c'est ta copine! Enfin, c'était ta copine. Je ne crois pas qu'elle veuille toujours de toi après ce que tu as fait, criait Calum à l'extérieur de la voiture."
Combien de temps avais-je dormi? Je détachai ma ceinture de sécurité et sortie de la voiture.
"Calum?
- Anna, retourne dans la voiture s'il te plait.
- Non... Je... À qui parles-tu?
- À Michael, Anna rentre dans la voiture. S'il te plait.
- Non, je ne veux pas que tu lui parles. Je veux rentrer chez moi.
- Anna tu sais que ce n'est pas la bonne chose à faire. Tu dois rester avec moi quelques temps. Tu étais d'accord.
- Je sais... Raccroche le téléphone.
- Non.
- Donne moi le téléphone."
Calum soupira et me tendit le téléphone. Je le pris dans ma main. Dit un petit adieu à Michael et raccrocha. Je lança le téléphone dans le champ près de nous. Calum cria et se retourna vers moi, les yeux ronds comme des billes.
"Je ne veux pas que tu le contactes.
- Mon téléphone!
- Tu es plein au as, tu n'auras qu'en acheter un autre.
- Vrai.
- Partons, dis-je en sentant les larmes me monter aux yeux.
- Viens."
Calum m'ouvrit ses bras et me fit signe de m'y installer. J'hésitai un long moment et finit par céder. Je m'installai dans ses bras et enfouis ma tête sur son torse et renifla ses vêtements. Il sentait tellement bon. Frais comme... des vêtements qui sortent du sèche linge. Je souris à ma propre réflexion.
"On termine le peu de route qu'il reste, d'accord?
- Oui, dis-je simplement.
- Tu sais Anna, je ne te forcerai pas à m'apprécier. Tu n'as qu'à refuser et je comprendrai.
- Je ne me forces pas à t'aimer, Calum.
- Tu n'es pas obligée d'être mon amie.
- Je ne me sens pas obligée, dis-je en remuant ma tête contre son torse.
- Je suis désolé de ce que j'ai fait...
- N'en parlons plus.
- D'accord."
Je me retirai de l'étreinte de Calum et entrai dans la voiture. Calum entra lui aussi dans la voiture et mit le contact.
À peine une heure plus tard, nous nous arrêtions devant une grande maison blanche. Elle était magnifique. Je regardai Calum, ébahie et il me sourit.
"Je vivais dans cette maison avec les autres mecs avant. C'est une très grande maison. C'est ici que j'étais pendant le mois... Enfin, tout est propre. J'irai te chercher des vêtements demain et je ferai remorquer ta voiture jusqu'ici.
- Je peux venir avec toi pour les vêtements et je vais conduire ma voiture, Calum.
- Non, je te veux avec moi en permanence. Je ne veux pas qu'il ne t'arrive quoi que ce soit.
- Mais je veux conduire ma voiture, me plaignais-je.
- D'accord. Nous prendrons un taxi jusque chez toi, tu conduiras ta voiture et nous achèterons des vêtements.
- Pourquoi ne pas prendre des vêtements chez moi?
- Bonne idée. Mais je veux tout de même t'acheter des vêtements. Je crois que tu en as besoin.
- Tu insinues que je m'habille mal, dis-je.
- Non, simplement que tu n'as pas beaucoup de vêtements et que tu devrais en acheter de nouveaux.
- Je n'ai pas d'argent, moi.
- Je paierai.
- Non! Je peux payer mes propres choses.
- Non, tu ne peux pas, tu viens de dire que tu n'as pas d'argent, rit-il."
Je soupirai et Calum sorti de la voiture. Il vint m'ouvrir la porte et me prit la main pour sortir. Mes mains étaient moites. Mes joues étaient putain de rouges. Qu'est-ce qu'il m'arrivait? Sûrement la fatigue.
Calum mit sa main dans mon dos et ce geste me procura mille frissons. Mon cœur accéléra et mon estomac se tordit. C'était exactement ce que Michael ne réussissait pas à me faire sentir. Nous entrâmes dans la maison et je m'effondrai dans les bras de Calum qui ne savais pas trop quoi faire. Je pleurais.
Je pleurais parce que je ne voulais pas être en danger, parce que je n'en pouvais plus et surtout parce que je n'arrivais pas à croire que Michael m'avait trahis. Ne m'avait-il jamais aimé?
Calum mit une main derrière ma tête et une autre dans le creux de mon dos. Il me murmura quelques mots qui réussirent à me calmer.
"Pourquoi est-ce qu'il m'a fait ça, dis-je en pleurant toujours.
- Parce que c'est un trou de cul, Anna. Ne pleure pas pour lui.
- Je l'aimais!
- Chut, calme toi.
- Je suis très calme.
- Non tu ne l'es pas."
Calum continua de frotter mon dos et me porta jusqu'à une chambre. il me posa sur le lit et embrassa mon front. Il sécha mes larmes à l'aide de ses pouces et me regarda en souriant.
"Tout ira bien, maintenant. Personne ne sait que nous sommes ici. Il ne viendra pas et tu seras en sécurité.
- Promis?
- Promis."
Calum quitta la chambre et ferma la porte derrière lui. Je retirai mes vêtements et me mit sous les couvertures.
Pendant une heure je me roulai dans le lit. Je voulais trouver une position confortable mais je n'y arrivais pas. Le lit était beaucoup trop grand. Devais-je demander à Calum de dormir avec lui?
Non, à quoi je pense, encore. Il me trouverait stupide et se foutrait de ma gueule.
Une heure ou deux plus tard, je me roulais encore essayant toujours de trouver une position confortable mais je n'y arrivais pas. Je soupira et enroula mon corps dans les draps du lit. Je sorti du lit et marchai lentement vers une autre chambre. J'ouvris la porte mais Calum n'y était pas. Je marchai ensuite vers une autre chambre et ouvris la porte. Calum était allongé dans le lit, dos à moi. Je croyais qu'il dormait jusqu'à ce qu'il se retourne vers moi.
"Je t'ai réveillé, murmurais-je.
- Un peu, le sol craque ici.
- Désolée...
- Qu'est ce que tu as?
- Je n'arrive pas à dormir, dis-je gênée.
- En quoi est-ce que ça me concerne?
- Je... rien... Je voulais seulement trouver une salle de bain pour me passer de l'eau sur le visage.
- Troisième porte à droite.
- Merci... encore désolée de t'avoir éveillé aussi tard.
- Pas de problème."
Je sorti et me rendis à la salle de bain. Il m'avait foutu un foutu vent... Je soupirai une fois de plus et me passa de l'eau sur le visage. Je baissa la tête afin de replacer le drap autour de mon corps et des mains se posèrent sur mes hanches. Je sursauta violemment, faisant tomber le drap qui couvrait mon corps jusqu'au mains de la personne. Je me retournai et vit Calum. Qu'est-ce qu'il faisait là.
"Je sais que tu ne voulais pas te passer de l'eau sur le visage.
- Bien-sûr que oui.
- Non, dit-il en retirant ses mains de sur moi, faisant tomber le drap. Oops.
- Calum! C'est gênant, dis-je.
- Tu ne devrais pas être gênée, tu es tellement... magnifique.
- Calum..."
Il s'approcha de moi, doucement. Mon souffle n'était plus régulier. Plus du tout. Je déglutis difficilement et ouvrit faiblement ma bouche.
Calum frôla mes lèvres avec les siennes mais ne m'embrassa pas.
"Tu viens dormir avec moi, demanda-t-il.
- Oui, dis-je difficilement."
Calum me prit dans ses bras et m'emmena dans sa chambre. Il m'allongea sur le lit et me colla contre son torse chaud. Il embrassa doucement mon cou et remonta à ma mâchoire. Je gémis faiblement et mit mes mains dans ses cheveux.
"Pourquoi est-ce qu'il t'a fait ça? Tu es tellement...
- Tellement quoi? Naïve?
- Non, magnifique et fragile. Comment a-t-il pu te briser de cette façon?"
Je n'arrivais pas à répondre. Les baisers de Calum s'aventuraient toujours de ma mâchoire à mon cou et cela m'empêchait de me concentrer.
"Calum, gémis-je.
- Laisse-toi faire."
Il descendit ses baisers encore plus bas. Il embrassait maintenant mes clavicules. Une chaleur immense envahit mon corps. Je respirais de plus en plus fort. Calum, qui était en boxer, remonta ses lèvres à ma mâchoire. Le simple tissu qui séparait mon corps nu du sien me semblait très tendu. Une bosse déformait le boxer duquel Calum était vêtu. Ses mains se baladaient le long de mon corps.
Je savais ses intentions. Je savais parfaitement ce qu'il avait l'intention de faire mais je n'était pas prête.
"Calum, dis-je. Non.
- Quoi?
- Arrêtes, s'il te plaît.
- Pourquoi?
- Je... je n'en ai pas envie.
- D'accord. Tu veux que je te prête un haut?
- S'il te plaît."
Calum se leva et alla chercher un haut dans une armoire. Il me le lança et je me dépêcha de l'enfiler. Calum vint me rejoindre et me colla à lui. Il embrassa encore mon cou et ma mâchoire.
"Je ne t'ai pas frustré?
- Non, dit-il contre ma peau. Tu aimes que je t'embrasse, non?
- Oui, avouais-je."
Calum sourit contre mon cou et l'embrassa de nouveau. Ses gestes étaient tellement doux que j'oubliai les moments passés de la soirée.
"Comment se fait-il que tu puisse être aussi doux et avoir été aussi violent avec Ashton?
- Anna, je n'ai pas envie d'en parler, dit-il. Je préfère profiter du moment. Ne le gâche pas, quoi que ce ne soit déjà fait.
- Embrasse-moi encore."
Calum sourit et s'exécuta. Il n'embrassa pas mes lèvres mais mon cou et ma mâchoire y passèrent une fois de plus.
"Tu ne m'embrassera pas sur les lèvres, demandais-je.
- Non, ce geste est trop intime. Ce doit être fait en couple. Je n'embrasserai pas tes lèvres si nous ne sommes pas en couple.
- Et si je prend l'initiative?
- Je te repousserai."
Il posa une autre fois ses lèvres dans mon cou pour un baiser plus passionné. C'est étrange de partager un tel moment avec lui. Je voulais l'embrasser mais je n'en avait pas la force. J'avais peur qu'il me repousse. Ce devait être donnant-donnant, non?
"Ce doit être donnant-donnant. Je dois t'embrasser aussi. Je ne peut pas simplement profiter de toi. Je dois être équitable, dis-je. Je dois faire quelque chose pour toi en retour.
- Ta présence est la seule chose dont j'ai besoin.
- Tu es très romantique quand tu t'y met.
- Merci, dit-il contre ma peau encore une fois. Je te ferais bien un suçon si nous étions ensemble en tant que couple."
Je souris franchement et le repoussa gentiment. Je posa ma tête sur son torse et l'embrassa. Calum posa ses douces lèvres dans mon cou, encore une fois, et mordit la peau de mon cou. Je gémis faiblement et Calum retira sa bouche de mon cou.
Je finis par m'endormir en écoutant les battements du cœur de Calum.
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QUESTION DU CHAPITRE:
Calum punira-t-il la fille comme il l'avait dit? Si oui, comment?
NDA:
Je suis de retour! Ce chapitre est vraiment long oh mon dieu. Il fait trois milles mots. C'est énorme pour moi. Vraiment. Je crois que je vais prendre une semaine pour écrire et tenter de poster un samedi sur deux. Je sais qu'on est dimanche (ou lundi pour les françaises) mais voilà... Avec les devoirs je ne sais pas trop si j'y arriverai. Donc, voilà, je termine ce livre en force pour mathi1991. YAY!
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