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17-Fin des grandes vacances

Dans un pub Anglais chic, Molly et Pentious viennent de finir leur dîner. Ils doivent ensuite partir pour la comédie musicale.

Pendant que Molly est aux toilettes, Pentious règle l'addition et garde le manteau de sa petite amie. Il ne remarque pas la fille et les deux garçons qui arrivent derrière lui.

Becky : Tiens tiens. Regardez qui est là.

En entendant cette voix charmante et froide, Pentious reste quelques secondes immobiles avant de se tourner vers les trois nouveaux arrivants. C'est trois camarades de son ancien établissement. Il n'est pas amis avec Jason et Matthew, qui ont un physique plutôt banal. Mais ils ont tout de même de sacrés têtes à claques. Ils proviennent tous les deux de bonnes familles Anglaises riches. Quand à Becky... cette belle grande blonde à l'élégant tailleur féminin, et la fille dont Pentious pensait être amoureux.

Les trois anciens camarades sourient en remarquant le manteau féminin violet dans les bras de Pentious.

Jason : Hé bien. Tu as changé de style vestimentaire?

Matthew : C'est pas un peu radical comme changement?

Becky : Ou alors tu veux faire croire que tu es avec une fille. C'est tellement triste et...un peu pitoyable.

Pentious les fusille du regard. Entre son père et son séjour en Amérique, plus grand-chose l'impression et il n'hésite plus à éviter les confrontations.

Pentious : Effectivement. Je suis accompagné. Et-

Becky : Tu ne vas pas nous faire croire ça à nous.

Molly : *accent italien* Merci Chéri d'avoir gardé mon manteau. Tu es adorable.

Molly a vu la scène en sortant des toilettes et à décider d'aider Pentious en se jouant des trois Cloches. Elle a deviner que la fille est la fameuse Becky dont Pentious lui avait parler.

L'Italienne ne les regarde pas. Elle récupère son manteau et enroule un bras autour de celui de Pentious en l'embrassant. Puis elle regarde enfin les trois anciens camarades, faisant comme si elle venait juste de les voir. Jason et Matthew ont la bouche entrouverte et fixe Molly, alors que Becky semble fulminer en voyant cette étrangère plus belle qu'elle, et qui accapare l'attention des garçons.

Molly : *accent italien* Chéri. Qui est-ce?

Pentious : Des anciens camarades de classe.

Molly : *accent italien* Oh! Bonsoir. Enchantée de vous rencontrer. Pardonnez ma façon de parler. Je parle plutôt bien votre langue mais je ne maîtrise pas encore votre accent.

Jason : *sourire nier* Ce n'est rien. Vous vous débrouiller très bien.

Matthew : *sourire nier* Oui. Et en général les Anglais aiment les femmes qui parlent la langue en gardant leur accent.

Molly : *accent italien* Oh merci. Vous êtes chou.

Becky foudroie du regard le couple, qui ne lui prête pas du tout attention. Pentious sourit à Molly.

Pentious : Bien. Nous allons vous laisser car nous avons des projets pour la soirée. Nous risquons d'arriver en retard pour la pièce.

Molly : *accent italien* Bien sûr. Je te suis Chéri. Au revoir et bonne soirée.

Molly se colle à Pentious et offre aux deux garçons l'un de ses plus beaux sourires, puis ils sortent du Pub chic. Jason et Matthew ne quittent pas l'Italienne des yeux. Becky croise les bras, jalouse qu'une fille lui vole un potentiel prétendent.

Jason : Nom de Dieu. Qu'est-ce qu'elle est canon. J'ai tellement été surpris que je n'ai pas pensé de demander à Pentious si les Italiennes sont aussi chaudes qu'on le dit.

Matthew : Moi je suis sûr que oui et qu'il va même passer une super soirée.

Becky : Le seul point positif dans cette rencontre ennuyeuse, c'est que l'on sait qu'il poursuit ses études en Italie.

Jason : Ouais. Je vais voir avec mes parents pour que mes prochaines études se passent en Italie.

Matthew : Pareil.

Les deux garçons frissonnent et perdent leur sourire nier en croisant le regard glacial de Becky. Elle ne sait pas qui est Molly, mais elle la déteste.

Dans la voiture qui les conduit à la pièce, Pentious embrasse Molly en la serrant dans ses bras.

Pentious : Tu m'as vraiment surpris. Merci infiniment. Mais pourquoi avoir autant insisté avec l'accent Italien?

Molly : *clin d'œil* Pour qu'ils ne se doutent pas que tu fais tes études en Amérique. Ils doivent très certainement penser que tu passes la plus grande partie de ton temps scolaire en Italie.

Pentious : *sourit* Ingénieux. Je crois bien que je suis encore plus amoureux de toi.

☆ ☆ ☆

À la Nouvelle-Orléans, Rosie est bien arrivée chez Mona et Alastor. La mère passe une partie de la soirée chez une amie, laissant la maison aux deux adolescents.

Le jeune couple s'amuse en faisant le dîner. Ils adorent cuisiner. Alastor préfère réaliser des plats, alors que Rosie est plus à l'aise avec la pâtisserie.

Une tarte aux pommes est en train de cuir dans le four, pendant que Rosie et Alastor finissent la dernière étape du plat créole. Puis ils s'installent à table et dînent en tête-à-tête, sur un fond de jazz.

Rosie : C'est vraiment délicieux. Je ne connais aucun jeunes hommes capables de cuisiner ainsi. Comment fais-tu pour réaliser autant de plats aussi succulents?

Alastor : C'est simple. J'ai toujours vu ma mère cuisiner. Et je l'aidais souvent. Mes parents n'ont jamais acheté de surgelés. La meilleure cuisine que l'on apprend; c'est celle de nos parents et grands-parents.

Rosie : Tu as raison. Pour ma part, ma mère m'a transmis beaucoup de recettes de gâteaux et de viennoiserie. Je suis plus à l'aise pour réaliser les desserts.

Alastor : Moi j'aime beaucoup moins. Car c'est très précis. Alors qu'en cuisine on peut innové et modifier les quantités sans risque de rater le plat.

Rosie: Moi c'est justement l'inverse. J'aime la précision. Je te vois bien être Chef dans un restaurant.

Alastor : Oh non merci. Pour moi, la cuisine est un plaisir. Il est hors de question que j'en fasse mon métier. J'aime cuisiner pour ma famille et mes amis. Cela me suffit amplement.

Rosie : Je comprends. Surtout que tu as d'autres projets pour l'avenir.

Alastor : En effet. Et je préfère de loin ça.

Ils finissent leurs assiettes au moment où le four sonne pour annoncer la fin de cuisson de la tarte.

Rosie se lève pour récupérer le dessert et couper plusieurs parts, pendant qu'Alastot débarrasse la table.

Alastor : Le film va bientôt commencer. Tu veux que l'on goûte ta tarte devant?

Rosie : Oui. Ça peut être sympa.

Ils s'installent confortablement dans le canapé et regarde un classique de Hitchcock. Rosie est collée contre Alastor, qui passe son bras derrière elle en caressant la main de sa partenaire. Ils dégustent la délicieuse tarte que Rosie a préparé.

Une demi-heure après le début du film, Rosie est plus proche d'Alastor et caresse d'une manière sensuelle son torse. Le jeune homme essaie de ne pas paniquer, car il comprend ce qu'elle aimerait qu'ils fassent. Malgré tout il parvient à se détendre et à se laisser guider, comme il n'a pas d'expérience dans ce domaine.

Rosie passe ses bras autour de lui et l'embrasse. Alastor caresse le dos de sa petite amie pendant qu'elle glisse une main sous son tee-shirt rouge, le faisant légèrement frissonner.

Les battements de leurs cœurs s'emballent. Celui de Rosie par l'envie, alors que celui d'Alastor par l'angoisse.

Il n'est pas vraiment à l'aise et ne se sent pas prêt à vivre cette expérience. Alastor rompt le baisé en sentant la main de Rosie glisser lentement dans son pantalon. Elle allait se rendre compte qu'il n'était pas du tout excité.

Alastor : Rosie. Je suis désolé mais... Je ne peux pas.

Rosie : Je... je suis désolée si je t'ai mis mal à l'aise... Je...

Alastor se redresse et essaie de rassurer Rosie.

Alastor : C'est moi qui suis désolé. Je sens que tu en as envie mais... je ne me sens pas prêt du tout.

Rosie n'insiste pas et s'installe correctement dans le canapé. Alastor est embêté et pense l'avoir vexé.

Alastor : Je suis sincèrement désolée. Je... je ne veux surtout pas que tu penses que tu es le problème. Ce n'est pas du tout le cas. Mais c'est vraiment moi. Je ne suis pas du tout attiré par les actes sexuels comme la plupart des gens de notre âge. Ça m'a même toujours gêné.

Il soupire et attrape doucement la main de Rosie pour qu'elle le regarde.

Alastor : Je t'assure que c'est avec toi que je veux faire toutes ces choses. Mais... j'aimerais juste que tu me laisses un peu de temps, afin que je me sentes prêt à franchir le pas. Enfin...

Rosie lui sourit et se penche pour l'embrasser sur le coin de la bouche.

Rosie : Rassure toi. Je comprends tout à fait. Je te laisse le temps dont tu as besoin. Mais... *sourire espiègle* Ne mets pas 10 ans à te décider non plus.

Alastor : Bien sûr. Ça sera bien avant.

Ils s'allongent confortablement pour regarder la fin du film.

Rosie : On va y aller petit à petit. Pour commencer nous allons dormir tous les deux avec nos tenues de nuit. Après on verra la prochaine étape.

Alastor perd son sourire. Ils vont dormir dans le même lit? Mais il a toujours dormi tout seul. Il n'avait plus du tout penser à ça. Il respire lentement pour se détendre en caressant les cheveux de Rosie. Allez. C'est rien. Ça va bien se passer.

☆ ☆ ☆

Dans la campagne de Londres. Pentious a fini de faire ses valises. L'avion décolle dans quatre heures. Le Londonien a laissé Molly finir de réunir ses affaires, pendant qu'il discute avec son père dans le bureau. Il fallait se douter qu'il n'échapperait pas à un tête-à-tête avec son paternel. Mais le jeune homme est droit, calme et serein.

Pentious : Vous n'avez rien à me reprocher, Père. Hormis dans une matière, toutes mes notes sont excellentes. Et mes Professeurs n'ont aucun commentaires négatifs à mon sujet. Vous voyez bien que vous avez eu raison d'avoir confiance en vos méthodes d'éducation.

Il ne pense pas un seul instant à sa dernière phrase. Mais un peu de flatterie ne fait jamais de mal.

Jack : Il me semble que je ne t'ai pas autorisé à parler.

Il laisse tomber des feuilles sur son grand bureau. Elles contiennent tous les résultats de son fils et les appréciations des Professeurs.

Jack : En effet, tu te débrouilles plutôt bien. Mais tu peux encore faire mieux. Je pense encore que c'est du gâchis de t'avoir laisser poursuivre tes études en Amérique.

Pentious : Mais... Il me reste encore deux années à effectuer dans cet établissement. Vous verrez que vous ne le regretterez pas. Et ensuite vous pourrez m'inscrire dans l'établissement de votre choix, comme convenu.

Jack : Le niveau d'étude de cet établissement est plus bas que dans celui où tu devais aller.

Pentious est légèrement agacé par son père. Peu importe ce qu'il fait; ça ne sera jamais assez bien aux yeux de Jack.

Pentious : J'ai tout de même réussi à effectuer tous les devoirs supplémentaires que vous m'aviez envoyé pour mail tout le long de cette première année.

Jack : Et heureusement que tu les as réussi. Car j'aurais tenu la promesse que je t'avais fait lors de la rentrée scolaire. Saches que même si ta mère est de ton côté, c'est moi qui ait le dernier mot ici.

Pentious : Mais vous-

Il est coupé par son père qui saisit avec force le bras de Pentious pour le rapproche de lui. Jack est légèrement surpris de ne pas voir la peur habituelle dans les yeux de son fils.

Jack : J'espère que tu as bien profité de ces deux semaines de répits. Car les prochaines, je t'aurais de nouveau à l'œil. Et je te préviens tout de suite; ta petite Poule ne mettra plus les pieds ici.

Au sobriquet insultant destiné à Molly, Pentious a un regard noir pour son père. Malgré la douleur et la force de Jack, le jeune homme parvient à le repousser. Et comme quand il a dû prendre la défense de Molly, il saisit d'une seule main le cou de son père et le pousse dos au mur. Jack n'a pas eu le temps de réaliser ce qu'il se passait, mais il remarque bien cette lueur étrange et nouvelle dans les yeux de son fils.

Pentious : *énervé* De quel droit vous permettez-vous de parler ainsi de Molly? Vous n'avez pas la chance de la connaître comme moi je la connais. Traitez moi de la façon qu'il vous plaît, je m'en fiche. Mais ne vous avisez plus jamais de vous en prendre à Molly.

Jack : *énervé* Et toi? De quel droit te permet-tu de poser la main sur moi? Et de me donner des ordres? Ne vas surtout pas croire que tu es devenu un homme parce ce que tu as enfin perdu ta virginité.

Pentious est mal à l'aise, mais il se contente de soutenir le regard sans desserrer sa prise. Jack en fait autant au bras de son fils.

Jack : Il va falloir que tu en fasses bien plus pour que je te considère comme un homme.

Pentious : Ça je le sais bien. Et vous pouvez comptez sur moi.

Jack : *sourire moqueur* Bon courage alors. Tu es loin de me ressembler.

Pentious : *regard noir* Je ne vous le fais pas dire. Et si il y a bien une chose dont je suis sûr; c'est que je serai bien meilleur que vous. Car je refuse de vous ressembler.

Jack s'apprête à répliquer. Mais ils entendent des pas se rapprocher et regardent en même temps vers la porte restée ouverte. Ils comprennent qui est la personne qui arrive et ils se dépêchent de se lâcher pour s'éloigner l'un de l'autre. Ils fond comme si rien ne c'était passé.

Mérédith arrive et les regarde en se demandant si elle ne vient d'interrompre quelque chose. Mais le sourire rassurant et chaleureux de son fils la rassure.

Mérédith : Je me permets de vous déranger car Molly est prête. Il est l'heure de partir pour l'aéroport.

Jack : Tu ne déranges pas. Nous venons de finir.

Pentious : Oui. Je viens tout de suite. Je vous dit à bientôt, Père.

Jack : Au revoir. Et continue de te tenir correctement.

Avant de sortir du bureau, Pentious provoque une dernière fois son père, en retirant l'élastique à ses cheveux. Il sait que ça va faire son petit effet. Pour Jack, un homme ne doit pas avoir les cheveux longs et une femme les cheveux coupés courts.

Jack se retient car Mérédith est présente. Il se rattrapera aux prochaines vacances. Il faut qu'il revoit légèrement sa manière d'éduquer son fils, qui a beaucoup changé depuis qu'il fait ses études à l'étranger.

Mérédith souhaite un bon retour à Molly et Pentious. Les deux femmes espèrent sincèrement avoir l'occasion de se revoir. Le jeune couple monte dans la Rolls et Eggsy les accompagne à l'aéroport.

Molly s'appuie contre le bras de Pentious, qui retient une grimace de douleur.

Molly : Ça va Chéri?

Pentious : Très bien.

Pentious sourit. Mais Molly remarque rapidement qu'il n'a pas échappé à un entretien avec son père. Elle caresse doucement le bras.

Molly : Ça te fait mal?

Pentious : *sourit* Bien moins que les autres fois. Tout va bien. Je ne me laisserai plus jamais faire par qui que ce soit.

Molly sourit, heureuse de constater que Pentious s'est bien endurci ces derniers temps.

☆ ☆ ☆

Arackniss arrivent enfin à marcher et porter du poids sans avoir trop mal. Il est devant la porte de la grande maison des Goetia et attend que quelqu'un lui ouvre. Octavia arrive rapidement et enroule délicatement ses bras autour de lui afin d'éviter de lui faire mal.

Octavia : Niniss! Je suis contente de te voir.

Arackniss : Moi aussi. On s'est vu hier matin, mais j'ai l'impression que ça fait beaucoup plus.

Octavia : Pour moi aussi.

Ils se séparent et elle l'invite à entrer. Arackniss s'apprête à lui demander si ses affaires sont prêtes, mais il est coupé par la voix d'un homme mûr.

????? : Bonjour jeune homme. Octavia. Tu ne nous présente pas?

Arackniss se tourne avec surprise vers l'homme. Il ne l'avait pas vu en entrant et Octavia soupire. Elle préférerait qu'il soit ailleurs.

L'homme est grand, bien habillé et semble un tantinet arrogant. Il a les cheveux courts et noirs, comme ses yeux et il porte un costume clair. Il a un air qui fait penser à Stella.

Octavia : *soupire* C'est Arackniss, mon petit ami... Arackniss, voici Andrealphus... Mon oncle maternel...

Arackniss : Ho. Enchanté de vous-

Andrealphus : Oui oui. Je me doute. *à Octavia* Lui aussi est dans l'établissement où ma sœur et mon beau-frère travaillent?

Octavia : Oui. Et nous sommes très bien là-bas.

Andrealphus regarde Arackniss, qui n'est pas vraiment à l'aise. Mais parvient à le cacher et à garder la tête haute. Le jeune homme a l'impression d'être étudié au microscope. L'homme remarque la posture d'Arackniss.

Andrealphus : Vous êtes blessé?

Arackniss : Oui. J'ai pris un coup dans les côtes en-

Andrealphus : *soupire* Un bagarreur en plus...

Arackniss est un peu surprise et Octavia fronce les sourcils en s'agaçant.

Octavia : Andrealphus. Arackniss a eu cette blessure pendant son séance de sport. Il fait de la boxe.

Andrealphus : Qui, à mon avis, est appelé injustement le "sport noble".

Arackniss préfère ne rien dire, car il ne veut pas paraître grossier. Il essaie de cerner cet homme et il voit bien que Octavia souhaite partir. Andrealphus se rapproche d'Arackniss et étudie son visage.

Andrealphus : Votre visage m'est familier. ... J'ai eu un temps une élève qui vous ressemblait beaucoup.

Arackniss est surprit par cette annonce. Est-ce que lui aussi est un Professeur? Et dans l'établissement rival au leur?

Octavia : Tu parles très probablement de Molly.

Andrealphus : Molly Belluccini. En effet. C'est bien à elle que je pense.

Arackniss : *sourit* Oui. C'est ma petite sœur.

Andrealphus : Je me rappelle d'elle. Même si elle est restée seulement un mois. Elle n'était pas la meilleure élève, mais pas la pire non plus. Le véritable problème, c'est qu'elle ne s'intégrait dans aucun groupe. Un peu comme si elle voyait le mal en chacun de ses camarades.

Andrealphus donne plus l'impression de réfléchir à voix haute que de converser. Arackniss contracte sa mâchoire et serre le poing à faire craquer ses phalanges. Comment cet homme a le culot de critiquer sa sœur après les horreurs qu'elle a dû subir? Octavia est surprise par le comportement de son oncle et préfère couper court à cette entretien, qu'elle aurait souhaité éviter. Mais son petit ami est plus rapide.

Arackniss : Sachez que ma sœur se débrouille très bien dans les études. Et encore mieux depuis qu'elle a changé d'établissement.

Octavia : Bien! Je vais chercher mes affaires. Tu viens m'aider Ni... Arackniss.

Elle le tire par le bras et les deux hommes ne se quittent pas du regard. Andrealphus semble satisfait de cette conversation.

Une fois dans la chambre d'Octavia, Arackniss grogne en serrant les poings pour se retenir de s'énerver et de taper les murs.

Arackniss : J'y crois pas! Comment il ose se moquer d'un membre de ma famille?! Et surtout de ma sœur! Il devrait remettre en question la façon dont son lieu de travail est géré! C'est pas pour un caprice que Molly a changé d'établissement!

Octavia ferme sa valise en s'excusant du comportement de son oncle. Arackniss réalise qu'elle n'y est pour rien et se calme.

Arackniss : *soupire* Je suis désolé de te dire ça mon Amour; mais je hais ton oncle.

Octavia : Il te déteste aussi. Et je ne t'en veux pas de ne pas l'apprécier. Même moi j'ai parfois du mal à le supporter. Il est un peu trop arrogant et il y a eu une période où il répétait souvent que ma mère aurait pu trouver mieux que mon père.

Arackniss écoute Octavia en attrapant une réplique de la baguette magique de Hermione. Il a un petit sourire en se regardant dans le miroir tout en faisant une incantation et le geste des livres Harry Potter. C'est un peu comme les jeunes des années 90 qui faisaient le Kamehameha devant leur miroir.

Octavia se tourne vers Arackniss, qui repose vite la baguette à sa place. Puis il s'approche d'elle pour porter la valise.

Octavia : Non. Laisse moi la prendre. Tu dois éviter de porter du poids.

Arackniss : Ça va. Je me sens mieux. Et puis ce n'est pas trop lourd.

Octavia : Au fait Niniss. ... Ça se passait vraiment mal pour Molly? Mes parents n'ont jamais voulu que j'aille dans l'établissement où mon Oncle travaille.

Arackniss est embêté. Il ne veut pas mentir à Octavia mais il ne veut pas non plus raconter ce que Molly a subit. Surtout que Angel et lui sont sensés ne pas être au courant.

Arackniss : Ouais c'était pas terrible. Elle ne se plaisait pas là-bas et des camarades lui prenaient la tête. Elle est bien mieux avec nous.

Octavia se contente de cette explication. Ils descendent au rez-de-chaussée, mais Andrealphus retient la jeune femme au moment de sortir. Elle fait signe à Arackniss d'aller charger ses affaires dans la voiture.

Andrealphus : Franchement Octavia. Qu'est-ce que tu fais avec lui? Mignonne et charmante comme tu es, tu pourrais avoir bien mieux. J'espère que ce n'est pas sérieux entre vous et que ça ne va pas durer.

Octavia est en colère. De quoi il se mêle? Elle n'est plus une petite fille. Elle est enfin heureuse et parfaitement épanouie. Octavia regarde sévèrement son oncle. Elle a bien l'intention de lui répondre et d'essayer de lui clouer le bec.

Octavia : Qu'est-ce que ça peut te faire? La façon dont je mène ma vie ne te regarde pas. Aussi, je sors avec qui je veux. Et avec Arackniss, c'est du pur sérieux. Et pour que tu réalises bien à quel point ça l'est ; je l'ai déjà chevauché une bonne vingtaine de fois. Si tu vois ce que je veux dire.

Andrealphus est surprit par les mots d'Octavia. Il a très bien compris ce qu'elle insinue. Il réalise qu'effectivement elle n'est plus une enfant.

Andrealphus : Il est hors de question que tu restes dormir là-bas!

Octavia : Tu n'es ni mon père, ni ma mère. Ils m'ont donné l'autorisation. Alors salut et bonne rentrée.

Puis elle s'éloigne et monte à l'avant de la BMW noire d'Arackniss. Andrealphus la regarde quitter l'allée en serrant les poings. Dommage que la sœur ne soit plus une de ses élèves. Il se serait vengé sur elle.

Arackniss : Est-ce que ça va? Si je comprends bien; tes parents m'acceptent enfin mais pas lui?

Octavia : *sourit* Ne t'inquiète pas pour ça. Son avis ne vaut rien à mes yeux. Et j'aurais une faveur à te demander.

Arackniss : Bien sûr. Tout ce que tu veux.

Octavia : *sourit* Ce soir, j'aimerais que tu me fasses l'amour comme une bête.

Arackniss est un peu surprit. Il ne s'attendait pas à une telle demande. Mais il sourit en attrapant la main d'Octavia pour l'embrasser.

Arackniss : Si c'est ce que tu souhaites, ce sera avec grand plaisir.

☆ ☆ ☆

En fin d'après-midi chez les Belluccini. Certains camarades attendent le retour de Molly et Pentious. Il y a Octavia, Cherry, Loona, Angel, Arackniss et Vortex.

Angel : *surexcité* Enfin Molly va bientôt revenir à la maison! C'est génial! Magnifique! C'était interminable!

Arackniss : *agacé* Arrête de sauter et de crier partout comme ça! Tu es épuisant.

Tout le monde le regarde bizarrement. "Épuisant"? Arackniss comprends.

Arackniss : Ben quoi? J'essaie juste d'être un peu polie.

Angel arrive vers lui et pose la main sur le front d'Arackniss pour vérifier sa température. Il fait semblant d'être inquiet.

Angel : C'est étrange... Tu ne sembles pas malade... Alors... Qu'est-ce que ça peut être?

Arackniss : *énervé* Mais tu vas arrêter de me les briser et de nous saouler! T'es chiant!

Angel : alléluia! Il est guéri!

Arackniss fait mine de vouloir lui en mettre une. Les autres rient des deux frères et Angel s'éloigne rapidement pour s'asseoir plus loin en agitant les jambes.

Angel : *grand sourire* Ça fait tellement long.

Cherri : Elle est partie pendant deux semaines. Ça va.

Angel : Mais jamais on avait été séparé pendant autant de temps.

La porte d'entrée s'ouvre. Molly et Pentious entrent avec leurs valises. Dès qu'ils arrivent dans le salon, Angel se lève d'un bon et fonce sur sa jumelle pour la serrer dans ses bras. Arackniss va serrer la main de Pentious en lui tapant gentiment le bras.

Angel : Frangine! Enfin tu es là! Tu m'as tellement manqué! *panique* Tu n'as rien?! Il ne t'ai rien arriver?!

Il regarde Molly sous toutes les coutures, qui se contente de soupirer.

Molly : Arrête de faire l'idiot. J'ai passé un super séjour.

Ils s'installent tous dans le fauteuil ou les canapés et discutent des deux semaines de vacances.

Molly : *sourit* C'était vraiment génial! Et les gens sont tellement adorable! Et bien plus ouvert d'esprit. J'ai même vu un punk et un policier se taper dans la main comme des potes.

Cherri : *sourit* Cool. Les punks sont les meilleurs.

Molly : Et j'ai pu visiter tout un tas de quartier, de jardins et de bâtiments célèbres.

Octavia : *sourit* Ha oui! Et encore merci pour les photos du studio Harry Potter. Elles sont superbes.

Molly lui sourit, pendant que Cherri et Angel rient.

Cherri : Sérieusement? Des jardins? Qu'est-ce qu'il y a d'intéressant y à voir et à y faire?

Molly : Ho mais c'était vraiment très intéressant et magnifique.

Pentious : En effet. C'est le plus grand jardin toxique d'Europe. Toutes les plantes y sont minutieusement classées. Il y a les plantes qui servent à fabriquer des poisons. Celle qui-

Il se tait en remarquant que Cherri fait semblant de s'être endormi et Angel continue de rire. Le Londonien est un peu vexé, alors Molly finit pour lui.

Molly : Et il y a aussi le secteur des plantes qui servent à fabriquer des drogues, comme la cocaïne par exemple.

Angel : *intéressé* Et il est situé où exactement ce fameux jardin déjà?

Tout le monde rit à la subite grande écoute d'Angel. Même Cherri semble intéressée. Après un long moment à discuter, Cherri, Loona et Vortex repartent, pendant que les autres montent à l'étage.

Angel décide enfin de laisser sa jumelle tranquille et part ce coucher. Avant d'entrer dans sa chambre, Molly fait un discret clin d'œil à Pentious, qui rougit légèrement en entrant dans la chambre d'ami. Arackniss va dans sa chambre avec Octavia, bien décidé à tenir la promesse faite un peu plus tôt.

☆ ☆ ☆

Le lendemain. Molly entre dans la cuisine pour le petit-déjeuner. Angel finit de manger le sien et regarde sa jumelle en souriant.

Molly : Bonjour Angel. Tu as bien dormi?

Angel : Salut. Oui. Et toi aussi tu as dû bien dormi. Non?

Molly garde un air innocent en sortant de la vaisselle et du thé.

Molly : En effet. Pourquoi tu dis ça comme ça?

Angel : Parce que le petit film que tu regardais avait l'air bien.

Molly : Je ne vois pas de quoi tu parles.

Angel : Fais pas genre. Tu ne devrais pas mettre le son aussi fort quand tu mates un porno amateur.

Molly : Premièrement; c'était un petit film érotique. Deuxièmement; je n'ai pas besoin de ton autorisation pour regarder ce genre de chose sur mon portable. Maintenant, s'il te plaît, laisse moi prendre mon déjeuner.

Angel : *sourit* Ok. Mais tu m'enverras la vidéo à l'occasion.

Il sort d'un côté de la cuisine et Pentious entre de l'autre. Il a entendu la conversation des jumeaux et il est rouge de gène. Il s'assoit à la table et Molly lui sourit.

Molly : Bonjour Pen. Toi aussi tu as bien dormi?

Pentious : Oui...

Molly : Ne sois pas gêné par ce que vient de dire Angel. Il n'a pas du tout compris que c'était nous.

Pentious : ... *sourit* Je ne m'étais pas rendu compte qu'on avait fait autant de bruit.

Molly : Que tu as fait autant de bruit.

Pentious : Pardon? C'est toi qui as fait du bruit quand je t'ai fait... Ce que tu sais.

Molly : Tu te fiches de moi? C'est ce que je t'ai fait qui t'as fait faire autant de bruit.

Pentious : Bien sûr que non.

Molly : Bien sûr que si.

Pentious : Non.

Molly : Si.

Pentious : *sourire amusé* Tu sais quoi? Tu n'as qu'à aller demander à ton jumeau qui il a le plus entendu. La fille ou le garçon.

Molly : Excellente idée.

Elle sort, sous le regard choqué de Pentious.

Pentious : Mais non! Je disais ça pour plaisanter! C'était pas sérieux!

☆ ☆ ☆

Vaggie se balade dans le centre commercial. Elle se procure les dernières fournitures scolaires de la liste. Et oui. Elle s'y est prise un peu au dernier moment.

Maintenant elle est installé à une table du salon de thé et savoure un smoothie aux fruits rouges, tout en étant sur son téléphone portable.

Elle sourit en repensant à son séjour chez la famille Magne. Elle pense à Charlie et réalise à quel point elle est bien et heureuse. La fille du Directeur est une des personnes les plus douces et plus gentilles qui existent sur terre. Vaggie a beaucoup de chance.

Soudain, elle a une étrange sensation. Elle a l'impression d'être observée. Elle se redresse vivement et regarde tout autour d'elle. Un couple qui s'embrasse, un serveur qui apporte la commande d'une table de six personnes, des clients qui payent, d'autres qui s'installent, et des passants aux bras chargés de poches de magasin. Rien d'anormal.

Vaggie finit d'un trait son smoothie et va payer, puis elle marche rapidement vers l'une des sorties du centre commercial.

Elle se fraye un chemin entre les couples et les familles, toujours avec cette étrange sensation. Vous savez non? Celle où vous êtes bien et tranquille, et subitement tout votre être et votre instinct vous mettent mal et vous hurlent de partir, car vous êtes potentiellement en danger. Hé bien c'est exactement ce que ressent Vaggie.

Elle sort du centre commercial et se retourne vivement. Toujours le cœur battant et ses sens en alerte, elle observe quelques instants les gens qui entrent et qui sortent du grand bâtiment. "Pars! Maintenant!" Crie une voix au fond elle. Alors elle s'élance en courant rapidement vers l'arrêt de bus. Deux trois personnes l'esquivent en se disant qu'elle est folle.

Vaggie entre rapidement dans le bus et regarde par une des vitres. Elle ne voit rien de suspect. Est-elle devenue folle? Ou un tantinet paranoïaque? Peut-être bien que oui. Qui peut le dire? Allez demander ça à la silhouette qui s'est rapidement cachée quand Vaggie s'est vivement retournée, avant de partir en courant. Et qui maintenant regarde le bus s'éloigner.

☆ ☆ ☆

La veille de la deuxième année scolaire. Les élèves sont ravis de se retrouver dans la cours ou la salle commune, et de raconter leurs vacances. Qui sont passés beaucoup trop vite pour la plupart.

Charlie prends Millie et Loona dans ses bras. Sous le regard amusé de Vaggie, qui n'a pas parlé à sa petite amie de son dernier week-end. Car elle doute de ce qu'elle a vu et ressenti. Moxxie est à côté. Avec sa guitare, il joue à Rosie et Alastor la dernière musique qu'il a composé.

Arackniss et Vortex se saluent d'une poignée de mains. L'Italien s'est remis de sa blessure de la boxe. Fizzarolli raconte ses vacances à Pentious, tout en faisant un tour de cartes. Molly et Idia sourient en le regardant faire et Loona lève les yeux au ciel en l'écoutant. Elle déteste les tours de magie.

Cherri et Angel sont en pleine conversation sérieuse et de la plus haute importance : quel Professeur embêté en premier cette année?

Pour ses réseaux sociaux, Velvet fait un selfie avec Viras, Vox et Striker. Dans le font de la photo, on voit un couple en train de s'embrasser. C'est Helsa et Vox. Après avoir réglé leurs petits soucis, ils ont décidé de continuer leur relation amoureuse.

Tous ce petit monde est prêt pour cette deuxième année scolaire.

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En off

Millie : Hé! Vous êtes au courant?

Fizzaroli : Non. *sourit et clin d'œil* Mais tu ne vas pas tarder à nous brancher.

Millie : On va nous changer les binômes pour les cours de sciences!

Loona : Ça peut être sympa.

Octavia : Ça l'est même totalement! Je vais peut-être enfin ne plus faire équipe avec Velvet.

Velvet : *sourit et selfie* Pourtant tout le monde veut être dans mon équipe.

Fizzarolli : Ben moi comme je suis arrivé comme un cheveu sur la soupe, j'ai pas vraiment de partenaire.

Idia : Pareil.

Viras : Pour moi aussi.

Cherri : *sourit* Moi j'adore mon équipier!

Angel : *sourit* Moi aussi je l'adore!

Pentious : Je n'ai pas spécialement envie de changer. C'est très bien comme ça.

Molly : *sourit* Moi non plus je n'ai pas envie de changer.

Valentino : J'avoue que j'aime bien être avec Voxy. Mais ça ne me déplairait pas d'être avec mon amour.

Viras : *rougit*

Vox ; Ouais mais si on est avec nos petites amies, on risque de ne plus trop travailler et la Prof Magne va nous noyer sous les heures de colle.

Valentino : *sourit* On verra ça quand on y sera.

Rosie : Et il ne faut pas oublier nos deux autres camarades qui vos faire leur première apparition dans le prochain chapitre.

Alastor : Effectivement. Ils ne vont peut-être pas être amis tous les deux. Ils s'entendront probablement mieux avec d'autres élèves.

Nifty : Où là là! Je suis perdu moi.

Vaggie : C'est vrai que depuis le temps...

Charlie : *sourit* Faisons une liste!

Binômes de la 1ère année

Rosie et Alastor
Charlie et Vaggie
Molly et Pentious
Cherri et Angel
Millie et Loona
Nifty et Moxxie
Octavia et Velvet
Vox et Valentino

Élèves supplémentaires

Helsa, Crymini, Idia, Veras, Fizzarolli et Baxter

Charlie : Voilà! On y voit plus clair maintenant.

Vaggie : Ça va faire onze binômes au total. Comment voir ceux qui vont être modifiés? Et avec qui vont être les nouveaux?

Nifty : Oh!!! Les Lecteurs pourraient donner leurs avis pour voir apparaître certains binômes!

Valentino : Les quoi?

Alastor : L'idée est amusante.

Rosie : Et ils peuvent de nouveau participer si ils le désirent.

Charlie : *sourit* Alors c'est décidé! Les Lecteurs peuvent donner leurs avis sur les binômes pour la 2ème année.

Toutes la classe : Merci d'avance aux Lecteurs! Et à bientôt!

SansRed : Ouais... Espérons... Pas dans dix mois. Et sérieusement, ça craint de présenter les choses ainsi. Avec les personnages qui parlent à la place de l'Auteure. *disparaît*

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