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12-Secrets

Le lundi soir, Rosie et Alastor se souhaitent une bonne nuit. Puis ils partent vers leur dortoir respectifs. En traversant la cours, la jeune femme remarque Helsa et Vox en train de s'embrasser. Elle les regarde quelques secondes, puis elle entre dans le dortoir en soupirant et va droit dans sa chambre.

Elle enfile une longue chemise de nuit rubis et s'allonge sur son lit, complètement absorbée dans ses pensées. Elle est ramener à la réalité par quelqu'un qui frappe à sa porte.

Rosie : Entrez.

C'est Millie qui entre et referme la porte. Elle est vêtue d'un short noir et d'un débardeur rouge avec des motifs d'étoiles ninjas noires. La brune remarque tout de suite que la blonde est un peu ailleurs. Peut-être bien qu'elle pense encore à Franklin?

Millie : Ça va Rosie? Tu as l'air...préoccupée.

Rosie : Oui oui. ... Ça va...

Millie s'assoit sur le lit de Rosie. Elle a un regard interrogateur et insistant.

Millie : ... ... ... C'est à cause de Franklin. C'est ça?

Rosie : Non non! Ce n'est pas au sujet de Franklin. Enfin... Je pense toujours à lui. Mais... *gênée* Pas qu'à lui...

Millie pense à ce que Rosie lui dit, puis elle sourit en comprenant ce qu'elle sous-entend.

Millie : *sourit* Est-ce qu'il y a un garçon qui te plaît? C'est ça?! Si oui c'est fantastique!

Rosie : *énervée* Non! Ça ne l'ai pas!

Millie est surprise. Pourquoi Rosie se met dans un tel état?

Millie : Comment ça? Explique moi pourquoi tu réagis ainsi.

Rosie est assise sur le bord de son lit et elle a le visage dans ses mains.

Rosie : ... ... Ça fait...moins de cinq mois que Franklin nous a quitté. Je... Je ne peux pas m'attacher à un autre garçon en si peu de temps.

Mille : Mais bien sûr que si. Il n'y a pas de délai pour ce genre de chose. Tu as totalement le droit de te rapprocher d'un autre garçon et d'avoir un coup de foudre.

Rosie : Et que dirais les autres s'ils me voyaient au bras d'un autre garçon? Comme si Franklin n'était rien pour moi? Ou comme s'il n'avait jamais existé?

Millie : *soupire* Rosie... Tu es une fille intelligente. Chaque personne vit un deuil comme il le ressent. Comme il le veut. Ce n'est pas parce que le garçon dont tu étais folle amoureuse nous a quitté, que tu dois constamment vivre dans les souvenirs et finir vieille fille. Tu as le droit de tomber de nouveau amoureuse. Tout en conservant en mémoires les moments que tu as passé avec Franklin. Et si c'est le regard et les commentaires des autres qui te préoccupent et te gênent... Saches qu'il y aura toujours des gens pour se permettre de te juger et de te critiquer. On ne peut pas plaire à tout le monde. Quoique l'on fasse et qu'importe nos choix. *sourit* Ce qu'on peut faire, c'est de ne pas décevoir les personnes importantes pour nous et qui nous entourent. Être aimé par des personnes qui en valent vraiment la peine. Et faire en sorte de ne pas avoir de regrets. *grand sourire* Enfin. Personnellement, c'est ainsi que je vois les choses et que je souhaite vivre. Ça ne te paraît pas bien?

Rosie a redressé la tête pour regarder et écouter Millie. Elle réfléchit à tout ça. Et en effet, Millie a raison.

Évidemment qu'il ne faut pas vivre dans le passé. Bien sûr que l'on peut de nouveau aimer. Si c'était elle à la place de Franklin... Elle aimerait qu'il continue de vivre. Qu'il poursuive son chemin sans elle physiquement. Alastor lui avait dit pratiquement la même chose.

Rosie finit par sourire et prend doucement Millie dans ses bras, qui ne se gêne pas pour lui rendre son étreinte.

Rosie : Tu as raison Millie. Merci beaucoup de m'avoir écouté et aidé.

Millie : T'as pas à me remercier. C'est normal entre amies.

Elles se séparent et Millie a un sourire malicieux.

Millie : Alooors... C'est qui ce garçon?

Rosie est gênée. Elle repense à tout à l'heure. Elle n'est pas sûr.

Rosie : Je... Je ne préfère pas te le dire tout de suite. Car...je ne suis pas encore sûr de mes sentiments. J'ai besoin d'y réfléchir. Je ne voudrais pas annoncer quelque chose et finir par me rendre compte que ce n'était rien en fait.

Millie : Bon d'accord. Je comprends. Mais j'espère que je serai première au courant.

Rosie : *sourit* Promis.

☆ ☆ ☆

Le mercredi après-midi, les élèves ont le droit de quitter l'internat pendant quelques heures. Ce que beaucoup d'élèves ont fait.

Molly est installée à la terrasse d'un café et attend l'arrivée d'Octavia, Idia, Arackniss, Pentious et Fizzarolli. Enfin, c'est surtout le Londonien qu'elle attend. Il lui a demandé de venir une demi-heure plus tôt car il a besoin de lui parler. Elle n'a pas refusé et elle est même curieuse de savoir de quoi il souhaite discuter. Est-ce que c'est à cause de ce qu'elle a vu dans le salon de tatouage? Ou peut-être qu'il se rappelle de son comportement quand il était ivre et il souhaite s'excuser? Elle verra bien.

Molly regarde le programme de cinéma sur son téléphone au moment où il lui semble reconnaître une voix désagréable. Elle regarde derrière elle discrètement, puis de nouveau droit devant en ouvrant grands les yeux. Elle vient de reconnaître Joey et un de ses amis, Mike.

Molly a peur. Elle sent son cœur s'emballer et elle commence à angoisser. Elle espérait ne pas recroiser Joey avant un bon moment. Pourvu qu'il ne l'ait pas vu et qu'il parte rapidement. À l'aide d'une petite cuillère, elle essaie de voir les deux garçons.

Pentious : Molly? Est-ce que ça va?

Molly sursaute en lâchant la cuillère. Elle n'avait pas du tout vu que Pentious était arrivé. Elle lui saisit le poignet et l'oblige à s'asseoir dans la chaise juste à côté d'elle.

Molly : Oui oui. ... Tout va bien.

Pentious : ... Tu es sûr? Parce qu'on dirait que-

Molly saisit le bras de Pentious et le passe derrière elle en se collant à lui. Il est surpris et perdu.

Molly : S'il te plaît ne pose pas de question et laisse toi faire.

Elle regarde discrètement derrière elle et Pentious l'imite. Il remarque deux beaux jeunes hommes qui rient et se montrent des choses sur leurs portables. Molly saisit le menton de Pentious et l'oblige à regarder droit devant. Puis elle se cale contre lui en passant un bras dans son dos.

Molly : Mais qu'est-ce que tu fais? Ne les regarde pas.

Pentious : D'accord. Mais dis moi qui sont ses garçons? Pourquoi tu te caches d'eux? L'un d'eux est un ex petit ami?

Molly : Il n'aurait pas dit non.

Pentious : ... Qu'est-ce qu'il s'est passé alors?

Molly : Rien.

Pentious : Le mensonge ne te va pas.

Molly : *agacée* Alors qu'à toi oui?

Pentious ne répond pas. Elle n'a pas tord. Il ment très souvent. Il y est obligé. Il sort son portable de sa poche et l'utilise pour regarder les deux garçons qui sont toujours dans leurs dos. Le Londonien réfléchit rapidement aux différentes raisons qui peuvent pousser Molly à être ainsi. Puis il tente quelque chose.

Pentious : Ce sont des garçons qui sont dans l'établissement que tu as quitté. C'est bien ça?

Molly ne répond pas. Elle commence même à trembler. Sans réfléchir, Pentious ressert son bras autour d'elle.

Pentious : Parles moi. Qu'est-ce qu'il s'est passé?

Molly : Rien.

Pentious : Tu peux te confier à moi. Je ne répéterai rien de ce que tu me diras.

Molly le regarde sévèrement. Il l'a prend pour une idiote ou quoi?

Molly : Pourquoi devrais-je être la seule à me confier? Tu n'es pas toujour honnête avec moi. Il t'arrive de me mentir. Et ne me dis surtout pas le contraire. Je vais me sentir insultée sinon.

Pentious : ... Quand est-ce que je t'aurais menti?

Molly : La dernière fois, c'était le week-end dernier. Quand je t'ai demandé comment tu avais eu ton hématome.

Pentious : Je n'ai pas menti. C'était sur un terrain de tennis.

Molly : *faux sourire* Oh vraiment? Comme c'est amusant... Quand on était dans le salon de tatouage, je t'avais posé la même question. Tu m'avait dis que tu avais aidé à déplacer un meuble et qu'il t'était tombé dessus. Alors? Où est le mensonge?

Pentious ne dit rien. Il n'a pas pensé un seul instant que Molly lui avait déjà demandé l'origine de son hématome. Et est-ce qu'il s'est passé autre chose ce soir là? Il faut vraiment qu'il surveille sa consommation d'alcool.

Pentious : ... Tu as raison. Alors je te propose un marché. Tu me racontes ce qu'il s'est passé entre toi et...le garçon qui t'effraie. Et moi, je répondrai honnêtement à une de tes question. N'importe laquelle. Mais quand on sera dans ma chambre. Seule toi aura le droit de savoir. Je ne veux pas que l'on nous entende. Ça te va?

Molly réfléchit. C'est vrai que la proposition est alléchante. Mais elle a tellement honte. Même à ses frères elle n'en a pas parlé. Et finalement elle tend la main à Pentious, qui l'a serre.

Molly : D'accord... Mais je te promet que si tu t'es moqué de moi; je te le ferai amèrement regretter.

Pentious : Je comprends. Et je t'assures que je répondrai honnêtement à la question de ton choix. Quand je fais une promesse, je l'a tient toujours.

Molly soupire. Elle inspire et se lance enfin dans un récit. Pentious l'écoute sans l'interrompre et continue de surveiller les deux jeunes hommes derrière eux.

Molly : L'établissement dans lequel j'étais est en concurrence avec le nôtre. Quand je suis arrivée là-bas, j'avais le même comportement qu'ici. Enfin... Un peu plus que maintenant... Je... *stressée* Enfin... Quand je t'ai pris plusieurs fois dans mes bras...tu ne t'es pas fait des idées et...imaginais que j'étais ta petite amie... Hé bien... Pour Joey... Ça n'a pas été le cas...

Pentious continue d'écouter Molly. Il redoute un peu la suite du récit. Il sait comment certains garçons peuvent se comporter envers certaines filles.

Molly : Dans cet établissement, il y a une Fratrie. Qui veille à la bonne image de l'établissement. Et elle punie les mauvais élèves qui détériorent la réputation de tout le site. Dans notre établissement aussi il y avait une Fratrie. Mais le Directeur Magne et Husk ont fait le nécessaire pour qu'elle soit définitivement dissoute. C'était il y a environ dix ans.

Pentious : ... ... ... Comment est-ce qu'ils punissent les élèves qui ne sont pas assez bien pour l'établissement?

Molly : ... ... Il y a un peu de tout. Du chantage, de la pression, des menaces, de l'humiliation, des coups... Ils adaptent les punitions en fonction de l'étudiant et de ce qu'il a fait pour être "choisi" par la Fratrie.

La mâchoire de Pentious se contracte. Il comprend instantanément que Molly a été victime de la Fratrie et il redoute de connaître la suite du récit. Il se demande pourquoi la Fratrie l'a choisi. Elle s'en sort très bien pendant les cours.

Pentious : Tu m'as parlé d'un Joey. Il fait partie de la Fratrie? Qu'est-ce qu'il t'a fait?

Molly : *honteuse* ... ... ... En fait... Ce qu'il s'est passé...est de ma faute.

Pentious est surpris et attend la suite. Molly a vraiment honte et aimerait oublier. Depuis qu'elle a commencé son récit, elle n'arrive pas a regarder Pentious.

Molly : Joey a...fini par se faire des idées. ... Il s'est convaincu que je l'aimais et il voulait que l'on sorte ensemble. Et moi c'était hors de question. Je ne peux pas me forcer où jouer comme ça. Je suis quelqu'un d'honnête sur ce genre de chose. Il a fini par me dégoûter. Mais il n'arrêtait pas d'insister. Et je ne voulais pas mêler mes frères à mes problèmes. ... Je voulais me débrouiller seule...

Molly est étonnée de voir que Pentious n'a pas beaucoup de réaction. Mais comme souvent, il garde tout à l'intérieur et il sent la colère monter.

Pentious : ... ... Qu'est-ce qu'il s'est passé? Qu'est-ce qu'ils t'ont fait?

Molly soupire, puis elle lui raconte tout...

Molly est en débardeur et short. Elle dort dans le lit de sa chambre de l'établissement. Elle est plus petite et moins jolie que celles de l'établissement dirigé par le Directeur Lucifer Magne.

Molly n'entend pas que la serrure de sa porte est en train d'être forcée. Trois silhouettes entrent silencieusement et entourent le lit de Molly.

Subitement ils attrapent la jeune femme. Un l'a bloque contre le matelas pendant que les deux autres lui attachent les poignets et les chevilles. Puis ils lui mettent en sac en toile sur la tête et la portent hors de la chambre.

Molly essaie de se débattre, mais c'est inutile. Elle n'a pas la moindre idée de l'endroit où ils l'emmènent. Elle sait pertinemment que c'est la Fratrie. Mais pourquoi ils s'en prennent à elle? Elle n'est peut-être pas la meilleure élève de l'établissement, mais elle est loin d'être la plus mauvaise.

Les trois garçons ralentissent et finissent par jeter Molly au sol. Ils lui libèrent les membres et retirent le sac qui couvre sa tête. Ils sont dans les douches du gymnase.

Molly allait parler, mais elle s'abstient en voyant dix membres de la Fratrie. Ils portent une longue tenue marron avec un masque semblable à ceux que les médecins portaient pour se protéger de la peste. Et à cause de ses masques, leurs voix sont un peu modifiées. Difficile d'être sûr de l'identité de celui qui se cache derrière.

Molly : *inquiète* Qu'est-ce que vous me voulez? Je n'ai absolument rien fait qui justifie ma présence ici.

Garçon 1 : Bien sûr que si. Sinon te ne serais pas là.

Garçon 2 : Apparemment, tes résultats baissent progressivement et ton comportement est de plus en plus irrespectueux.

Molly se relève en tremblant légèrement. Elle a peur et elle a froid. Elle n'est pas du tout à l'aise pieds nues dans sa petite tenue de nuit et devant tous ces garçons. Elle se doute bien qu'il n'y a pas de filles face à elle. Ils pourraient lui faire n'importe quoi. Personne sait qu'elle est là et qu'elle est potentiellement en danger. Elle fait en sorte de dissimuler le plus possible sa peur.

Molly : Je vous assure que non... Je ne sais pas qui est venu vous trouver ni ce qu'il vous a dit. Mais ce qui est sûr; c'est qu'il s'est bien moqué de vous.

Garçon 3 : Bien sûr que non. Nos sources son sûrs et fiables.

Molly est perdue. Elle a ses bras autour d'elle pour se tenir chaud et cacher le plus possible son corps.

Huit membres de la Fratrie se retournent pour récupérer des grands seaux remplis d'eau. Ils sourient sous leurs masques.

Garçon 1 : Pour cette fois-ci, nous allons être plutôt sympas. Profite bien. Nous ne serons pas aussi gentils la prochaine fois.

Molly allait parler pour tenter de les dissuader, mais elle n'en a pas le temps. Un par un, ils jettent les contenus des seaux sur elle. C'est de l'eau glacée. Elle crie au premier jet reçu, puis elle se mord les lèvres pour ne pas faire plaisir à la Fratrie. Une partie des membres ont des rires moqueurs.

Une fois tous les seaux vides, Molly est mouillée de la tête aux pieds. Elle est gênée comme elle ne l'a jamais. Son short et son débardeur trempés lui collent à la peau et dévoilent ses généreuses formes. Elle se cache comme elle le peut avec ses bras. Elle est terrorisée et tremble de froid et de peur.

Un membre approche pour l'a saisir à la gorge et l'a plaque contre le mur.

Garçon 2 : Si tu ne veux pas subir bien pire; tiens toi correctement désormais. Et fais honneur à notre bel établissement. Compris?

Molly n'insiste pas et fait plusieurs fois oui de la tête. Elle se retient de craquer et de pleurer. Pas devant eux.

Garçon 1 : Ça ira pour ce soir. On retourne dans nos chambres. Bonne nuit Chers membres.

Un par un ils sortent. Laissant seulement Molly et le garçon qui l'a plaqué contre le mur. Il a fait semblant de partir, puis il a fait demi-tour en retirant son masque. Molly est surprise en le reconnaissant.

Molly ; ... ... Joey...

Joey : *sourit* Hé oui. Je t'avais dit que tu regretterais la façon dont tu m'avais traité. Alors comme ça on fait la belle et on allume les garçons juste pour le plaisir de se prendre pour une pute?

Molly : Mais... Je ne t'ai jamais allumée...

Joey : Te fous pas de ma gueule! Sale pute! Ton sourire et ta façon de m'avoir pris dans tes bras en disent long!

Il l'a plaque violemment contre le mur et l'embrasse de force en serrant d'une main l'un de ses seins. Molly est sous le choque et ne parvient pas à réagir ni à essayer de crier. Joey finit par reculer et regarde la jeune femme avec un sourire de prédateur.

Joey : *sourit* Pas mal du tout... On va s'arrêter là pour l'instant... J'ai hâte d'en voir plus de toi. Alors je te dis à bientôt. Allez files. Ma petite pute.

Joey met une tape aux fesses de Molly, qui est toujours choquée et ne proteste pas. Elle se précipite vers la sortie et court dans la nuit froide pour s'enfermer dans sa chambre. Elle n'ose même pas aller dans les douches du dortoir des filles pour se laver et se changer. Elle se rince la bouche et va se rouler en boule au fond de son lit. Et enfin, elle éclate en sanglots. Elle a l'impression d'entendre encore les rires et les commentaires sur sa poitrine trop généreuse et qu'elle déteste.

Molly a tellement honte. Elle n'a rien pu faire. Pourtant elle l'a toujours dit que si elle se retrouvait un jour dans une situation semblable, elle se défendrait. Hors de question de subir ce genre de traitement. Mais elle a été si surprise, terrorisée et humiliée, qu'elle a été incapable de faire quoique se soit pour se défendre. Elle était comme pétrifiée. Elle comprend bien mieux les témoignages des femmes victimes de maltraitances et qui se retrouvent incapables de faire quoique ce soit pour se défendre.

Le lendemain matin. Molly est fatiguée, elle n'a pas réussi à se rendormir. Elle est même tombée malade d'avoir traversée tout le site en étant peu habillée et complètement trempée. Malgré ça, elle se lève et se prépare avec la boule au ventre. Elle a peur mais décide de ne pas en parler à ses frères et à ses parents.

Elle fait du mieux qu'elle peut pour ignorer ce qu'il s'est passé. Mais à chaque fois qu'elle croise le regard d'un garçon, elle a l'impression qu'il est au courant. Elle se demande même s'il est l'un des Membres de la Fratrie.

Pentious a laissé Molly parler. Il a eu la délicatesse de ne pas l'interrompre. Le récit de son amie le rend malade et le met en colère. Comment peut-on faire de telles choses? Surtout à une personne comme Molly? Elle est la gentillesse et la douceur incarnée. On lui donnerait le Bon Dieu sans confession.

Molly ; Mes frères ne sont pas du tout au courant. Alors tu as intérêt à garder ça pour toi.

Molly tremble contre Pentious et elle a les larmes aux yeux. Pour la première fois en étant conscient et sans y penser; il la serre dans ses bras. Il a de la peine pour elle et il est furieux contre le fameux Joey.

Du coin de l'œil, Molly aperçoit les deux garçons qui l'a regardent. Elle tourne la tête dans la direction opposée.

Molly : *murmure* Attention. Je crois qu'ils m'ont reconnu.

Pentious : Alors qu'ils passent leur chemin. Ils ne me font pas peur. J'ai vu bien pire.

Joey fait signe à son ami, puis ils marchent jusqu'à arriver derrière Molly et Pentious.

Joey : Tiens? Ça ne serait pas Molly? Molly...Belluccini. C'est bien ça?

Molly se retourne et garde le silence. Pentious est toujour de dos et serre les poings. Les deux jeunes hommes s'intéressent à lui.

Joey : Et t'es accompagnée en plus. *sourit* C'est cool...

Mike : Je ne savais pas que tu aimais aussi les filles. Tu ne nous présente pas ta copine? Je suis sûr qu'elle est mignonne et sympa...

Pentious : *froid* Désolé de vous décevoir; mais absolument pas.

Il s'est retourné en disant ça et les deux jeunes gens ont eu un mouvement de recule. Ils ne s'attendaient pas à voir un jeune homme. Ils ont vu des cheveux longs détachés et ils se sont dit: Oh! Une fille! Ils n'ont pas réfléchi d'avantage.

Mike : Bordel! Il sort d'où ton accent?!

Joey : J'sais pas de quel pays t'es. Mais ici les hommes se coupent les cheveux. Et puis t'es qui?

Pentious : Qui je suis? Hé bien je suis le petit ami de Molly. Et vous n'avez pas besoin d'en savoir plus.

Pour prouver qu'il dit la vérité, elle attrape la main de Molly comme le ferait un vrai couple. La jeune femme n'arrive pas à répondre. Elle ne veut surtout pas que son ami et partenaire se mette en danger pour elle. Pentious la lâche et se lève pour faire face aux deux jeunes hommes en se tenant bien droit. Il est énervé et dégoûté.

Un peu plus tôt. Cherri marche vers le café. Elle doit y rejoindre Angel. Elle aperçoit Molly et sourit en marchant vers elle. Mais elle s'arrête en reconnaissant Pentious à côté de la jumelle d'Angel. Il a un bras autour d'elle et il tient son portable.

Cherri se rapproche discrètement, puis elle voit les deux amis se prendre dans les bras et deux garçons qui s'approchent d'eux. Elle reconnaît tout de suite Joey. Elle sait très bien que c'est lui qui s'acharnait sur Molly. C'est lui que Arckniss et Angel sont allés trouvé pour le menacer, l'humilier et le frapper.

Cherri sait pourquoi les deux frères ont fait ça. Elle aussi a des informateurs dans l'établissement concurrent. L'un d'eux lui a expliqué que Molly était devenue une cible de la Fratrie. Elle sait qu'elle a été victime de harcèlement et qu'elle n'en a jamais parlé.

Cherri aperçoit Pentious qui se lève et fait face aux deux garçons. Molly n'ose pas bouger et semble plutôt effrayer.

La discussion des trois garçons semble animé. Surtout pour les deux autres. Ils s'éloignent et Molly retient Pentious par un bras pour l'empêcher de les suivre. Il lui parle, puis rejoint les deux garçons. Molly semble hésiter, puis elle se lève pour les suivre. Cherri n'est pas tranquille. Elle sait que Molly ne sait pas se battre. Qu'en à Pentious... Ben c'est évident qu'il ne sait pas non plus.

Les trois garçons sont dans une ruelle nauséabonde remplie de bennes à ordures. Molly arrive en restant un peu en retrait.

Pentious : Vous êtes satisfait? Il ne va pas y avoir de témoins maintenant.

Joey : Ouais. On va pouvoir s'expliquer entre hommes. Et il est hors de question que je m'excuse pour ce que j'ai dit. Ta petite amie est une pute. Et je suis bien-

Joey n'a pas eu le temps de finir sa phrase que Pentious l'a saisi rapidement à la gorge d'une main et serre. L'adrénaline et la colère lui donnent une force qu'il ne se connaissait pas avant aujourd'hui. Il a peut-être les yeux verts de sa mère, mais il a le même regard froid et noir que son père.

Molly est surprise et Mike se jette sur le Londonien pour le faire lâcher son ami. Molly a un moment d'hésitation, puis elle saute sur le dos de Mike et tire sur un de ses bras pour qu'il lâche Pentious. Mais Mike a un mouvement brusque et Molly tombe au sol en poussant un cri.

Mike frappe Pentious aux cotes, exactement là où il a son hématome. Le coup lui relance la douleur et il desserre sa prise sur Joey, qui en profite pour se dégager en le poussant. Puis il bloque les bras de Pentious et Mike s'apprête à lui mettre un coup de poing. Mais une main de fille le frappe avant au visage bien plus rapidement.

Cherri : Cassez-vous bande d'enculés!

Mike manque de tomber et grogne sur Cherri. Elle n'est pas du tout impressionnée et elle est bien décidée à les affronter. Pour Molly.

Cherri : *sourit* Salut Joey. Salut Mike. Ça va? Toujours aussi cons à ce que je vois.

Joey : Oh bordel! Pas toi!

Mike : Qu'est-ce que tu fous ici?!

Cherri : Molly est une amie. Et je ne supporte pas que des tocards dans votre genre s'en prennent à mes amis. Tocards.

Molly est incapable de bouger. Elle a toujours en tête le moment où elle a été humiliée par des membres de la Fratrie. Elle est parfaitement consciente que c'est Joey qui a raconté des mensonges. Pour se venger du fait qu'elle lui a dit non. Et Mike a aidé son meilleur ami.

Mike avance vers Cherri et s'apprête à la frapper. Mais elle esquive avec une telle simplicité et lui met un coup de genou dans le ventre, puis elle abat son poing dans le dos du garçon. Il tombe au sol, le souffle coupé.

Pentious est toujour en mauvaise posture avec Joey, à cause de sa douleur. Le Londonien est plaqué contre le mur de briques et s'apprête à recevoir un coup en plein visage. Il réfléchit à l'excuse qu'il va bien pouvoir sortir à son père pour expliquer la raison de sa future blessure.

Cherri se retourne et voit Molly frapper le dos de Joey avec un pied de chaise trouvé au sol. Il lâche Pentious. Cherry regarde intensément Molly. Subitement, elle lui trouve quelque chose de très attirant. Voir excitant.

Joey se lève péniblement et s'éloigne lentement en menaçant le trio. Mike le suit. Pentious se redresse en époussetant ses vêtements. Il est vexé que Cherri soit venue les aider. Ça fait deux fois que quelqu'un l'aide à se sortir de ce genre de situation. Molly est inquiète et va vite le voir.

Molly : Est-ce que ça va? Tu es blessé?

Ça le calme instantanément et il s'oblige à ignorer la douleur.

Pentious : Oui oui. Je n'ai rien. C'est pour toi que je suis inquiet.

Molly : *sourit* Ça va. Et merci d'avoir pris ma défense. *à Cherri* Et à toi aussi Cherri.

Cherri : ... ... *sourit* Tu parles. C'est rien du tout ça.

Pentious : *dégoûté* Oui... Merci du coup de main.

Cherri sourit. Elle est bien amusée de la situation et remarque bien que Pentious est dégoûté qu'elle soit arrivée.

Molly : *sourit* Venez. On retourne au café.

Cherri accepte avec grand plaisir l'invitation et ils s'installent à une table. Pentious ne parle pas beaucoup. Il regarde et écoute les deux filles discuter.

Elles rient et discutent de la mauvaise rencontre. Cherri a été très impressionnée par le réflexe de Molly et l'a félicite d'avoir eu le courage dont elle a fait preuve. Molly est gênée. Elle a réagi sans réfléchir car elle voulait essayer de défendre Pentious. Elle se sentait responsable de la situation dans laquelle il se trouvait.

Cherri a toujours apprécié Molly. Mais maintenant, elle est totalement sous le charme de la jumelle de son meilleur ami.

Pentious observe et remarque le langage corporel des deux filles. Surtout celui de Cherri. Ça l'énerve et le dégoûte. Pas dégoûté de voir deux filles sortir ensembles, mais que se soit Cherri. Et qu'il ait failli parler de ses sentiments à Molly. Quel abruti il fait... Avant qu'un serveur arrive pour prendre leur commande, il prend une décision.

Pentious : *sourit* Mesdemoiselles. Toutes mes excuses, mais je vais devoir vous laisser.

Molly : *surprise* Vraiment? Mais...pourquoi?

Pentious : Je viens de me rappeler qu'un membre de ma famille a eu un rendez-vous extrêmement important aujourd'hui. Je dois lui téléphoner rapidement à cause du décalage horaire. Alors à ce soir.

Pentious se lève et se tourne vers Cherri en inclinant légèrement la tête.

Pentious : Encore merci pour tout à l'heure, Cherri.

Il la remercie une nouvelle fois unique pour donner une bonne image de lui. Puis il marche rapidement pour retourner à l'établissement. Cherri est satisfaite qu'il parte, alors que Molly est un peu déçue. Elle a la sensation que quelque chose d'important aurait dû se passer.

Une fois dans sa chambre, Pentious fulmine à cause de tout ce qu'il s'est passer. Mais finalement, c'était une bonne chose que Cherri soit là. Il a encore failli passer pour un con.

Il avait longtemps réfléchi et s'était enfin décidé à parler à Molly des sentiments qu'il ressent peut-être pour elle. Mais de l'avoir vu discuter et être un peu complice avec Cherri, il pense avoir comprit. En réalité, Molly aime les filles. Cherri est bi, et elle ne s'en est jamais cachée. La honte pour un garçon d'aller dire à une fille lesbienne qu'il l'aime. Et il a bien remarqué que la Punk apprécie beaucoup Molly. En y réfléchissant... Molly est la jumelle d'Angel, qui est gay. Alors elle l'est très certainement aussi. Oui, ça lui semble logique.

Pentious décide d'oublier ce qui a bien failli se passer. Il s'installe à son bureau et allume son ordinateur portable pour récupérer les documents que son père lui a envoyé par mails. Puis il commence à réviser, car il risque d'être interrogé demain. Hé oui. Papa doit avoir peur que son fils s'ennuie loin de lui.

Octavia et Arackniss marchent vers le café en se tenant la main. Ils remarquent Idia et Fizzarolli qui font la même chose et rient. Arackniss les appelle en leur faisant signe. Ils cessent de rire et se lâche rapidement la main.

Arackniss : À ce que je vois, nous ne sommes pas en retard.

Fizzarolli : *sourit* Ben non.

Idia : Pourtant moi je suis du genre à être en retard.

Octavia : *sourit* Ça on l'avait remarqué avec les cours.

Ils rient. C'est vrai que c'est courant de voir Idia, Cherri et Angel être les derniers à entrer en salle de classe.

Ils arrivent à la terrasse du café et ils voient Molly, qui semble un peu ailleurs. Elle discute avec Cherri et Angel.

Angel : Sérieux?! Il était là ce connard?!

Cherri : *sourit* Ouais! J'te jure! Il était avec un de ses abrutis de potes. Avec Molly on les a fait dégager. Et on a sauvé Pentious au passage. Ce gars a vraiment besoin d'un cours sur le corps corps.

Angel : *sourire coquin* Pour le corps à corps... Je veux bien m'en charger.

Molly : Je ne pense pas que Cherri parlait dans ce sens là du terme. Et tu n'as pas vu le début où il a immobilisé Joey d'une main.

Arackniss perd son sourire en entendant le prénom Joey. Le groupe s'installe à la table.

Arackniss : Salut. De quoi êtes-vous en train de parler? Et Pentious n'est pas là?

Molly : Il est retourné au dortoir pour passer un appel important.

Cherri : Et on était en train de raconter à Angel ce qu'il s'est passé.

Octavia : Ha? Et qu'est-ce qu'il s'est passé?

Cherri raconte rapidement sans trop entrer dans les détails. Arackniss et Angel échangent discrètement un regard noir. Il va falloir qu'ils retournent voir Joey pour lui "parler"...

Arackniss : En tout cas, merci d'avoir été là pour les aider et les défendre.

Cherri regarde discrètement Molly en souriant.

Cherri : Avec plaisir...

Octavia : En tout cas vous avez été très courageux. Je ne sais pas si j'arriverai à tenir tête ainsi et à me défendre.

Arackniss : *sourit* T'inquiète. Je suis là aussi pour ça.

Il lui saisit doucement sa main et elle lui sourit. Molly les regarde avec un sourire triste.

Idia : J'aurais adoré être là. Je peux pas me voir ces deux abrutis.

Fizzarolli : Je connais la réputation de Joey. Et il est bien pire que moi en ce qui concerne les filles. *sourit* Moi je suis juste un boulet relou.

Molly : ...

Angel remarque que Molly a la tête baissée et qu'elle semble très triste. Il décide donc de changer de sujet.

Angel : Hé! C'est bientôt la St Valentin. Vous avez pas hâte?

Cherri : Tu parles... Moi je suis toujours célibataire. C'est nul la St Valentin. Surtout quand on est célib.

Angel : Mais dit pas ça. Tu vas trouver d'ici là.

Molly : *sourit* J'en suis sûr.

Cherri sourit à Molly. Idia regarde discrètement Fizzarolli qui vide son verre. Arackniss est un peu gêné car il n'a pas spécialement prévu quelque chose pour la fête des amoureux. Il va falloir qu'il y réfléchisse sérieusement. Et ça va être la première fois qu'il va célébrer la St Valentin.

Après une bonne heure à discuter sur la terrasse, il est l'heure de retourner sur le site. Ils repartent, mais Cherri fait exprès d'être à la traîne pour parler avec Angel.

Cherri : Angel. Tu connais bien ta sœur. Je me demandais si... Est-ce qu'elle est célibataire?

Angel : *sourit* Oh oui! Carrément célibataire.

Cherri : *sourit* Génial! Et est-ce que tu sais qu'elle genre de personne elle aime?

Angel : C'est à dire? Les goûts pour un partenaire?

Cherri : En fait.... Est-ce qu'elle roule à l'électrique ou au carburant? Où elle est hybride? Comme moi.

Angel rit. Il vient de comprendre où son amie veut en venir.

Angel : Et tu es sûr que je le sais ça?

Cherri : Ben ouais. Tu es un véritable détecteur pour ce genre de chose.

Angel : *sourit* Ouais, c'est vrai. Je me trompe très rarement. J'ai un taux de réussite de 98%. Mais pourquoi tu veux savoir ça?

Cherri ne sait pas trop comment le dire à Angel. Mais comme elle met un peu de temps à répondre, il comprend instantanément.

Angel : Sérieux?! T'as flashé sur ma précieuse sœur?!

Cherri : Chut! Pas si fort. Oui oui. J'avoue que... J'aime bien ta sœur. Elle est féminine, adorable, drôle, pas chiante. Et qu'est-ce qu'on est chiante les filles la plupart du temps... Enfin. Donc... Je voulais savoir si tu connais les préférences de Molly. Et si ça ne te dérangerait pas si je sortais avec elle? Seulement si elle le veut. Évidemment.

Angel réfléchit un instant, puis il a un sourire désolé pour Cherri.

Angel : Bien sûr que ça ne m'aurait pas dérangé que tu sortes avec Molly. Mais je suis désolé, je vais devoir te décevoir. Molly est comme moi. Elle préfère les huîtres aux moules. Le Banana Split à la pêche melba. Les sucres gorges aux loukoums. Bref! Pour être plus clair; elle aime la bite.

Cherri est un peu déçue. Elle pense que Molly est comme elle. Qu'elle est bisexuelle.

Cherri : Je suis sûr que tu te trompes.

Angel : Malheureusement pour toi; non.

Ils entrent sur le site et se rapprochent des dortoirs. Cherri n'est pas vraiment convaincue.

Cherri : Nous verrons bien. Je vais réfléchir à ce que je pourrais bien faire et...que je trouve un moment aussi.

Angel : Y'a la St Valentin bientôt. Ça peut-être pas mal de faire un geste d'amour discret et romantique.

Cherri : *sourit* Hé! Mais c'est pas une mauvaise idée. Merci mon pote.

Elle le serre dans ses bras et Angel sourit. Il va tout de même parler subtilement à Molly pour être sûr de son orientation sexuelle.

Cherri : On se voit pour le dîner! À tout à l'heure!

Angel : À toute!

Puis ils se séparent et vont dans leur dortoir respectifs.

☆ ☆ ☆

Le lendemain, les élèves sont en cours. La classe est dans le gymnase, en pleine séance de sport. Le Professeur Asmodeus est très grand, un peu musclé, les cheveux noirs et la peau bronzée.

Ils font de l'athlétisme et certains élèves sont vraiment excellents. Comme Cherri, Millie, Angel et Fizzarolli. D'autres sont plutôt doués. Comme Charlie, Vaggie, Octavia, Velvet ou Valentino. Et d'autres sont... ... Disons qu'ils se débrouillent comme ils le peuvent. Comme Alastor, Pentious, Moxxie et Vox. Le Professeur de sport parle fort et les encourage de façon très...personnelle.

Asmodeus : Allez allez! Un peu plus d'énergie! On dirait des mamies et des papis! C'est pas la maison de retraite ici! Fizzarolli! Parfais ce saut! Continue comme ça! Pas mal Rosie! Moxxie!!! Plus haut les genoux! Tu ne veux pas que je vienne te faire la courte échelle non plus?! Pentious! C'est pas la peine de l'imiter! Il n'est pas un exemple à suivre! Excellent Molly! Valentino!!! Arrête de regarder tes camarades filles et bouges toi un peu le cul! Avant que je vienne te donner de l'élan avec mon pied dessus! Je te garantis qu'après ça, tu vas le battre le record du saut en longueur! Alastor! Allez! Vas-y!

Alastor soupire en se mettant en place pour le saut en longueur. Il s'élance et Vox profite que personne regarde pour faire trébucher son rival. Alastor essaie de se rattraper, mais il se blesse au genou en tombant. Le sang coule bien plus que chez la plupart des personnes.

Alastor serre les dents et lance un regard noir à Vox, qui prend un air innocent. Le Professeur Asmodeus avance tranquillement vers lui et remarque enfin la blessure.

Asmodeus : *paniqué* Ça va?! Tu t'es cassé quelque chose?! Mais pourquoi tu saignes autant?!

Alastor : Non. Tout semble bien. C'est juste que je suis hémophile.

Asmodeus : *surprit* Quoi?! Et pourquoi je ne suis pas au courant?!

Alastor : C'est écrit dans mon dossier médical.

Asmodeus : Ha? ... ... ... ... ... J'ai pas dû le lire jusque-là... Je ne peux pas t'emmener à l'infirmerie et laisser la classe sans surveillance. Je vais appeler Husk.

Il sort son portable. Alastor est assis par terre et Rosie a posé un mouchoir sur sa blessure. Quelques élèves se sont rapprochés. Moxxie et Angel aide Alastor à se relever et le soutiennent.

Alastor : *sourit* Merci.

Moxxie : *sourit* C'est rien.

Angel : *sourit* Ouais. Ça nous fait plaisir.

Alastor : Je m'en doute. *soupire* Angel... Tu veux bien m'accorder une faveur?

Angel : *sourire séducteur* Tout ce que tu veux, ma fraise des bois...

Alastor : Retires ta main de mes fesses.

Moxxie est surprit et Angel a un petit rire avant de retirer sa main. Il a fait ça par réflexe. Rosie s'approche à son tour.

Rosie : *inquiète* Tu peux marcher?

Alastor : *sourit* Oui oui. Ça va.

Husk arrive et échange rapidement quelques phrases avec Asmodeus. Puis le surveillant chef accompagne Alastor à l'infirmerie.

Husk : Tu as trébuché? Vraiment?

Alastor : Oui. Tu me connais. Je n'aime pas le sport et je ne suis pas doué. La gymnastique ne m'intéresse pas.

Husk : Ouais. Je comprends totalement. C'est bien mieux la boxe ou le football américain. Enfin. Tu vas avoir l'occasion de rencontrer la nouvelle infirmière. Même si tu l'as connait déjà un peu.

Alastor : Ha? Qui est-ce?

Husk : Mimzy.

Husk frappe à la porte de l'infirmerie et entre dès qu'il reçoit l'autorisation. Il y a un bureau, des affiches sur le corps humain, des étagères avec plusieurs livres médicaux, un squelette grandeur nature.

Mimzy, la nouvelle infirmière de l'établissement, est une charmante petite femme aux belles rondeurs. Elle est blonde au cheveux courts. Sa coiffure, sa jupe rouge, son chemisier rouge à pois noirs et ses escarpins rouges à petits talons, donnent l'impression qu'elle est une pin-up des années 20. Husk est bien plus grand qu'elle.

Mimzy se lève de son bureau avec un sourire radieux. Alastor a déjà eu l'occasion de la rencontre lors de festival de Jazz à la Nouvelle-Orléans.

Mimzy : Oh bonjour Husk! Alastor?! Bonjour! Ça me fait tellement plaisir de te revoir! Ça fait un petit moment il me semble.

Alastor : Bonjour Mimzy. Hé bien il me semble que c'était il y a quelques mois. Pour un festival de Jazz.

Mimzy : C'est vrai. ... Oh! Mais tu saignes beaucoup! Il est vrai que j'ai lu dans ton dossier que tu es hémophile. Husk. Installes le dans la première chambre. Le temps que je sorte tout ce qu'il faut.

Husk : *sourit* Bien, charmante Mam'zelle.

Mimzy a un petit gloussement et rougit légèrement. Husk n'a pas fait attention. Ils entrent dans la chambre et Alastor s'asseoit sur le lit pendant que Mimzy sort de quoi faire un bandage et un médicament prévu pour les personnes hémophiles.

Mimzy : Tu devrais toujours avoir ça sur toi. C'est plus sûr.

Alastor : Je le sais. Ma mère m'en a donné, mais je les laisse toujours dans la chambre au dortoir.

Husk : Hé bien maintenant tu vas en garder un dans ton sac. Mimzy a raison. Là c'était juste une chute idiote. Mais un jour tu pourrais te blesser sérieusement.

Alastor : D'accord d'accord. Dès ce soir, j'en mettrais un dans mon sac.

Husk : On est d'accord. Mais je vais quand même en parler à Rosie. Si c'est elle qui te le dit; tu le feras tout de suite.

Husk se tour vers Mimzy et salue poliment. L'infirmière sourit et arrange nerveusement sa blouse blanche.

Husk : *sourit* Je vais attendre dehors et je le ramènerai à son cours. À tout à l'heure.

Mimzy : *rougit* À tout à l'heure...

Husk sort et Mimzy s'assoit sur une chaise face à Alastor. Elle installe correctement la jambe du jeune homme et commence à désinfecter la plaie. Il sourit en regardant Mimzy. Il a bien vu l'état de l'infirmière. Enfin... Il n'est pas tout à fait sûr.

Alastor : *sourit* ... Il est sympa Husk.

Mimzy : *sourit* Oh oui! Et c'est quelqu'un de bien. Je le trouve bien mieux depuis qu'il a réussi à soigner son addiction.

Alastor : Ouais. Moi aussi. Et j'avoue que j'avais eu du mal à le croire quand il m'a raconté cette partie de son passé.

Il y a quelques années, Husk a eu des soucis avec les jeux d'argent. Il était plutôt doué et il a même participé à des grands tournois de poker. Mais quand il s'est rendu compte que ça commençait à le changer et qu'il s'éloignait des gens qu'il aimait, il a décidé d'arrêter et de se faire aider. Quand il a voulu être propriétaire de son appartement, il a demandé à être interdit de casino pour pouvoir faire un crédit à sa banque. Aujourd'hui il va très bien et joue de temps en temps au poker avec des copains, mais juste pour passer un bon moment avec eux.

Mimzy : Je me doute. C'est quelqu'un de très bien. Il l'a toujours été. Aussi loin que je puisse me souvenir.

Alastor : *sourit* Mais c'est vrai que vous étiez dans cet établissement il y a quelques années! Dis moi Mimzy. Comment était Husk?

Mimzy : Hooo... C'était un jeune homme gentil, courageux, fort et protecteur. Il était dans la classe au-dessus de la mienne.

Alastor : Ha oui? Ça ne m'étonne pas. Mais qu'est-ce que tu entends par "protecteur"?

Mimzy : Husk défendait les plus faibles et les classes en dessous de la sienne. Il n'a jamais aimé l'injustice.

Alastor sourit. Il se reconnaît en partie en Husk. Lui aussi n'aime pas l'injustice et il lui arrive de prendre la défense d'une personne qui est seul face à plusieurs.

Mimzy : Il y avait du bizutage à l'époque. Husk détestait ça. Et comme physique il a toujours été plus imposant que tous nos camarades, personne osait s'en prendre à lui. Il n'hésitait pas à aller à la confrontation. Les plus jeunes l'avaient appelé le Grand Frère.

Alastor sourit. Il ne connaissait pas cette partie là de la vie de Husk.

Alastor : Je suis vraiment impressionné. Ça ne m'étonne pas qu'il soit devenu surveillant. Et surtout ici.

Mimzy : *rougit* Oui... C'est un homme génial et merveilleux sur lequel on peut compter.

Alastor continue de sourire en pensant à tout ces détails. Et il est évident que Mimzy a un petit faible pour Husk.

Mimzy : Voilà! C'est finit. Je passerai dans la soirée pour te voir et refaire un bandage propre. Husk m'accompagnera. Pour aujourd'hui, fini le sport.

Alastor : D'accord. Merci beaucoup Mimzy. Et promis je garderai avec moi le médicament.

Ils sortent et Husk repart avec Alastor. Mimzy a un sourire rêveur en regardant le surveillant chef s'éloigner. Quand au jeune homme, il se demande s'il ne devrait pas faire quelque chose pour ces deux-là. Ça fait presque une éternité que Husk est célibataire. Ça pourrait peut-être lui faire du bien d'avoir quelqu'un à ses côtés.

☆ ☆ ☆

Le lendemain. Molly est dans la chambre de Pentious. Ils ont fini les devoirs et ils passent le reste du temps à discuter.

Pentious a tenu sa promesse. Molly a posé la fameuse question et le Londonien a été honnête. Elle lui a demandé qui lui avait fait l'hématome. Il lui a dit que c'est son père. Mais qu'il l'avait mérité car il lui avait tenu tête et qu'il l'avait insulté. Ce qui est vrai. Molly se doutait un peu.

Depuis quelques jours, la jeune femme essaie de deviner les sentiments et les émotions de Pentious. Elle repense souvent à la première nuit qu'il a passer chez sa famille. Mais le Londonien ne laisse rien passer et semble insensible. À chaque fois il répond sans hésiter et son visage reste neutre. Alors elle tente quelque chose qu'elle n'avait jamais fait avant, mais qui peut bien fonctionner.

Un peu plus tôt, elle a fait exprès de lui arracher un bouton à la manche de sa chemise. Elle a fait semblant d'être gênée et a insisté pour le recoudre. Pentious a été surpris de voir qu'elle a toujours dans son sac une petite trousse avec le strict nécessaire de couture.

Molly : Je te remercie de me laisser faire. Je trouve ça tellement embarrassant.

Pentious : Ce n'est rien. Tu ne l'a pas fait exprès.

À l'aide d'une aiguille et d'un fil, elle remet le bouton à sa place. Mais elle fait exprès de laisser un de ses doigts au niveau du pouls de Pentious. Ses mots et son visage peuvent mentir, mais pas son rythme cardiaque.

Molly lui pose des questions et discute. Ils parlent de choses qu'elle connaît déjà. Mais pour l'instant, elle ne remarque rien d'anormal. Puis elle choisi des questions un peu plus personnelles.

Molly : Au fait. Je ne t'ai jamais posé la question. Est-ce que tu as laissé une petite amie en Angleterre?

Pentious est un peu étonné par la question. C'est bien la première fois qu'une fille lui demande si il a une petite amie.

Pentious : Non. Je suis célibataire. Et je n'ai pas honte de dire que je l'ai toujours été.

Molly : *sourit* Je ne vais pas te juger ou te critiquer. Moi aussi je suis célibataire.

Pas de changement. Et comme toujours, Pentious n'a aucune réaction physique. Molly a fini de fixer le bouton, mais elle ne lâche pas le poignet du Londonien.

Molly : *sourit* Alors j'aimerais savoir... Est-ce qu'il y a une fille qui te plaît ici? Avec qui tu aimerais sortir?

Il continue de cacher ses émotions, alors que son pouls commence à s'emballer. Son sang exprime l'inverse de ce que dit son visage.

Pentious : Non. Pas spécialement.

Molly : Tu es sûr? Tu n'as pas à avoir honte. C'est normal d'aimer quelqu'un. Ici, beaucoup de couples se sont formés en tout juste un mois.

Elle continue de surveiller le pouls de Pentious, qui n'a pas ralenti. Bien au contraire.

Pentious : ... .... J'avoue que... Il y a une fille que j'apprécie. Mais elle ne s'intéressera jamais à moi. Et c'est très certainement une bonne chose.

Molly : Ne dis pas ça. Pourquoi une fille ne pourrait pas s'intéresser à toi?

Le pouls de Pentious continue d'être rapide. Molly lui sourit toujours.

Pentious : Si tu le dis. Et...tu peux me lâcher si tu as fini la couture?

Molly : Ho oui! *sourire innocent* Excuses moi.

Molly lâche le poignet de Pentious, qui se dépêche de se tourner pour ne plus voir sa partenaire de science.

Pentious : Je suis désolé, mais il faut que je téléphone à un membre de ma famille.

Molly : Je comprends. Je te laisse. On se voit pour le dîner. *sourit* Tu en as envie?

Pentious : ... Oui... Bien sûr. Tu viens à notre table si tu le veux.

Molly : *sourit* Super! Alors à tout à l'heure.

Molly range ses affaires dans son sac et elle fait une bise à Pentious, qui est légèrement choqué par cette nouveauté.

Pentious : Pourquoi tu m'as embrassé?

Molly : *sourit* Je ne t'ai pas embrassé. Je t'ai dit "au revoir". Comme ça se fait en Angleterre.

Pentious : ... ... C'est pas en Angleterre que les gens se font des bises. Mais en France.

Molly : *un peu embêtée* Oups. Désolée. Enfin, je n'étais loin. C'est deux pays pratiquement voisins qui sont séparés par la mer et reliés par un tunnel. ... ... ... Ce n'est pas très logique quand on y pense...

Pentious sourit et trouve la remarque amusante. C'est vrai que dit comme ça, c'est un peu bizarre. Au moment où Molly s'apprête à partir, le portable de Pentious sonne. Elle lui sourit en lui faisant un signe de la main et sort en fermant la porte. Elle est plutôt satisfaite de leur conversation.

☆ ☆ ☆

Après le dîner et dans le dortoir des filles, Charlie arrive devant la porte de la chambre de Vaggie. Elles ont prévu de passer la soirée toutes les deux et faire un Uno. Au calme.

Mais au moment de frapper, Charlie entend Vaggie parler fort. Elle semble être au téléphone et un peu énervée.

Vaggie : Non mais je rêve?! Tu es sérieuse?! ... ... ... Mais il est où en ce moment? ... ... Comment ça on ne le sais pas? Les flics n'étaient pas sensé garder un œil sur lui? ... ... ... ... Quoi?! Tous les Profs et surveillants sont au courant?! ... ... ... Tu es sûr? Que le Directeur Magne? ... ... ... *soupire* D'accord... Merci de m'avoir prévenue Maman. Je ferai attention. Promis... ... ... Oui. Bonne nuit Maman. À demain.

Charlie est un peu surprise. Elle a bien remarqué que Vaggie semblait avoir quelques soucis. Mais elle ne sait pas quoi. Puis elle entend un objet être jeté au sol. Après une minute d'attente, Charlie se décide à frapper. Elle entend des pas précipités, puis Vaggie autorise à entrer.

Charlie : *sourit* Coucou Vag! Est-ce que tu-

Elle se coupe net en voyant Vaggie assise sur le lit en train de s'essuyer les yeux.

Charlie : Vaggie? Tu vas bien?

Vaggie : Oui oui. ... Ça va.

Charlie : Mmmh... Tu n'es pas très convaincante. C'est si grave que ça?

Vaggie soupire. Seule Millie est au courant de ce que son père lui a fait quand elle était enfant. Mais elle est tentée de parler à Charlie. C'est une partie importante de sa vie.

Vaggie : *soupire* Mes parents sont divorcés... Ma mère a ma garde exclusive et mon père a interdiction de m'approcher. Et je ne veux plus le voir. *énervée* C'est un salaud! Une ordure de la pire espèce! Et j'aimerais même qu'il soit mort!

Vaggie a le visage dans ses mains. C'est sortie tout seul. Et ça fait du bien. Charlie est très surprise. C'est plutôt rares d'entendre un enfant dire ça d'un de ses parents. Et surtout de le penser. Vaggie garde la tête baissée.

Charlie doit un peu insisté pour que Vaggie comprenne que si elle le veut, elle peut lui parler. Elle hésite. Même si elle a entièrement confiance en son amie. Et après un long moment d'hésitation, elle se décide à lui parler.

Vaggie : ... ... ... *soupire* Ce que je m'apprête à te révéler sur moi...et ma famille...n'est pas facile et...courant.

Vaggie a tout juste 6 ans quand son père commence à aller la voir dans sa chambre. Sa mère étant retenue à l'hôpital.

La pauvre enfant ne comprend pas pourquoi son père lui fait tout ça. Elle a systématiquement mal et pleure à chaque fois. Mais son père lui dit que c'est normal et qu'elle ne doit en parler à personne. Pas même à sa mère. Que c'est leur petit secret à tout les deux. Il lui dit que c'est normal qu'un papa et sa fille aient des petits secrets.

Par son jeune âge, Vaggie ne parle pas de ce que son père lui fait. Le cauchemar dure 10 mois. C'est quand ses camarades d'école lui racontent leurs relations et leurs jeux avec leur père respectifs, que Vaggie réalise que ce que lui fait son propre père le soir n'est pas normal. Elle comprend aussi pourquoi cela se produit seulement quand sa mère rentre plus tard que prévu de l'hôpital où elle travaille.

Vaggie se décide enfin à dire à sa mère que son père la rejoint parfois dans son lit le soir.

Le lendemain n'est pas simple non plus pour la petite Vaggie. Elle se retrouve avec une femme policier spécialisée dans les relations enfants et parents. C'est ce qu'on lui a dit. À moins de 8 ans, Vaggie doit montrer à l'aide de poupées Barbie et Ken ce que son père lui faisait et ce qu'il lui demandait de lui faire. Impossible pour elle de jouer de nouveau avec Barbie et Ken après ça...

Elle a aussi longuement parlé avec une charmante et gentille psychologue. Vaggie s'est rapidement senti en confiance et à réussi à parler librement.

Aux yeux de la petite Vaggie, elle n'a plus de père. Et elle espère que sa mère ne lui en trouvera pas un autre.

Rapidement, la mère demande le divorce et la garde exclusive de Vaggie. Elle engage même deux avocats. Un avocat expert en divorce et une avocate experte dans les maltraitances sur les mineurs. Grâce à eux, la mère obtient ce qu'elle voulait. Et le père, un long séjour en prison.

Charlie est choquée. Elle a une main sur le dos de Vaggie et les larmes aux yeux. Elle comprend beaucoup mieux sa méfiance envers les garçons. Ainsi que sa réaction à l'attitude de Dylan.

Pauvre Vaggie... L'homme auquel elle aurait dû avoir une confiance aveugle et qui aurait dû la protéger, s'est finalement retrouvé à être celui qui lui a fait le plus de mal.

Vaggie a les jambes repliées contre sa poitrine, les bras autour et le front contre ses genoux. Elle parle d'une voix basse.

Vaggie : Et comme si ça ne suffisait pas, une très grande partie de la famille me reproche d'avoir parlé... Ils disent que j'aurais dû garder ça pour moi et ne pas mettre la honte sur la famille... Que j'ai tout gâché... Ma mère a coupé les ponts avec la plupart d'entre-eux...

Charlie est scandalisée. Comment des familles peuvent dire ça à cette époque?!

Charlie : Hé! Tu n'as pas à t'en vouloir pour la situation de ta famille. C'est ton père qui a fait tomber le premier domino. Pas toi. Tu es la victime. Tu as eu raison de parler. Et ta mère a eu raison de prendre ta défense et de te soutenir. Tu n'as pas à avoir honte et à culpabiliser. Tu es responsable de rien.

Vaggie sourit et remercie Charlie pour son soutien et aussi de la comprends. Les deux amies continuent de discuter. Charlie serre la mains de Vaggie. Elle n'a pas du tout envie de la lâcher. Elle se rend compte qu'elle aime de plus en plus son amie. La brune se sent bien ainsi, avec elle. Et elle espère que cela va durer.

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