Chapitre 65 : Le bal de la St Valentin (Partie 2)
Hello les amis, j'espère que vous avez tous passez un bon Noël^^.
Alors, je sais ce que vous allez me dire : sortir un chapitre parlant de la Saint Valentin le jour de Noël c'est un peu débile XD, mais bon je pense que vous allez être content des événements qui vont se dérouler dans ce chapitre-ci, beaucoup d'entre-vous vont enfin pouvoir tirer les feux d'artifices XD.
Enfin bref, je vous laisse découvrir par vous-même^^.
Bonne lecture ^^.
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La fête avait commencé il y a déjà une trentaine de minute et au total, une petite soixantaine de démons se trouvaient sur la piste de dance improvisée dans le réfectoire. Cette dernière battait son plein, le D-J ambiançait les danseurs avec des musiques provenant d'une playlist qu'avait fait Charlie, la chanson « Call Me Maybe » de la chanteuse Carly Rae Jepsen était la première de la soirée.
Seul au milieu du hall d'entrée, Alastor faisait les cent pas, dans son beau costume rouge en queue de pie, il se demandait à quel moment Vicky allait descendre pour le rejoindre et plus le temps passait, plus il craignait qu'à la dernière minute elle n'ait décidé de finalement le laisser tout seul.
Ses oreilles de cerf toutes basses de chagrin, cette pensée s'intensifiait tellement en lui qu'Alastor sentit son cœur battre lourdement et une larme solitaire de tristesse coula le long de sa joue, qu'il s'empressa d'essuyer d'un revers de manche de son costume. Encore une qui s'est moqué de moi, pensa-t-il, après tout ce que j'ai fait pour elle depuis que je la connais... finalement, elle est comme cette peste de Charlène...Pourquoi toutes les femmes dont je tombe amoureux, me prennent toutes pour un simple objet à usage unique... ?
Il tomba assis dans l'un des fauteuils de l'entrée et serra très fort le manche de son microphone, comme pour se consoler et de nouvelles longues minutes s'écoulèrent jusqu'à ce qu'enfin, il entendit un bruit de cavalcade du côté du grand escalier du Happy Hôtel. Il releva la tête dans sa direction et aperçut Angel et Cherri, qui se tenaient fièrement de part et d'autre de l'escalier.
-Angel ? Cherri ? Dit le démon de la radio avec une once d'espoir. Victoria ne serait pas avec vous, par hasard ?
Les deux concernés s'échangèrent un regard complice puis, Angel prit la parole :
-Non.
A sa réponse, les oreilles d'Alastor se couchèrent un peu plus vers le bas, signe qu'il était encore plus triste qu'avant et de nouvelles larmes se formèrent aux coins de ses yeux rouge sang.
-En revanche, reprit l'acteur porno, nous avons croisé cette ravissante princesse dans les couloirs !
Un peu interloqué, le démon cerf fit une drôle de tête et se demanda de qui Angel parlait, mais il le vit s'écarter du passage en même temps que Cherri Bomb, pour laisser place à une ravissante jeune femme vêtue d'une longue robe rose-violette, dont le bas était violet clair, entouré de rubans roses fushia autour des genoux et elle portait une belle paire d'escarpins de couleur blanche. Un petit bracelet dorée autour de l'un de ses poignée, des boucles d'oreilles, un collier tout en or et un beau maquillage terminaient son ensemble, elle avait vraiment l'air d'une princesse ainsi vêtue.
En la voyant, Alastor passa sans transition de la tristesse à la joie et à l'admiration total, car jamais de sa vie (ou plutôt de sa mort) il n'avait vu plus belle femme que Vicky, à présent. Ses oreilles se redressèrent d'un coup en l'air et son cœur se mit à battre très fort dans son torse, à un tel point que cela en devenait même douloureux, mais la jeune femme qui s'avançait vers lui était si belle. La robe qu'elle portait moullait à la perfection ses formes, notamment sa poitrine bien fournis, qu'Alastor ne manqua pas d'admirer (pas en mode pervers bien sûr).
-Bonsoir Alastor, dit-elle une fois qu'elle eut atteint le bas de l'escalier, pardon pour mon retard.
D'elle-même, elle prit les mains de l'Overlord de la radio dans les siennes, geste qui le fit quelque peu sursauter d'ailleurs et poursuivit :
-J'ai rencontré quelques soucis avec ma tenue, heureusement Cherri et Angel sont venus à mon secours !
Elle se tourna quelques minutes vers ses deux amis et ces derniers lui répondirent par un simple sourire complice.
-J'espère que tu n'as pas cru que je t'avais abandonné ? Reprit Vicky, dès qu'elle s'en fut retourné vers son cavalier.
A sa question, Alastor rabaissa un peu ses oreilles et sentit ses joues chauffer un peu.
-Je... j'ai effectivement eu peur que... qu'à la dernière minute, tu... ne veuilles plus de moi...
A cette réponse qu'elle trouva un peu farfelue, Vicky sentit la tristesse dans la voie d'Alastor et resserra l'étreinte de ses mains sur les siennes, comme pour lui prouver le contraire. Comment avait-il pu croire une telle chose ? Jamais elle ne l'aurait abandonné le soir du bal de la St Valentin, ce n'était pas son genre, mais Vicky se souvint soudain que le démon de la radio lui avait confié avoir eu dans sa vie une très mauvaise expérience avec une femme, sans doute pour ça qu'il avait eu peur, en ne la voyant pas descendre en même temps que les autres invités...
Angel et Cherri, se sentant soudain de trop, choisirent de s'éclipser, afin d'entrer dans le grand réfectoire pour aller danser et s'amuser avec les autres, laissant les deux amoureux seuls dans le hall. Là, Vicky entoura Alastor de ses bras et posa sa joue contre son torse, afin de le consoler un peu, car elle voyait bien que son retard l'avait beaucoup affecté.
-Pardon Alastor, je ne voulais pas t'inquiéter...
Son cœur manqua un battement suite à cette étreinte, mais le démon cerf passa tout de même ses bras autour de la jeune femme, pour lui rendre son étreinte plus qu'affective. Ils demeurèrent de longues minutes ainsi, avant que Vicky ne finisse par se décoller un peu de lui, tout en gardant ses mains dans les siennes. Elle se dit que le moment était enfin venu de lui avouer ce qu'elle ressentait pour lui, d'autres occasions ne se présenterait surement pas et, par le plus grand des hasards, Alastor s'était dit exactement la même chose, intérieurement :
-Il faut que je te dise quelque chose ! Dirent-ils en même temps.
Ils se mirent à rire en même temps puis, Alastor fit signe à Vicky de parler la première.
-Honneur aux dames, comme je le dis toujours !
La jeune femme se mit à rougir, Alastor l'avait regardé d'un regard enjôleur et très amoureux en disant cela, ce qui fit battre très fort son cœur dans sa poitrine.
-Je... commença-t-elle en bégayant.
Elle prit une grande inspiration et se lança pour de bon :
-Je ne t'aurai jamais abandonné Alastor, pour la simple raison que je... je...
Vicky cherchait ses mots, elle aimerait tant lui dire, mais ces derniers restaient coincés dans le fond de sa gorge et semblaient refuser de franchir la barrière de ses lèvres. Elle se sentit soudain stupide, face à Alastor elle était comme paralysé et la panique sembla soudain la prendre.
-Je...
-Oui ? Dit le démon de la radio. Qu'est-ce que tu veux me dire ?
-Je...
N'arrivant toujours pas à le dire, la jeune femme s'énerva d'un coup et son excès de colère surprit beaucoup le démon cerf :
-RÂÂÂÂÂÂH ! MAIS POURQUOI J'ARRIVE JAMAIS A DIRE AUX GENS CE QUE JE RESSENS POUR EUX ?!!!!!!
Alastor vit sa cavalière donner un grand coup de pied de rage dans l'une des tables basses du hall, avant de s'agripper nerveusement les cheveux, presqu'à se les arracher de rage. Elle jeta un coup d'œil au meuble renversé à terre et fut prise de regret, alors elle alla le redresser et entreprit de ramasser les magazines qui se trouvaient également au sol.
Son cavalier, comprenant ce qu'elle avait voulu lui avouer sur le coup, s'empressa de s'accroupir face à elle, afin de l'aider à tout ramasser et lorsque la totalité des magazines furent revenus à leur place habituels, il lui saisit la main et la força à le regarder dans les yeux.
-Victoria, regarde-moi !
Vicky obéit et releva la tête vers Alastor. Dès l'instant ou elle croisa ses magnifiques yeux rouge sang, elle crut y déceler soudain une once d'amour. Sans rien dire, il passa sa main sur sa joue et l'amena tout doucement vers lui.
Mais que fait-il ? Pensa-t-elle. Est-ce qu'il va... ?
Alastor posa doucement ses lèvres sur celles de la jeune femme, qui fut d'abord surprise par ce geste, mais elle se laissa finalement combler dans ce baiser amoureux et tendre et fermi les yeux de bonheur, savourant chaque minute que durait cet échange passionné. Elle passa ses bras autour du cou de son amoureux et se laissa bercer par les caresses qu'il lui faisait dans son dos, avec son autre main. Vicky, pour sa part, glissa les doigts de l'une de ses mains dans les mèches de cheveux rouge et noir de l'Overlord et les lui caressa avec beaucoup de tendresse.
Le démon de la radio laissa sa langue franchir la barrière des lèvres de la jeune femme et inversement et leur baiser n'en devint que meilleur, leur langue jouaient ensemble au cœur de leur échange, se caressant mutuellement et ce jeu charnelle dura de très longues minutes, jusqu'au moment ou ils rompirent ensemble en même temps le baiser, afin de reprendre leur souffle... et aussi parce qu'ils avaient chaud tout d'un coup.
Alastor et Vicky restèrent assis à terre, sur la moquette du hall d'entrée, les mains jointes l'une dans celle de l'autre et se regardaient amoureusement en silence, collant leur front ensemble.
-Il y avait bien longtemps que je n'avais plus fait ça, dit soudain le démon de la radio, je ne sais même plus à quand remonte la dernière fois que j'ai embrassé une femme de cette manière...
-Tu embrasses très bien en tout cas, répondit la jeune femme, tu es vraiment rempli de tendresse et d'amour... pour moi en tout cas, visiblement.
A cette réponse, Alastor esquiça l'un de ses légendaires sourire à croquer, avant de répondre :
-Je suis amoureux de toi depuis le premier jour que j'ai croisé ton regard, dès l'instant ou l'on s'est bousculé dans ce même hall, tu te souviens ?
Vicky se mit à rire, se souvenant en effet que lors de son premier jour, elle et Alastor s'étaient bousculé et elle était tombé à terre, comme une feuille morte.
-Aïe ! S'écria-t-elle en se massant le front.
-Oh navrée ma chère, je ne vous avais pas vu. Vous ne vous êtes pas fait mal, j'espère ?
Alastor s'était penché vers elle et lui avait offert sa main, afin qu'il puisse l'aider à se relever, mais à ce moment-là, Vicky avait tellement entendu d'histoires horribles sur lui de la part de Vox qu'elle eut peur du démon de la radio à cet instant.
-Vous... vous... vous... vous êtes... Al... Alastor... le... terrible démon de la radio ?
Ce dernier fronça les sourcils face à la réaction de la jeune femme.
-Terrible ? Moi ? Oh myladie vous me vexer. Je n'ai rien de terrible, je vous assure, qui vous a dit que j'étais terrible ?
-Euh... un... un ami à moi, répondit-elle sur un ton hésitant.
Vicky éclata de rire suite à ce souvenir et fut bientôt rejoint par Alastor, qui souligna au passage que tous les deux avaient énormément évolués dans leur relation amical/amoureuse depuis leur première rencontre.
Ils finirent par se relever, mais gardèrent néanmoins leurs mains jointes l'une dans l'autre, comme le faisaient toujours les couples, mais Vicky prit soudain un air un peu triste, ce que ne manqua pas de remarquer son nouvel amour :
-Victoria, qu'est-ce qu'il t'arrive ? Pourquoi cette tête malheureuse tout à coup ?
-Rien, rien, répondit-elle, c'est juste que... je viens seulement de réaliser qu'il m'aura fallu attendre de mourir pour enfin trouver l'homme de mes rêves. C'est triste je trouve et... et en même temps, ça me fait un peu peur...
Alastor comprit de quoi elle parlait, car il resserra l'étreinte de ses mains sur les siennes et vint se coller un peu plus contre elle, avant de lui dire :
-Victoria, je ne connais pas les détails de ton passé, mais j'ai bien compris que toi aussi tu avais eu de ton vivant une mauvaise expérience avec un homme. Ecoute, je ne prétends pas être parfait – personne ne l'est de toute façon – mais je peux te promettre de ne jamais te faire de mal. Je te promet aussi de prendre bien soin de toi, je te rendrais heureuse et je te t'aimerais à la hauteur de ce que tu mérites.
Il lui caressa la joue avec tendresse et amour et Vicky sentit les larmes monter aux coins de ses yeux. Il y avait tellement longtemps qu'elle rêvait qu'un homme lui fasse une déclaration dans ce genre-là...
-Moi non plus je ne te ferai jamais de mal Alastor, tu es trop adorable pour que je t'en fasse et moi aussi je te promets de t'aimer comme personne ne t'a aimé jusqu'à présent.
Ce fut au tour du démon cerf d'avoir les larmes aux yeux, la déclaration de Vicky l'avait touché en plein cœur. Dire qu'il y a encore quelques minutes, il pensait qu'elle s'était moqué de lui, comme l'avait fait cette peste de Charlène il y a longtemps maintenant... mais il était clair qu'il s'était trompé cette fois-ci.
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