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Chapitre 21 : Petits bobos et nouveaux souvenirs

Enfermée dans sa salle de bain, Vicky se fit couler un bon bain bien chaud, rempli de bain moussant couleur rose qui sentait bon les fleurs. Elle se déshabilla et déposa ses vêtements sales et tout crotter de boue et de terre dans un coin de la pièce (elle irait les déposer à la laverie avant d'aller diner), avant de se laisser plonger dans l'eau chaude de sa baignoire.

Tout en se mettant du shampoing à la fraises dans ses cheveux, la jeune femme repensa à Alastor et à la journée entière qu'elle venait de passer avec lui. Quel agréable après-midi elle avait passé en sa compagnie, à jardiner et à se chamailler comme des enfants contre l'équipe d'Angel dans cette grande bataille de terre, il est vrai que c'était drôle de ne pas être sérieux parfois.

Pourtant, même si Vicky avait passé une excellente journée, elle ne pouvait s'empêcher de se sentir un peu coupable sur un point : elle n'avait pas du tout tenu la promesse qu'elle avait fait à Vox dans la matinée, celle de ne pas s'approcher du démon de la radio. D'un autre côté, Alastor lui plaisait beaucoup, elle ne le connaissait pas encore très bien mais déjà elle avait pu constater qu'il était très gentil, de bonne compagnie et surtout relativement clairvoyant étant donné qu'il avait compris sans même qu'elle ne le lui en parle, qu'elle avait vécu plusieurs traumatismes au cours de sa vie.

Quel genre de crimes avait pu commettre Alastor pour finir en Enfer ? Vicky l'ignorait mais quoi qu'il en soit, elle était sur d'une chose : elle s'entendait bien avec lui et ne voyait donc pas au nom de quel promesse elle devait se tenir éloigné de lui. Vox avait sans doute exagéré ses propos et histoires sur Alastor simplement parce qu'il le haïssait de toute son âme, mais pourquoi ? Pourquoi son meilleur ami détestait-il tant que ça le démon de la radio ? Elle n'en savait rien mais comptait bien éclaircir ce mystère quand elle aurait le temps...

Vicky se rinça le corps et les cheveux, maintenant toute propre elle quitta sa baignoire et entreprit de se sécher, avant de filer dans sa chambre pour s'habiller. Elle était assez pressée de retrouver Alastor pour lui soigner ses ampoules, avant que ce dernier ne s'enferme dans sa cuisine pour préparer le diner. Elle se prit des sous-vêtements dans son placard, un jean propre et un teeshirt avec une petite tête de chat dessus et s'habilla en un tour de main, elle enfila également une paire de chaussures à petits talons compensés et descendit dans le hall de l'hôtel.

Lorsque les portes de l'ascenseur s'ouvrirent, la jeune femme se trouvait dans le hall d'entrée, seulement occupé par Niffty en train de faire le ménage dans les coins.

-Coucou Vicky ! Lança-t-elle joyeuse.

La petite démone femme de ménage lâcha soudain son plumeau et se précipita à la rencontre de sa nouvelle amie, avec un grand sourire aux lèvres.

-L'atelier jardinage s'est bien passé ?

-Euh... oui, on peut dire ça.

La jeune femme venait de repenser à la bataille de terre qui avait suivi l'atelier jardinage, un sourire se dessina doucement sur ses lèvres au souvenir d'Alastor qui l'avait convié à prendre part au « combat » contre Angel à ses côtés.

-Ils ont foutu un putain de bordel dans la serre, s'exclama soudain Husk occupé à servir à boire à trois clients, on dirait un remake des tranchées de la Première Guerre Mondial !

-Comment le savez-vous ? S'étonna Vicky en se tournant vers le démon chat. Vous n'étiez pas là cet après-midi.

-Je suis passé à la serre tout à l'heure et je vous ai entendu crier et rigoler tout l'aprèm, j'en ai déduis que vous ne faisiez pas que jardiner.

Logique.

Vicky s'apprêtait à répondre quelque chose lorsqu'elle entendit les portes de l'ascenseur s'ouvrirent de nouveau. Alastor en sortit, vêtu d'une belle chemise d'un beau noir de jais et d'un pantalon rouge bordeaux, il avait également changé de chaussures car celles qu'il portait était d'un superbe noir verni dont le bout était tout blanc (c'était les chaussures qu'il mettait avec son costume lors d'occasions spéciales, parce qu'il n'avait pas d'autres paires de chaussures). Une brosse dans la main, il coiffait ses cheveux rouge et noir encore un peu humides suite à son bain, le tout en souriant comme à son habitude.

La jeune femme le regarda se peigner les cheveux avec beaucoup d'admiration, elle ne saurait expliquer pourquoi mais voir Alastor se coiffer était assez hypnotisant, pourtant ce geste était très anodin.

Ils sont très beau ses cheveux, pensa Vicky.

Elle ressentit soudain l'envie d'y plonger ses doigts, caresser les jolies mèches cramoisies du démon de la radio, histoire de savoir si elles étaient aussi douces qu'elles en avaient l'air de loin. De même pour ses deux oreilles de cerf, dressées de chaque côté de sa tête, elles avaient l'air si douces...

-Rebonjour myladie, dit Alastor à Vicky, je suis prêt à soigner mes ampoules.

Il fit disparaitre par magie sa brosse à cheveux d'un simple claquement de doigts et élargit son sourire face à la jeune femme.

-Oh, rougit quelque peu Vicky face au sourire charmeur de l'Overlord, et bien... nous n'avons plus qu'à trouver une trousse de secours ou quelque chose dans le genre dans ce cas.

-Il y en a justement une dans la cuisine, ma chère, remarqua Alastor.

Sans ajouter un seul mot, le démon entraina la jeune femme dans la cuisine, Niffty leur fit un signe de la main juste avant qu'ils ne disparaissent derrière la porte.

La cuisine, cette pièce ou Vicky et Alastor s'étaient retrouvé dans une situation très gênante, plus tôt dans l'après-midi. La jeune femme se sentit de nouveau rougir au seul souvenir du contact de ses mains sur la peau nue du torse du démon de la radio...

Tandis que Vicky attendait dans un coin, Alastor ouvrit l'un des placards de la pièce et en sorti une trousse de secours, qu'il vint poser sur le plan de travail. Il prit une chaise et s'assit à côté de la table et invita la jeune femme à faire de même.

-Essayez de ne pas me faire mal par contre, dit-il avec un sourire en coin, je pourrais m'énerver sinon.

Face à la mise en garde de l'Overlord, Vicky tressaillit quelque peu.

-Je plaisante, la rassura Alastor lorsqu'il vit sa réaction.

Vicky se détendit quelque peu et vint s'assoir près de son « patient », elle ouvrit la trousse de secours et en sortit quelques bouts de coton, un flacon de mercurochrome et quelques pansements.

-Je vais faire de mon mieux, promit-elle sur un ton timide.

Elle prit la main droite d'Alastor dans la sienne et à l'aide d'une petite aiguille entreprit de percer ses ampoules, afin de les dégrossir. Le démon la regarda faire en silence, savourant sans le vouloir la douceur de la peau de la jeune femme contre celle de ses mains, ses gestes pour le soigner étaient si doux qu'ils lui rappelèrent vaguement ceux de ses parents lorsqu'il était enfant...


Nouvelle – Orléans, 17 Juillet 1907, Alastor a 7 ans :

Dans le grand jardin d'une magnifique maison de campagne de trois étages, le petit Alastor s'amusait à courir dans l'herbe, tirant derrière lui à l'aide d'une ficelle une petite diligence en bois montée sur quatre petites roues, un magnifique jouer que son père lui avait fabriqué pour son anniversaire. Pendant ce temps-là, une femme d'une trentaine d'années et aux longs cheveux brun attaché en chignon, étendait du linge sur une ficelle étendue entre deux arbres.

En réalité, le petit Alastor s'ennuyait un peu, il attendait avec beaucoup d'impatience le retour de son père de sa partie de chasse, car il lui avait promis de jouer avec lui et son nouveau jouer jusqu'à l'heure du diner.

-Maman ? Demanda le petit garçon de sa petite voix aigüe. Il rentre quand papa ?

-Je ne sais pas mon chéri, répondit la femme qui accrochait son linge, dans une heure ou deux je pense.

Une heure ou deux ? Alastor n'était pas sûr de pouvoir attendre son père aussi longtemps et cela le contraria quelque peu car il se mit à bouder.

-Mais moi je veux qu'il rentre maintenant ! Il m'a promis de jouer avec moi !

N'ayant pas de frères et sœurs, Alastor s'ennuyait souvent lorsque ses parents ne s'occupaient pas de lui. Son père était médecin, il passait pas mal de temps dans son cabinet en ville ou alors à chasser avec quelques amis dans les bois voisins, mais il faisait toujours en sorte de passer un maximum de temps avec lui et sa mère était fleuriste, elle tenait une petite boutique remplie de fleurs colorés dans une pièce annexe de la maison familial mais travaillait seulement à temps partielle, puisqu'elle devait s'occuper en même temps des tâches ménagères et de l'éducation d'Alastor. Du coup, pour le petit garçon, le temps était assez long la plupart du temps lorsque ses parents travaillaient.

-Sois patient mon cœur, lui dit sa mère en l'embrassant tendrement sur la joue, ton père sera bientôt là, j'en suis sûr.

Le petit garçon vit sa mère reprendre son panier à linge sous son bras et retourner vers la maison d'un pas relativement pressé. Il aurait aimé qu'elle joue avec lui mais visiblement, elle aussi semblait avoir bien plus important à faire que de passer du temps avec son fils.

Alastor se sentit encore plus triste qu'avant face au manque d'attention de sa mère, il avait beaucoup de mal à comprendre pourquoi ses parents ne pouvaient pas jouer avec lui quand il l'avait décidé. Peut-être qu'ils ne l'aimaient pas vraiment ? Il sentit des larmes lui monter aux coins des yeux à la suite de cette triste pensée...

Dépité, il retourna jouer avec sa petite diligence en bois mais avec beaucoup moins d'entrain qu'avant. Il s'assit dans l'herbe, juste à côté du petit chemin en pierres du jardin, qui descendait vers la cave à vin, situé sous la maison, et fit rouler son jouer en donnant simplement de petits à-coups avec ses doigts. Il n'avait plus du tout envie de courir comme un fou dans le jardin, sa bonne humeur semblait l'avoir quitté.

Pourquoi mes parents ne veulent pas passer plus de temps avec moi ? Pensa Alastor.

Soudain, il donna un à-coup un peu trop fort et la petite diligence dévala à toute vitesse le chemin en pierres.

-EH ! Cria le petit garçon. REVIENS ICI !

Sans hésiter, Alastor se lança à la poursuite de son jouer en courant comme un fou dans la pente, mais il se prit soudainement les pieds dans une pierre qui dépassait et s'étala de tout son long par terre, pile à la fin du chemin. La petite diligence, quant à elle, alla terminer sa course en se brisant contre le mur de la maison.

Blessé à son genou et à sa main et voyant dans quel état se trouvait le jouer que son père lui avait offert, le petit garçon fondit en larmes et appela sa mère de toute la force de ses petits poumons :

-MAMAAAAAAAAANNNNNNN !!!!!!!

Il réussit à ramper vers son jouer et en prit les morceaux dans ses mains, continuant de pleurer à cause de ses blessures et de la perte du cadeau de son père. Il était sûr de se faire gronder, mais il serra les morceaux de son jouer contre son cœur, de grosses larmes coulant le long de ses joues.

Au bout d'un moment, il finit enfin par entendre la voix de ses parents :

-Lily ! Cria son père. Il est là !

Alastor vit son père arriver vers lui en courant, toujours vêtu de ses vêtements sombre et avec sa carabine à l'épaule, il rentrait à peine de la chasse visiblement.

-Alastor, tu es blessé ? Ou est-ce que tu as mal ? Demanda-t-il.

Il prit son fils dans ses bras et le serra tendrement contre lui, afin de le calmer. Sans répondre à la question de son père, le petit Alastor montra son jouer à son père et lui dit, tout en continuant de pleurer à chaudes larmes :

-Papa, je... j'ai cassé... le jouer que tu... m'as fait...

-Oh mais ce n'est pas grave ça, je peux le réparer. Pour le moment tout ce qui m'intéresse c'est de savoir si toi tu vas bien...

Le petit Alastor vit sa mère arriver à son tour, tenant sa robe assez haut pour ne pas marcher dessus en courant.

-Mon bébé, tu vas bien ? Demanda-t-elle.

Il fit non de la tête et montra son genou gauche tout écorché et ensanglanté et sa main droite toute griffée. Sa mère lui tamponna doucement ses bobos à l'aide d'un mouchoir et Alastor se retrouva ensuite vite bercé dans les bras de ses deux parents, dans un sublime et réconfortant câlin de famille, il se sentait apaisé petit à petit.

-Qu'est-ce que tu faisais à courir dans ce chemin ? Demanda soudain son père. Tu sais pourtant qu'il est dangereux ?

Le petit Alastor renifla et raconta à ses parents les raisons qui l'avaient amené à courir dans ce chemin de pierres. A la fin de son récit ou il venait de faire part de ses inquiétudes, il sentit ses parents resserrer l'étreinte de leur câlin sur lui et le bercer tendrement.

-Oh mon chéri, comment as-tu pu croire que nous ne t'aimions pas ? Lui dit sa mère.

-On ne peut pas forcément toujours passer du temps avec toi parce que nous avons des obligations, mais cela ne veut pas dire que nous ne t'aimons pas, ajouta son père.

-Sache que ton père et moi nous t'aimons de tout notre cœur, termina sa mère.

Elle lui déposa un bisou dans ses cheveux et Alastor fermi les yeux en se blottissant contre ses deux parents. Il les aimait tellement...


Lorsqu'Alastor sortit de ses souvenirs, Vicky venait de terminer de lui soigner ses mains, elle lui avait mis trois pansements dans chacune de ses paumes et s'afféraient à présent à ranger la trousse de secours.

-Voilà, dit-elle, j'ai fini. J'espère ne pas vous avoir fait trop mal.

Alastor prit quelques minutes pour regarder ses mains et se mit à sourire, comme à son habitude.

-Ma chère, vous avez fait de l'excellent travail, je n'ai absolument rien senti.

Le démon de la radio se leva et rangea la chaise sous la table, avant de s'approcher de la jeune femme avec douceur. Il prit l'une de ses mains dans la sienne et l'a baisa respectueusement, ce qui fit rougir Vicky pour la énième fois.

-Je vous remercie Victoria, maintenant si vous n'y voyez pas d'inconvénients je vais vous laisser, j'ai un diner à préparer.

-Oh oui, bien sûr, je vous laisse dans ce cas. A tout à l'heure peut-être.

Vicky s'en alla donc, regardant le dos de sa main avec adoration. Alastor venait-il réellement de lui faire un baise-main ? Quoi qu'il en soit, le contact de ses lèvres sur sa peau n'avait pas du tout été désagréable...

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