Perso #1 : Nouvelles (COVID, trahisons et abandons)
Hello !
Pour celles/ceux qui n'ont pas le temps et/ou l'envie de lire mes épanchements personnels, je vous conseille le petit résumé en fin qui vous est dédié ! <3
Notez que j'en parle surtout pour mettre à plat ces trois dernières années, pas pour recevoir votre pitié, compassion et/ou vos conseils. C'est ce que j'ai appris durant cette période, il ne faut rien attendre des autres, sinon, l'on est toujours déçu(e). Après, si certain(e)s veulent réagir avec sincérité (et je pèse ce mot), ce sera avec plaisir.
Attention, ce sera très long (4000+ mots).
* * *
Pour bien comprendre mon état d'esprit et la majorité des soucis que j'ai eu, je vais devoir remonter bien avant ma "disparition" imprévue de Wattpad.
En 2019, je me lance dans un projet collaboratif d'écriture organisé en petits groupes. Ceux qui ont suivi le WPJ savent déjà de quoi je parle. J'espérais y trouver un cocon d'écriture où la réciprocité d'aide et le soutien moral seraient les maîtres mots. Ce fut ma première erreur. Je ne m'attendais pas trouver autant de jalousie, voire même de haine, et de compétitivité dans un lieu tel que l'écriture. Il y aurait eu de l'argent en jeu, j'aurais peut-être compris, mais pas là.
Pour résumé, j'ai surtout corrigé les textes des autres membres de mon groupe, sans quasi aucun retour sur mes propres textes. Je me suis accrochée car les deux autres membres actifs de mon groupe étaient adorables et je garde d'eux de bons souvenirs. Les seuls. Les deux "responsables" de notre groupe nous harcelaient régulièrement pour accélérer l'écriture, réécriture et corrections - et tout le monde sait à quel point la pression est une bonne idée dans ce milieu-là (#ironie). Jusqu'à nous reprocher le départ de deux personnes et notre inactivité. J'aurais été d'accord avec eux s'ils nous avaient donné des réponses claires aux questions que nous nous posions. Mais lorsque la seule réponse qu'ils donnaient c'était "c'est votre groupe, c'est à vous de décider" et qu'à côté, ils nous pressuraient pour agir... incompréhension totale. Car le non-choix est aussi un choix en soi. Mais bon, comme c'était pas ce qu'ils voulaient... wala wala...
L'apothéose aura été lors de l'ingérence d'une des deux "chefs" de cette association. Qui nous impose sa vision et recrute pour nous deux nouveaux membres, sans nous avouer qu'ils intègreraient les groupes déjà existant dès qu'ils auraient avancé dans leurs écrits. Nous étions juste des "bouche-trou" qui allaient se faire virer... en parallèle des deux responsables qui continuaient leur discours d'hypocrites. Pire. Nos discussions étaient enregistrées pour être transmises aux "chefs", sans même que nous soyons informés... je suis sûre que c'est interdit quelque part dans la loi, cela.
De mon côté, durant cette période, je perds mon meilleur ami de façon soudaine. Ce coup au moral m'empêche de réfléchir plus loin face à l'attitude déplorable des responsables censés nous aider. La déprime s'installe et la pression imposée, plus la découverte peu à peu de la vérité (la cheffe qui nous utilise, l'une des responsables qui nous crache dans le dos et le reste), provoquent de gros dégâts sur ma santé déjà fragile.
Suite à un court séjour à l'hôpital, commence le début de la fin. Inquiète pour mes coéquipiers restés seuls sans nouvelle, je me précipite sur Discord au lieu de me reposer, dès mon retour. Erreur. Je retombe sur un énième sermon sur la montagne de la responsable qui nous pourri. Était-ce notre faute si deux personnes ont laissé tomber sans prévenir ? Était-ce la faute de mes deux coéquipiers s'ils n'avaient pas le temps pour écrire/corriger ? Face à tant d'injustice, la moutarde me monte au nez et je réponds. Violemment.
Ce projet se base sur du volontariat non payé. L'une de mes coéquipières avait de gros problèmes de santé aussi en plus d'un travail fatiguant, l'autre se retrouvait à devoir chercher un nouveau travail en urgence. Et moi je sortais de l'hôpital. Leur réponse ? Elle n'en avait rien à foutre, elle voulait qu'on se bouge et nous traitait comme des larves. Alors oui, je me suis emportée, mais je n'ai insulté personne. Si face à tant d'indifférence je m'étais pliée, qu'aurait-elle appris ? Ces "responsables" et ces "chefs" n'avaient aucun droit sur nous. Nous n'avions rien signé et nous n'étions pas payés. La santé et le travail avant tout. Je ne regrette pas de leur avoir rentré dans le lard.
Bien sûr, ils n'ont pas aimé. Ils ont tout enregistré pour aller pleurer après de la cheffe... qui n'a pas aimé non plus. Elle a commencé à m'insulter en privé et a décidé à cet instant de nous dissoudre après avoir recruté les deux nouveaux auteurs. A défaut d'être de gros béni-oui-oui bien sages et productifs, nous ferions un bel incubateur.
Les deux nouvelles le savaient et nous ont aussi bien utilisés. Enfin... surtout moi, puisque je fus la seule à corriger tous les textes sans exception. Et la cheffe a été plus que ravie de critiquer mes remarques dès qu'elle aura eu accès aux fichiers. Elle m'aura fait rire... Elle aurait été éditrice, bon... peut-être. Mais non. Madame n'hésitait pas à pourrir les autres dans leur dos et les rabaisser, profiter des autres et faire sa reine, mais quand il s'agissait de reconnaître ses tords ou admettre quoi que ce soit, il n'y avait plus personne. Ma seule conversation avec elle aura été un petit bijou d'hypocrisie de sa part.
Je vous laisse trouver vous-mêmes les mots polis pour décrire de tels comportements.
Bref, je coupe les ponts avec quasi tout le monde de cette association. Ma santé se dégrade encore plus et en fin d'année, j'enchaine les examens et les rendez-vous médicaux.
Après tout cela, j'ai besoin d'évacuer. L'écriture est bloquée, alors je me retourne vers le RôlePlay (RP). Cela faisait un moment que je suivais des streameurs d'un serveur GTA, je vois une place, je passe le pas.
Le premier mois est un pur bonheur, les gens sont gentils, les responsables à l'écoute, zéro problème. Et puis, une partie des joueurs reviennent d'une pause (ils étaient tous partis jouer à Red Dead Redemption 2)... En soi, c'était une bonne nouvelle, car je galérais seule les 80% du temps, ce n'était pas amusant. Puis l'une des joueuses commence un RP un peu... "particulier"... Comment le résumer rapidement ? Je dirais du harcèlement psychologique. Après, ce n'était que du RP et dans le cadre médical où je me trouvais, je trouvais pas cela "too much".
Vous le sentez venir ? Vous avez raison. Cela s'est amplifié jusqu'à devenir ridicule. Intolérable, certes, mais surtout ridicule, car : son petit ami ne faisait rien, les responsables non plus, limite ils trouvaient ça normal et les joueurs autour ne tiquaient pas. Du coup, face à tant d'indifférence, la gentille fille que j'étais s'est dit "bon, cela doit venir de moi" ... Non. Ce même phénomène sera interdit sur le serveur deux ans plus tard, preuve que ce n'était pas tolérable.
Je ne vous parle pas de sa crise "hors RP" ou qu'elle ne voulait pas que je la cite dans le Journal de Maé Fox. Pour quelqu'un qui streamait, c'était encore plus ridicule... Je n'ai jamais compris son comportement et avec le recul, elle devait juste ne pas apprécier mon personnage. Juste dommage de réagir pareil en HRP et de n'être pas venu me demander si cela ne me dérangeait pas... Mais soit.
En 2020, je commence par apprendre d'autres vérités sur certaines personnes de cette fameuse association d'écriture. Je me félicite d'être partie et de les avoir laissés entre eux. Dire que j'espérais un cocon de bien-être et de compréhension ! HA. La bonne blague. Quand leur chef harcèle les autres sur les Discord et les rabaisse publiquement, je me dis qu'ils faisaient bien la paire, ces deux-là.
Seule bonne nouvelle de l'année, mes problèmes médicaux demeurent incompréhensibles. Vu certains examens effectués, j'en suis ravie. Hélas, j'apprends peu après de quoi il s'agit. C'est grave, certes, mais plus ou moins vivable. Et les médecins me déconseillent de commencer le moindre traitement médicamenteux à cause de l'intermittence de la maladie - en plus des effets secondaires dudit traitement et de sa prise à vie. Je me retrouve donc à devoir subir régulièrement des symptômes très peu enviables régulièrement.
Je continue le RP pour évacuer mes problèmes réels... Seulement, je suis vite noyée sous les problèmes RP aussi. Le harcèlement dont je suis victime continu et j'ai beau répéter les gestes d'apaisement, rien n'y fait. Je craque à moitié et fini par me confier à l'un des responsables. Niveau action, ce n'est pas énorme, mais il offre un soutien moral plus que bienvenue. Et puis les choses se tassent.
Dès qu'elle sort de mon cercle RP, je passe à autre chose. Surtout que "grâce" à elle, je découvre d'autres joueurs adorables et/ou extraordinaires avec qui je partage de bons moments. Et ça, c'est chouette !
En parallèle de cette joueuse, je dois gérer le joueur avec qui mon personnage était en couple. Il ne dort plus et "pète les plombs" : il me stalke, me reproche de m'amuser avec d'autres joueurs, me réclame mon adresse pour venir me voir... et j'en passe. Il mélange vite RP et HRP à tel point que j'en viens à demander l'aide du responsable qui m'aide déjà avec l'autre joueuse. Fort heureusement, cette histoire se finit bien. Il se détache du RP après moult débats, dort à nouveau et revient jouer peu après... bon, pour faire n'importe quoi avec son personnage, mais c'est son problème ! xD
Tout cela m'aura offert tellement de stress que je me paye de jolis symptômes de ma maladie chronique. Mais je refuse tellement de penser à ma réalité, que je m"'enferme" dans le RP, au point d'être menacée d'être suspendue du serveur par ledit responsable (oui, toujours le même). Je finis par me reposer... Un peu.
Et le* COVID arrive...
*Oui, je sais que c'est censé être "la" COVID, mais je trouve ça moche et je fais ce que je veux, voilà ! <3
Mon père est l'un des premiers touchés, pendant que les responsables politiques nous annoncent la bouche en cœur à la télévision que "tout irait bien" et que "nous pouvions sortir et mener notre vie" ou encore "qu'un masque n'est pas utile"... HA. Une autre bonne blague.
J'aurais aimé qu'ils le disent à mon père lors de l'enterrement...
... auquel je n'ai même pas pu aller, étant moi-même positive. Je suis décalquée de fatigue, je respire avec difficulté, mais mon état n'est pas assez critique pour être hospitalisée. Oui. A cette période, il fallait moins de 95% de saturation en oxygène pour être emmené aux urgences et encore plus bas pour être hospitalisé. Je me retrouve donc à "mourir" chez moi tout en devant m'occuper de ma mère, une malade chronique de longue date.
Aucune aide de la famille.
Je n'ai que le RP pour me changer les idées. Et le pire est là : étant devenue vice-gouverneur en RP, je me retrouve à gérer tous les problèmes RP du serveur, totalement seule pendant une semaine (mon gouverneur m'a fait cette belle surprise :') alors que j'étais malade jusqu'au cou... Oui oui. Entre deux toux, je jouais du début d'aprem jusqu'à tard le soir.
Comment le dire ? J'étais folle ? Ouais. Le truc, c'est qu'ils ne pouvaient pas me désactiver du serveur, y'avait personne d'autre disponible que moi ! :D Bon, oui, c'était de la folie... mais n'était-ce pas mieux que les crises d'angoisse au fond de son lit ? :/
Je mets plus d'un mois pour voir mes symptômes diminuer, mais je continue à être fatiguée et avoir d'autres problèmes mineurs de temps en temps. Mon médecin ne veut rien entendre sur l'idée de COVID long quand j'avance l'hypothèse. C'était bien trop tôt...
Et puis...
Je perds mon chat en septembre cette année-là. Elle allait avoir 16 ans...
En parallèle, la personne avec qui je parlais/jouais tous les jours en dehors du RP n'est quasi plus disponible, sous divers prétextes : un déménagement, un changement de carrière, une école, un truc, un machin... Je sentais qu'il voyait quelqu'un d'autre et le lui demande. Autant en finir tout de suite. Mais non, il s'enterre dans son mensonge... et oubli mon anniversaire.
En fin d'année, je me rapproche d'un autre joueur que je découvre via le RP. Nous devenons amis et je peux enfin recevoir un peu d'affection pour me remonter le moral. Pendant que celui censé m'en donner continue de m'ignorer et affirmer que "tout va bien". LOL.
En 2021, les choses s'enchainent au rythme des salopards. Ils seront trois. Oui, cela ferait un bon western "La pauvre fille naïve et les trois salopards"... Bref. Vous vous souvenez du premier, qui prétextait que tout allait bien ? Pour lui, sans doute. Comme je l'avais deviné, il s'était mis avec une autre fille. Pourquoi me faire croire que rien ne changeait alors qu'il passait tout son temps avec elle ? Et que je le voyais ? C'était pas comme si je ne les avais pas tous les deux dans ma liste d'amis... :')
Donc pendant que je crois encore à moitié en Salopard 1, je me rapproche de Salopard 2... qui m'avoue ses sentiments en début d'année. Bon. Jusque là, is ok. Je lui explique que je préfère m'assurer d'en finir avec Salopard 1 avant de songer à quelqu'un d'autre, il semble comprendre. Et alors que nous étions bien lancés à jouer ensemble, du jour au lendemain, il retourne RP sans un mot et me laisse tomber. Bon. J'attends... une semaine, deux... trois... un mois plus tard, rien de neuf.
Je sais que Salopard 2 fait beaucoup de RP car son personnage a enfin trouvé quelqu'un. Sur un serveur où le ratio homme/femme était d'une femme pour 10/15 mecs, je pouvais comprendre sa joie. Et son envie d'être présent pour ne pas laisser la joueuse sur le carreau... même si... une fois de temps en temps, il ne pouvait pas me consacrer un peu de temps ? Je l'attendais tous les soirs, dans l'espoir de jouer un peu. Il m'a posé plusieurs lapins.
Et puis, j'apprends par une tierce personne dont je tairai le nom que Salopard 2 a avoué à la joueuse en question qu'il était amoureux d'elle. Ha bha tiens... Je lui demande 2/3 fois s'il n'a rien à me dire, mais non, silence radio. Et après, c'est les femmes qui sont les pires ?!
Ma santé, mes deuils répétés, mon entourage qui me lâche à coup de trahison/abandon répété... je craque et je fais une bêtise. Je termine à l'hôpital.
Et à mon retour ? Rien. Aucun message/appel de Salopard 1. Juste deux appels de Salopard 2. Et aucun message de personne qui s'inquiète de mon absence de plus de trois semaines... Sauf un. Vous la sentez la déprime ? Je confronte Salopard 1 et 2 à leur indifférence. Le premier s'en fout (et pour cause !) et le second ... me reproche de l'avoir inquiété. Oui oui. Je me fais engueuler... Je lui explique ma façon de penser (sans lui dire que je sais son gros mensonge) et j'ai le droit au plus gros "LOL" de l'histoire : "Tu comprendras bien que notre relation ne pourra pas revenir à celle que nous avions..." Comme si j'avais envie d'un mec pareil ! Allez, va t'en.
Arrive dans ma sphère Salopard 3... qui me confirme que Salopard 1 est bien en couple depuis plus de 6 mois avec la fille que je suspectais et qu'il m'a prise pour une belle idiote. Je coupe les ponts avec lui aussi. Mais vous vous doutez qu'il ne porte pas ce surnom pour rien, hein ?
Notre relation amicale se développe et peu à peu, vers l'été, on se rapproche assez pour faire quelques plans. Autant RP que HRP. En vérité, ce sont nos personnages qui se rapprochent en premiers... mais bon. Là aussi, il me promet des choses. Tout cela, après son déménagement. Ayant eu déjà le même coup un an plus tôt avec Salopard 1 qui avait changé de comportement après un soit-disant déménagement, je m'inquiète... et hélas, avec raison.
Au retour de Salopard 3, il ne me parle plus. En RP, il s'éloigne. Les promesses ? Oubliées. L'amitié ? Disparue. Pourquoi ? Aucune explication. Je lui demande, courageuse et j'ai le droit au second LOL de l'année : "J'ai trop de problèmes de santé, je ne préfère pas t'impliquer dedans." D'accord. Et m'en parler avant de prendre une décision ? Ou juste me parler et me l'expliquer avant que je m'inquiète ?
Bon. Il ne s'appellerait pas Salopard 3 si l'histoire s'arrêtait là. J'aurais accepté l'excuse de la santé s'il ne jouait quasi plus... mais non. Mônsieur se met à stream... beaucoup. Il disparaît presque du RP et pète un câble et fait n'importe quoi avec son personnage à chaque connexion... sans doute pour faire de l'audimat. Et il stream tellement que l'excuse de la santé pour s'éloigner l'était belle et bien. Pas le temps pour moi oui. Bonjour la lâcheté du type ! Et après il accusait Salopard 1 d'être lâche... AH AH AH.
Salopard 3 me plante un dernier couteau dans le dos en RP avec un plaisir évident. Pourquoi ? Qu'est-ce que j'ai fais de mal ? Rien. C'était juste l'occasion rêvée pour lui de se rapprocher du proprio du serveur histoire de se faire de la publicité gratuite... Mônsieur a été jusqu'à faire un feat avec Antoine Daniel et Joueur du Grenier avec ses sales petites combines ! Pas mal hein, pour un salopard ? Comme quoi, l'honnêteté ne paie pas.
En fin d'année, je me rapproche d'un 4e larron avec qui j'étais amie. Le problème, c'est qu'il attend de moi la même chose que moi j'attends d'un compagnon. Du coup, on passe notre temps à nous reprocher l'attitude de l'autre. Nous arrêtons tout essai de rapprochement d'un commun accord mutuel... et il ne me parle plus. Encore un abandon à encaisser... même si c'est le moins pire de l'année.
En 2022, je perds tout ce que j'avais bâti en RP, ou presque. Je me prends même des insultes HRP de viewers. La coupe est pleine. Salopard 1 et 3, même s'ils ne m'ont pas touchés, ils m'auront bien b*isée. J'ai de plus en plus l'impression en parallèle qu'avec l'ouverture du serveur à plus de monde, les hypocrites et égoïstes reviennent en force. Je m'éloigne et attends de voir qui vient me voir... autant dire que je finis quasi seule.
Ceux qui semblaient les plus prometteurs mettent des mois à venir demander des nouvelles. Et sans doute après avoir appris que j'ai répondu à 1 ou 2 autres... Cela me dégoute un peu. Je m'éloigne encore.
Ma santé continue de se dégrader peu à peu. Ma relation avec ma mère se résume à celle d'une servante avec la reine mère. Je n'ai plus de contact avec personne de ma famille. Ecrire reste compliqué.
Me voilà de retour à une ancienne passion, un MMORPG. Là, je trouve une "petite guilde pépère"... qui explose la semaine où je la rejoins. Bon. Raté. Je reste amie avec l'un des responsables... Oui, je sais que vous le sentez venir : les emmerdes.
Entre temps, je retourne une semaine à l'hôsto, encore pour un problème de santé. Différent des autres, cela change.
A mon retour, je joue avec l'ex responsable... le Belge. Ouais, au moins, c'est neutre. Il finit par m'avouer ses sentiments à mon retour de l'hôpital (oui, même pour moi c'est rapide). Seulement voilà, après Salopard 1, 2, 3 et le 4e larron, je suis fatiguée. Je lui explique que s'il veut quoi que ce soit, il devra déjà être ami avec moi plus de trois mois. Spoiler alerte : il ne réussira pas.
Pour simplifier la situation, je lui demande d'être naturel et le préviens que je le serai aussi. Car il est choupi, je lui donne quelques règles pour pas faire de gaffes trop graves avec moi... ce qui ne changera pas grand chose. Après une ou deux semaines, première disputes où il me dit "ouais, tu me reproches trop de trucs, c'est naze" (je résume). Ok. Donc respecter les règles que j'ai demandées au début de la relation, c'est "trop de reproches" ? Donc il est amoureux de quoi ? D'une idée ? De vent ?
Bref. J'arrête tous les reproches. Plus rien. Je m'écrase totalement et je laisse quasi tout passer. Et là... *roulement de tambour* il me brise. Littéralement. Un soir, il fera tout pour me briser psychologiquement. Vous vous souvenez de mon passage à l'hosto plus tôt ? Etant toujours sous médicament, je ne réagis pas "normalement". Et je laisse faire. Et je tolère. Et je pardonne le lendemain quand il revient s'excuser... bon, car il se sera pris une chiasse d'un collègue pour ce qu'il a fait. Mais au moins il s'excuse. Je lui dis "plus jamais".
Mais la roue continue de s'inverser. Comme je ne lui reproche plus rien, c'est à son tour de me faire tous les reproches. Il m'interdit de parler de ceci ou de cela (alors qu'il ne tolérait pas que je lui interdise quoi que ce soit). Si je fais autre chose sans lui dire, il pète un câble... jusqu'au stalking sur les plateformes de jeu. Raconter ma journée me saoule vite, mais lui trouve ça "normal"...
Vous vous souvenez que pour moi, nous devions être amis 3 mois avant autre chose ? J'ai beau le lui rappeler, cela ne change rien. Et bien sûr, compte tenu de mes problèmes de santé, ce qui devait arriver, arriva. Plusieurs jours clouée au lit, avec une migraine telle que la lumière même d'une veilleuse provoque des auras (google est ton ami).
A mon retour, je me prends une chiasse. Un câlin réconfortant et de gentilles paroles ne sont qu'un rêve. Je me fais pourrir comme jamais, je suis responsable de tout, sous couvert de l'inquiétude. Souvenirs de Salopard 2. Je finis par lui dire "plus jamais". Mais je me sens de moins en moins bien dans cette "amitié" bâtarde.
Il pousse à chaque conversation pour savoir mes sentiments vis à vis de lui. Quitte à me dégouter de l'Amour. Il force à tous les niveaux, même ridicules. Exemple : je me fais presque engueuler lorsque je ne me rappelle plus du nom de sa cousine ou de sa relation avec tel ou telle personne de sa famille. Cela devient ridicule.
Nouvelle crise de maladie. Je suspecte le COVID long et/ou une autre répétition du COVID. Je suis au fond de mon lit un mois. Je me purge des médicaments donnés par les médecins en début d'année et je réfléchis à la relation. Je décide d'attendre sa réaction à mon retour pour me décider. Bien sûr, si je ne vais pas le voir, il ne vient pas me parler... comme un Roi quoi. C'est quoi cette nouvelle mode de laisser les femmes venir parler en premier ? Tu aimes quelqu'un, tu vas lui parler, tu comptes pas le nombre de fois où tu as fais le premier pas vis à vis d'elle ! Bref.
Devinez quoi ? A mon retour, je me prends une chiasse. Je le laisse meugler, je passe la soirée avec lui. Je réfléchis dans mon lit. J'arrête de lui parler. De un, pourquoi devrais-je aller toujours vers lui ? De deux, c'est surtout à lui devenir vers moi, cette fois, au moins pour s'excuser de son comportement de merde.
Ah ! J'ai oublié de vous dire. Mônsieur avait lu "La Maison du Bonheur" et m'avait complimentée... pour me dire dans une dispute un mois plus tard qu'il s'était "forcé à lire et que ça l'avait fait assez chier"... Ô joie, un double mensonge... car que je ne l'ai JA.MAIS. forcé à lire.
Ma santé se détériore, celle de ma mère aussi. Elle enchaine les passages à l'hosto. J'ai très peu de temps pour moi. Aout a été infernal.
Mon seul soutien est un énième ami avec qui tout se passait très bien... jusqu'à ce que j'arrête de lui parler à cause d'une énième migraine. A mon retour, je lui demande pourquoi il n'a pas demandé de nouvelles, réponse "je ne voulais pas déranger"... Excuse ? Vérité ? Je lui laisse le bénéfice du doute. Lui explique qu'il peut venir me parler. Plus de nouvelles de lui. J'ai la flemme d'aller le voir. Marre de répéter toujours la même chose. Fatiguée des menteurs, traîtres, lâches et autres représentant de la mauvaise foi.
Bravo, messieurs, vous m'aurez brisée définitivement. Je préfère être seule.
Fin d'année, ma mère est hospitalisée, je me retape le COVID. Je suis au fond du lit encore un mois. Je suis éreintée. J'enquille sur un COVID long... qui aura au moins le mérite de me permettre de me reposer. Seule, totalement seule, sans personne à s'occuper, je me ressource... et je me remets à écrire.
Et puis la quille. Mon ordinateur me lâche : le disque dur et la carte mère me lâchent. Impossible de récupérer les données. Pas grave, me dis-je, j'ai toutes mes affaires sur un autre !
Oui, mais voilà... Mon logiciel d'enregistrement (Scrinvener) n'a pas sauvegardé tout ce que j'avais écris durant le dernier mois. Ni sur le disque dur de mes données persos, ni sur le Cloud... J'ai perdu tout le storyboard écrit du Passeur de Monde v2, les deux nouveaux chapitres pour Héritage, le début de la réécriture de l'Île de Verre et le brouillon de storyboard pour Messiah v2...
Autant dire que je suis enragée.
En 2023... j'espère que ça ira mieux, enfin.
Je ne garantis pas mon retour sur Wattpad, que ce soit régulier ou même sporadique. Face à la perte de tous les textes écrits en décembre, je vais me focaliser sur le Passeur, en espérant le finir cette année, pour de bon.
* * *
Cela m'a fait du bien de tout écrire noir sur blanc. A défaut d'être lu, au moins, cela m'aura défoulée...
Résumé :
- Que des emmerdements
- Trois décès à gérer émotionnellement
- 5/6 mecs qui m'auront surtout envie de devenir lesbienne (sans conviction)
- Une recherche déçue d'un lieu "confortable" avec des gens gentils, sans prise de tête
- Un disque dur grillé avec la perte d'un mois d'écriture
En espérant que vous aurez passé trois années plus belles que les miennes ! Bonne journée/soirée à celles/ceux qui auront lu tout ce blabla.
J'essaye de répondre aux MPs dans la semaine.
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