
Chapitre 7
Chapitre 7.
La porte claqua après le départ de l'homme. Kors et Griffin étaient absolument terrorisés. Leur pire cauchemar allait se réaliser. S'ils voulaient vivre, ils allaient devoir coucher ensemble devant leur kidnappeur. Ils ignoraient ce qui étaient le plus horrible entre les deux.
Kors était probablement le plus effrayé des deux. Il savait qu'il était celui qui allait être en-dessous, celui qui allait être dominé, qui allait souffrir. Il avait dû mal à digérer l'information, à l'accepter. Il voulait vivre, mais il ne voulait pas être baisé. Comment pourrait-il se regarder dans une glace après ça? Il ne serait plus qu'un vulgaire pédé, plus aucune fille ne voudrait de lui après ça! Il détestait Griffin pour ce que ce dernier allait lui faire, mais il détestait encore plus leur kidnappeur.
Griffin semblait aussi dépité que lui. Il se laissa tombé parterre, une main sur la figure.
-Qu'est-ce qu'on va faire? Soupira-t-il.
Il n'y avait pas de sorties de secours. Ce ne serait pas que du simple théâtre comme pour le baiser, cette fois. Ce serait du vrai, que du vrai. Personne ne viendrait les sauver. Griffin serra le poing.
-Merde! Cria-t-il. Merde, merde, merde!
Si tout ce qui les entourait n'avait pas été de fer et de béton, il aurait volontiers frapper quelque chose. N'importe quoi, pourvut que ça fasse mal!
-Touche-toi, finit par dire Kors, il va sûrement revenir bientôt.
Griffin le regarda comme s'il était devenu fou.
-Putain, fais ce qu'il t'a dit de faire! S'énerva Kors. On ne sortira pas d'ici de sitôt et je ne veux pas mourir, alors tu vas me baiser et on aura peut-être une chance de survivre!
Pour une des premières fois depuis qu'ils étaient enfermés ici, Kors faisait preuve d'un peu de jugement et de sang-froid. Ça ne lui faisait pas plus plaisir à lui qu'à Griffin, mais il avait raison. Sur tout. Le sportif prit un instant pour soupirer et se remettre les idées en place, puis il apporta sa main à son sexe.
-Ok..., murmura-t-il, je vais le faire.
Il releva les yeux vers Kors.
-Est-ce que tu me le pardonneras?
-Je ne crois pas, mais on s'en fiche : on se déteste déjà, non?
Griffin ne répondit pas.
Il commença à se masturber, tentant de penser à des choses qui l'excitaient. Pourquoi pas cette capitaine des meneuses de claques, d'ailleurs? Aller, il tenta de s'imaginer le corps de Ashley : blonde aux yeux bleus, des hanches fines, une poitrine voluptueuse, des cuisses et un cul ferme. Il connaissait bien son corps pour avoir déjà couché avec elle plusieurs fois. Il prévoyait même aller au bal des finissants avec elle à la fin de l'année. Elle n'était pas vraiment sa petite-amie, juste un plan cul, mais un de ses meilleurs. De plus, elle était la fille la plus populaire de l'école. Ce ne serait pas gênant de l'avoir pendu à son bras pour la soirée la plus attendue de l'année, ce serait même bien vu et ça ferait plaisir à tous ceux qui s'attendaient à ce qu'ils sortent ensemble. Ses parents en seraient les plus heureux, eux qui espéraient qu'il se trouve une bonne partie avec qui fonder une famille.
Alors, donc, il s'imagina le corps d'Ashley, sculptée comme une divinité grecque avec le sex appeal des top modèle de Victoria's Secret. Cette fille était un véritable canon de beauté à elle toute seule! Il fit des mouvements de plus en plus vites sur son sexe, son pouce étalant la pré-semence un peu partout pour faciliter le glissement régulier de sa paume de haut en bas. Il sentait le regard de Kors posé sur lui, il redoubla d'ardeur. Pour lui prouver que la sienne était plus grosse par pur ego masculin ou parce que le tatoué comptait sur lui, il n'en savait rien. Tout ce qu'il savait, c'était qu'il ne voulait pas le décevoir.
Ashley fut lentement remplacée dans son fantasme. Ses courbes devinrent un peu plus masculines et sa poitrine de plus en plus petit jusqu'à ne plus exister du tout. C'était comme si son cerveau savait qu'il allait baiser un homme et répondait en conséquence. Ou peut-être que c'était juste les yeux profonds que Kors posait sur lui, incapable de détourner le regard, qui lui faisait cet effet-là. Il n'en sut jamais rien.
Mais quand il ouvrit les yeux et que son regard rencontra celui du rebelle, il était aussi dur que le rock. Il ne lui restait plus qu'à réussir à garder cette érection jusqu'au retour de leur ravisseur, maintenant. Il ne s'en doutait pas encore, mais il avait tout ce dont il avait besoin pour y arriver directement sous les yeux.
Kors ne pouvait pas détacher les yeux de Griffin et, plus particulièrement, de son entrejambe. La seule chose à laquelle il pouvait penser, c'était : oh, mon dieu, elle est grosse! Griffin allait le déchirer, au pire, le couper en deux! Ça n'allait jamais pouvoir entrer. Il préférait encore le plug à ça!
Porte de garage qui claque, des pas résonnant sur le béton : il était de retour. Les deux garçons se regardèrent, sachant qu'il n'y avait plus de retour en arrière possible.
-Je ne veux pas faire ça..., murmura Kors. Tu es le seul détaché, tu pourrais tenter quelque chose? Proposa-t-il à Griffin en dernier recours.
S'il avait été à sa place, il aurait essayé de se jeter sur l'homme, menotte ou pas, même si ce dernier le menaçait d'une arme à feux.
-Alors que je suis bandé comme un cheval?
Ça aurait presque pu être drôle. Presque. Mais les circonstances firent en sorte que la plaisanterie tomba à plat, prenant un tournant beaucoup plus sérieux. Griffin n'avait que quelques secondes pour y réfléchir sérieusement. Les pas se rapprochaient de plus en plus. Qu'avait-il à perdre? Il pesa rapidement les pour et les contre. En une seconde, leur kidnappeur fut là, un sourire tordu sur le visage. Devant eux, il agita un pot pharmaceutique remplit de pilules.
-Je vous donnerai ça quand j'aurai eu ce que je vous ai demandé.
Ça suffit à convaincre Griffin qu'il faisait le bon choix. La haine et la colère déferlèrent dans ses veines. Il se releva sur ses deux jambes et profita que l'homme ce soit avancé juste un peu trop dans la zone que ses chaînes lui permettaient d'atteindre pour se jeter sur lui. Il réussit à frapper leur kidnappeur au visage avant que celui-ci ne sorte le revolver pendu à sa ceinture. L'homme toujours vigoureux à la cinquantaine réussit à refermer une de ses mains autour du cou de Griffin en tirant sur sa chaîne et il lui força l'embout de son arme dans la bouche. Le sportif grimaça en sentant le goût graisseux du métal sur sa langue. Il tenta de se débattre, mais l'homme serra sa main autour de sa gorge jusqu'à ce qu'il manque d'air. Par réflexe, ses mains agrippèrent le bras de son adversaire.
-Un mouvement de plus et je n'hésiterai pas à tirer, prévint-il en augmentant la pression de ses doigts jusqu'à ce que Griffin halète, cherchant son souffle, les lèvres bleutées et le visage rouge.
Il tourna le canon de son arme dans la bouche de sa victime et s'en servit pour repousser Griffin loin de lui, lâchant sa gorge et le laissant retomber parterre en se tenant le cou à deux mains, faible et haletant. Levant la tête, Griffin sourit, comme devenu fou : leur ravisseur saignait abondamment à la lèvre.
Ce dernier s'essuya brusquement avec sa manche de chandail, rendu furieux par la désobéissance d'un de ses poulains. Et ce n'était pas tout! Il y avait un problème avec Griffin : il ne bandait plus. Évidemment. Et ça ne lui fit pas plaisir, lui, qui s'attendait à revenir pour assister à une baise torride qu'il pourrait emporter dans ses rêves.
-Tu as tout intérêt à redevenir dur rapidement, prévint-il, ou c'est moi qui baiserai ton ami!
Kors jeta un regard d'horreur à Griffin. De toutes les menaces que leur kidnappeur avait pu leur faire, celle-ci était la pire. C'était tellement... tordu. Il supplia Griffin du regard. Il ne voulait pas être baisé, mais il voulait encore moins l'être par l'être immonde qui les avait enfermés ici, il préférait encore se prendre la queue de son pire ennemi plutôt que ça. Ce qui restait en suspens, c'était : est-ce que Griffin se souciait suffisamment de lui pour ça? Après tout, en laissant leur kidnappeur le violer, Griffin s'évitait toutes implications.
-Griffin..., murmura-t-il, s'il te plaît...
Jamais il n'aurait pensé que, un jour, il supplierait pour être baisé par son meilleur ennemi. C'en était presque surréaliste. Griffin sembla entendre sa plainte puisque, sans attendre, il fit glisser sa main sur son sexe, se masturbant vigoureusement. Kors ne sut jamais à quoi Griffin pensa pendant qu'il s'astiquait, mais quand il s'arrêta, il était à nouveau dur. Leur ravisseur sourit, satisfait.
-Parfait. Tu sais ce que tu as à faire, maintenant. Baise-le fort et fais-le jouir et je te pardonnerai ton écart du chemin en plus de vous donner les cachets.
Le sportif se releva et se déplaça lentement derrière Kors. Il se pencha pour ramasser la bouteille de lubrifiant parterre, puis soupira. Il n'avait aucune envie de faire ce qu'il s'apprêtait à faire. Goûtant encore l'aspect graisseux du revolver sur sa langue, il se mordit la lèvre, puis versa une généreuse quantité de lubrifiant dans sa main. Il fit ce qu'il devait faire. Il étala le lubrifiant sur les fesses de Kors qui frémit au contact qui lui paraissait glacé, puis déplaça tranquillement sa main glissante contre l'intimité du jeune homme. Il poussa deux doigts contre celle-ci jusqu'à ce qu'elle cède. Il pénétra l'adolescent de son indexe et de son majeur, puis fit des mouvements de ciseau pour détendre le muscle particulièrement réticent.
Kors voulait éjecter cette présence anormale qu'il ressentait au fond de lui, en vain. Il serra les lèvres pour ravaler le sentiment de grande impuissance qui prenait, millimètre par millimètre, possession de lui.
Griffin s'assura que Kors soit bien étiré, avant de passer aux choses plus sérieuses. Il lubrifia son sexe, prit quelques secondes pour se ressaisir, puis appuya le but de son gland contre les fesses de Kors sous le regard impatient de leur kidnappeur.
-Vas-y! Lui dit-il avec violence. N'aies pas peur de lui faire mal!
Et c'était justement ce qui effrayait Griffin. Il ne voulait pas faire inutilement souffrir Kors qui livrait déjà une bataille intérieure contre lui-même. Kors avait fermé les yeux, tête penchée, attendant l'inévitable comme un condamné attendrait la mort.
Le sportif commença à pousser centimètre après centimètre sa masculinité à l'intérieur de son vis-à-vis qui, soudainement, ouvrit d'un seul coup les yeux et se mit à haleter, visiblement souffrant. Chacun de ses muscles était plus raide que le précédent. D'un seul coup, appuyant une main contre son épaule couverte de tatouages pour trouver appuie, Griffin s'enfonça complètement en lui, lui arrachant un cri de douleur.
-Oui, c'est ça! Susurra leur ravisseur. Fais-le gémir encore une fois, c'est si délicieux!
Kors avait l'impression d'être écartelé. Il brûlait à l'intérieur. Il savait que ça n'allait pas entrer! Griffin était probablement en train de le déchirer! Son cœur cognait violemment contre sa cage thoracique. Son ventre montait et descendait à la même vitesse astronomique à laquelle ses poumons se vidaient et se remplissaient d'air.
Le footballeur ne bougea plus et laissa Kors s'habituer à sa présence. Leur kidnappeur s'impatientait et leur mettait la pression, mais Griffin gagna du temps. Progressivement, la respiration de Kors redevint plus ou moins normal.
-Ça va aller? Lui chuchota Griffin à l'oreille.
-À ton avis? Tu es en train de me découper en deux, putain!
Leur geôlier perdit patience à ce moment-là. Il tapa furieusement du pied au sol et ressortit son revolver de sa pochette.
-Qu'est-ce que vous foutez? Cracha-t-il. Reprenez là où vous en étiez! Toi!
Il pointa Griffin de son gros doigt.
-Bouge!
Il les menaça de son arme, puis appuya sauvagement sur la gâchette. Un « pow » assourdissant retentit lorsque la balle heurta le béton tout juste derrière Griffin. Il avait tiré dans le vide, mais c'était un avertissement. La peur noua les entrailles du footballeur.
Griffin renforça son appuie sur l'épaule de Kors et s'en servit pour se propulser. Tranquillement, il se mit à bouger. Il glissa presque entièrement à l'extérieur du corps de son rival, puis se renfonça d'un coup de rein en lui. Kors gémit et bascula sa tête en arrière. Ses chaînes claquèrent entre-elles.
Leur kidnappeur poussa un grognement qui ressemblait à un cri de jouissance. Il commença à se masturber en les regardant faire, les encourageant frénétiquement à aller plus vite ou plus fort.
Griffin se força à rester concentré sur sa tâche et à ne pas porter attention aux propos de leur ravisseur. La sensation d'être en Kors était incroyable. Ce n'était pas comparable à aucune fille, même Ashley. Kors était étroit – trop étroit – et il le tirait à l'intérieur avec chacun de ses muscles. C'était bien différent de tout ce qu'il avait connu jusqu'à présent.
Alors qu'il donnait un nouveau coup de bassin, Griffin se souvint des paroles qu'avait eu leur geôlier : Kors devait jouir. Pour le moment, le rebelle n'était presque même pas semi-dur. Le sportif décida de prendre les choses en mains, littéralement. Sa main libre s'aventura sur la hanche de son rival, puis glissa jusqu'à son sexe, l'attrapa. Il se mit à le caresser en cadence avec ses coups de reins.
À un moment donné, Kors lâcha un cri différent des autres, un peu plus aiguë. Griffin eut l'intuition d'avoir touché sa prostate. Il recommença donc à frapper au même endroit, présumant que ce serait plus plaisant pour eux-deux.
Le corps de Kors se couvrit de rouge petit à petit. Avec sa fièvre, la main de Griffin sur son sexe et sa queue qui était enfouie en lui, il n'avait plus l'impression d'être vraiment là. Il n'était plus qu'une loque de sensations et de gémissements. C'était comme s'il avait fumé un joint. Et il savait de quoi il parlait... Plaisir et douleur se mêlait sans qu'il soit capable de distinguer l'un de l'autre. Son rival le caressait plus fermement à présent, étalant la pré-semence sur son sexe et imprégnant des mouvements de haut en bas sans délaisser ses boules hyper-sensibles.
Kors avait atteint sa limite. Ses sphincters se contractèrent et il jouit violemment, éclaboussant la main de Griffin. Ce dernier vint quelques temps après, incapable de se retenir plus longuement. Il s'effondra sur le corps de Kors, haletant tout comme ce dernier.
-Si beaux, mes poulains..., susurra l'homme en terminant de se masturber.
Il s'essuya avec un mouchoir qu'il remit ensuite dans sa poche, puis il leur jeta le pot pharmaceutique contenant les pilules. Griffin l'attrapa au vol, par réflexe de foot, d'une seule main. Leur kidnappeur tourna les talons en leur lançant un dernier sourire.
-Je vous revois bientôt, mes beaux poulains..., sifflota-t-il tout en partant.
-Tu pourrais peut-être t'éloigner maintenant? Proposa légèrement sèchement Kors après qu'il eut entendu la porte se refermer.
Griffin réalisa que son sexe désormais flasque était encore enfoui au fond de Kors. Il s'excusa et se retira, relâchant tranquillement sa prise sur le corps brûlant et collant de son vis-à-vis. Il ouvrit le petit pot et fit tomber deux gélules dans sa main qu'il tendit à Kors. Ce dernier avait la tête baissée et évitait consciencieusement son regard. Entre ses jambes, le long de ses cuisses, la semence de Griffin coulait jusqu'au sol, faisant frissonner le rebelle, le souillant...
-Kors...? Murmura Griffin.
L'interpellé secoua la tête, mais ne lui répondit pas. Griffin choisit de ne pas insister.
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