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Chapitre 34


Chapitre 34.

Griffin portait encore le chandail de son équipe de football avec le logo des équipes sportives de l'école : un requin aux dents bien aiguisées prisonnier dans l'œil d'une petite tornade. Kors, quant à lui, avait sur le dos ses jeans noirs troués aux genoux, aux cuisses et de manière plus tendancieuse juste sous la ligne de son boxer, un T-shirt blanc un peu usé et une veste d'aviateur sur les épaules. Il avait laissé ses bottes militaires dans l'entrée.

Le sportif le détailla du regard, puis finit par hocher la tête.

— Entre, lui indiqua-t-il.

Kors ne se fit pas prier et entra dans la chambre en refermant la porte derrière lui. Il était soulagé que Griffin le laisse entrer parce que l'atmosphère avait commencée à devenir assez lourde en seulement quelques instants de silence et d'hésitation.

— Alors, que veux-tu ? lui lança Griffin sans même relever le nez de son essai de science.

Kors se trémoussa, de plus en plus mal à l'aise. D'un regard, il avisa le lit.

— Je peux m'asseoir ?

Griffin hocha la tête d'une manière presque imperceptible. Kors se traîna, alors jusqu'au matelas et s'y laissa tomber. Le sportif lui faisait toujours dos, assis à son bureau qui était poussé contre le mur près de la fenêtre. Tentant de trouver les mots juste et le temps de rassembler son courage, le tatoué scanna la pièce du regard. La chambre de Griffin semblait être le reflet de sa personnalité. Peinte en bleue avec des touches d'oranges qui rappelaient un ballon de foot, il remarqua un babillard avec des photos, des découpures de journaux et des médailles sportives : un véritable mur de la réussite. Sur son bureau de travail où était posé son ordinateur portable, un petit cactus rond planté dans un pot à la terre sèche cherchait la lumière du soleil. Le couvre-lit de Griffin représentait un gigantesque ballon de football et le plafond était recouvert de petites étoiles qui brillaient dans la nuit. Kors sourit en les voyant. Elles devaient dater de longtemps et Griffin devait avoir eu la flemme de les retirer.

Au bout d'un moment à regarder les muscles du dos du sportif se mouvoir, tandis qu'il tapait à l'ordinateur, Kors se racla la gorge.

— Alors, je... je suis venu réparer mes torts, finit-il par avouer.

Griffin cessa momentanément de taper son clavier.

— Tes torts ?

Kors se mit à jouer nerveusement avec ses doigts.

— Je ne veux plus que tu sois aussi froid avec moi. Habituellement, c'est moi qui t'évites, je ne suis pas accoutumé à l'inverse... J'ai bien dû faire quelque chose de mal pour que ça arrive. Comme... m'être enfui après ta confession.

Cette fois, le sportif arrêta de taper pour de bon et fit tourner sa chaise pour se retrouver face à Kors.

— Tu n'as pas besoin d'y répondre, déclara-t-il avec froideur.

— Quoi ? Mais pourquoi ?

Kors cligna des yeux, sans comprendre.

— Parce que tu t'es enfui. Je vois bien que tu ne partages pas les mêmes sentiments que moi. Il faudrait être aveugle pour ne pas le voir ! s'exclama Griffin dans un rictus légèrement sarcastique.

— Mais... ! Tu n'y es pas du tout ! affirma vivement le rebelle.

— Alors, quoi ?

Le visage de Kors prit une teinte rosée et il frappa rageusement son poing contre le matelas de Griffin.

— Tu m'as pris au dépourvu ! lâcha-t-brusquement. Je ne m'y attendais pas du tout et des tas d'émotions se sont entrechoqués dans ma tête ! J'avais l'impression de ne plus rien contrôler et ça m'a fait peur, j'ai vraiment eu la frousse de faire une connerie. Parce que je fais toujours des conneries... Je gâche tout ce que je touche, même l'école, j'y arrive pas du tout ! J'ai un putain d'esprit de contradiction et je suis incapable de suivre des règles ou d'obéir à des consignes simples ! Alors, imagine comment je peux être dans une relation... ! Je ne voulais pas tout gâcher, ok ? Je ne savais pas comment réagir, ce que je voulais dire..., puis je ne suis pas comme toi, moi ! J'ai une pudeur ! Ce n'est pas mon genre de m'épancher sur mes sentiments en public, alors il ne fallait pas t'attendre à ce que je te saute dans les bras ! J'ai une fierté ! Je suis un homme, bon sang !

Griffin resta un instant coi après la longue tirade ponctuée de points d'exclamation de Kors. Si bien que son homologue poursuivit :

— Mais... voilà, maintenant qu'on est juste nous deux et que j'ai eu le temps de respirer un bon coup, de réfléchir et de reprendre mes esprits, je peux te dire ce que j'aurais dû te répondre la dernière fois. En réalité, tu ne m'es pas complètement indifférent... Tu me prends pour qui, en même temps ? Je ne suis pas du genre à coucher avec des personnes que je n'aimerais pas !

Kors croisa les bras sur son torse comme pour se donner un peu plus d'allure et de sérieux. Il voulait que Griffin le croit.

Le sportif était de plus en plus abasourdi par les révélations inattendues du rebelle. Même dans ses rêves les plus fous, il n'aurait pas pu imaginer ça. Au final, un lent et mince sourire finit par s'étirer sur ses lèvres.

— Si tu savais cela fait combien de temps que j'attends que tu me dises quelque chose comme ça...

Griffin se leva et sautilla sur les deux mètres qui le séparait de son lit. Il se laissa tomber près de Kors qui, rouge comme une tomate, n'osait plus le regarder. Doucement, il lui tourna la tête dans sa direction en exerçant une légère pression sur sa mâchoire, puis il approcha son visage du sien. Prudemment, comme pour s'assurer du consentement du rebelle, il s'avança et pressa ses lèvres contre les siennes. Le tatoué eut une résistance futile, puis il finit par céder le passage à la langue du sportif. Griffin l'embrassa doucement, retrouvant avec plaisir la sensation que procurait le petit anneau accroché à la lèvre inférieure de Kors.

Profitant de la distraction du baiser, l'une des mains de Griffin se faufila à l'intérieur du pantalon noir du rebelle, puis tira l'élastique de son sous-vêtement. Kors se rendit alors compte du stratagème et écarquilla les yeux, mais il était trop tard, car Griffin empoignait déjà son sexe. Le tatoué eut alors un gémissement de surprise contre les lèvres souriantes du sportif.

— Laisse-toi faire..., suggéra tendancieusement Griffin.

— Mon pantalon est noir. Il n'est pas question que tu me fasses jouir là-dedans ! protesta Kors avec hargne.

— Ça peut s'arranger...

Lentement, il défit les boutons du pantalon du tatoué et le baissa en-dessous de ses genoux avec son boxer, dévoilant les tatouages – dont le tout nouveau – qui s'enroulaient autour de ses cuisses fermes. Une fois libéré, le sexe de Kors sortit comme un ressort dans une boîte à surprise.

Griffin se lécha les lèvres de manières obscène et commença à caresser le membre de son compagnon qu'il sentait durcir dans la paume de sa main. Kors mordit son piercing pour s'empêcher de gémir, alors qu'il sentait les picotements familiers de l'orgasme le chatouiller.

Mais le faire jour n'était pas assez pour Griffin : il voulait l'entendre. Alors qu'il était proche de la jouissance, le brun pâle se pencha sur le foncé et prit son sexe dans sa bouche, lui faisant heurter le fond de sa gorge. Kors laissa échapper un couinement de surprise, puis rejeta vivement la tête en arrière, s'appuyant sur ses paumes posées à plat sur le matelas derrière lui. Ses yeux chocolats étaient incapables de regarder autre chose que les lèvres du sportif qui s'agrandissaient autour de sa verge, l'engloutissant. Il regarda la bouche de Griffin descendre et monter sur son sexe et cette seule vision menaça de le faire jouir sur le coup. Cette fois, il fut incapable de retenir ses gémissements, tentant tout de même de se maîtriser en sachant que les parents de Griffin étaient juste en bas.

Le sportif s'appliqua à faire glisser sa langue sur la virilité de Kors du mieux qu'il le put. Il lécha son gland et aspira son membre aussi profond qu'il arriva à le prendre dans sa gorge. Son regard croisa celui de Kors et, dans la seconde qui suivit, le rebelle vint dans la bouche de Griffin en poussant un cri étouffé.

Kors suivit des yeux la pomme d'Adam du footballeur qui remonta dans sa gorge, tandis qu'il avalait. Griffin s'écarta et prit un mouchoir pour essuyer les restes de la substance blanche qui coulait sur son menton. Le rebelle n'arrivait pas à détourner le regard. Alors qu'il allait dire quelque chose, il entendit une voix provenir du bas des escaliers :

— Griffin ! Nous allons souper, invite donc Kors à rester !

C'était normal que sa mère invite Kors. Elle le connaissait depuis que son fils était au jardin d'enfants. Avant que les deux garçons ne soient divisés par leur haine et un affreux malentendu.

Griffin jeta le mouchoir dans la corbeille posée sous son bureau, puis jeta un regard à Kors qui était en train de remonter boxer et pantalon sur ses hanches.

— Ma mère a l'air de vouloir te recevoir. Tu restes pour manger ?

Kors avait le choix entre manger avec et dans la maison accueillante de Griffin ou retourner chez-lui commander du restaurant, seul. Le choix était vite fait. Il termina de boutonner son pantalon et hocha la tête.

— Ouais, je reste.

— Ok, alors viens, on va descendre.

Les deux adolescents sortirent de la chambre et descendirent les marches pour tomber nez à nez avec la mère de Griffin qui les attendait de pied ferme.

— Pas si vite, vous deux ! Est-ce que vous n'avez pas quelque chose à annoncer ?

Griffin fronça les sourcils, à la fois perplexe et méfiant.

— Quoi ? Je ne vois pas de quoi tu veux...

— Oh, tu ne peux rien me cacher : ton lit grince, mon chéri.

Ils s'empourprèrent tous les deux d'un seul coup. Kors avait envahi de disparaître sous terre en comprenant que la mère de Griffin avait tout deviné de leur petite activité...

Remarquant leur embarras, Mathilde dégagea le chemin et les envoya se laver les mains avant d'aller s'attabler. Lorsqu'ils revinrent dans la cuisine, le souper était déjà posé sur une table dressée pour quatre. Griffin et Kors prirent place l'un à côté de l'autre en face des deux adultes. Discrètement, le sportif agrippa la main du rebelle sous la nappe.

Kors n'avait pas protesté devant sa mère, il l'avait laissé lui faire une pipe et lui tenir la main, alors... une seule question continuait de tarauder l'esprit de Griffin : est-ce que tout cela signifiait qu'ils étaient enfin un couple ?

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