Chapitre 29
Avec les 3 000 et quelques mots que contient ce chapitre, je me rattrape bien du précédent!
Bonne lecture ❤️
Chapitre 29.
Entre Griffin qui voulait dormir coller contre Kors et le rebelle qui repoussait systématiquement toutes les avances du sportif en se défilant, ils finirent néanmoins par trouver un consensus pour la nuit : ils dormirent dans le lit de Kors, séparés par le mur de Berlin en oreillers bâti par le tatoué lui-même.
Au petit matin, il s'avéra cependant que le mur était mystérieusement tombé durant la nuit et que Griffin avait passé ses bras autour de la taille de Kors, le tenant serré contre son torse. Si le rebelle fit une mini-crise en se réveillant, le lendemain, il ne construisit pas de mur et, vaincu à l'avance, il laissa Griffin directement l'enlacé.
Lundi arriva plus vite qu'ils ne l'auraient pensé et, en un rien de temps, ils se retrouvèrent dans le bus qui devaient les conduire à l'école. Il ne restait qu'un seul siège de libre dans l'autobus et Kors poussa Griffin pour qu'il s'y assoit avec ses béquilles malgré les protestations de ce dernier.
— Ce n'est pas parce que j'ai des béquilles que je ne peux pas tenir debout !
Après tout, le sportif détestait être traité comme un impotent.
— Pitié, sur la pancarte qui dit de laisser notre place aux personnes à mobilité réduite, il y a le pictogramme d'un gars avec des béquilles ! le contredit Kors en levant les yeux au ciel.
— Tu ne vas pas rester debout tout le trajet, quand même !
— Ce n'est que quinze minutes !
— Je ne veux pas m'asseoir si tu ne t'assieds pas !
— Tu fais vraiment l'enfant..., soupira Kors. Il n'y a pas d'autre place de toute façon.
— Oh, mais il en reste une...
Kors regarda à sa droite, puis à sa gauche sans comprendre jusqu'à ce que son regard croise celui de Griffin. Il écarquilla les yeux.
— Nous sommes en public ! Tu n'y penses tout de même pas !
Griffin haussa les épaules et tapota ses cuisses.
— J'en ai rien à foutre. Assume-toi un peu. Viens.
Kors secoua la tête, puis soupira à nouveau. Il ne voulait vraiment pas que Griffin reste debout pendant le trajet, car ce pourrait être dangereux avec sa jambe s'ils attrapaient une secousse ou – pire – un accident. C'est donc avec résignation qu'il posa son cul sur le bout des genoux du sportif qui passa immédiatement un bras autour de sa taille pour le tenir.
D'abord embarrassé, Kors jeta des regards autour de lui, mais à sa grande surprise, personne ne les regardait. Ils passaient tout à fait inaperçus, alors que Kors se serait attendu à ce qu'on les dévisage froidement durant les quinze minutes que duraient le trajet de bus.
Malgré ça. Kors fut tout de même le premier à descendre de l'autobus. Il attendit Griffin (qui fut l'un des derniers) dehors et ils marchèrent ensemble jusqu'à la porte de l'école.
— Je vais aller déposer mes trucs dans ma case et je te rejoindrai après pour t'aider à transporter ton matos pour le premier cours, informa Kors en regardant l'autre adolescent tout en lui ouvrant ladite porte.
Et c'est ce qu'ils firent. Kors disparut dans une rangée de casiers et ne rejoignit Griffin à sa propre case que dix minutes plus tard. En arrivant, il s'aperçut que le sportif parlait avec une superbe blonde. Reconnaissant là Ashley, la capitaine de l'équipe de cheerleader, il resta en retrait, écoutant leur conversation :
— On commence en quoi ce matin ? demanda-t-elle.
— Math, je pense répondit Griffin.
— Oh, alors il ne faut pas qu'on oublie ta trousse de géométrie. Donne-la moi pour qu'on y pense quand je prendrai tes affaires.
— Ah... à ce propos, je dois te dire un truc.
Griffin se craqua la nuque. Il avait l'air assez mal à l'aise. Comme si ce qu'il avait à dire était difficile.
— Quoi ? Tu sais, même si tu ne fais plus de foot, ça ne fait aucune différence pour moi. Je sais que ça n'a jamais été sérieux entre nous, qu'on était ensemble juste pour le sexe de temps en temps et que ça nous convenait comme ça, mais j'ai toujours été celle qui a été la plus proche de toi, la seule fille dans ta vie. Tu n'as jamais eu de relation plus longue, Griffin, et je...
Griffin cligna des yeux. À vrai dire, il ne s'attendait pas du tout à ça.
— Ce n'est pas... exactement de ça que je voulais te...
— Je t'aime, Griffin ! Voilà, c'est dit. Fais-en ce que tu veux maintenant, ça t'appartient.
Ashley n'avait pas écouté un seul mot de ce que Griffin avait essayé de lui dire, trop prise par les émotions que lui procurait sa propre déclaration.
— Je... Ashley, je t'avais dit que c'était terminé entre nous... Tu es une bonne amie, j'aimerais que ça reste ainsi.
— Mais pourquoi ?! Il n'y a personne d'autre ! Il n'y a jamais eu personne d'autre ! Moi, toi : tout le monde s'attend à ce que l'on soit ensemble, que l'on soit élus la reine et le roi du bal de fin d'année !
— Et si... pour une fois, je ne voulais pas faire ce que l'on attend de moi ?
— Est-ce que c'est à cause de lui ?
— De lui ?
— Tu sais, je ne suis pas folle, j'ai entendu les rumeurs. Comme tout le monde. Je refusais juste d'y croire, je me disais que ce n'était pas ton genre, qu'un gars comme toi ne pouvait pas être gay – pas après tout ce qu'on avait vécu, tout le sexe passionné qu'on avait eu – et très certainement pas être avec un gars comme... comme Kors !
En entendant son nom, le rebelle manqua de s'étouffer et de dévoiler sa cachette. Ni Ashley ni Griffin ne semblèrent cependant le remarquer. Il tendit davantage l'oreille.
— Avec qui je sors ne te regarde pas, Ashley. Kors n'est pas celui qu'on croit qu'il est.
— Pourquoi est-ce que tu prends ainsi sa défense alors que tu le détestais il y a à peine quelques mois ?! Je ne comprends pas, je ne comprends plus ! Tu es sûrement tombé sur la tête ! Kors... il est ! Voyons, c'est un voyou : il fume, se drogue, ne met aucun effort dans ses études... il va sûrement rater sa vie, tu ne peux pas être avec quelqu'un comme lui !
Kors le prit comme un coup de poignard. Ashley ne mentait pas... Tout ce qu'elle disait était vrai. Même s'il avait pris la décision d'arrêter la drogue pour Griffin, il n'était pas davantage doué à l'école et il lui prenait toujours des envies nerveuses de fumer... Il allait sûrement finir dans un trou à rats... Il n'y avait pas d'autres options pour les gens comme lui... En réalité, il ignorait lui-même ce que faisait Griffin – si parfait – avec un gars comme lui qui correspondait parfaitement au stéréotype qu'inspirait ses tatouages et qui se plaisait là-dedans.
Il s'adossa contre un casier, fixant le sol. Il s'attendait à tout moment à ce que Griffin réalise qu'il était un minable et décide de retourner avec Ashley... après tout, elle, elle avait un avenir, elle était plutôt jolie et, en plus, elle était une fille. Autant de choses que, lui, il n'aurait jamais.
— Les gens changent, Ashley, ils évoluent, tu vas devoir t'y faire. J'aime Kors et tout ce qu'il est, sera ou a pu être n'y changera rien.
De tout ce que Griffin aurait pu dire... Kors écarquilla les yeux et resta figé durant quelques secondes. Il n'y croyait pas. Le sportif l'aimait ? Lui ? Le badboy, le mauvais garçon ? Il aurait pu jurer que son cœur avait manqué un battement, peut-être même deux.
— Laisse tomber, Ashley, mon cœur est déjà pris.
La blonde le regarda durant de longues secondes.
— Très bien, finit-elle par lâcher sèchement, très bien. Si tu changes d'idées ou que tu réalises qu'il n'est pas fait pour toi, ne reviens pas en rampant, par contre ! Je ne te reprendrai pas ! Je vais me trouver un autre cavalier pour le bal !
Griffin parut presque peiné pour elle.
— Ce n'est pas une très grande consolation, mais je pense que Kyle est toujours libre... et qu'il serait plus qu'heureux de t'y accompagner.
La déception et l'énervement d'Ashley semblèrent redescendre d'un cran. Une certaine tendresse apparut dans son regard.
— Merci, Griffin, tu es vraiment un bon gars. Bonne chance avec ta racaille.
Elle se pencha pour ramasser sa pile de cartable et tourna les talons. Le sportif la regarda partir en se mordant la lèvre, se demandant s'il n'avait pas été trop dur avec elle.
Ce fut le moment que choisi Kors pour sortir de sa cachette. Il fit le choix de faire comme s'il n'avait rien entendu de la conversation de Griffin avec Ashley.
— On commence en mathématique, est-ce que tu es prêt ?
Tournant la tête pour le voir, Griffin hocha la tête.
— Ouais, attend juste un peu que je prenne ma trousse de géométrie.
Il fouilla dans son casier et mit la main sur la petite boîte. Kors prit tout dans ses bras, la pile de cartable lui montant pratiquement jusque sous le menton. Ce n'était pas plus lourd qu'une poche de ciment, alors il était correct.
— Pas trop pesant ? s'inquiéta Griffin.
— Non, mais ne fait pas exprès de traîner.
Griffin glissa ses béquilles sous ses aisselles et ils se dirigèrent vers les escaliers. Ce fut long pour le sportif de gravir chaque marche, mais ils finirent tout de même par arriver tout en haut et à leur cours avec même quelques minutes d'avance avant la cloche. Ils prirent place à leur pupitre-double respectif : Griffin avec Jackson et Kors seul à l'arrière.
— Bonjour, aujourd'hui, nous allons faire un changement de places pour commencer cette nouveau trimestre du bon pied, annonça le professeur de mathématique en commençant son cours. Alors, je vais nommer les places et vous les prendrez après.
Et il commença à nommer les noms en ordre... Ashley, Jackson, Kyle... Quand il arriva au prénom de Griffin, le professeur pinça les lèvres.
— Monsieur Griffin, je suppose que ce serait plus pratique pour vous d'être avec monsieur Kors pour le restant de l'année comme il vous donne un coup de main ? Je vais changer mon plan de classe pour vous mettre avec lui.
Depuis le fond de la classe, Kors était sur le point de protester, bouche grande ouverte, mais Griffin fut plus rapide :
— Je pense que ce serait mieux, oui, monsieur.
— Alors, je vais vous mettre là, décida-t-il en pointant une table au fond de la classe totalement à gauche.
Kors jeta un regard noir à Griffin qui ne le vit pas. Ce côté chouchou des professeurs du sportif l'insupportait réellement. À contrecœur, il se dirigea néanmoins vers la nouvelle place qui lui était assignée.
— Je t'avertis : que tu sois élève modèle n'y change rien, si je m'endors pendant un cours, tu ne me réveilles pas et tu ne me fais pas la leçon si je dessine dans mon agenda plutôt que de travailler, prévint Kors en chuchotant à Griffin.
Ce n'était pas qu'il souhaitait donner raison à Ashley, mais les mathématiques... Alors, là, il n'y pouvait rien. Ce truc était une vraie invention du démon créée dans le seul et unique but de torturer les étudiants !
— Si tu as de la difficulté, si tu veux, je te file un coup de main, répondit le joueur de football.
Le rebelle haussa les épaules.
— Je préférerais encore dormir, mais si ça t'intéresse de perdre ton temps à essayer de m'aider... c'est toi qui vois.
Bien sûr, Griffin n'en fit qu'à sa tête et décida de faire son maximum pour l'aider à augmenter ses notes. Kors ignorait s'il était tombé en Enfer ou au Paradis. Griffin commentait chaque explication du professeur, surveillait chacun des calculs de Kors dans son cahier et envahissait sa bulle personnelle pour le corriger après. Étonnamment, les conseils du sportif étaient vraiment aidants et aidèrent Kors à mieux ingérer la matière. La seule chose dérangeante était que Griffin était terriblement... lourd. Et il entrait tout particulièrement dans sa bulle.
Heureusement, la torture de Kors prit fin avant la cloche puisqu'ils obtinrent le droit de sortir de la classe quinze minute avant celle-ci à cause des béquilles de Griffin. Ils se dirigèrent tranquillement vers les escaliers jusqu'à ce qu'ils aperçoivent une pancarte « attention plancher mouillé » juste devant ceux-ci.
— Ah, ne prenons pas de chance avec tes béquilles, il va falloir aller prendre l'ascenseur.
Celui qui était réservé au professeur avec des chariots ou aux élèves en fauteuil roulant.
— Ne fais pas ta chochotte, on va prendre les escaliers, je suis parfaitement capable de... –
— Il n'en est pas question et ne cherche pas à me contredire ! Tu ne voudrais tout de même pas te casser l'autre jambe et être forcé de prendre l'ascenseur tous les jours, hein ? le coupa Kors. Puis, de toute façon, pourquoi est-ce que tu ne veux pas aller prendre l'ascenseur ?
À cet instant, il se passa quelque chose dans la tête de Griffin, comme s'il avait un dilemme particulièrement horrible à résoudre.
— Ça nous fera perdre du temps !
— Nous avons quinze minutes d'avance ! Alors, tu vas me dire la vérité ou non ? C'est quoi le problème avec l'ascenseur ?
— Ri-rien... Il n'y a rien... Allons-y.
Plongé dans l'incompréhension, Kors haussa les épaules et prit le chemin de l'ascenseur sans se poser davantage de questions. Griffin le suivit quelques pas en arrière, clopin-clopant sur ses béquilles. Quand le rebelle jetait des regards derrière pour voir si tout allait bien, il n'arrivait jamais à croiser le regard du sportif qui paraissait être plongé dans ses pensées et profondément hésiter.
Ils finirent par arriver devant les lourdes portes métalliques de l'ascenseur. Kors posa leurs cartables parterre et appuya sur le bouton. Ils attendirent que quelques secondes, puis les portes s'ouvrirent sur un petit « bip » musical.
— Alors, tu y vas ? demanda Kors en faisant signe à Griffin de passer devant le temps qu'il récupère leurs cartables poser au sol.
— Je... ouais..., finit par dire Griffin après une courte hésitation.
Le sportif s'approcha des portes, puis se figea aussitôt. Il prit une grande respiration et ferma les yeux. Il tâta le sol du bout de sa béquille, puis fit un pas devant avant que tous ses muscles ne se raidissent d'un seul coup et qu'il arrête de bouger.
Kors le regarda sans trop comprendre ce qui arrivait. Il trouvait que Griffin agissait bizarrement depuis quelques minutes...
— Griffin ? l'appela-t-il, une note d'interrogation dans la voix.
— Je... peux pas..., réussit à dire le sportif.
Il aurait voulu dire plus, s'expliquer, mais les mots restaient coincés dans sa gorge.
— Quoi ? Qu'est-ce que tu dis ? Ce n'est qu'un ascenseur... qu'est-ce qui t'arrive ? Aller, entre et on n'en parle plus, que deux petites minutes tout au plus.
Kors poussa un peu Griffin – tout en restant prudent pour éviter de le faire tomber – pour le faire avancer, mais ce dernier se mit à trembler comme une feuille et des larmes se mirent à glisser le long de ses joues. Le rebelle resta sans rien dire, tout à fait impuissant devant la scène qui se jouait devant lui. Il ne comprenait pas, absolument pas. Griffin avait l'air de faire... une crise nerveuse. Et Kors savait de quoi il voulait parler, car il avait des réactions semblables lorsqu'il se retrouvait seul dans le noir.
— Pierres... étroit... emmurement..., réussit finalement à croasser le sportif juste avant que les portes de l'ascenseur se referment d'un seul coup dans un horrible claquement, les enfermant tous les deux dans la cage métallique.
Et il fallut qu'elles se referment pour que Kors comprennent tout d'un seul coup.
— Bon sang ! Désolé, je n'avais pas du tout pensé que... Putain !
Il venait de comprendre. Griffin faisait une crise de claustrophobie. La petitesse de la cabine, ses couleurs sombres et son étroitesse lui rappelait qu'il avait failli mourir sous une tonne de roches, emmuré vif.
— Tu aurais dû me le dire..., souffla Kors.
— Je dois sortir... sortir d'ici ! paniqua le sportif, s'agitant dans tous les sens alors que des larmes dévalaient ses joues.
Il ne savait pas comment réagir en voyant Griffin dans un si mauvais état. Habituellement, c'était plutôt lui qui réagissait comme ça. Voilà pourquoi le tatoué tenta de se rappeler de ce que faisait le sportif lorsque c'était lui qui faisait des crises de panique, comment il arrivait à le calmer et le rassurer avec de simples gestes et paroles. Il se rendit compte que, presque à chaque fois, le footballeur le prenait dans ses bras.
À cette pensée, il rougit brusquement. Il reposa leur matériel en se mordant la langue. Il n'avait aucune autre solution à proposer dans les secondes qui suivraient, alors prudemment, il s'approcha de Griffin et l'enlaça. Presque aussitôt, le sportif arrêta de s'agiter et le regarda avec des yeux surpris.
— Ne dis rien ! le prévint Kors, sévèrement. C'est juste... pour cette fois... L'ascenseur va bientôt rouvrir, que quelques secondes et se sera terminé...
Et effectivement, les portes se rouvrirent rapidement et ils se hâtèrent de sortir dans le couloir et Kors de ramasser leurs affaires. Griffin, haletant et couvert de sueur, prit de grandes respiration s'appuyant sur le mur. Il essuya ses yeux mouillés d'un geste de la main et fusilla Kors du regard :
— Je te jure : si tu parles de ça à qui que ce soit !
Il s'en voulait énormément pour ce moment de faiblesse. Ça n'aurait jamais dû arriver, surtout pas en présence de Kors ! Il était la dernière personne qui aurait dû le voir dans pareil état...
— Quoi ? se moqua le rebelle. Je suis mort ?
— Pire que ça ! Je... –
Au même moment, la sonnerie annonçant la fin du premier cours se fit entendre.
— Eh bien, sauver par la cloche, fit remarquer Kors. Tu me menaceras plus tard, allons chercher tes trucs de science. On prendra les escaliers pour remonter...
Ils allèrent à leur case, puis se dirigèrent vers la cage d'escalier une fois tout leur matériel en main.
S'inquiétant pour Griffin, Kors en oublia de faire lui-même attention et il glissa sur une marche. Heureusement, il réussit à se rattraper sur la rampe, mais son téléphone portable glissa hors de sa poche pour aller se fracasser au sol. Par chance, il n'était pas brisé. Griffin se pencha alors pour le ramasser.
En tombant, l'écran d'accueil s'était allumé et le dernier message que Kors avait reçu s'affichait en gros : celui d'Anna... Et Griffin l'avait juste sous les yeux...
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Je sais, j'étais supposée révélé le mystère d'Anna dans ce chapitre-ci, mais j'ai rajouté la scène avec Ashley qui n'était pas prévue et, du coup, le chapitre devenait trop long! Promis, je me rattrape au prochain! :D
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