
Chapitre 26
Quelque chose me dit que ce chapitre-ci vous plaira tout particulièrement... ❤️
Oh et je devais vous dire que l'histoire est sur la fin. Malheureusement, ce sera terminé dans environ une dizaine de chapitres.
Chapitre 26.
— Cette fois-là, commença prudemment Griffin, on n'a pas vraiment couché ensemble.
Kors fronça les sourcils. Il n'était pas certain de tout bien assimilé.
— Quoi ?
— On a que fait les préliminaires, mais tu t'es endormi avant qu'on ait pu aller plus loin, avoua le sportif.
Kors écarquilla les yeux. La colère le submergea et son poing partit tout seul... mais Griffin attrapa son poignet avant que ses jointures ne puissent toucher son beau visage.
— Tout ce temps, tu m'as laissé croire que ! T'es qu'un salaud ! explosa le tatoué.
Son bras était tendu, tremblant entre les doigts du sportif tant l'émotion qui le submergeait était violente. Griffin prit une grande inspiration.
— Je n'ai jamais prétendu que nous avions fait quoique ce soit, se défendit le sportif le plus calmement qu'il s'en trouva capable, tu as déduit ça tout seul. Et si je n'ai rien démenti, c'est que... c'est que, en quelques sortes, j'aurais voulu que les choses se passent ainsi... Enfin, j'aurais souhaité que tu ne sois pas défoncé à ce moment-là, mais... Bref, je pensais que le croire pourrait t'aider à m'accepter plus facilement.
Voilà que Kors fulminait.
— T'accepter !? s'exclama-t-il en s'étranglant. Tu croyais que j'allais t'accepter plus facilement si je croyais que tu avais abusé de moi alors que j'étais complètement défoncé ?!
— Je suis désolé ! D'accord ?!
Griffin allait relâcher aussi doucement que lentement le poignet de Kors, mais à la dernière seconde, il resserra plutôt sa prise sur ce dernier et le tira vers lui, attirant le rebelle contre son torse. Le tatoué eut un instant de confusion, puis le rouge lui monta d'un seul coup aux joues.
— Qu'est-ce que tu fais ?! Lâche-moi tout de suite !
Griffin resta cependant sourd à ses protestations et ne le relâcha pas. Kors tenta de se débattre, mais ce n'était pas sérieux.
— Non, si je te lâche, tu t'en iras.
Ils s'affrontèrent du regard et Kors déglutit difficilement, sa pomme d'Adam remontant, puis descendant avec lenteur. Il était torse nu contre Griffin, peu importe ce qu'il dirait ou ferait, il aurait l'air ridicule.
— Je ne partirai pas, promit-il en baissant les yeux.
— Alors, quoi ?
— « Alors, quoi ? », répéta Kors sans comprendre.
— Alors, si tu ne t'enfuis pas, qu'est-ce que tu comptes faire ?
Griffin était à la limite de la provocation, cherchant à pousser Kors dans ses retranchements. Et ça fonctionnait. Le rebelle avait l'impression que tout s'entrechoquait dans sa tête, qu'il n'avait plus le temps de réfléchir et que son cerveau allait manquer d'air d'une seconde à l'autre s'il n'évacuait pas tout au plus vite. Tout bloqua, son esprit arrêta de fonctionner. Merde, il ne pouvait plus retourner en arrière !
Avant qu'il ne s'en rendre compte, Kors posait ses lèvres sur celles de Griffin, ses doigts libres s'accrochant au T-shirt du jeune homme qui avait écarquillé les yeux sous la surprise. Le sportif posa ses béquilles et, par instinct, il entoura la taille du rebelle de son bras libre.
Le piercing de Kors à la langue était d'une agréable sensation de froideur et donnait un léger goût de métal à leur baiser. Rien de déplaisant. Griffin qui n'était, a priori, pas très fan des modifications corporelles sentait qu'il aimait bien ce petit bijou, au final.
Lorsque leurs lèvres se séparèrent, Kors frappa son poing contre le torse de Griffin. Pas assez fort pour lui faire réellement mal, cependant. Son corps était parcouru de spasmes comme s'il pleurait, mais ses yeux demeuraient secs.
— Tu es putain d'idiot et je te déteste ! Pourquoi est-ce que tu m'as fait tomber pour toi ?
Griffin soupira.
— Parce que tu m'as réservé le même sort il y a bien longtemps de cela, répondit-il.
Alors que le rebelle se montrait si vulnérable devant lui, il ne pouvait pas résister. Il lâcha finalement son poignet et sa main vint prendre son visage. Il s'assura d'avoir un contact visuel avec Kors, comme pour quêter son accord, puis noua à nouveau leurs lèvres. Le tatoué gémit dans sa bouche, tandis que leur langue entamait un ballet enflammé. La deuxième main de Kors rejoint la première, s'accrochant et tirant le tissu de son chandail.
Le rebelle savait parfaitement qu'il aurait dû s'enfuir en courant aux premiers signes, avant que Griffin l'embrasse une seconde fois, mais il était demeuré figé, ses pieds comme prisonniers d'une dalle de béton. Maintenant, il était pris au piège, sans retour en arrière possible. Il ne pouvait même plus réfléchir correctement.
De toute manière, qui avait envie de réfléchir et de se prendre la tête dans un moment pareil ? Les mains de Griffin étaient partout sur lui, touchant chaque parcelle de la peau dénudée de son torse, suivant tantôt les contours de ses tatouages tantôt les lignes de ses abdominaux.
Bientôt frustré d'être le seul à avoir perdu un morceau de vêtement, Kors tira plus fort sur le chandail du sportif, lui faisant bien comprendre qu'il était de trop. Ainsi, Griffin s'arrêta quelques secondes – se reculant –, soit le temps qu'il lui fallut pour faire passer ton T-shirt au-dessus de sa tête tout en le regardant droit dans les yeux, haletant.
Il revint ensuite se jeter sur lui, pressant leur peau nue l'une contre l'autre. Les lèvres du footballeur se posèrent dans son cou, descendant jusqu'à la naissance de sa clavicule. Kors tourna la tête, comme pour s'offrir davantage, ses mains s'agrippant aux épaules musculeuses du jeune homme.
Les doigts de Griffin tirèrent sur la fermeture éclair du jean noir que portait l'autre adolescent jusqu'à l'abaisser complètement, tandis que ses lèvres embrassaient son épaule couverte de tatouages, s'attardant sur les lierres de chêne dont il suivit les courbes tourbillonnantes dans un sens, puis dans l'autre.
Kors haleta et enfonça plus profondément ses ongles dans les épaules de Griffin, se fichant de savoir si ça allait laisser des marques ou non. Comme le sportif ne pouvait pas marcher à sa guise sans ses béquilles, Kors le soutint tout en le poussant vers le salon. Griffin buta contre le sofa, puis l'autre adolescent le poussa pour qu'il y tombe à la renverse.
Kors l'enjamba et grimpa sur Griffin pratiquement à califourchon sur lui, excepté que les paumes de ses mains reposaient des deux côtés de sa tête (alors il avait plus l'air d'être à quatre pattes sur le sportif). Mais plus pour très longtemps, car il ne voulait plus être le seul à avoir perdu ses pantalons en chemin jusqu'au salon. Il tira donc sur ceux de Griffin, cherchant à lui retirer sans lui faire mal là où il avait son plâtre. Le sportif finit par lui donner un coup de mains et ils se retrouvèrent tous les deux en boxer.
Le sportif s'appuya sur ses coudes et planta son regard dans celui de Kors. Il se pinça la lèvre inférieure, comme si un doute subsistait dans son esprit.
— Tu es sûr que tu veux... ?
— Ta gueule ! lui répliqua presque sèchement Kors, alors que le rouge qui lui était monté aux joues se répandait partout sur son torse. Tu casses l'ambiance !
Griffin leva un bras et agrippa la mâchoire du rebelle pour attirer ses lèvres contre les siennes et le forcer à se pencher. Avec ses dents, il tira gentiment sur l'anneau que portait le tatoué à sa lèvre du bas, le taquinant. Sa main se déplaça ensuite plus bas et, pendant qu'ils s'embrassaient, il vint descendre lentement le boxer de Kors sur ses cuisses musculeuses, passant son derrière ferme et rebondi en tirant sur son élastique. Le rebelle tressaillit, mais ne dit rien. De toute manière, sa bouche était plutôt occupée en ce moment... Griffin en profita pour retirer discrètement son propre sous-vêtement, soulevant ses jambes avec précaution pour le faire passer et l'envoyer valser au hasard plus loin.
Kors réalisa qu'ils étaient tous les deux nus et eut un fugace moment de panique qui lui donna envie de courir très loin, mais les lèvres de Griffin contre les siennes et son bras possessif dont la main était posée sur ses hanches l'en empêcha.
— Tu as... tu as des condoms ? finit par demander quasi timidement Kors.
— Après les... événements, on s'est fait tester et tout était ok. Je n'ai couché avec personne d'autre depuis, et toi ?
Kors secoua la tête.
— Non plus... tu me prends pour qui ?!
— Alors, oublie les préservatifs pour cette fois..., souffla-t-il sans avoir la moindre envie de se lever pour aller en chercher, alors que le moment était si parfait.
Kors ne paraissait pas convaincu, mais Griffin lui fit rapidement oublier...
Le sportif frotta leur peau nue l'une contre l'autre et le tatoué fut incapable de retenir le gémissement qui lui échappa. Il frissonna de tout son soûl et se rendit à peine compte que Griffin avait déplacé ses mains sur ses fesses, pas plus qu'il se rendit compte qu'il les écartait doucement. Il en prit brusquement conscience quand il sentit un doigt frôler son muscle rosé. Il se raidit aussitôt.
— Hey, tu es blessé et c'est toi qui est déjà en-dessous, ce ne serait pas préférable si c'était toi qui...
Appuyant ses épaules contre l'appuie-bras du sofa, Griffin posa son indexe libre sur les lèvres de Kors pour lui intimer de se taire.
— Tu m'as dit de me la fermer, alors je ne t'ai pas prévenu, tu ne peux qu'en prendre qu'à toi-même.
Le rebelle allait protester, totalement outré et en désaccord, mais le sportif poussa son doigt en lui, le faisant sursauter et figer à la fois. Il crispa ses muscles tout en grimaçant légèrement. Griffin patienta quelques secondes, puis fit pénétrer un second doigt, suivit rapidement d'un troisième. Il agissait aussi précautionneusement que possible, mais rien ne semblait pouvoir faire cesser les raideurs de Kors. Griffin replia légèrement ses jointures ce qui fit gémir le tatoué un peu plus fort qu'auparavant. Le rebelle le regarda avec de grands yeux, la respiration rapide et les pupilles dilatés par le plaisir qu'il éprouvait.
Griffin sourit. Il avait trouvé le point de Kors. Il retira lentement ses doigts et attrapa son membre déjà dur dans sa paume et arqua un sourcil provocateur tout en glissant un regarde sexy et sensuel à l'autre adolescent.
— Si tu veux tellement être celui qui sera en haut, viens ici...
Sa main sur la hanche de Kors se fit plus insistante, le tirant un peu vers l'avant. Le rebelle faillit refuser, mais les vagues de plaisir qui le submergeaient le poussaient à oublier son ego le temps de quelques dizaines de minutes. Il consentit donc à s'avancer, se positionnant juste au-dessus de la hampe dressée de Griffin. Il n'était pas certain de ce qu'il faisait, ni de s'il était certain de vouloir le faire, mais il n'avait pas envie de revenir en arrière après s'être rendu aussi loin. Griffin l'encouragea, puis le guida à l'aide de sa main.
Ainsi, Kors commença à descendre doucement sur le membre de Griffin. Il grimaça en sentant le gland pousser contre son entrée. C'était comme une horrible brûlure qui le lacérerait de l'intérieur. Il gémit tout en serrant les poings, devant lutter contre lui-même pour continuer son ascension. Des larmes commencèrent à poindre dans le coin de ses yeux et il cligna vivement pour les faire disparaître. Bientôt, la queue de Griffin l'étira complètement.
La main du sportif qui s'enroula autour de son membre réussit presque à lui faire complètement oublier sa douleur. Le footballeur le masturba avec de rapides mouvements de va-et-vient et il haleta, le regard vitreux.
De son côté, Griffin était tout aussi excité que son homologue. De sa main libre, il agrippa le postérieur de Kors, puis donna un coup de bassin langoureux. Les épaules du tatoué tremblèrent sous le coup et un cri sortit d'entre ses lèvres entrouvertes.
Le rebelle appuya ses paumes de main contre le torse musclé du sportif. Griffin donna de nouveaux coups de reins. Kors jura, alors que son partenaire touchait ce point qui l'électrisait à chaque nouvelle poussée du sportif.
Les coups de bassin de Griffin alliés aux mouvements imprimés sur sa hampe poussèrent Kors aux limites du plaisir. Si bien que dans un cri désespéré, il jouit en convulsant violemment et couvrit la main de Griffin d'une substance blanchâtre.
Le sportif, dont le membre fut brusquement comprimé quand les muscles de Kors se contractèrent, ne fut pas très long à suivre. Il jouit à l'intérieur du tatoué, puis se laissa retomber contre le sofa en entraînant Kors avec lui, leur corps nu et couvert de sueur un par-dessus l'autre. Il passa une main dans la chevelure du rebelle et l'embrassa dans le cou, mordilla le lobe de son oreille. Il était essoufflé. Kors semblait être dans le même état que lui.
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