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Chapitre 24

Bravo à Garfimini pour être tombée le plus près de ce que les policiers cachaient aux garçons!

Oh et après avoir découvert la série Eyewitness (merci Fallendoll ❤️), je suis en mesure de dire que les personnages principaux ressemblent assez à l'image que je me fais de Kors et Griffin, peut-être juste à l'exception que Griffin est un peu plus brun que blond et qu'il manque des piercings à Kors!


Chapitre 24. 

Il ne restait que quelques semaines de cours et Griffin et Kors s'étaient déjà pas mal absentés entre leur kidnapping, les semaines de récupération et le temps passé à l'hôpital. Griffin était donc pressé de retourner à l'école – il tenait à son diplôme, après tout – pour éviter de manquer davantage de matière. Il y retourna donc seulement un jour ou deux après son presque emmurement. Puisqu'il ne pourrait pas jouer à la finale – cela le rendant d'une humeur massacrante – il était plus que jamais décidé à obtenir de bonnes notes, car ce pourrait bien être sa dernière chance d'être accepté dans une bonne université l'an prochain.

Quant à Kors, il s'en serait très bien passé, mais puisque Griffin était retourné, il n'avait pas trop le choix de lui emboîter le pas. Dans le cas contraire, ça n'aurait pas été très bien vu par les professeurs et les autres élèves... Non pas qu'il se souciait du regard des autres, mais après s'être tapé autant d'année de scolarité, il préférerait tout de même repartir avec le diplôme en poche. S'il n'aimait pas l'école, il n'était pas non plus complètement idiot : il savait qu'il ne pourrait pas vivre une vie décente sans ce foutu bout de papier ! Et dire qu'il faisait tout ça sans même savoir ce qu'il voulait faire plus tard !

Lors de leur première journée d'école depuis l'incident, Kors faillit ne pas résister à la tentation d'étrangler quelqu'un dès les premières heures de la matinée. Il ne pouvait pas traverser un couloir sans entendre murmurer dans son dos ! Il allait en devenir fou ! Cela ne faisait que 2h30 qu'il était dans l'établissement et il en avait déjà entendu de toutes les couleurs ! On disait qu'il était un « drug addict » d'un côté, une tapette de l'autre, qu'il se faisait Griffin, que tous les deux étaient un couple et que c'était de sa faute si le sportif ne jouerait pas la finale de foot. Entre les œillades mauvaises et les regards remplis de sous-entendus pervers, Kors ne savait plus où donner de la tête ou encore quoi penser !

À midi, Griffin vint le voir sur ses béquilles et l'obligea une fois de plus – avec son superbe sourire bien arrogant – à venir manger à sa table. Kors sentait qu'il allait tourner de l'œil s'il entendait une autre rumeur sur lui et le sportif, mais malgré tout, il avait suivi l'autre adolescent comme un petit chien, la mâchoire bien serrée.

L'ambiance à la table de Griffin était pour le moins... étrange. C'était évident que les gars faisaient attention pour éviter de parler – ne serait-ce que mentionner rapidement – de football en présence de Griffin, alors qu'habituellement, il s'agissait de leur sujet de conversation préféré par excellence. Peut-être même le seul qu'ils avaient à l'exception du cul des filles de l'équipe de cheerleading. Du coin de l'œil, Kors remarqua que Kyle ne mangeait plus avec eux et, entre les branches, il apprit que le blond avait récemment perdu son téléphone et qu'il avait décidé de repartir à neuf avec le nouveau : supprimant tous ses anciens contacts. Visiblement, il ne voulait plus avoir rien à faire avec des mecs qui acceptaient des pédés parmi eux.

Heureusement, ils furent sauvés de cette ambiance tendue quand la surveillante, Nathalie, vint les voir pour leur dire qu'ils devaient aller dans le bureau du directeur parce que la police voulait leur parler.

— Encore ? maugréa Kors.

Ne leur avait-elle pas posé toutes les questions inimaginables alors qu'ils étaient à l'hôpital. Malgré tout, délaissant leur plateau de la cantine, Kors et Griffin se levèrent pour marcher derrière la surveillante qui les laissa devant le bureau.

— Qu'est-ce qu'ils nous veulent ? continua de grogner le rebelle.

— J'en sais rien, mais je veux des informations, alors j'y vais, répliqua Griffin en poussant la porte.

Voyant que le sportif allait avoir quelques difficultés à passer la porte tout en tenant ses béquilles, Kors la retint pour lui et s'engouffra dans le bureau ensuite. Griffin l'avait fusillé du regard lorsqu'il lui avait tenu la porte, le voyant probablement comme une atteinte à son égo, mais Kors se contenta d'hausser les épaules : il n'en avait rien à faire.

Deux policiers les attendaient dans le bureau. Kors tira la chaise en bois et indiqua à Griffin de s'y asseoir. Le sportif lui fit de grands yeux : il ne voulait pas de traitement de faveur juste parce qu'il avait des béquilles. Kors n'était pas mieux que lui : il avait fait une overdose ! Ce n'était pas parce qu'il n'avait pas de séquelles physiques apparentes qu'il allait mieux. Mais de ça, le rebelle semblait bien s'en ficher ! Kors le poussait à prendre la chaise :

— Aller, assis-toi.

— Je peux rester debout, protesta-t-il.

Un sourire pas très rassurant apparut alors sur les lèvres du tatoué. Griffin se méfia, mais réagit trop tard. Kors lui retira ses béquilles d'un mouvement sec. Il tituba, perdant l'équilibre.

— Ah, oui ? fit Kors en levant un sourcil quelque peu moqueur.

Sautillant sur un pied, Griffin tomba dans la chaise. Il ne pouvait même plus se relever. Il bouda. Derrière lui, Kors avait un air absolument satisfait. Les policiers les regardèrent comme s'ils étaient des enfants turbulents.

— Vous avez fini ? Nous avons encore quelques questions à vous poser.

Kors s'appuya sur le dossier de la grande chaise sculptée en chêne. Devant leur silence, les policiers poursuivirent :

— Auriez-vous une idée d'une personne qui pourrait vouloir s'en prendre à vous dans votre entourage ?

— À part le fou qui est mort ? demanda Kors avec un rictus.

— Oui, à part lui. Vous le dîtes vous-même : il est mort. Inutile d'en reparler, lui répondit presque sèchement un des policiers.

Griffin pinça les lèvres, puis secoua la tête.

— Non, je ne vois pas qui pourrait vouloir nous faire du mal...

Kors avait bien un nom sur le bout de la langue, mais il se garda bien de le dire. Il savait que ça pourrait vexer Griffin s'il lui disait avoir des doutes sur un de ses amis.

— Et vous, Kors ?

— Non, personne. Pourquoi est-ce que vous nous posez ces questions ?

Les policiers se regardèrent longuement, comme s'ils devaient se consulter avant de décider s'ils leur répondaient ou non. Finalement, le second policier parla :

— Bon, je suppose qu'il vaut mieux que vous le sachiez. Vous finirez par l'apprendre de toute façon, commença-t-il en se massant la nuque. Alors, la personne qui s'est introduite chez Kors, son ADN a été comparé à celui de John et ils ne correspondent pas...

Finalement, Kors aurait été celui qui aurait dû être assis sur cette putain de chaise parce qu'il manqua de s'évanouir en entendant ça.

— Que... quoi ? bégaya-t-il.

— Nous sommes désolés de vous apprendre ça maintenant. John n'est pas celui qui est entré par effraction chez-vous. Nous pensons à un imitateur ou à un complice, mais cette option reste peu probable.

Griffin jeta un coup d'œil derrière son épaule, comme pour s'assurer que Kors allait bien. Discrètement, ses doigts s'emmêlèrent à ceux du tatoué qui reposait sur l'appui-bras de la chaise, comme pour le rassurer.

— Qui voudrait vouloir se faire passer pour ce malade ? demanda Griffin, éberlué.

— Les gens sont plus fous que vous le croyez. Votre histoire est passée dans le journal. N'importe qui aurait pu faire ça. Nous avons même découvert un forum dédié à John... Nous sommes en train de le passer à la loupe et nous attraperons tous ceux qui y ont posté des messages, soyez-en sûrs.

— Alors, nous ne sommes pas en sécurités ? fit Kors, la gorge nouée. Quelqu'un veut encore notre peau ?

— Ne vous inquiétez pas, nous n'allons pas stopper les patrouilles de sécurité devant chez-vous.

— Je peux encore rester chez-toi ? proposa Griffin en lui jetant un regard.

Kors haussa un sourcil, sceptique.

— Tu te prends pour Superman en béquilles ?

Même si Griffin s'entraînait comme un fou, Kors pourrait bien être le plus apte des deux à les défendre en ce moment, même s'il avait fait sa musculature sur le transport de sacs en ciment de la quincaillerie de l'ami à ses parents.

— Ce n'est pas parce que j'ai une jambe dans le plâtre que je suis impotent ! Mes poings fonctionnent très bien ! se défendit l'intéressé, vexé.

Kors décida de ne pas davantage blessé Griffin dans son égo. Ce dernier devait déjà assez morfler comme ça avec sa condition. Pas la peine d'en rajouter.

— Paniquer est la dernière chose à faire, dit un des policiers, rester calme et continuer de vivre comme vous le faisiez, mais essayer de surveiller un peu plus qu'à l'habitude les gens autour de vous, tout en essayant de ne pas devenir paranoïaque non plus. Signalez-nous le moindre comportement suspect. Tout ira bien.

Tout ira bien... C'était le genre de chose qu'on disait à un condamné à mort avant d'abattre la hache sur sa nuque. Ça ne rassurait pas du tout Kors... Il frissonna.

— Si c'est tout... je vais... je vais retourner en cours.

À cette heure-ci, la cloche de la fin du dîner avait déjà sonné. Jamais de toute sa vie Kors n'avait eu aussi hâte de retourner en classe de mathématique. Habituellement, c'était plutôt le genre de cours qu'il séchait, mais là, le discours ennuyeux des professeurs était ce dont il avait besoin pour se changer les idées.

Ainsi, sans demander son reste, Kors se dirigea donc vers la porte et partit. Il était déjà rendu au bout du couloir lorsqu'il entendit la porte s'ouvrir et se refermer. Griffin le rattrapa aussi rapidement que le lui permettait ses béquilles.

— Hey, attends.

Kors eut une hésitation, mais il finit par s'arrêter, soupirant. Il attendit que Griffin soit à sa hauteur.

— Quoi ?

— J'étais sérieux, je peux venir habiter chez-toi encore quelques temps. Même si je ne serai pas d'une grande... utilité, c'est toujours mieux d'être à deux.

— Je sais. Tu peux venir si tu en as envie.

— C'est une invitation ?

Kors détourna le regard et haussa les épaules.

— Détermines-en ce que tu veux. Je vais en cours.

Le tatoué déguerpit comme un lapin après ça, laissant Griffin seul. Le sportif sourit : il aurait juré avoir vu une rougeur s'étendre sur les joues du rebelle. Il allait s'assurer de prendre cette invitation au mot. 

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