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Chapitre 16


Chapitre 16.

Griffin n'avait pas cherché particulièrement à se moquer ou à se jouer de Kors. Il était tout aussi énervé que lui. C'était juste qu'il en avait vraiment après la drogue et il était choqué que Kors consomme toutes ces merdes.

Ainsi, il ne fit rien lorsque le tatoué sortit de la chambre en claquant la porte derrière lui. Kors avait sûrement besoin de digérer un peu les informations qu'il avait assimilées d'un coup, de prendre un peu de recul sur les événements. Griffin pouvait comprendre ça.

Il s'étira, ramassa ses vêtements qui traînaient dans la pièce, puis passa son T-shirt par-dessus sa tête suivit de ses pantalons qu'il enfila. Lorsqu'il entendit la douche tourner, il se décida à sortir de la chambre. Il descendit l'escalier jusqu'à la cuisine. Kors ne l'avait toujours pas chassé et, partant de ce point, il serait sans doute un peu apaisé si un petit-déjeuner était déjà tout préparé quand il descendrait le rejoindre.

Il n'était pas particulièrement doué en terme de cuisine, mais il savait comment faire cuire un œuf et glisser des toasts dans le grille-pain. Ce qui, en soit, n'était déjà pas mal pour un adolescent de son âge qui habitait toujours chez ses parents.

Lorsqu'il entendit des pas descendre les escaliers, il avait déposé sur la table de la salle-à-manger, deux assiettes remplies chacune d'un œuf et de deux rôties au beurre. Kors pointa alors timidement le bout de son nez dans l'encadrement de la porte. Il portait une paire de jeans noir troué aux genoux et aux cuisses ainsi qu'un simple T-shirt blanc au col arrondi qui laissait voir ses tatouages en transparence sous le tissu. Ses cheveux étaient mouillés et décoiffés dans tous les sens, ce qui lui donnait un air de mauvais garçon absolument sexy. Du moins, Griffin ne pouvait-il pas s'empêcher de le reluquer.

Leurs regards se croisèrent que quelques secondes parce que Kors détourna les yeux. Il était visiblement assez mal à l'aise et ne savait pas comment agir.

— J'ai préparé le petit-déjeuner, tu devrais venir manger avant que ce ne soit froid, conseilla Griffin avec le plus grands des calmes.

Continuant d'éviter son regard, Kors hocha lentement la tête, puis suivit Griffin dans la salle-à-manger où il prit place devant l'une des assiettes encore chaudes. Ils commencèrent à manger. On entendait que le bruit des couteaux et des fourchettes.

Soudainement, Kors serra ses doigts autour de son ustensile et Griffin le vit clairement crisper la mâchoire.

— Au moins, lâcha-t-il soudainement, dis-moi c'était comment. Est-ce que... j'étais bon ?

Griffin manqua de s'étouffer. Ainsi, Kors pensait réellement qu'ils avaient couché ensembles ? Oh, il ne pensait pas que Kors y croirait vraiment, à vrai dire, il pensait plutôt qu'il se rendrait compte que ça ne pouvait pas être vrai quelque part sous la douche.

— Pourquoi est-ce que ça t'importe de toute façon ? demanda-t-il sans regarder le rebelle.

Kors parut encore plus embarrassé. Le rouge lui monta aux joues. Il mâcha une bonne partie de son œuf avant de répondre.

— Parce que je ne me souviens de rien, ce n'est pas une raison suffisante ?

— Tu espères ne pas avoir été trop mauvais pour moi ?

Griffin arqua un sourcil, quelque peu perplexe.

— Ne sois pas ridicule ! Je m'inquiète simplement... de mes performances. J'avais plutôt un beau tableau de chasse avant que tu n'entre dans le décor !

Ah, ça, Griffin le savait mieux que quiconque puisqu'il avait ensuite baiser presque chacune des conquêtes de Kors les unes après les autres. Il n'en était pas particulièrement fier, mais la jalousie pouvait parfois vous faire faire des folies. L'amour aussi.

— De toute manière, tu n'en auras plus besoin, maintenant.

Kors cilla.

— Et pourquoi donc, je te prie ? fit-il sèchement.

Griffin, aussi calme que provocateur, répondit :

— Parce que tu m'aimes, tu n'iras donc pas coucher ailleurs à partir de maintenant.

Le tatoué manqua de s'étouffer avec sa bouchée de rôtie.

— Moi, t'aimer ? Mais arrête de te faire des films, tu es juste un connard aux gros muscles, comment pourrais-je t'aimer ?

Le sportif savait qu'il avait été trop loin pour reculer. De toute manière, même s'il n'avait pas couché ensemble hier soir, si ça n'avait pas été de Kors qui s'était endormi, ils seraient sûrement passé à l'acte, alors c'était tout comme !

— Est-ce que tu coucherais avec quelqu'un que tu n'aimes pas ?

— Quoi ? Pour quel genre de personne me prends-tu ? Je ne suis pas un salopard comme toi, moi, bien sûr que non, je ne le ferais pas !

Griffin engloutit une part de son œuf avant de parler.

— Bon, alors cela signifie que tu m'aimes.

— Que... — ?!

Pris au piège, Kors demeura bouche-bée à fusiller Griffin du regard. Énervé, il finit par se lever brusquement et, prenant son assiette, il alla la porter dans le lave-vaisselle. Il remarqua à peine que le sportif s'était levé à son tour et l'avait suivi. Griffin se pencha derrière lui pour déposer à son tour son plat dans la machine à laver la vaisselle, pressant son torse tout contre son dos recourbé.

— Eh bien, je suppose que ça me va. Je suis content que tu éprouves ce genre de sentiments pour moi, sache que tu peux venir te confesser de manière officielle quand tu veux, je t'attendrai.

Kors serra les dents.

— N'y comptes pas trop !

Griffin savait parfaitement qu'il jouait la carte du connard arrogant, mais il ne pouvait pas s'en empêcher. Il était si habitué d'agir en salaud quand il s'agissait de Kors ! Il embrassa chastement le rebelle dans le creux du cou, près de sa clavicule. Le tatoué se figea comme un bloc de marbre et, en se retirant, Griffin remarqua que la peau de son cou s'était teinte de rouge. Le rebelle prit une grande inspiration.

— Je vais... je vais aller me brosser les dents, finit par dire Kors après ce qui parut être un long moment.

Griffin le regarda partir en souriant. Il débarrassa la table en chantonnant, puis comme Kors était long, il décida d'aller voir ce que ce dernier était en train de bricoler.

Il s'arrêta en haut des escaliers quand il entendit Kors frapper le mur de son poing, puis la chasse d'eau de la salle-de-bain être actionné. Griffin fronça les sourcils.

— Kors ? appela-t-il. Tu vas bien ?

Comme il n'entendit pas de réponse, il réitéra sa question :

— Kors ? Laisse-moi entrer, s'il te plaît.

Toujours aucune réponse.

— Je vais entrer, prévint-il.

Il mit, quelques secondes plus tard, sa menace à exécution pour trouver Kors, devant la toilette, avec un sac en plastique vide dans une main. Griffin reconnut instantanément l'odeur.

— Qu'est-ce que tu faisais ? Tu te droguais en cachette ? Tu n'as donc pas appris ta leçon hier ? Tu es con ou quoi ?! s'énerva-t-il.

Kors leva les mains en l'air, comme un voleur pris sur le fait.

— Arrête d'hurler comme un débile, ce n'est pas ce que tu crois.

— N'essaie pas de me mener en bateau, ça sent clairement la mari' !

Kors se gratta l'arrière de la nuque.

— Oui, en fait... je l'ai jetée.

— Quoi ?

Griffin prit un moment pour réaliser.

— Tu as fait quoi ?

Sa colère redescendit d'un seul coup.

— J'ai tout jeté, dans les toilettes.

Kors baissa les yeux.

— Hier, tu m'as piqué une crise parce que j'avais écrasé un joint sous mon talon en me disant que je ne connaissais pas le prix de ces trucs et, aujourd'hui, tu as tout balancé dans la cuvette ?

Le rebelle parut assez gêné.

— Hier m'a fait réaliser pas mal de choses. Je ne veux plus jamais coucher avec toi et, surtout, je ne veux plus jamais ne pas m'en souvenir.

Griffin ricana.

— Eh bien, si la haine que tu as de moi peut aider à arrêter ta consommation, j'en suis content !

Le sportif ignorait s'il devait être vexé ou heureux. Il était évident que Kors cherchait à être méchant pour masquer son embarras et qu'il y avait peu de chances pour qu'il pense réellement tout ce qu'il disait. Évidemment, il savait tout ça, mais ça restait difficile de se faire clairement verbalement rejet à tout bout de champs.

— Bon, tu vois, je ne suis pas en train de me piquer ou un truc dans le genre, alors est-ce que tu peux me laisser faire ma toilette tranquille maintenant ? demanda soudainement sèchement le rebelle en croisant les bras sur sa poitrine.

— Du sang.

Kors sursauta presque.

— Quoi ?

Griffin pointa son poing.

— Tu as frappé le mur — et n'essaie pas de me tromper, tu n'es pas tout seul à frapper les murs quand quelque chose te contrarie — et tu t'es blessé, il faut te soigner.

— Pas besoin, c'est juste une égratignure.

— Laisse-toi faire, j'insiste.

Leurs regards s'affrontèrent et Kors en vint à la conclusion que se laisser faire serait moins mentalement douloureux que d'argumenter avec Griffin. Il baissa donc la luette, puis le couvercle de la toilette et s'assit dessus.

— Si tu cherches la trousse de secours, elle est sous le lavabo.

Griffin se pencha et la trouva presque toute suite. Il la posa sur le comptoir, l'ouvrit et dénicha toute suite ce dont il avait besoin. Il s'agenouilla ensuite devant Kors.

— Serre les dents, ça va piquer un tout petit peu, prévint-il.

— Je suis certain que ça ne fait pas si mal que ça.

Griffin appliqua la compresse désinfectante sur la blessure de Kors, tenant son poignet immobile sur sa cuisse de sa main libre.

— Oh, la vache ! hurla Kors en tirant sur son poignet pour le soustraire au contact du désinfectant en vain à cause de l'emprise de Griffin.

— Je t'avais prévenu, dit simplement ce dernier. Tiens bon, c'est presque fini.

Ne voulant pas passer pour une mauviette, Kors s'obligea à demeurer immobile, alors que Griffin terminait son travail. Comme il l'avait dit, ce fut rapidement terminé. Il entoura ensuite ses jointures avec un bout de bandage, puis se releva.

— Voilà, tu es libre de faire ta toilette maintenant, princesse.

— Appelle-moi encore une fois comme ça et je te garantis que tu vas devoir soigner mon poing une fois de plus !

Moqueur, Griffin sortit de la salle-de-bain en vitesse, s'assurant de refermer la porte derrière lui. Mine de rien, il devait aussi se préparer, car il allait devoir bientôt devoir rentrer à la maison avant que ses parents ne se demandent où il pouvait bien être. C'était sans compter qu'ils avaient école demain. 

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