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Chapitre 11


Chapitre 11.

-Griffin, viens manger! Cria sa mère.

-J'arrive! Lui répondit-il tout aussi fort depuis sa chambre située au deuxième étage de la maison.

Il ôta son casque d'écoute de sur ses oreilles, éteignit son MP3, puis descendit les escaliers de bois jusqu'à la cuisine où son père était déjà attablé. Habituellement, il lisait toujours le journal à cette heure-ci, mais ce soir, il n'en avait pas. C'était intriguant, mais Griffin ne se posa pas plus de question. Il s'assit à sa place habituelle et sa mère servit les hommes de la maison avant de prendre place à table avec eux.

-Bon appétit!

Griffin piqua sa fourchette dans son assiette et mangea. C'était des pâtes de type fettucine Alfredo avec du fromage grillé et des morceaux de poisson pané. Le genre de repas qu'il aimait tout particulièrement. De plus, les glucides contenues dans les pâtes étaient bonnes pour ses entraînements de foot, lui conféraient de l'énergie.

-C'est vraiment bon, dit-il en piquant une nouvelle bouchée, merci, maman.

Son père acquiesça. Ses parents lui posèrent des questions anodines sur sa reprise de l'école, meublant le silence. Griffin voyait qu'ils faisaient de gros efforts pour éviter de se chicaner. Ça lui faisait plaisir, quelque part. Le souper ne s'éternisa pas et ils eurent rapidement terminé leur assiette après que Griffin en ait pris une deuxième ration.

-Griffin, tu peux aller vider la poubelle? Lui demanda sa mère après le repas.

-Ouais, ok, accepta-t-il avec nonchalance.

Il prit le sac à ordure et alla dehors pour le jeter dans le bac. Quand il ouvrit ce dernier, il tomba sur quelque chose qui lui fit lâcher le sac d'un seul coup.

-Le journal..., murmura-t-il.

Les mains tremblantes, il le prit, survola la couverture des yeux. Ça ne pouvait pas être vrai! Il se dépêcha de mettre le sac aux vidanges, puis retourna dans la maison en brandissant le journal du jour haut dans les airs.

-Qu'est-ce que c'est que ça? Demanda-t-il – légèrement énervé, cherchant à comprendre – en déposant le journal sur le comptoir devant sa mère.

Cette dernière se tourna vers lui et ses yeux devinrent tristes. D'un coup, elle semblait avoir vieillie de vingt ans.

-Nous ne voulions pas que tu le trouves... Nous pensions que ça allait davantage t'angoisser.

-Vous ne pouvez pas me cacher des choses comme ça!

Sur la une du journal, il était écrit en gros titre : John, kidnappeur & pédophile, réussit a échapper à la surveillance de la police. En gros, l'article disait qu'il avait réussi à tromper les policiers charger de le conduire en détention et qu'il s'était échappé, jurant de se venger contre tous ceux lui ayant fait du tort...

-Je sais, mon loup, je ne voulais pas que tu aies mal... Ce que tu as vécu a déjà tellement été dur...

Griffin savait que sa mère ne voulait que son bien, mais il ne pouvait pas s'empêcher d'être un peu en colère qu'on ait tenté de lui cacher quelque chose d'aussi important. Enfin, il fut en colère jusqu'à ce qu'il pense à une chose... :

-Kors, murmura-t-il.

-Quoi? Lui répliqua sa mère sans avoir entendu.

-Kors! Répéta-t-il plus fort.

Il courut pour récupérer son manteau sur les crochets à l'entrée et le mit sur ses épaules. Il enfila ses chaussures de course tout aussi vite.

-Ne m'attendez pas, je vais dormir chez un ami!

Il ouvrit la porte et la claqua derrière lui. Il venait de penser à Kors, Kors qui était tout seul chez-lui, dans sa grande maison. Il devait être mort de trouille en apprenant cette nouvelle. Griffin ne pouvait pas le laisser seul.

Griffin courut aussi vite qu'il le put jusqu'à la maison de Kors sur la rue. Quand il arriva, il était essoufflé et brillant de sueur. Il n'avait jamais couru aussi vite, même lors d'une finale de football. Il sonna. Plusieurs secondes plus tard, la porte s'ouvrit sur un Kors surpris.

-Qu'est-ce que tu fais ici, Griffin?

-Laisse-moi entrer.

Le rebelle fronça les sourcils.

-Tu es fou? Pourquoi est-ce que je te laisserais entrer chez-moi?

-Tu as soupé?

-Quoi? Non.

-Alors, je te paie la pizza.

Kors parut peser les pour et les contres, mais après un soupir, il finit par se bouger sur le côté pour le laisser passer. Griffin entra chez-lui, puis ôta ses espadrilles. Derrière lui, Kors referma la porte et la verrouilla.

-Aller, tu peux me le dire, Griffin, qu'est-ce qui t'attire réellement chez-moi?

-Ton cul? Proposa l'autre avec humour tout en suivant Kors jusqu'à la cuisine.

Ce dernier le fusilla du regard, n'ayant pas l'air de le trouver amusant.

-Je voulais dire « dans ma maison ».

Le visage de Griffin s'assombrit.

-Tu as dû voir, tout comme moi, la une du journal aujourd'hui, non?

Kors fourra ses mains dans ses poches et baissa la tête. Il ne répondit pas, mais c'était suffisant pour que Griffin en déduise que, oui, il l'avait vu. Alors, il poursuivit :

-Je me suis dit que je ne pouvais pas te laisser tout seul en sachant cela, surtout que j'ai appris que tes parents étaient repartis en voyage d'affaires.

Kors grimaça.

-Je ne suis pas une genre de princesse en détresse, tu sais? Je peux très bien me protéger tout seul, je n'ai pas besoin de toi!

Il détestait passer pour faible.

-Je sais.

-Alors, qu'est-ce que tu fais là?

-Je commande la pizza?

Griffin brandit le combiné du téléphone en l'air, composant le numéro de la pizzeria du quartier.

-Et je répond à mes instincts de mâle alpha qui veulent te savoir en sécurité même si tu n'as pas besoin de moi.

Les sourcils toujours davantage froncés, Kors allait lui répliquer quelque chose d'amer, mais Griffin lui intima silencieusement de se taire, car la réceptionniste de la pizzeria venait de lui répondre. Il passa commande pour une pizza moyenne all dressed et une autre pepperoni fromage.

Tandis qu'il commandait, il sentait le regard de Kors pesé sur lui. Il le regardait. Le rebelle regardait Griffin. Il l'avait vu nu, il n'en était pas moins beau habillé. Kors ne l'avouerait pas, mais il était content qu'il soit là. La vérité, c'était que quand il avait vu l'article dans le journal, il avait été pris d'une crise de panique, il avait verrouillé et fermé toutes les portes et fenêtres de la maison. S'il avait dû rester seul ce soir, son cerveau lui aurait probablement joué des tours, le faisant devenir fou au moindre craquement du plancher. Le noir lui serait peut-être plus supportable avec la présence de quelqu'un d'autre.

-Kors?

Il sursauta en attendant son nom, puis se rendit compte que Griffin avait raccroché le téléphone et qu'il l'avait surpris en train de le regarder. Il sentit le rouge lui monter aux joues, puis secoua la tête.

-Est-ce que... est-ce que tu restes dormir? Demanda-t-il soudainement.

Griffin ne dit rien à Kors sur le fait qu'il avait déjà prévu de coucher chez-lui.

-Tu voudrais que je reste?

Putain! Kors devint encore plus rouge et conserva la tête baissée, tentant de masquer sa rougeur au mieux.

-Pas... pas particulièrement..., murmura-t-il.

-Très bien, alors je partirai après la pizza.

Griffin le testait. Il vit Kors serrer les poing à l'intérieur de ses poches, incapable de dire ce qu'il voulait dire.

-Regarde-moi, lui intima Griffin d'une voix douce en s'approchant de lui.

-Non...

-Regarde-moi! Lui répéta-t-il plus sévèrement.

Kors releva finalement lentement la tête et leur regards se croisèrent. Le visage du tatoué était cramoisi. Griffin était tout près, leur souffles se mélangeaient.

-Est-ce que tu veux que je reste? Redemanda le footballeur.

Kors prit une grande inspiration.

-Ouais, reste.

Griffin approcha sa tête, comme s'il allait l'embrasser. Kors se figea, réalisant qu'il était bloqué contre le comptoir de la cuisine, sans échappatoire. Il déglutit lentement et serra ses mains contre le rebord dudit comptoir. Leurs lèvres se touchaient presque...

Au même moment, le bruit d'une sonnette retentit. Griffin tourna la tête en direction du couloir qui menait au portique de la porte d'entrée. Il soupira, comme énervé par cette soudaine interruption.

-Ça doit être la pizza. J'y vais.

Il libéra Kors et se dirigea vers la porte. 

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