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Chapitre 10


J'ai quelques jours de congé, alors je me permet de poster sans avoir de chapitres d'avance puisque j'ai plein de temps libre pour écrire :3

Bonne lecture!

Chapitre 10.

D'un commun accord, ils avaient décidé de ne parler à personne de ce qui s'était passé dans ce vieil entrepôt désaffecté. La police en savait assez pour comprendre et porter des accusations, ils avaient déposé leur déposition et témoigné. Maintenant, le reste demeurait un secret qu'ils partageaient et qu'ils seraient les seuls à savoir.

Il s'était avéré que le pervers qui les avait kidnappé était en fait un client de la quincaillerie où travaillait parfois Kors le week-end puisque le patron était un grand ami de ses parents et que c'était là-bas qu'il avait repéré le rebelle. Il s'était ensuite mis à le suivre et à se renseigner sur lui jusqu'à ce que l'occasion se présente. Griffin avait été un bonus.

On leur avait accordé une semaine de congé pour se remettre de leur émotions. Ils auraient pu en prendre plus, mais Griffin avait été le premier à vouloir revenir en cours parce qu'il voulait obtenir son diplôme et reprendre le foot pour se défouler. Kors avait suivi, ne souhaitant pas être en reste. Même s'il devait partager ses cours avec des sessions de kinésithérapie pour ses bras, il faisait de son mieux pour réussir.

***

Kors ouvrit brusquement les yeux, étouffant un cri d'horreur de sa main devant sa bouche. Des pieds à la tête, il était couvert de sueur. C'était comme ça depuis qu'il était revenu à la maison et que ses parents étaient repartis en voyage d'affaires : il ne pouvait plus fermer l'œil sans faire de cauchemars. Il dormait avec une veilleuse, le noir s'étant mis à le terrorisé. Il se faisait lui-même honte. Il détestait ça.

Ça avait été une erreur que de dire à ses parents qu'ils n'avaient pas à s'inquiéter et qu'il pourrait très bien se débrouiller seul.

Il passa une main dans ses cheveux humides tout en regardant l'heure s'afficher sur son cadran : 5h00 am. C'était beaucoup trop tôt, mais il savait qu'il n'arriverait pas à se rendormir. Il se força donc à se lever pour prendre une douche et faire quelques devoirs.

Il était vendredi matin, lundi, cela ferait trois semaines depuis les événements.

***

À l'école, Griffin et Kors étaient vu comme une sorte de héros, adulés de tous. On leur posait mille et une questions auxquelles ils refusaient de répondre, voulait être leur ami, voulait leur parler. Ils avaient un véritable gain de popularité.

Griffin était cependant agacer par autre chose. Et ce n'était pas les rumeurs qui couraient comme quoi il aurait décidé d'arrêter de coucher avec Ashley. Non, c'était plutôt Kors le problème. Ce dernier l'évitait soigneusement dans les corridors et refusait de croiser son regard en cours. C'était devenue une véritable obsession. Griffin était à bout, les nerfs à vifs. Il comprenait que Kors puisse être embarrassé et avoir honte, mais après tout ce qu'ils avaient enduré ensemble, merde! Kors pourrait, au moins, lui dire qu'il lui pardonnait ou lui montrer le moindre signe de vie. Griffin ne voulait pas que les choses redeviennent comme avant entre eux. Il ne supportait pas que Kors l'ignore et fasse comme si rien était après toutes les confessions que Griffin lui avait faites sur ses parents et sur lui-même. Il ne pouvait pas croire que Kors était aussi insensible!

Ainsi, à la dernière cloche de la journée, il suivit Kors jusqu'à sa case et attendit que ce dernier fasse son sac et que le couloir se vide. Tous les deux ne prenaient pas le bus écolier, mais l'autobus de ville qui passait toujours un peu plus tard, alors ils restaient souvent seuls dans l'école. Dès que ce moment arriva, il sortit de sa cachette et plaqua Kors contre sa case, lui remontant les bras au-dessus de la tête. Une fugace lueur de peur traversa les pupilles de son rival, mais il le remarqua à peine. Il était trop furieux. Kors aussi l'était, visiblement.

-Qu'est-ce que tu fais, putain?

-Ah, enfin, tu oses me regarder.

Surpris et décontenancé le temps de quelques secondes, Kors écarquilla les yeux tout en se raidissant. Leur regard demeurèrent en suspens quelques instants encore.

-Lâche-moi! S'exclama le tatoué en se débattant.

Kors devait souvent soulever de lourdes charges à la quincaillerie, mais Griffin s'entraînait à chaque semaine, parfois jusqu'à deux fois par jour avec son équipe de football pour espérer intégrer une équipe universitaire et obtenir une bourse d'étude, il était plus fort. Il tint Kors en place jusqu'à ce qu'il se fatigue.

-Qu'est-ce que tu me veux à la fin?! S'énerva Kors en arrêtant finalement de se débattre.

-Pourquoi est-ce que tu m'évites depuis lundi? Tu as même refusé l'invitation à souper de mes parents!

-J'avais envie de manger chez-moi seul!

-Alors pourquoi m'évites-tu?

-Je ne t'évite pas...

-Tu refuses de croiser mon regard en cours et tu t'assures de ne jamais me croiser dans les couloirs. Je ne suis pas stupide, tu sais?

Kors ne répondit pas, détournant le regard et devenant cramoisi. Griffin insista. Il resserra sa prise sur ses poignets et se rapprocha, glissant méthodiquement un genoux entre ses jambes. Ils étaient presque torse contre torse maintenant.

-Je ne comprend pas, Kors, poursuivit Griffin, après ce qu'on a vécu et toutes les... confessions que j'ai pu te faire là-bas. Je ne comprend pas pourquoi tu me fuis...

-Hey, je te rappelle que l'on se hait! Répliqua sarcastiquement le tatoué.

-C'est faux, plus maintenant et tu le sais bien.

-Je ne sais rien du tout! Je te déteste toujours, Griffin, et ce n'est pas parce qu'un maniaque a décidé de nous kidnapper tous les deux que ça va changer!

La respiration de Kors s'accéléra, tandis que Griffin remontait son genoux entre ses jambes.

-Où est le problème, alors, Kors? Est-ce que c'est parce que je t'ai vu... nu? Ou est-ce que c'est toutes ces choses qu'on a faites...?

Il jura d'avoir vu Kors frissonner.

-J'ai détesté chaque moment passé là-bas, alors ne va pas croire que j'en suis nostalgique.

Griffin soupira.

-Alors, c'est cela, hein...? Tu es embarrassé de tout ce qu'on a pu être forcés de faire, tu as honte.

Le rebelle devint encore plus rouge et Griffin sut qu'il touchait au but.

-Tu n'as pas à en avoir honte. Ce n'était pas de ta faute, ni de la mienne.

Kors serra les poings dans les airs.

-Je le sais bien! S'exclama-t-il un peu trop brusquement.

Le footballeur soupira. Son regard s'attendrit.

-J'ai aussi détesté ça, Kors, chaque seconde de cette putain de captivité, mais j'ai confiance en la vie : rien arrive pour rien, je crois que c'était le destin qui le voulait. Je ne te hais plus, Kors, je ne t'ai jamais haïs. J'aimerais que l'on puisse redevenir des amis comme avant.

-Aucune chance! Répliqua sèchement son rival.

-Alors nous pourrions peut-être devenir plus que des amis... J'ai arrêté de coucher avec Ashley, tu sais? Ça aurait été facile de la mettre dans mon lit pour oublier ce que j'avais vécu avec toi, mais j'ai décidé que je ne voulais pas effacer ça.

-Alors tu es un malade!

Kors donnerait n'importe quoi pour oublier cette semaine de captivité qui l'empêchait même de dormir le soir.

Griffin rit, déstabilisant légèrement Kors.

-Peut-être bien. Il faut être un sacré malade pour décider de te courir après! Mais j'assume.

Il relâcha Kors qui se massa les bras. Il se pencha et récupéra son sac d'école, prêt à fuir.

-Rien ne sert de courir, on prend le même bus, tu sais, fit remarquer le sportif.

-Je vais marcher jusqu'à la maison.

-Ne sois pas ridicule tu en aurais pour une heure!

Kors regarda le sol, soupira, puis planta son regard dans celui de Griffin :

-Je ne suis pas prêt à quoique ce soit. Tu m'as pratiquement violé dans cet entrepôt, je sais que tu y étais forcé – tout comme moi – et tout ça, mais tu ne peux pas tout simplement venir me voir et me dire que tu as aimé ça et que tu veux recommencer comme si rien ne s'était passé. Ce n'est pas comme ça que ça fonctionne...

Kors savait qu'il était injuste dans ses propos. Griffin, même s'il avait été l'actif de la relation sexuelle, avait été violé au même titre que lui. Il ne fallait pas l'oublier. Les réflexes haineux du rebelle étaient néanmoins trop ancrés en lui pour qu'il daigne y faire allusion. 

Il allait partir, mais Griffin le dépassa et se planta droit devant lui, l'arrêtant.

-Alors, comment est-ce que ça fonctionne avec toi?

-J'en sais rien! Ça fonctionne comme avec n'importe qui d'autre!

-Oh, alors je dois t'envoyer du chocolat et des fleurs, t'inviter à des rendez-vous et te courtiser comme je le ferais avec une gonzesse?

-Ne sois pas ridicule! Rétorqua Kors, les joues en feu en se mouvant sur le côté pour dépasser Griffin et partir pour de bon.

-Je ne suis pas ridicule. Je t'inviterai au ciné.

Le sportif avait l'œil brillant et amusé.

-N'y pense même pas! Tu devrais retourner baiser ta meneuse de claques!

Ce n'était que de la pure méchanceté, mais avec un peu de chance, ce serait suffisant pour faire dégager Griffin. Kors était mal à l'aise avec lui. Le sportif avait raison, il était embarrassé et il avait honte. Griffin lui rappelait tout ce qu'il voulait oublier : cette semaine en captivité, son impuissance, à quel point il était souillé...

-Ne parle pas d'Ashley de cette façon! Et pour ton information, je ne couche plus avec elle, j'ai rompu.

Enfin, il n'avait pas « rompu » puisque qu'ils n'avaient jamais réellement sortis ensembles, c'était juste pour le sexe entre-eux, mais récemment, il lui avait dit qu'il ne voulait plus de ça. Elle l'avait étonnamment bien pris. Elle lui avait demandé s'il avait quelqu'un dans sa vie, il lui avait répondu qu'il n'en était pas encore certain...

Quoiqu'il en soit, Ashley était une bonne fille, loin du cliché de la pétasse du lycée pimbêche et mesquine. C'était une fille sympa et une bonne amie, Griffin ne supportait pas que l'on parle en mal d'elle. Ainsi, il fronça les sourcils et passa à côté du tatoué avant qu'il ne le dépasse lui-même, un peu énervé.

Kors cligna des yeux, un peu hébété. Il remonta son sac à dos sur son épaule, secoué par la discussion qu'il venait d'avoir avec Griffin. Il avait tant de choses à remettre en ordre dans sa tête...  

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