Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 1


Chapitre 1.

Il y avait quelque chose de froid sur sa cheville, autour de ses poignets. Griffin s'efforça d'ouvrir les yeux. Il faisait sombre, alors il ne distingua pas toute suite la forme humaine qui se balançait près de lui. Avec plus d'attention, il vit que c'était Kors qui était suspendu au plafond par les poignets et dont les muscles tressaillaient sous l'effort et la douleur. Nu. Il déglutit en découvrant la nudité de l'autre, ses yeux suivant inconsciemment ses tatouages qui descendaient jusqu'à l'intérieur de sa cuisse. Il se força finalement à détourner le regard, ne voulant pas violer l'intimité de Kors. Sans se douter que ce dernier avait amplement violé la sienne pendant qu'il était inconscient.

Une seconde plus tard, Griffin réalisa qu'il était, lui aussi, enchaîné et nu, mais différemment. Ses poignets étaient menottés et une épaisse chaîne reliait sa cheville au mur le plus près. S'énervant, il tira dessus, se débattit, cherchant en vain à se libérer. C'est alors que son regard croisa celui de Kors.

-Ça va pas, la tête? Ça fait une heure que je suis réveillé, il n'y a aucun moyen de s'échapper alors, fais-moi plaisir, arrête de faire tout ce vacarme ou tu vas attirer son attention.

Griffin se figea.

-De qui est-ce que tu parles?

-Du fou malade qui nous a mis là. Tu ne crois tout de même pas qu'on est arrivé ici tout seuls?

Griffin frissonna.

-Et c'est où, ici?

-Tu crois que je le sais plus que toi, peut-être? Cracha Kors, acerbe.

-Ça ressemble à un vieil entrepôt désaffecté.

Sa vision s'habituait peu à peu à l'obscurité et il arrivait à distinguer les grillages et les vieilles boîtes en carton qui les entouraient. Il aurait pu se croire dans un remake de Décadence. Il s'assit, repliant ses jambes vers lui, contre la grille derrière lui, tentant de maîtriser sa peur. Le sol en béton était froid et sale sous sa peau nue.

-Que tu es observateur! Se moqua Kors avant d'être interrompu par un grognement de douleur qui lui fit rejeter la tête en arrière.

-Qu'est-ce qu'il y a? Demanda Griffin.

-Qu'est-ce que tu crois? J'ai mal, idiot! On voit bien que ce n'est pas toi qui est suspendu comme un lièvre que l'on s'apprêterait à dépecer!

Les chaînes claquèrent quand Kors tenta de bouger, serrant la mâchoire pour mieux supporter le tiraillement dans chacun de ses muscles tendus. Ses pieds ne touchaient même pas le sol et Griffin pouvait voir qu'une mince pellicule de sueur recouvrait tout son corps. Même s'il détestait Kors, il aurait voulu l'aider : personne ne devrait avoir à supporter pareille douleur.

Soudainement, ils entendirent un vacarme qui les firent sursauter, comme un porte de garage qui se refermerait brusquement, puis il y eut des pas, assez lourds. Ils finirent par distinguer une silhouette humaine qui avançait dans leur direction. D'un seul coup, une lumière rouge provenant d'un panneau « Sortie » s'alluma, projetant leur ombre sur le sol.

-Je vois que me poulains sont enfin tous les deux réveillés! Parfait, nous allons pouvoir commencer!

Ils purent distinguer l'homme qui leur parlait : des cheveux blancs plaqués contre sa tête, environ la cinquantaine avancée, de petits yeux, des pommettes hautes, un estomac plutôt arrondi et une grande bouche. Surtout, il avait un revolver à sa ceinture. Griffin frissonna. L'homme lui faisait penser à Hannibal dans le Silence des agneaux. En regardant Kors, il put voir que ses prunelles reflétaient la même horreur que les siennes.

-Nous allons jouer à un jeu. C'est une variante du bonhomme pendu, ce sera amusant!

La bouche de l'homme se tordit en un sourire malsain, tandis qu'il désigna Griffin de son doigt gras.

-Toi, tu devras faire tout ce que je te dirai ou notre pendu perdra un membre...

Une lueur de peur traversa les yeux de Kors quand il prit conscience que, le pendu, c'était lui. Sa respiration s'accéléra. Griffin était la dernière personne sur Terre à qui il remettrait sa vie entre ses mains. Après tout, ce dernier le détestait, non? Alors, pourquoi s'assurerait-il qu'il ne perde pas un bras ou une jambe, il n'en avait rien à foutre, après tout! Kors aurait agit en tout point identique s'il avait été à la place de Griffin, pensant à sa vie avant celle des autres.

-Vous êtes informé du jeu, poursuivit l'homme, alors je vais vous laisser un peu, mais je vais revenir et j'aurai une... surprise, pour vous. Et au cas où vous seriez tenter de me défier, demandez-vous pourquoi le plancher est couvert de rouge là où vous vous trouvez... Je vous aurais bien montré les cadavres pour vous dissuader de me désobéir, mais je ne les ai plus, j'ai dû m'en débarrasser et les enterrer non-loin d'ici.

Chaque mot qui franchissait les lèvres de leur geôlier glaçait les os de Griffin. L'homme tourna les talons. Au même moment, Griffin pencha la tête au sol et fut prit d'un vertige en réalisant qu'il se trouvait en plein milieu d'une flaque de sang séché qui devait avoir plusieurs semaines. Aucun d'eux n'osa parler ou bouger jusqu'à ce qu'ils entendent la porte se refermer rudement. Ils demeurèrent seuls, anxieux quant à leur sort, sous la lumière rougeâtre du panneau.

-C'est une occasion de rêve pour toi d'enfin me tuer, hein? Se moqua finalement Kors après un silence.

Griffin le fusilla du regard.

-Pour qui est-ce que tu me prends? Pour un espèce de lâche? Contrairement à toi, je suis du genre à battre mes adversaires dans l'honneur, alors je suis désolé de te l'annoncer, mais je ne vais pas te laisser crever ici ou même perdre un membre!

Kors ignorait s'il devait en être soulagé. Cela signifiait que Griffin allait faire ce que l'homme allait lui ordonner, mais à quel prix...?

***

Il semblait qu'ils patientaient en silence depuis des heures. Tout ce qu'ils entendaient, c'était les battements de leur cœur, leurs respirations erratiques et, venant troubler le silence de manière irrégulière, des grognements de douleur involontaire de la part de Kors qui avait l'impression de sentir les tendons de ses bras se déchirer de minute en minute. Griffin avait envie de se boucher les oreilles et de dormir pour ne plus entendre, mais il s'en sentait incapable. Il ne pouvait tout simplement pas abandonner Kors ainsi. Il tenta de lui changer les idées.

-Alors, je... qu'est-ce que tu prévois faire l'année prochaine? On va avoir dix-neuf ans, il faudra bien faire quelque chose de nos vies.

-Ça ne te regarde pas, ce que je projette ou non de faire! Répliqua sèchement Kors avec le peu de force qu'il lui restait encore pour se battre.

-D'accord, très bien..., soupira Griffin avec dépit.

Sa tentative pour aider Kors à penser à autre chose que la douleur avait été un lamentable échec.

-Dans ce cas, rajouta-t-il, tu veux peut-être parler de ta famille?

-Si tu ne la fermes pas bientôt, je te promet que dès que je serai détaché, je vais t'arracher la langue!

Le sportif se pinça les lèvres. Kors était vraiment intraitable. Malgré tout, il persista :

-Tu as peut-être une petite amie?

-Tu commences à t'aventurer en terrain vachement dangereux, Griffin, le prévint son rival, menaçant. Si tu n'avais pas baisé toutes les filles avec qui j'ai essayé de sortir, nous aurions peut-être pu en parler!

Le sarcasme suintait des lèvres de Kors. Il y avait tant de haine dans ses propos que Griffin fut parcourut de frisson. Il n'avait pas le moindre doute que si Kors n'avait pas été enchaîné, il l'aurait rudement frappé. Encore une fois.

Cette fois-ci, au moins, Griffin abandonna pour de bon et se tût. Kors ne valait pas la peine qu'il s'épuise à chercher à l'aider. Kors ne voulait pas se faire aider, comme toujours. Il était beaucoup trop fier pour ça. 

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro