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Hantée par mon passé

- au revoir mademoiselle Philips, et bonne chance à vous ! Nous vous souhaitons le meilleure pour votre entrée dans la vie d'adulte !

- merci madame Djaha. Remerciai-je la dame de l'accueil en attrapant ma valise.

Je prend une grande inspiration, puis me met en marche. Je traverse la porte d'entrée et m'immobilise sur le perron. Je suis enfin libre, terminé l'orphelinat, terminé la vie d'adolescente. Aujourd'hui je fête seule mes dix-huit ans et mon entrée dans la vie active. Je n'ai que très peu d'argent sur moi, mes parents ne m'ont pas laissé un grand héritage, mais cela suffira à me payer un loyer. J'ai déjà contacter une agence immobilière et trouver un petit studio dans mes moyens. Je souris en descendant les trois marches du perron, regarde à droite et à gauche puis traverse la route. Je me retourne une dernier fois vers le bâtiment qui a accueillit cinq années de ma vie. Adieu Los Angeles Orphan Home. Au même instant un taxi s'arrête devant moi, la vitre côté conducteur s'abaisse laissant apparaitre un homme d'une trentaine d'années.

- je peux vous aider ?

- avec plaisir ! Repondis-je tout sourire.

J'entre du côté passager de la voiture jaune et m'installe sur le siège.

- où voulez vous que je vous emmène ?

- Downtown Las Vegas s'il vous plaît !

Il allume le contact et fait vrombire le véhicule puis démarre. Je regarde le paysage défiler sous mes yeux émerveillé, je n'ai jamais vu autre que le quartier de l'orphelinat, et je n'ai jamais quitté Los Angeles depuis l'incident. C'est une grande première pour moi. Espérons que l'avenir me réserve de belles choses.

***

- quelle rue mademoiselle ?

- E. Carson Avenue.

Il reprend la route, je me rend compte qu'il s'était garé de côté. Il prend la première à droite puis continue trois centaines de mètres avant de reprendre a droite.

- nous y sommes. Quatre-cent cinquante dollars.

Il me tend la main, la paume vers le haut. Je sors précipitamment mon porte-feuille et lui cherche la monnaie. Je lui tend maladroitement l'argent qu'il attrape et se met directement à compter.

- c'est bon. Conclu-t-il.

Je sors du véhicule, a peine ai-je fermé la porte que le conducteur démarre. Je me met sur le trottoir de sorte à ne pas me faire faucher par une voiture. Je suis émerveillé par la vue. Je n'avais vu Las Vegas que dans des magazines, c'est un choc de voir cette ville en vrai. Mon portable se met a sonner, me sortant de mes pensées, je l'attrape de la poche de mon jean et décroche immédiatement.

- allo ?

- je vous attend depuis déjà dix minutes madame Philips !

- oh oui, excusez moi monsieur James, j'arrive de suite !

Je raccroche et cherche le numéro treize des yeux, je suis dans la bonne rue, mais je ne sais pas où se trouve mon studio. J'interpelle une passante, une femme d'une quarantaine d'années à l'air pressé.

- pouvez vous me dire où se trouve le numéro treize de la rue ?

- a votre droite.

Puis elle repart avec hate. Je marche alors dans la direction qui m'a été indiqué tout en trainant ma petite valise derrière moi. Je remarque alors un homme patientant devant une porte.

- monsieur James ? Demandais-je une fois à sa hauteur.

- madame Philips. Je vous attendais. Je dois aller voir d'autres clients, voici les clés. Bon emménagement. Me dit-il d'un ton monotone en me donnant les clés.

La minute d'après il n'était déjà plus là. Cela en dit long sur Las Vegas, personne n'a le temps ici. Ça change de Los Anheles ou tout le monde se disait bonjour dans la rue. J'hausse les épaules et entre la clé dans la serrure. La porte s'ouvre sur une pièce fade de cinq mètres sur six. J'y entre et examine les alentours. Un meuble, une petite table, une armoire, un lit et un évier. Une autre porte, ouverte, se trouve au fond de la pièce. Je m'y dirige. Voila la salle de bain avec un toilette, un miroir et une douche, une salle de deux metre sur trois. C'est petit mais je pense que cela suffira le temps de trouver un travail et d'avoir les moyens de m'acheter un appartement plus grand. Je décide de commencer à ranger mes quelques affaires dans l'armoire puis me laisse tomber sur le lit.

***

Un petit bruit sourd attire mon attention. Je me réveille alors, il fait noir, on est en pleine nuit. Je voulais attraper mon téléphone de sorte à voir l'heure, mais une ombre capte mon attention. Je le vois, il est la, tapis dans le noir, il m'observe, il attend. Je ferme les yeux le plus fort possible, j'ai peur, des sueurs froides coulent sur mon front. Je l'entend, j'entends ses pas se rapprocher de moi. J'attrape le draps et m'agrippe de toute mes forces à celui-ci tout en gardant mes yeux fermés. J'ai peur. Je veux qu'il parte.

- Sarah... Sarah... Sarah... M'interppelle-t-il d'une voix hystérique a en glacer le sang.

Mon cœur s'affole contre ma poitrine à m'en faire mal. Pitié, qu'il parte. J'entends sa forte et bruyante respiration. Ma peur s'accentue. Son souffle contre ma peau me terrifie d'avantage. Je veux qu'il parte. Soudainement deux mains m'agrippe la gorge, l'air ne passe plus, je suffoque. J'ouvre alors les yeux. Et la je le voix nettement. Ses yeux rougeoyant, son nez tordu, son sourire maléfiques dévoilant ses dents. Je tente d'hurler mais seule un couinement étouffé sort de ma bouche. Je tente de lui donner des coups même si je sais d'avance qu'aucun ne l'atteindra. Des larmes coulent sur mes joues. A la seconde ou j'allais tomber dans l'inconscience, il me libère de son emprise. Il me regarde un instant en se redressant, sa tête légèrement penchée, la folie visible sur son visage calciné.

- je reviendrai Sarah. Dit-il suivit d'un rire hystérique.

Puis il s'en va, disparaissant peu à peu dans le noir. Après cet événement, impossible de fermer l'oeil. Chaque nuit il revient, chaque nuit il me terrifie. Je pensais que maintenant que je partais de l'orphelinat, il me laisserai. Mais je me suis fais de faux espoirs. Je reste alors la, assise dans mon lit, la torche de mon téléphone allumer, restant aux aguets. Je sais qu'il ne reviendra pas, il ne vient jamais deux fois de suite dans la même nuit, mais je ne peux m'empêcher de rester éveillé. J'ai peur de lui.

***

Mon alarme sonne, signe qu'il est huit heure. Je n'ai finalement plus dormis de la nuit. Je me lève et me dirige dans la salle de bain. Je prend une rapide douche froide avant de m'habiller d'une chemise noire et d'un jean mom bleu. Je brosse mes cheveux et les coiffe en un chignon décoiffé mais chic. Je grimace en apercevant les grosses cernes sous mes yeux. Je les cache à l'aide d'un anti-cerne puis passe un rapide coup de mascara sur mes cils. Pour finir, je cache les bleus visiblent sur mon cou avec un foulard. Je suis fin prête. J'attrape mon sac à main et sort de l'appartement, je ferme derrière moi puis m'engage dans les rues de Las Vegas. J'ai un entretien d'embauche, mon premier, dans un bar du quartier d'a côté. Il n'est que neuf heure et les rues sont bondées. Les passants déambulent tel des robots en costume sans âmes. Je descend la rue et tourne à droite. Je marche une centaines de mètres avant de traverser la grande route. Me voilà au Don't Tell Mama Bar. Je pousse la porte vitrée laissant place à une salle plutôt chaleureuse de couleur magenta. Le sol est fait de carrelage noir et blanc et l'ambiance est plutôt cool.

- je peux vous aider ? Me demande un barman.

- oui, j'ai un entretien d'embauche avec monsieur Carson.

- suivez moi !

Je passe derrière le comptoir, il m'amène de l'autre côté d'une porte. Ici ce trouve un bureau, derrière celui-ci est assis un homme d'un vieil âge, cheveux gris, barbe de la même couleur et de grands yeux de couleur vert.

- bonjour.

- bonjour monsieur.

- installe-toi.

Je m'assis maladroitement sur une chaise se tenant en face de lui. Je ne cesse de tripoter mes mains sous le stress.

- bon, je vais faire simple. Je pose les question, tu réponds. Pourquoi veux-tu travailler ici ?

- car je cherche un travail et.. je.. enfin.. ce travail m'intéresse vraiment. Balbutiai-je.

Il se racle la gorge.

- travailler tard te dérange ?

- non monsieur, je suis flexible.

- as-tu déjà travailler avant ?

- non monsieur, ce sera mon premier travail.

- des études ?

L'angoisse monte, je n'ai aucun diplôme mis à part mon brevet. J'ai été déscolarisé à mes seize ans, les etudes coûtait trop cher a l'orphelinat.

- non monsieur, mais je vous promet que je ferais de mon maximum pour vous satisfaire.

- la dernière question, as-tu ou veux-tu des enfants ?

Cette question n'est pas anodine. Je connais sa stratégie, beaucoup de patron dans ces branches là ne veulent pas de femmes qui tombent enceinte ou on des enfants pour la simple raison qu'ils ne veulent pas payer un congé maternité.

- non monsieur.

- tu es prise. Tu commencera dès ce soir. Du mardi au dimanche de dix-huit heure jusque la fermeture, donc trois heure trente du matin. Ce n'est pas discutable, a prendre ou à laisser.

- je prend monsieur !

- appelle moi Warren.

J'hoche la tête et sort de son bureau tout en le remerciant une dernière fois.

***

Deux heures que je suis entré dans la vie active, ce travail n'est pas le top du top mais c'est mieux que rien. Et puis, ça me plaît. Je voulais un travail qui m'occuperait la nuit, peut-être qu'il ne viendra plus et que je pourrais enfin passer une nuit normal.

- he m'dame ! Un whisky-cola !

J'attrape un verre de l'étagère derrière moi, j'y verse six centilitres de whisky et quatre centilitres de Coca Cola. Je donne ensuite le verre à l'homme qui le boit d'une traite sans même me remercier. Il laisse ensuite viollement tomber sa main sur le bar, dévoilant cinquante dollars quand il la relève.

- garde la monnaie.

Il se lève et titube vers la porte tandis que je range l'argent.

- he ! M'interpelle un homme.

Je continue de ranger la monnaie.

- ho j't'ai appelé ! S'ecrit-il.

- parle lui autrement ! Intervient alors un autre homme qui venait d'entrer.

Je lui lance un sourire pour le remercier, je termine de ranger correctement l'argent et de fermer la caisse avant de me retourner vers l'homme qui m'appelait.

- je vous sers ? Soufflai-je.

- un mètre de vodka.

J'attrape le mètre en bois qui est rangé sous l'étagère, au moment où je me baisse l'homme me siffle dessus. Je l'ignore, espérant qu'il arrête ses enfantillage. Alors que je place les verres sur le mètre, un homme m'adresse la parole.

- ne fait pas attention à ces crétins.

- oui je sais. Lui repondis-je.

Je le reconnais, c'est celui qui m'avait défendu avant. C'est un homme musclé, de taille normal, les cheveux brun, une barbe naissante et des lunettes sur le nez. Je remplie un a un les verres de vodka.

- je m'appelle Zachary, mais tu peux m'appeler Zak. Me dit-il.

- moi c'est Galaxy.

- enchanté Galaxy. Me dit-il en souriant.

Je lui rend son sourire et pars servir le mètre de vodka. Quand je reviens, je lui demande la boisson qu'il souhaite. Je lui sers sa bière puis me tourne vers d'autres clients.

***

Un souffle froid me réveille, mon corps tremble, mes membres son gelés. Pourquoi fait-il si froid ? J'attrape mon téléphone, quatres heures cinquante du matin. Au même instant un bras calciné attrape mon avant-bras, il ne me faut pas longtemps pour me rendre compte qu'il s'agit de lui. Son rire hystérique retentit dans tout le studio. Une larme coule de mon œil alors que je fixe son bras, je ne peux le regarder en face, cela me fait trop d'effet.

- Sarah.

Une seconde larme tombe au son de sa voix grave.

- laisse-moi tranquille. Sanglotai-je.

Il se met a rire de plus belle.

- jamais ! Crache-t-il. Je te hanterai jusque la fin de tes jours et au-delà.

Je reste immobile face à cette annonce, il ne me laissera jamais. Une main me tourne brutalement le visage dans un léger craquement, je me trouve maintenant en face de lui. L'image de son sourire diabolique révélant toute ses dents me terrifie.

- laisse-moi ! Criai-je de toute ma voix.

A nouveau, il rit hysteriquement face à ma remarque. Il retire son emprise sur mon bras puis recule d'un mètre.

- je reviendrai et tu le sais. Lache-t-il tout en disparaissant dans la pénombre.

Je ramène mes genoux à ma poitrine et les entoures de mes bras. J'ai si froid et si peur. Mais je ne peux bouger, il pourrait très bien décider de revenir une seconde fois.

***

Dans une heure mon service au bar commence, avant cela je décide d'encore rapidement ranger les affaires que je viens d'acheter. Une lampe de chevet que je laisserai allumé la nuit, de quoi manger, boire et quelques affaires de toilettes. Une fois tout rangé je me prépare, j'enfile ma tenue, une chemise blanche et un jean slim, puis je me coiffe et m'habille. J'ai garder des marques au niveau de l'avant bras et de la gorge de cette nuit alors je décide de ne pas retrousser les manches de ma chemise et de laisser mes cheveux détacher. Je ne veux pas être interroger sur se qu'il m'est arrivé. J'attrape mon petit sac à dos et part pour le bar. Je suis légèrement en avance, je range mon sac sous l'étagère à l'abris des regards puis passe un rapide coup d'éponge sur le bar.

- tu peux y aller Jackson. Dis-je au barman qui tient le service avant le mien.

- merci Galaxy.

Il attrape ses affaires et s'en va. Au même moment un client entre, je le reconnais, c'est Zak.

- salut Galaxy !

- salut Zak, je te sers ?

- comme hier s'il te plait.

J'hoche la tête et prépare sa bière.

- tu es un habitué du bar ? Demandais-je en lui donnant le verre.

- effectivement !

Je lui souris puis pars servir un autre client. Il y a plus de monde que hier et j'ai du mal à suivre les commandes.

- j'attend mon whisky !

- ouai et moi ça fait dix minutes que j'ai commandé un Bourbon !

- mon cocktail ça avance ?

Les remarques se défilent tandis que le stress monte. Je fais du mieux que je le peu mais je suis vraiment surchargé. Je sers le Bourbon puis prépare le cocktail quand soudain quelqu'un s'invite derrière le bar.

- je vais t'aider, Warren me connait bien ça ne le dérangera pas. Me dit Zak.

Je le remercie d'un signe de tête tout en servant le cocktail. Dans les alentours d'une heure du matin je peux a nouveau respirer et servir seule les clients.

- tu peux y aller Zak, je gère maintenant.

- ça me plaît de t'aider. Repond-t-il un sourire en coin.

Je continue alors de servir à ses côtés, c'est vrai qu'il m'est tout de même d'une grande aide. Tandis qu'il sert les rares clients qu'il reste, je nettoie les verres pour les ranger dans l'étagère. J'aurais fini plus tôt se soir mais je ne sais pas si c'est une bonne chose. Il sonne trois heures du matin, le bar est déjà vide, je me permet alors de faire la fermeture trente minutes plus tôt. Je range les derniers verres restant, nettoie le sol et monte les chaises sur les tables.

- t'as fait du bon boulot aujourd'hui. Me félicite Warren.

- merci !

- tu peux y aller, tu en as assez fait.

J'attrape mon sac à dos et sort du bar. Alors que je prend a gauche, je tombe subitement nez à nez avec Zak. Je sursaute, ne mettant pas apprêté à le voir.

- Zak ! Tu m'as fais peur !

- je suis désolé ce n'était pas mon intention ! Je voulais juste te parler.

- de quoi ? L'interrogeai-je.

- la marque sur ton bras. Qu'est-ce qu'il t'est arrivé ?

Je me raidis soudainement, je ne voulais pas qu'il s'en aperçoive.

- euh.. je.. je suis tombé. Je suis une fille très maladroite tu sais.

- montre moi ton bras.

J'hésite un instant, mais ne voulant pas me rendre plus suspecte que je le suis déjà je retrousse ma manche et lui montre le bleu qui trône sur mon bras.

- ce n'est pas dû à une chute. Quelqu'un t'a attraper le bras. Et ce n'était pas n'importe qui.

J'arrache mon bras de sa main et recule d'un pas.

- je te dit que je suis tombé ! M'exclamai-je.

Il ne me crois pas, je le vois sur son visage, mais que dira-t-il s'il apprenait que c'est un fantôme qui m'a fait ça ? Il me prendrais pour folle. Je le détourne alors et m'en vais d'un pas décidé. Il m'interpelle une fois mais laisse finalement tomber.

***

Je sens le matelas s'affeser de chaque côté de moi. Je marmonne des mots incompréhensibles dans ma barbe tout en ouvrant mes yeux encore épuisés. Je vois un bras, je tourne sèchement ma tête vers le plafond mais au lieu d'y voir des lattes blanche je me trouve face à lui. Alors qu'un cri s'apprêtait de sortir de mes cordes vocales, sa main m'attrape la gorge, m'empêchant de respirer. Il ne prononce pas un mot, il se contente de sourire, la tête penchée du côté droit. Il me lache alors et repose sa main à cote de moi. Je prend une grande inspiration, toussote légèrement puis le toise d'un regard froid.

- tu ne me fais plus peur ! Tentai-je le tout pour le tout espérant qu'il ne revienne plus.

Ses sourcils se foncent, ses yeux rougeoyant se mettent à briller. Sans que je puisse y faire quoi que ce soit, il me frappe violement la joue gauche. Ma tête est projeté de côté sous la force de cet acte. Une brûlure ce fait ressentir à l'endroit où il m'a frappé mais je n'ose plus bouger. Je reste le visage de côté espérant qu'il s'en aille. Le matelas bouge puis, des pas retentissent.

- a la prochaine, Sarah.

Je ne peux m'empêcher de pleurer. S'en est trop. Plus les années passent et plus ça empire. Au début, il restait sous mon lit à me terrifier à l'aide de mot. Puis il a commencer a ce faire voir. Ensuite il venait de plus en plus souvent. Il me terrifiait chaque jour un peu plus. Hier il m'a laissé pour la première fois une marque et aujourd'hui il m'a frappé pour la premiere fois. La prochaine fois, ça sera quoi ?

***

Le soleil se lève derrière le volet de l'unique fenêtre de mon studio. C'est seulement à se moment que je me permet de bouger. C'est seulement le noir remplacer par la lumière que ma peur disparaît. J'éteins alors la lampe de chevet posé à mes côtés et me redresse. Je pensais que la lumière de la lampe me protegerai de lui, mais il vient quand même. Je me suis encore trompé. Je ne me débarrasserai donc jamais de lui.

***

Ce soir il y a légèrement moins de monde que hier, j'arrive donc à suivre le rythme des commandes. Zak n'est pas venu à l'heure ou il vient habituellement, ça ne me dérange pas au contraire je préfère cela. Il a vu mon bleu hier, s'il me verrait aujourd'hui il ne me laisserai sûrement pas partir sans explication. En effet, le coup qu'il m'a mis hier soir ma laissé une sorte de griffure, une égratignure. Je ne sais même pas comment c'est possible. Il n'est pas sensé pouvoir me toucher. Ou peut-être que si ? Je ne peux pas le toucher mais lui si ? Je n'en sais rien.

- deux mètres de vodka et un whisky ma belle.

Je ne fais pas attention à sa remarque et le sers.

- une bière.

Je s'immobilise instinctivement et lève la tête, ce n'est pas lui. Je ne veux pas le voir et pourtant je l'attend, pourquoi ? Ça ne fait que trois jours que je le connais et je suis déjà intéressé par lui ? Je n'y crois pas. Warren apparaît dans mon dos.

- Galaxy.

Je sers la bière puis me retourne vers lui.

- oui ?

- Jackson a des heures à rattraper, il te remplace se soir.

- d'accord.

J'attrape mes affaires et sors, déçue, du bar. Je m'arrête quelques minutes devant le bar et regarde à droite à gauche.

- il viendra pas se soir. Me dit une voix qui m'est inconnu.

Je me retourne vers le son de la voix, un homme que je reconnais comme un habitué du bar se trouve face à moi, une cigarette à la main.

- de qui parlez vous ?

- Zachary. Il est en tournage, il reviendra que dans trois jours.

- en tournage ?

- bah ouai, tu savais pas ?

Je secoue la tête de droite à gauche. L'homme hausse les épaules, jette son mégot parterre et rentre dans le bar. Je me met alors en marche vers mon studio. En tournage, cela veut dire qu'il est acteur ?

* ellipse de trois jours *

- Sarah... Sarah...

Sa voix résonne depuis plusieurs minutes dans l'appartement mais je ne le vois pas. Je suis terrifié. Il a donc dit la vérité, il ne me laissera jamais. Hier il m'a une fois de plus frappé, me laissant une griffure encore plus grande que la dernière fois sur l'omoplate.

- Sarah...

- la ferme, la ferme, la ferme !!! Criai-je aussi fort que mes cordes vocales m'en laisse le pouvoir, en larme.

Pour seule réponse, un rire hystérique. Je n'en peux plus, je vais craquer. Je monte mes genoux contre ma poitrine et y cache ma tête. Je l'entend toujours rire, un rire de plus en plus proche, tandis que je sanglote.

- Sarah. Me chuchote-il a l'oreille.

D'un mouvement brusque je relève la tête, terrifié. Il se tient la, au bout de mon lit. Il est accroupit, seule son visage de fou et ses main agrippé au lit son visibles.

- je t'en supplie laisse moi. Le suppliai-je d'une voix tremblante.

Il penche sa tête sur le côté.

- Cameron je t'en supplie.

Il penche sa tête de l'autre côté, un sourire étire ses lèvres. Voilà la première fois que je l'appelle par son prénom depuis qu'il me hante.

- je ne te laisserai jamais tranquille Sarah. Dit-il d'un ton calme. Jamais !!! Cri-t-il ensuite.

Je fais un bond, apeuré. Il recommence à rire tout en se relevant. Il se rapproche de moi, pose ses mains sur mes épaules puis me jette contre le mur. Il disparaît ensuite alors que je reste immobile au sol, traumatisé et en pleure. Je ne dors plus le reste de la nuit, et ne me relève pas tant que le soleil n'est pas levé. Une fois la pièce éclairer par les rayons chaud du soleil, je me relève, sèche mes larmes et me dirige dans la salle de bain. J'ai mal de toute part, chacun de mes membres est courbaturé. Je tient debout, face au miroir, regardant mon état pitoyable. J'ai un œil au beurre noir, un bleu sur ma joue et l'arcade droite ouverte. On croirait que je suis passé au tabas. Je passe de l'eau froide sur mon visage endoloris et m'adosse a la douche. Je fixe le sol vidé de toute force et pensées. J'attrape alors mon téléphone et appelle Warren.

- allo ?

- Warren, c'est Galaxy. Je ne peux pas faire le service se soir.

- pourquoi ?

- je suis malade, je n'ai plus de force et tiens a peine debout.

- mmh... repose toi. Mais je veux te voir demain, compris ?

- oui, merci.

Je raccroche. Je n'ai pas vraiment mentis, je suis à bout de force et ne tiens que très peu debout. Je me dirige a l'évier, attrape une aspirine et un somnifère et les avales avec un verre d'eau. Apres tout, il fait jours il ne viendra pas. J'ai énormément d'heures de sommeil à rattraper. Je me laisse tomber comme une masse sur le lit, immédiatement mes paupières deviennent lourdes.

***

Je me réveille, le soleil est levé, je ne comprend pas, combien de temps ai-je dormis ? J'attrape mon téléphone qui était encore dans la poche de mon pyjama. J'ai dormis une journée entière. Il est deux heure de l'après midi. Je n'y crois pas j'ai dormis plus de vingt-quatre heure et il n'est pas venu. C'est ma première nuit de répit. Une larme de joie coule sur ma joue, j'ai vécu tant de nuits horribles.

***

On est samedi, aujourd'hui il y aura bien plus de monde que d'habitude. Et en effet, les clients viennent par grand nombre. J'ai commencer mon service depuis seulement dix minutes et j'ai déjà du servir neuf personnes sans compter tout ceux qui attendent encore.

- je vous sers ?

- c'est quoi ton numéro ma belle ? Me demande un client d'une quarantaine d'années.

J'ignore sa remarque et passe à un autre client. Être serveuse dans un bar n'est vraiment pas chose facile.

- trois bières et une Despe.

- de suite monsieur.

J'attrape quatre verres, en remplie trois de bière et verse de la Desperados dans le quatrième. Je sers l'homme puis me tourne vers un groupe de fille en tenue courte.

- cinq bières.

- quel âge avez-vous ?

- j'ai vingt et un ans.

- et les autres ?

- pareil.

Je les observes attentivement, je n'ai pas le droit de servir les moins de vingt et un ans, se serait une faute professionel. Et je suis certaine qu'elle me ment.

- carte d'identité ?

- je l'ai pas.

- je ne peux pas vous servir.

- c'est une blague !? Les filles, on se casse, ce bar est nul.

Elle attrapent leurs sac à main de marque et sortent en balançant leur fesses sous le regard pervers des hommes.

- un whisky-cola, une bouteille de vodka et une mort subite chérie.

Je me tourne vers l'homme qui m'a adressé la parole.

- nous ne vendons pas de bouteilles monsieur.

- j't'ai dit une bouteille ! Crache-t-il.

Au même moment une main se pose sur son épaule.

- elle a dit qu'elle ne vend pas de bouteille. Dit calmement Zak.

Je ne peux m'empêcher de sourire en le voyant. Je ne l'ai pas vu que depuis quatre jours mais il m'a manqué. Il est le seul homme dans ce bar à ne pas me manquer de respect.

- un mètre de vodka alors. Lache-t-il en soufflant.

Je prépare sa commande tandis que Zak s'acoude au bar.

- tu n'étais pas la hier. Remarque-t-il.

- j'étais malade. Me defendis-je sans lever le regard vers lui.

Du coin de l'oeil je remarque qu'il n'est pas pas convaincu cependant il se résigne à me questionner d'avantage. Je sers la commande puis me tourne vers Zak.

- j'ai appris que tu étais en tournage ?

- exact.

- alors comme ça tu es un acteur ?

- en quelque sorte.

Je profite d'un moment de répit pour lui servir une bière.

- offert par la maison ! Dis-je.

- merci !

Il avale une gorgée puis m'observe.

- qu'est-ce qu'il t'est encore arriver ?

Je devine qu'il fait allusion à mes bleus cacher sous une couche de fond de teint.

- je suis encore tombé. Repondis-je en souriant timidement.

- Galaxy..

- je dois servir des clients. Le coupai-je.

Je vais voir un groupe de motard qui vient d'entrer dans le bar, je prend leur commande puis commence à les servir.

- Sarah...

Mes muscles se crispent soudainement, ce n'est pas possible. Je scrute la pièce du regard, je ne le vois pas, mais il est la. Je le sens. Il m'observe tapis dans l'ombre. Je me reconcentre sur la commande, je verse d'une main tremblante le whisky dans les verres se tenant devant moi. Je les pose un à un sur le bar.

- Sarah...

Sous la peur, je renverse le contenant d'un verre.

- euh.. je.. je suis désolé, je vous en refait un de suite. M'excusai-je.

Je sens le regard interrogateur de Zak sur moi mais je n'y fait pas attention. Je remplie le verre de whisky et le tend au barbu.

- un Coca s't'plait.

J'attrape la bouteille et remplie un verre de Coca Cola, je m'apprête à donner le verre au client quand soudainement je le vois. Il est la, debout derrière le client, me regardant fixement un sourire au lèvre. Je laisse tomber le verre. Les gens cesse de parler et m'observe tandis que je reste immobile et terrifié.

- Galaxy ? M'appelle Zak.

- je ne te laisserai jamais tranquille, je t'avais prévenu Sarah.

Du coin de l'oeil j'observe les clients qui se sont remis à parler, ils ne le voient pas. Il fait un pas vers moi, sans réfléchir je prend mes jambes à mon cou. Je passe de l'autre côté du comptoir et sors du bar. Je me met à courir le plus rapidement possible vers mon studio. J'entends Zak m'interpeller et courir derrière moi mais j'ai bien trop peur pour m'arrêter. Je continue de courir dans la nuit noir éclairer par quelques rares lampadaires.

- Sarah... ça ne sers à rien de courir... je te retrouverais toujours....

J'accélère à ces mots, j'arrive devant ma porte, je cherche rapidement mes clés et tente incessamment de les faires entrer dans la serrure. Une ombre apparaît derrière moi, je me retourne instinctivement en me collant à la porte. C'est Zak. Je me jette a son cou, inondant son t-shirt de larmes.

- Galaxy, qu'est-ce qu'il ce passe ?

- il.. il est.. la. Balbutiai-je.

- qui ?

- Cameron !

Je m'agrippe d'avantage à son t-shirt en l'apercevant, par dessus l'épaule de Zak, avancer vers nous.

- qui est-ce ?

- lui. Sanglotai-je en le montrant du doigt.

Zak se sépare de notre étreinte pour regarder dans la direction que je lui montre.

- je ne vois rien.

J'éclate alors en sanglot, Zak me ramène contre lui, me serrant dans ses bras.

- c'est un esprit, c'est ça ?

J'hoche frénétiquement la tête.

- vient avec moi, je peux t'aider.

Il se met a marcher en direction du bar, je reste scotché à lui comme si ma vie lui en dépendait. Il est la, je le sais, il marche sur nos pas en riant hysteriquement. Mais je n'ose me retourner pour le regarder, je ne veux plus le voir. Zak ouvre la portière d'une fourgonnette noir, je m'y installe tandis qu'il monte au côté conducteur. Je le vois dans le rétroviseur, me regardant fixement, toujours encore son sourire plaqué au visage.

***

- voici Nick et Aaron, mes coéquipiers. Nous sommes enquêteurs en paranormale. Nous allons t'aider.

J'hoche la tête, je leur sers la main puis m'installe sur le canapé. Zak s'assoit à mes côtés, passant son bras autour de mes épaules tandis que ses coéquipiers s'adosse à la table en face de nous.

- Galaxy est poursuivit par un esprit. Commence Zak.

- quel genre d'esprit ? Demande Nick.

- je ne sais pas, Galaxy il faut que tu nous disent tout ce que tu sais.

Je secoue la tête de droite à gauche.

- je ne peux pas. Repondis-je la voix tremblante.

- nous ne pouvons pas t'aider si tu nous dit rien. Lance Aaron.

Je prend une grande inspiration.

- très bien. Je ne m'appelle pas Galaxy Philips mais Sarah Jones. Je marque une pause. Mon père est mort avant ma naissance. A mes huit ans, ma mère c'est remarier à Cameron Antonio-Silva, un mafieu mexicain. Ma mère était folle amoureuse de lui malgré qu'il la battait à longueur de journée. Elle est morte sous ses coups le jour de mes dix ans. N'ayant plus de bouc émissaire il s'est retourné sur moi.

Je déglutis, ma gorge se noue au fur et a mesure de mon recit. Le récit de ma vie. Le récit du passé que j'aimerais tant oublier.

- continu. M'encourage Zak.

J'hoche la tête puis reprend.

- il a commencé à me frapper, puis je suis devenu son objet sexuel. Je ne pouvais pas m'enfuir, ni même appeler à l'aide, j'étais trop jeune, trop fragile, et sous l'emprise d'un homme plus fort que moi. Cela a duré trois années, trois longues années de souffrance. Je n'en pouvais plus. Je savais qu'il ne me restait plus longtemps à vivre alors j'ai mis au point un plan. J'ai réussi a retrouver le double des clés de la maison que j'ai garder précieusement. Il m'avait tant fait souffrir, je voulais lui rendre la pareil. Je pensais qu'en s'enfuyant il me retrouverait, mais si j'avais su qu'il me hanterait toute ma vie, je serais aller voir la police.

Je baisse la tête, je m'était résigné à pleurer mais la souffrance est trop grande, une larme coulent le long de ma joue, vite succédé par d'autres.

- ce jour-la, comme chaque soir, il est venu dans ma chambre et ma violer. Une fois qu'il est partit, j'ai attendu patiemment qu'il s'endorme. J'ai alors pris de l'essence à briquet qu'il laissait toujours posé sur la table basse pour recharger son Zippo. J'ai pris plusieurs bouteille et les ai minutieusement versé sur ses draps. J'ai ensuite pris une allumette et mis le feu. Puis je me suis enfuis. Les policier n'ont pas chercher longtemps le coupable, Cameron était recherché pour crime et a cet époque nous vivions encore au Mexique dans un quartier malfamé. J'ai ensuite été retrouvé et emmené à l'orphelinat de Los Angeles jusqu'il y a une semaine. Mais il ne ma jamais laissé de répit.

Zak me sert un peu plus contre lui, je pose ma tête sur son épaule. C'est la première fois que je dévoile mon passé, je n'en avais jamais parler à qui que ce soit.

- je te promet qu'on va faire notre maximum Galaxy.

- merci. Soufflai-je.

- tu es épuisé, tu devrais dormir.

- non ! M'ecriai-je. Il va revenir !

- il doit revenir pour qu'on puisse t'aider. Je te jure que ce sera bientôt fini. On te ramène chez toi mais ne t'en fais pas tu seras en sécurité.

J'hoche la tête, peu sereine. Et s'il n'arrivait pas à le faire partir ?

***

- Galaxy, réveille toi.

J'ouvre les yeux, Zak est accroupit à côté de moi. Je l'interroge du regard.

- il est la.

J'écarquille les yeux et me redresse subitement.

- comment ça il est la ?!

- l'appareil mesurant les champs électromagnétiques s'affole, signe qu'il y a une présence. On a également constater une chute de la température.

Je me lève du lit et me colle à Zak avant de regarder les alentours. Je ne vois rien mis à part les petites lumières rouges provenant des caméras.

- Zak tout va bien ? Demande Nick dans le talky-walky.

- pour l'instant oui.

Il range l'appareil dans sa poche.

- tu vois quelque chose ?

Je secoue négativement la tête.

- on va utiliser l'Ovilus.

- c'est quoi ?

- une Spirit box, c'est comme un dictionnaire électronique, l'esprit choisis le mot qu'il veut dire. Dit-il en attrapant un appareil.

- Cameron, êtes-vous ici ? Nous vous voulons aucun..

- Sarah. Coupe la voix électronique de l'appareil.

- oui, Sarah est ici mais vous ne lui ferez aucun mal. Que lui voulez vous ?

Silence.

- que lui voulez vous ? Répète Zak.

- mort.

Une larme coule sur ma joue, il veut ma mort. Je le savais et pourtant l'entendre me terrifie.

- nous ne vous laisserons lui faire aucun mal. Que vous a-t-elle fait ?

- brûlé... feu.

Une main se pose sur mon épaule, je n'y fait pas attention pensant qu'il s'agit de Zak.

- Zak, il y a une boule d'énergie à la droite de Galaxy. Résonne la voix de Nick au talky-walky.

Je me retourne vers la droite, un cri m'échappe en apercevant Cameron. D'un bond je me cache dans le dos de Zak.

- il est la ? Me demande Zak.

J'hoche la tête.

- il te parle ?

Une fois de plus j'hoche la tête.

- bien, on va utiliser le bruit blanc du talky-walky.

Il allume l'appareil, un bruit dérangeant en sort.

- Cameron, parlez dans le bruit blanc de l'appareil. Puisez dans mon énergie s'il le faut.

- je te laisserais jamais... Sarah..

Le son provenant de l'appareil me fait froid dans le dos.

- il va falloir que vous la laissiez pourtant. Vous êtes mort Cameron, il est temps pour vous de passez de l'autre côté.

- aucun répit...

- vous êtes mort. Vous comprenez ? Vous l'avez terrifier durant des années, sa suffit maintenant.

- non...

- il ne me laissera jamais Zak. Sanglotai-je.

Il me prend la main et me jette un rapide coup d'oeil.

- que voulez vous ?

- mourir de peur.

- elle a suffisamment peur ! Maintenant, allez vous en !

Il se met a sourire, si seulement Zak pouvait le voir, c'est si terrifiant d'être seule à voir quelque chose. Il disparaît. Subitement une brûlure intense me provient du dos.

- ne m'oublie pas. Chuchote-t-il a mon oreille suivit d'un rire hystérique.

Puis plus rien, le silence total. Un voile blanc descend sur mes yeux, mes jambes deviennent lourde.

***

Un bipement incessant me réveille. Ma vue est flouté, il faut quelques secondes à mes yeux pour qu'ils s'habituent à l'environnement. Je remarque Zak à mon chevet. Il sourit en me voyant me réveiller.

- tu es à l'hôpital. Tu a fait un malaise hier soir.

- il est partit ? Demandais-je faiblement.

- je crois bien que oui.

- oui, tu as raison. Il ne reviendra pas. Je m'en rappel. Il m'a dit de ne pas l'oublier. Pourquoi j'ai si mal au dos ?

- il t'a griffé, c'est sûrement de ça qu'il parlait en te disant de ne pas l'oublier. Tu auras sûrement une cicatrice. Repond-t-il en grimaçant.

- au moins je suis tranquille maintenant.

- tu peux enfin vivre heureuse sans avoir la peur au ventre.

- merci Zak.

- de..

Je ne le laisse pas terminer la phrase et l'embrasse. Un baiser bref, mais symbole de ma renaissance.

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