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—𝙻𝚊 𝙹𝚘𝚗𝚚𝚞𝚒𝚕𝚕𝚎—
"ʟ’ᴀʙsᴇɴᴄᴇ ᴀᴜɢᴍᴇɴᴛᴇ ᴛᴏᴜᴊᴏᴜʀs ʟ’ᴀᴍᴏᴜʀ ǫᴜɪ ɴ’ᴇsᴛ ᴘᴀs sᴀᴛɪsғᴀɪᴛ." — ᴠᴏʟᴛᴀɪʀᴇ

PJM

Ça fait exactement, un an que j'ai ouvert cette boutique. Et sans vous le cacher, en dehors du fait qu'un an c'est peu pour se faire un nom dans le voisinage, je peux me montrer fier car j'ai déjà des habitués et des personnes toutes aussi charmantes que mes fleurs poussant délicatement près de mes grandes vitres. Ça fait aussi un an qu'à ma grande surprise, l'être qui occupe la boutique d'à côté et donc mon voisin, n'a pas changé. Bien-sûr, physiquement, il est à tombé. Il a grandi, lui qui était plus petit que moi lorsque nous étions à l'école ensemble, et son aura, même de loin, est incroyablement puissante et attirante. J'ai l'impression de ne plus être en face du garçon qui était mon meilleur ami.

Enfin, dans un sens c'est le cas puisque j'ai perdu tout contact avec lui dès son départ prématuré. Il faut dire que l'apprendre par autrui et le revoir après une onze ans aux côtés d'une femme et d'un enfant peut en choquer plus d'un, mais étrangement je ne l'étais pas. Il faut dire que j'ai eu des échos et le temps de me faire à l'idée de ce retournement de situation. Du moin, c'est ce que je pensais jusqu'à ce que je le vois agir comme un homme et un père. Il a toujours le même sourire, la même douceur dans ses gestes et peut-être les mêmes mimiques, me prouvant qu'il n'a pas entièrement changé. Et rien que ces petits détails me font plaisir.

En un an, j'en ai vu des choses. En dehors de mes clients, des fauteurs de troubles et des quelques amis fait en chemin, une femme a ses habitudes. Je ne saurais dire à quoi elle ressemble puisqu'en un an, je ne l'ai vu qu'une fois et de loin. Sinon, seul son visage recouvert d'une paire de lunette m'est accessible même si je suis ébloui par le soleil étant à contre jour. Et bien-sûr, j'ai entendu sa voix. Elle a une voix tellement prise de tête que je me demande comment mon cher Jungkook a pu la supporter tout ce temps. En le connaissant, j'ai dû mal à y croire puisqu'étant plus jeune, il n'arrêtait pas de me parler de ce besoin qu'il avait et qu'il recherchait chez une personne : le calme, la sérénité et surtout, une voix douce et apaisante.

Et puis, j'ai vu cet enfant. Une mignonne petite fille à la longue chevelure ébène et aux yeux d'un bleu identique à cet homme charmant. Par malchance, je n'ai pas trop eu la possibilité de bien la voir ; elle, qui, une fois avec son père, ne le lâche plus d'une semelle. Et c'est peu de le dire.

Mais ce qui me surprend dans tout ça c'est le changement d'humeur. Je sais que quiconque peuplant cette terre possède des émotions, des sentiments et pleins d'autres moyens d'expressions mais la concernant, c'est différent. Ses expressions changent extrêmement vite et d'une façon tellement radicale que c'est surprenant à voir. Lorsqu'elle sort de la voiture, son visage est triste presque aux bords des larmes, et son regard est vide de toute gaieté. Mais lorsqu'elle ouvre la porte du salon et que Jungkook est devant elle, un ange vient de passer. Son sourire se fait plus grand, plus ravissant, et son visage est si lumineux qu'on croirait rêver. Pour dire que son rire atteint facilement ma boutique, me réchauffant le coeur.

Je ne voudrait pas me mêler de chose qui pourrait fâcher mais à première vue, cette femme qui me semble être sa mère, n'en est pas une. Mais je me dis que cet enfant à de la chance d'avoir un père comme cet abrutis de Jungkook, surtout lorsqu'on sait comment il était plus jeune. Car oui, ce n'était pas tâche facile.

Nous nous connaissions depuis très longtemps mais lorsque nous avions quinze ans, nous étions vraiment inséparables. Il faisait les quatre cent coup et j'étais celui qui le raisonnait lorsque ça n'allait pas et quand je voyais qu'il devenait quelqu'un d'autre. Cette routine nous allait très bien jusqu'à ce que du jour au lendemain, on apprend qu'il a été envoyé dans un autre pays parce qu'il avait mis une fille enceinte. Et pire encore, qu'il devait prendre ses responsabilités. Les rumeurs, encore et toujours des rumeurs. Du moins, c'est ce que je pensais jusqu'à ce que je le revois quelques années plus tard, aux côtés de ladite femme et de l'enfant qui n'était pas plus haute que trois pommes.

A ce moment-là, j'étais tellement content de le revoir que j'avais voulu le rejoindre, lui sauter dans les bras et après, le frapper de toute mes forces afin de lui faire ressentir toutes les frayeurs et la rage que j'avais accumulées depuis son départ prématuré. Seulement, à la vue de cette femme, tout mon courage et mes envies se sont envolés. Je m'étais fait à l'idée. C'était terminé. Il avait commencé une vie de famille à un jeune âge et allait certainement se marier dès sa majorité. Pourquoi aurai-je eu ma place dans cet idylle ?

Nous avons eu un passé certes tumultueux mais il était commun et merveilleux, seulement, ça restait le passé. Il avait tout pour lui même si j'ai quand même était surpris de voir que ses parents lui avaient laissés la possibilité de faire ce qu'il voulait, dont rompre tout lien avec la firme et l'héritage.

Et aujourd'hui, nous voilà. Nous sommes voisins, on s'évite comme la peste mais on continue à veiller l'un sur l'autre, comme autrefois. Je sais qu'un jour, nous ouvrirons les portes qui nous séparent et nous oserons discuter afin de crever l'abcès. Seulement, ce ne sera pas demain la veille que tout cela se produira parce qu'une chose s'est réveillée, et est réapparu alors que je croyais avoir réussi à faire abstraction et à l'enfouir au plus profond de moi. Je croyais que toute ces années et mes ex m'avaient aidés à surmonter tout ça mais je m'étais trompé. J'étais dans un déni complet qui, après l'avoir revu, m'a fait comprendre une chose essentielle : j'ai toujours des sentiments pour lui.

Malheureusement, c'est trop tard puisque je me vois mal réapparaître dans sa vie tel un oisillon ayant appris à voler et à remonter sur sa branche, et lui avouer onze ans de sentiments. Ce serait bête de ma part et puis, il y a sa fille. Une vie stable doit la bercer dans de beaux rêves et non dans des cauchemars perpétuels. Donc à part si nous reprenons contact d'une façon ou d'une autre, je ne m'immiscerai pas dans sa vie de famille. Sauf si il le veut vraiment.

Aujourd'hui encore, cette femme laisse descendre la petite et à peine la porte poussée qu'elle démarre en trombe, disparaissant de mon champ de vision. A cela et comme si ce n'était pas assez, je ne peux m'empêcher d'être choqué par ses actions répétées. Elle fait toujours ça et en vue de ses traits tirés, je suppose qu'il déteste ça. Mais contrairement à d'habitude, des larmes animent ses faits et gestes, et rend maussade l'ambiance du salon, anciennement festive. Je les vois discuter, je la vois pleurer, s'énerver et surtout, la chose qui me brise le cœur, je le vois disparaître dans les limbes de ses pensées. Il a toujours eu cette manie de disparaitre comme cela lorsque quelque chose n'allait pas bien. Il réfléchissait intensément et pendant plusieurs secondes tout en faisant mains basses sur tout ce qu'il se passait autour de lui. Combien de fois, je lui avais fait la morale sur ce genre d'absence, ayant peur pour lui. Mais contrairement à avant, cette absence m'est d'une grande importance.

Sa fille dans ses bras, je le vois se balancer d'un pied à un autre avec une telle délicatesse jusqu'à l'apparition de ce qui me semblerait être un client.

A cet approche, tout se chamboule. Il reprend contenance, leurs sourires rayonnent et la chaleur envahit ma boutique. De plus, cette nouvelle entente faite entre cette demoiselle et ce client me laisse comprendre qu'il a réussi à la calmer et à arranger les choses.

Je suis fier de lui.

— Bonjour Jimin ! Sursautant devant cet élan de voix, je papillonne des yeux et tombe sur une de mes fameuses habituées.

— Oh ! Bonjour madame Lee. Comment allez-vous aujourd'hui ?

Souriant devant ma question, elle s'approche de moi et se poste devant mon comptoir avec son éternel sac à course sur l'épaule.

— Je vais très bien, merci. Et toi ? Pas trop fatigué en ce début de journée ? Son visage devenu tiré par l'inquiétude, elle ajoute : Il fait peut-être beau en ce début de saison mais de petites brises peuvent facilement te faire tomber malade. Tu mange bien ?

Riant devant ses questions, je ne peux m'empêcher de penser à mes choix. Je suis content d'être devenu ce que je suis aujourd'hui surtout lorsqu'on voit l'amour qu'on me donne à longueur de journée alors que je ne suis qu'un simple fleuriste.

— Oui, ne vous inquiétez surtout pas pour moi, dis-je en resserrant mon tablier. Je suis un homme robuste.

J'insiste mes paroles en lui montrant mon biceps droit, tel un enfant, la faisant sourire adorablement.

— Bon, madame Lee, je tape dans mes mains avec entrain. Je vous donne ce fameux bouquet ou vous avez décidée de changer aujourd'hui ?

— Non, je n'ai toujours pas changée. Souriant mélancoliquement, elle ajoute : J'aimerais le même merveilleux bouquet, s'il te plaît.

— Je vous fait ça, je m'éloigne du comptoir et me dirige vers les fameuses fleurs.

— Merci mon garçon.

Toujours en souriant, je m'occupe enfin d'elle et cela sous ses belles paroles et ses inquiétudes quotidiennes.

°°°
—𝙻𝚎 𝙱𝚕𝚎𝚞𝚎𝚝—

Notre petit Jimin en sait des choses XD
🖤

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