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—𝙻𝚎 𝙿𝚒𝚜𝚜𝚎𝚗𝚕𝚒𝚝—
"ʟ'ɪɴɴᴏᴄᴇɴᴄᴇ ᴇsᴛ ʟᴀ ᴍᴇɪʟʟᴇᴜʀᴇ ᴅᴇғᴇɴsᴇ ᴅᴇ ʟ'ᴇɴғᴀɴᴛ." — ʟᴀᴏ sʜᴇ

JJK

Entrain de préparer ce dont j'ai besoin pour mon premier rendez-vous, la porte vitrée de mon salon s'ouvre faisant retentir la petite clochette se trouvant à son sommet. Je n'ai le temps de me retourner que sa voix me fait sourire.

— Papa !

Face à face, je tombe sur une demoiselle aux cheveux ébène et aux grands yeux bleus. Ma fille, Jeon Sana âgée de 10 ans. Petite pour son âge mais tellement intelligente et débrouillarde même après un incident aussi grave que celui de l'an passé. Une petite fille d'une grande gentillesse et d'une beauté qui ne peut être comparé à la mienne puisqu'elle ne me ressemble pas. C'est fou, n'est-ce pas ?
Seule la couleur de ses yeux peut témoigner de notre filiation puisqu'elle est identique à la mienne, d'un bleu azur – enfin c'est ce qu'on essaye de me faire croire.

— Comment va ma princesse aujourd'hui ? Dis-je en lui retirant sa frange de son front afin de le lui embrasser.

— Je ne suis pas une princesse ! Me dit-elle en fronçant des sourcils et en croisant ses bras.

Je la regarde un instant avant de sourire de toutes mes dents alors que mon sourcil gauche se hausse. C'est vrai qu'elle n'a jamais voulu en être une. Depuis qu'elle est en capacité de parler, ressembler à une princesse ne fait pas partie de ses principes mais bien ceux des miens. C'est ma petite princesse à moi, la seule et l'unique. Enfin, du moins quand sa mère n'est pas dans les parages puisqu'étant le monstre de l'histoire, je n'ai aucun droit de dire ou de faire quoique ce soit la concernant. Elle est tellement drôle quand j'y pense.

Relevant les yeux afin de voir l'extérieur, je remarque une chose qui m'énerve au plus haut point.

— Maman n'est pas là ? Lui demandé-je même si je connaissais déjà la réponse.

Elle me regarde de ses yeux plissés en grimaçant légèrement. À son geste, j'aperçois la cicatrice qui fend sa joue de la commissure de ses lèvres à sa pommette. La cicatrisation se passe à merveille mais je sais qu'elle en souffre. Certes elle ne me le dira pas mais je le sais et puis, je la connais. Et d'après ce que je vois, ça lui suffit amplement.

— Elle n'a pas voulu entrer donc elle m'a déposée devant la porte et a attendu que j'entre pour vite repartir.

A ses dire, une haine me submerge. Je suis le méchant, l'incapable et l'irresponsable dans cette histoire mais contrairement à elle, je protège ma fille. Seulement, depuis cet incident, je deviens fou et à chacun de ses pas, je reste aux aguets au point d'agir comme un imbécile aux yeux de tous. C'est mon bébé et j'ai envie que tout le monde le sache. Certes je n'ai pas eu la possibilité de la protéger lorsque cela s'est produit mais rien ne m'empêche de le faire aujourd'hui, au risque de finir enfermé. Or, la concernant, je ne crois pas qu'on soit dans la même longueur d'onde.

Alors que je la maudit et l'imagine entre mes mains, sa voix se fait plus douce et bien plus tremblante que précédemment. Alerté par ce changement d'état, je baisse les yeux et la vois triturer ses doigts.

— Tu sais… j'ai envie que ce soit toi qui possède cent pour cent de ma garde. Je veux te voir tous les jours, que tu m'emmène à l'école, que tu viennes me chercher, qui me borde le soir et qui me cris dessus lorsque je fais une bêtise. J'en ai marre que tu sois seulement celui qui me garde deux fois par semaine et pendant les vacances d'août. Surpris par ces paroles dites d'un trait, je reste bouche-bée avant de me reprendre.

— Sana, je...–

Elle relève la tête et me regarde de ses sourcils froncés.

— Maman ne m'aime pas, ses larmes dévalent subitement ses joues que j'essuie avant qu'elles n'atteignent sa cicatrice. Elle n'arrête pas de dire que c'est de ma faute, que si je n'étais pas née, elle ne serait pas dans cette situation et… et que tu es celui qui m'a fait ça. Ses yeux dans les miens, elle reprend : je sais qu'elle ment parce que je sais que tu m'aimes. Pas vrai ?

— Eh, princesse… je me met à son niveau et lui souris tristement. Arrête de pleurer. Dis-je alors que l'envie de verser un torrent de larme se présente, me brouillant la vue. Quand tout sera terminé, je te promets que tu seras avec moi, d'accord ?

— Combien de jours encore ?

Je baisse la tête et souffle légèrement avant de reposer mes yeux dans les siens.

— Bientôt...

Son petit doigt vers moi, notre promesse se scelle avant de me redresser, son corps contre le mien.

C'est ce genre de détail qui m'oblige à garder les pieds sur terre. Ça fait peut-être un an que je vis ce qu'on pourrait appeler la belle vie mais ce n'est qu'un euphémisme. A cause d'elle, je n'ai presque aucun droit sur ma fille.

Après la demande de divorce qui a été suivi par l'agression de Sana, soit une semaine après, j'ai dû passer des tests. On m'a obligé à être suivie par un psychologue, à travailler sur moi-même, sur mes soit disante addictions et à énormément de choses incompréhensible. Encore aujourd'hui, je suis suivie et assiste à des remises à niveau car d'après ses dire, je suis la cause de ce malheur. Je suis le seul coupable.

Certes, grâce à ma mère, j'ai réussi à avoir la garde de ma fille deux fois par semaine et lors des vacances du mois d'août mais je dois attendre le prochain procès qui aura lieu dans cinq mois pour l'être définitivement. Mon avocat a ensuite pris les devant. Un accord s'est conclu sur de douce note et a fait sourire les plus mauvais. Sur le coup, lorsque cela s'est produit, je ne savais pas si je devais être en colère contre cet abrutis ou le remercier d'avoir agis. Mais après moult réflexions, je me dis que je suis chanceux de l'avoir parce que dans cinq mois, elle me cédera l'entièreté de la garde. Bien-sûr, ce n'est pas gratuit puisque même si j'aurais cette chance, je reste le diable à ses yeux et aux yeux des personnes ayant pris son parti. Je cite : «Cet homme ne mérite que le malheur autour de lui. Le diable n'a pas le droit au bonheur puisque la mort est continuellement à sa porte.» Étrangement, et même si ces paroles ont été dite il y a de cela un an, elles m'ont tellement blessé qu'elles se sont gravées en moi au fer rouge tant je m'en souviens comme si c'était hier. Mais comme on dit, on verra bien lorsque la roue tournera.

A chacun son tour.

Étant dans mes pensées, et Sana toujours dans mes bras et où le silence se fait reposant, la porte s'ouvre sur un de mes clients. A l'entente de la clochette, nous sursautons.

— Bonjour ! Nous dit-il alors qu'il me sourit.

— Bonjour, dis-je rapidement. Asseyez-vous, je reviens tout de suite.

Il acquiesce et s'installe sur un des sièges, me laissant le temps de porter l'attention sur ma fille. Reculant légèrement afin d'avoir un peu d'intimité avec elle, je la dépose sur le sol et lui dit :

— Je dois m'occuper d'un client et lorsque j'aurais terminé, je serais tout à toi.

— D'accord, elle me sourit.

Content à l'entente de sa réponse et devant son merveilleux sourire, je lui caresse la tête avant de lui tourner le dos afin de rejoindre mon client. Mais à peine un pas effectué que je sens qu'elle me retient par le bas de mon t-shirt. Lui refaisant face, je la regarde afin de lui laisser la possibilité de me dire ce qu'elle veut.

— Est-ce que… commence-t-elle en se dandinant timidement. Hum... est-ce que ça dérangerait ton client si… enfin…

Je souris avant de regarder mon client qui l'avait entendu. Et à la vue de son sourire, je sais que sa réponse ne sera que merveilleuse dès son entente. Néanmoins, je ne manque pas de lui poser la question.

— Est-ce que ça vous dérange d'être tatoué devant ma fille, monsieur Bang ?

— Pas le moins du monde, il sourit avant de nous faire face, la poussant à se cacher derrière moi. Je suis Chan, enchanté de faire votre connaissance, mademoiselle l'assistante.

À son prénom, elle ricane avant de lui serrer la main. C'est à mon tour de rire devant cet échange. Le remerciant et après une légère poignée de main, nous allons dans mon humble QG alias ma zone de confort.

Sana s'installe sur le siège mis à disposition lors de ses visites tandis que je m'occupe de mon client et de son tatouage.

Une fois prêt et toutes les informations prises en compte, le tatouage peut commencer.

°°°
—𝙻𝚊 𝙹𝚘𝚗𝚚𝚞𝚒𝚕𝚕𝚎—

Alors qu'en pensez-vous ?
Pouvons-nous dire qu'il a des doutes sur sa filiation ou pas ?
Sana est trop chou 🥺
🖤

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