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Chapitre 27.


     Trois jours plus tard, rythmés par les cours, les devoirs et les séances de rattrapages, Izuku revint en classe, ayant fini d'astiquer tout l'internat en guise de punition. Remonté à bloc et déterminé à récupérer son retard, il n'arrêtait d'hurler des excuses à tous ses camarades, conscient que qu'il avait fait du tort à la seconde A. Déjà que leur réputation n'était pas la meilleure, il ne valait mieux pas l'aggraver.

« Désolé que tu ais eu à nous ramener en pleine nuit, Haruka-chan !! »

L'intéressée, concentrée sur son smartphone, sursauta à son bureau, se donnant même un coup dans le ventre à cause de son plan de travail trop rapproché. Sous la surprise, elle fit tomber son petit appareil au sol et releva un regard effaré sur Izuku, debout juste en face d'elle.

Le garçon semblait aussi survolté que Tenya alors que celui-ci était calmement assis à sa table. Ses yeux étaient grands ouverts, fixés sur la jeune fille qui ne sut trop quoi répondre.

« Ça ne fait rien Izuku, c'était... C'était normal... Je suppose. »

Dans des gestes pleins d'énergie, le garçon aux cheveux verts la salua et tourna les talons pour crier au visage d'une autre personne. Au même moment, Momo s'approcha du bureau de son amie et récupéra l'appareil qui était tombé à terre.

« Tiens, lui dit-elle en lui tendant l'objet.

-Merci ! »

Haruka se saisit de son smartphone et se jeta sur lui sans un mot de plus pour Momo.

« C'est Mahi ? demanda la vice-déléguée. »

La jeune fille aux cheveux châtain hocha la tête.

« Elle n'a pas cours à cette heure-ci ?

-Si, si, ils viennent de commencer.

-Et ils ont le droit aux téléphones à Sujuru ? »

Lentement, elle releva le regard vers son amie debout à côté de son bureau. Les bras croisés sur son imposante poitrine, Momo dévisageait sa cadette, une mine contrariée sur le visage.

Dans des gestes précipités, Haruka tapota un énième message et rangea son appareil dans son sac.

« J'aime mieux ça. »

En en coup de talon, Momo se retourna et vint s'asseoir directement à son bureau. Parfois, la jeune fille oubliait que la brune était aussi la vice-déléguée de sa classe, et ses rappels à l'ordre n'étaient pas toujours très agréables.

Cela lui fit même mal de se faire remonter les bretelles aussi sèchement par son amie, surtout pendant cette période. Depuis trois jours, Haruka était à fleur de peau et à chaque petit incident ou mauvaise remarque, elle tombait dans une profonde mélancolie. Cependant, il fallait garder la tête haute, garder le sourire et ne rien laisser paraître.

A son grand bonheur, les conversations et cours de rattrapages avec Mahi suffisaient à lui remonter un peu le moral. Cette fille était vraiment arrivée au bon moment.

Shota aussi, devait garder la tête haute. Les jours défilaient en parallèle d'un passé qui ne quittait son esprit. Chacun de ses gestes faisaient écho à un autre, exécuté cinq ans plus tôt, et, à chaque fois, le poignard qui était planté dans sa poitrine l'étouffait un peu plus.

La sonnerie annonçant le début des cours résonna en lui comme celle de voitures de police entourant un commissariat. Sans grande conviction, il entra dans sa classe où ses élèves l'attendaient, bien sagement assis à leur bureau.

Son regard se posa sur le petit Midoriya, de retour de sa punition, ainsi que sur sa fille, au fond de la classe. Elle semblait normale, du moins en apparence, et n'avait pas l'air d'être au bord du gouffre comme il l'était.

C'était la première fois qu'ils passaient cette période de l'année « ensemble », et le grand homme ne savait pas vraiment quoi faire. Hizashi le bassinait pour qu'il aille en discuter avec sa fille mais, si elle semblait aller bien, pourquoi la déranger avec ses idées noires ?

« Maintenant qu'Izuku est de retour parmi nous, on va revenir en détail sur l'apprentissage héroïque. »

Quelques jours plus tôt, après le discours de rentrée de Nezu, Shota avait expliqué à sa classe que certains élèves de première et de terminale pouvaient faire, en dehors des cours, des activités de super-héros professionnelles grâce à leur permis provisoire. Une sorte de version plus sérieuse de leur stage de début d'année, une espèce d'alternance. Et, avec l'essor des super-vilains, les professeurs se demandaient si les secondes ne pouvaient pas, eux aussi, avoir accès à cette option.

Pour mieux leur expliquer cela, Shota avait décidé de faire venir trois élèves de terminale, plutôt spéciaux...

« Ils ont pris la peine de venir malgré leurs plannings chargés alors écoutez les attentivement. Ce sont les trois meilleurs élèves de Yuei, on les appelle... les Big 3 ! »

Sur ces mots, la porte s'ouvrit. Trois adolescents firent leur apparition.

Le premier était grand, costaud et surtout extrêmement jovial. Un immense sourire étirait son visage rond composé de deux yeux brillants de malice. Il entra dans la salle d'un pas déterminée, faisant voler les mèches de sa houppette blonde au rythme de ses pas.

Derrière lui apparut une jeune fille au visage rond d'une beauté frappante. Mais ce qui était le plus surprenant chez elle étaient ses longs cheveux bleus tombant en cascade dans son dos.

Enfin, pour finir la marche, le dernier des trois adolescents était un garçon représentant presque l'inverse du premier. Maigre aux cheveux noirs lui cachant partiellement le visage, ses épaules étaient courbées et il n'affichait aucun sourire.

Dès qu'ils firent un pas dans la salle, Haruka les reconnut et ne put se retenir de rire.

Devant le regard intrigué de Shoto, la jeune fille s'efforça de mettre ses mains devant sa bouche pour ne pas trop s'esclaffer. Chose difficile, la situation l'amusait beaucoup trop.

Quand les trois adolescents s'arrêtèrent devant la classe de seconde, le professeur principal de celle-ci se tourna vers eux et dit :

« Je vous laisse vous présenter. Tamaki, tu commences. »

A l'entente de son nom, le brun renfrogné jeta un regard à la classe qui tétanisa tout le monde. Quelques secondes après, il se liquéfia sur place et tourna le dos aux élèves pour venir coller sa tête au tableau tout en geignant :

« Je veux partir ! »

Des larmes roulèrent sur les joues d'Haruka, son visage était rouge d'effort pour ne pas éclater de rire en plein milieu du cours.

Ce fut la fille aux cheveux bleus du nom de Nejire Hado qui prit le relai sur son camarade tétanisé. Le résultat ne fut pas meilleur, elle se mit à faire le tour de la classe en harcelant chaque élève sur leur particularité physique ou leur alter. Aussi spontanée qu'une enfant de quatre ans, cela n'arrêta pas le fou rire de la fille du professeur.

D'ailleurs, Nejire s'arrêta quelques secondes devant elle en s'exclamant :

« Oooooh ! Haruka-chan ! Tu t'es laissé pousser les cheveux comme je te l'ai dit ! C'est génial ! C'est sympa aussi que tu sois en seconde A ! J'ai regardé le Championnat des secondes en rediffusion juste pour te voir ! ... »

Alors que la jeune fille déblatérait encore mille paroles avant de se jeter sur un autre élève pour lui parler de sa fameuse cicatrice, Shota, debout devant sa classe, semblait soudainement devenu sceptique.

« Efficacité : zéro, nota-t-il en regardant le garçon en tête à tête avec son tableau et la jeune fille bondissant entre chaque bureau. »

Il ne restait plus que le grand blond qui tenta tant bien que mal de réconforter le professeur déprimé :

« Ne vous inquiétez pas ! Maintenant qu'ils ont chauffé la salle, c'est à mon tour !! »

D'un geste théâtral, il se tourna vers la classe et se pencha, oreille en avant :

« LA VIE EST...

-...

-...

-... Un long chemin semé d'embûches !!

-Merci Haruka de ne pas m'avoir laissé bidé !! »

Ses camarades dévisagèrent la jeune fille dont le visage était aussi rouge qu'une tomate. Elle leur fit signe que tout allait bien tandis que ses abdominaux souffraient le martyre à cause des séquelles de son fou rire dont elle s'était enfin calmée.

« Vous avez l'air un peu perdus et je vous comprends, continua le blond, Il y a de quoi quand les terminales débarquent pour vous parler d'une activité optionnelle. Vu qu'on s'est un peu plantés, on va changer de méthode... Baston générale ! Je vous prends tous en même temps !! »

Haruka repartit dans un immense fou rire incontrôlé qui raisonna dans toute la salle.

Ça promettait d'être amusant.


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     « Comment il s'appelle déjà ?

-Mirio Togata, qu'il fasse parti des Big 3 ne m'étonne pas !

-Tu as l'air de bien les connaitre !

-Je les ai rencontrés à un évènement de Yuei auquel j'allais chaque année quand j'habitais chez mes grands-parents, donc je les connais un peu, oui. »

Tout en répondant aux questions de ses camarades, Haruka enfilait sa tenue de sport dans les vestiaires. De toutes les filles présentes, elle était la seule enthousiaste à l'idée de voir le blondinet se battre contre ses camarades.

« Le plus efficace, c'est qu'ils fassent l'expérience de notre expérience ! »

A ses yeux, Mirio avait eu le meilleur argument qui puisse exister. Shota n'avait pas semblé très convaincu, mais la jeune fille était persuadée qu'il changera vite d'idée.

Autour d'elle, les filles parlaient de l'étrangeté de ces terminales qui avaient de drôles de comportements. Entre un asocial maladif, une pipelette survoltée et un énergique au sourire gigantesque, il y avait de quoi se croire dans la maison des fous.

Après réflexion, Haruka s'était souvenue d'avoir eu le même jugement sur eux, la première fois qu'ils s'étaient croisés, pour ensuite s'habituer très vite à ces trois personnes en or.

Quelques minutes plus tard, les secondes rejoignirent les terminales et leur professeur sur le terrain de Cementoss. L'air de rien, Mirio s'étirait avec application toujours sûr de son combat improvisé.

Les élèves de classe A se positionnèrent face à lui, exceptée Haruka qui vint se placer aux côtés de Tamaki. Le garçon avait le front collé au mur du gymnase, les mains dans les poches, comme à son habitude. Entre deux marmonnements sur la soi-disant mauvaise idée du blond, il tourna légèrement le regard sur sa cadette :

« Tu ne te bats pas, toi ?

-Tu rigole, lui répondit-elle, j'ai déjà donné l'année dernière. Je préfère regarder le spectacle ! »

De l'autre côté du terrain, Izuku venait de se porter volontaire pour être le premier à frapper avec toute la détermination qu'il avait emmagasiné pendant sa punition. Le début du combat fut annoncé et tous se mirent en position d'attaque. Ils avaient déjà combattu des vrais vilains, ce n'était pas un élève de troisième année qui allait leur faire peur.

« Allez, le terminal ! Montre-nous l'exemple !! »

Sous leurs yeux ébahis, Mirio perdit soudainement ses vêtements.

Haruka détourna les yeux en pouffant de rire.

« Il a toujours des petits problèmes de réglages, c'est ça ?

-Il a tendance à oublier qu'il ne porte pas son costume tout le temps, lui répondit Tamaki d'un ton neutre. »

Quand elle reposa son regard sur le combat, la jeune fille remarqua que tous ses camarades spécialisés dans les attaques à distance étaient à terre, les bras entourant leurs ventres douloureux. En un clin d'œil, elle reconnut la technique de Mirio la plus détestable du monde. Pour l'avoir malheureusement déjà expérimenté, elle connaissait cette douleur.

Le blond se débrouillait comme un chef, comme à son habitude, mettant un à un les secondes à terre. Son alter d'intangibilité était fantastique, même si Tamaki n'arrêtait pas de répéter que c'était surtout sa technique qui était impressionnante.

Le brun dépressif n'avait pas tort, la jeune fille ne pouvait s'empêcher d'admirer la précision des gestes de Mirio et du parfait contrôle dont il faisait preuve. D'ailleurs, cela lui fit penser à quelqu'un.

Son regard balaya la scène de combat sans l'apercevoir, puis Haruka remarqua que Shoto était resté aux côtés de son professeur, ne prenant pas part au combat. D'ailleurs, ce dernier, finalement convaincu de l'exercice, cria à ses élèves :

« Profitez bien de la leçon ! Ce garçon est, pour autant que je le sache, la personne la plus près de devenir le nouveau Numéro Un ! Et je compte les professionnels ! »

S'il disait cela, c'était qu'il le pensait vraiment. Ce professeur ne fait jamais de compliment hasardeux et sa fille le savait pertinemment.

« Dis donc, t'es toujours amoureuse de Mirio, toi ? »

Haruka avala sa salive de travers et s'étouffa.

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