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Chapitre 6.


   La dernière heure de cours venait de s'achever tandis que Mina, Denki et Hanta se réjouissaient déjà de passer leur épreuve pratique les doigts dans le nez, mis au courant de l'information partagée par Itsuka et par la fille de leur professeur.

S'il leur fallait juste démolir quelques tas de ferrailles pour aller au tant convoité camp d'entraînement, cela allait être un jeu d'enfant.

« Pfff... Bande d'abrutis ! Les gens et les machines, c'est pareil, suffit de les éclater ! »

En plein discussion avec Fumikage, Haruka leva la tête à l'entente de cette soudaine et agressive exclamation.

Katsuki Bakugo se dirigeait d'un pas lourd vers la sortie de la classe tout en vociférant contre les trois heureux.

« Il va vraiment falloir que tu arrêtes d'insulter les gens à tout bout de champ, toi !! répondit Denki en perdant son grand sourire de joie.

-La ferme, pauvre cloche ! Quand on n'est pas fichu de contrôler sa puissance, on s'la ramène pas ! »

Ce garçon avait un sérieux problème. La jeune Aizawa, surprise par ces dernières insultes, ne pût s'empêcher de serrer les poings. Fumikage remarqua immédiatement l'air crispé de sa camarade et lui posa une main sur le poignet, craignant qu'elle ne réponde à Katsuki.

« C'est valable pour toi aussi, Deku ! »

A quelques mètres de là, le vert se figea en entendant son surnom.

« Tu arrives peut-être à maîtriser un peu mieux ton alter, mais tu trouves toujours le moyen de me taper sur les nerfs ! »

Le regard d'Haruka balayait la salle, s'arrêtant sur chacun de ses camarades pour en analyser la réaction. Elle qui n'était dans cette classe que depuis les stages essayait de comprendre si ce spectacle était chose normale ou si elle devait s'en inquiéter. Bien sûr, elle savait que le blondinet avait un caractère digne de son alter, mais de là à s'en prendre à Izuku sans la moindre raison, c'était plutôt extrême à son goût.

Mais personne ne lui donna le moindre indice, tous semblaient à la fois surpris et éreinté du comportement de leur représentant et personne ne pipa mot.

« Je te préviens, continuait de crier Katsuki, je ne me contenterai pas d'une autre victoire minable comme pendant le Championnat ! Quoiqu'il arrive, j'aurais la meilleure note à l'exam' ! Toi, tu seras loi derrière. Je vais t'exploser ! »

Toute la joie et la légèreté qui avaient jusqu'alors baigné la classe semblaient mortes, régnait à présent une lourde atmosphère électrique dans un silence glacial d'où seuls s'échappaient les exclamations de l'explosif.

« Pareil pour toi, Shoto !! »

Sur ces dernières vociférations, Katsuki referma violement la porte derrière lui.

Alors qu'il venait à peine de disparaître de leur champ de vision, Eijiro soupira :

« Ça faisait longtemps qu'il ne nous avait pas piqué une crise...

-C'est de la frustration ou bien il les a dans le nez tout simplement ? demanda Fumikage en lâchant le poignet de son amie. »

Cette dernière comprit alors que ce n'était pas la première fois que le blond agissait ainsi, elle releva la tête vers le vert qui était dos à elle, silencieux.

« Izuku-kun ... ? »

Celui-ci se retourna vers la jeune fille et croisa son regard remplit d'inquiétude. Touché par son air préoccupé, il lui sourit et dit alors :

« Ne t'en fais pas, ce n'est rien.

-Comment ça, ce n'est rien ? lui répondit-elle en élevant la voix, Il prétend au titre de super-héros et il se permet de s'en prendre à vous pour aucune raison ! C'est complètement...

-Aizawa-san, ne t'énerve pas, ça ne sert à rien, rigola nerveusement Izuku. »

Le garçon semblait gêné d'avoir mis sa camarade dans cet état. Même si elle n'avait pas parlé bien fort, le reste de la classe semblait surpris de voir la discrète fille de leur professeur réagir comme cela. Shoto s'approcha et appuya les propos du vert, l'air éternellement neutre :

« Il n'en vaut pas la peine, c'est comme ça qu'il est.

-Enfin, les garçons, reprit plus posément l'adolescente en gardant son air inquiet, il vous a menacé sans raison...

-En fait, si, il y a des raisons, répondit Izuku en comprenant qu'elle n'était pas forcément au courant de tout, Katchan a du mal avec Shoto parce qu'ils sont les deux plus puissants de la classe, et encore plus depuis le Championnat. Et puis, pour moi, ça date de l'enfance... »

Le vert semblait légèrement triste d'en parler. Haruka n'insista pas plus et s'excusa pour son comportement.

« On ne t'en veut pas de vouloir nous défendre, souffla le bicolore avec un léger rictus qui décrocha des rougeurs à la jeune fille. »


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   « Incroyable, murmura-t-elle. »

Haruka vérifia l'adresse griffonnée sur un bout de papier. Cela ne faisait aucun doute, elle était bien arrivée à destination.

Devant était se dressait une immense bâtisse richement décorée et entourée d'un large terrain d'herbe parfaitement coupée. On irait dit un véritable château.

Légèrement intimidée par ce genre d'endroit auquel elle n'était pas habituée, la jeune fille suivit un chemin de pierres blanches dessiné dans le sol et menant à une immense porte de bois lourd. Un autre chemin adjacent, bien plus large, aboutissait à un parking privé où dormaient de belles voitures de luxe dont les carrosseries brillaient au soleil d'après-midi. L'immense bâtiment faisait au moins trois étages et étaient ornés de grandes fenêtres aux carreaux parfaitement nettoyés par lesquels on pouvait apercevoir de longs rideaux richement cousus.

Enfin arrivée à la haute porte de bois, Haruka appuya sur l'élégante sonnette avec une certaine hésitation. Quelques secondes plus tard, un des deux lourds battants s'ouvrit sur une femme de grande taille et à l'air pincé. Elle portait un élégant costard noir ainsi que des gants blancs sur ses longues et larges mains.

« M-Madame Yaoyorozu ? »

La dame émit un petit soupir hautain et répliqua d'une voix calme :

« Madame est dans ses bureaux, je suis la majordome. Et, vous êtes ?

-Pardon, madame ! Aizawa, Haruka Aizawa.

-Une camarade de classe de Mademoiselle, je suppose. Veuillez me suivre. »

Honteuse, l'adolescente suivit la grande dame dans les méandres de ce véritable palais.

Tout avait été décoré avec minutie, du sol au plafond en passant par les bibelots de toutes sortes, rien n'avait été laissé au hasard. Les meubles aux boiseries délicates soutenaient des statuettes provenant de tous les pays, les parures des fauteuils, cousues à la main, s'accordaient parfaitement avec les beaux papiers peint des murs où étaient accrochés des tableaux de vrais artistes, des originaux.

Haruka était impressionnée, jamais elle n'avait vu de tel endroit.

Au bout d'un long dédales de couloirs à la décoration plus fascinantes les unes que les autres, la majordome s'arrêta devant une nouvelle porte, plus sobre et moderne que celle de l'entrée.

Elle frappa deux fois le bois d'ébène avant de l'ouvrir sur une immense salle où trônait une longe table entourées de multiples chaises identiques et soigneusement symétriques. Au bout de cette table, une jeune fille aux cheveux noirs attachés en queue de cheval était confortablement installée, lisant un des nombreux ouvrages qui l'entouraient.

« Mademoiselle, une de vos camarades est arrivée. »

La jeune fille, qui n'était autre que Momo elle-même, releva les yeux de son livre.

« Merci, Sabanta, vous pouvez disposer. »

La majordome obéit, fit entrée l'adolescente avant de fermer la lourde porte derrière elle.

Haruka resta immobile, se sentant mal-à-l'aise dans cet endroit trop riche pour elle.

Momo ne remarqua pas la gêne de sa camarade et, en se levant de son siège, lui dit avec un sourire :

« Comme tu peux le voir, tu es la première arrivée. J'espère que tu n'as pas eu trop de mal à venir.

-Non, ça allait, il faut dire... ta maison, on ne peut pas la louper.

-Hihi, c'est vrai, gloussa gentiment la brunette, mais tu dois avoir l'habitude, puisque ton père est aussi un héros. »

Même si cela n'avait pas été dans les intentions de Momo, la jeune fille sentit son mal-être augmenter un peu plus.

« Mon père est surtout professeur, un professeur-héros certes, mais un professeur quand même... Et il n'est absolument pas dépensier. »

A vrai dire, maintenant qu'on lui en parlait, Haruka se demandait ce que pouvait bien faire son père de tout son argent. Rien, certainement.

« Ça ne m'étonne pas de notre cher Aizawa-sensei ! Enfin, si tu me permets de parler de lui comme cela...

-Il n'y a aucun souci, je suis son élève avant d'être sa fille. »

Les yeux sombres de Momo s'ouvrirent en grand à l'entente de cette dernière phrase. Elle resta de courtes secondes muette mais ne chercha pas à en savoir plus puis tenta de changer de conversation, et surtout de faire bouger un peu son invité qui restait plantée comme un piquet devant la porte.

« Je t'en prie, viens t'asseoir, les autres ne vont pas tarder. »

Quelque peu hésitante, Haruka se décida à traverser la salle et à pousser une chaise de l'immense table pour s'y installer.

La jeune fille se sentait toujours aussi mal-à-l'aise dans cet endroit. Momo avait beau être quelqu'un de très gentil et de très rassurant, elle ne pouvait s'empêcher de se sentir aussi ridicule dans ce monde de richesse alors qu'elle ne portait, sur son dos, qu'un gilet à capuche élimé qu'elle gardait depuis quelques années déjà.

Momo aussi ressentait une gêne entre elle et la fille de son professeur, et elle voulait que cela cesse le plus rapidement possible. La brune appréciait Haruka depuis qu'elle était apparue dans la classe de la seconde A, timide avec son nœud dans les cheveux. Elle ne savait pourquoi elle ressentait de tels sentiment envers cette inconnue, mais elle comptait bien en apprendre plus sur elle et, pourquoi pas, devenir son amie.

Quelques secondes plus tard, le reste de leurs camarades invités arrivèrent au compte-goutte, au grand damne de la majordome Sabanta qui ne cessait de faire des allers-retours. Denki, Kyoka, Mina, Mashirao et Hanta s'installèrent à la longue table de la salle de conférence, tous souriants et impressionnés par la maison de Momo.

Enfin la classe improvisée au complet, le cours put commencer.

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