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Chapitre 33.


   Compressée de toutes parts, serrées par un puissant étau, Haruka n'arrivait presque plus à respirer. En geste de survie, elle gardait la tête en l'air, à l'affût de la moindre particule de dioxygène, mais il n'y avait rien à faire, l'étouffement était proche. La jeune fille sentait peu à peu son visage rougir d'asphyxie tandis que les os de ses bras et de son buste commençaient à craqueler légèrement.

« Je ne savais pas oooooooù tu étais !! J'étais mort d'inquiétuuuuuuuuude !! j'ai failli appeler la poliiiiiiice !!!

-J-Je vais... bien... Hizashi... »

Le grand blond affolé finit enfin par desserrer son étreinte, permettant à Haruka de reprendre sa respiration, pour venir coller ses mains sur le visage de la jeune fille afin de l'inspecter sous toutes les coutures.

« Ça va ? Tu n'as rien ? T'es tombée ? T'as fait de mauvaises rencontres en chemin ??

-Non, non... Rien de tout ça... »

La jeune fille soupira intérieurement, heureusement qu'elle ne s'était pas fait une seule égratignure pendant leur « petite sortie » sinon elle aurait dû chercher un bon mensonge à Hizashi. Et lui mentir une seconde fois ne lui donnait pas trop envie.

Le grand homme en pyjama à motifs musicaux attrapa Haruka par le poignet et la traina dans son immense salon.

Contrairement aux Aizawa, ledit Present Mic s'était offert les bons services d'un décorateur d'intérieur qui s'était permis de recouvrir l'endroit de jaune, de rouge, de violet et de noir, ainsi que de canapés plus confortables les uns que les autres, au grand plaisir du propriétaire de la belle maison.

D'ailleurs, ce dernier fit asseoir Haruka sur l'un de ces canapés avant de lui fourrer une tasse de chocolat chaud dans les mains et de venir s'installer à ses côtés pour poursuivre ses gémissements :

« Pourquoi tu ne m'as pas répondu ?? Je t'ai envoyé des dizaines de messages ! Et je n'ai pas arrêté de t'appeler !! »

Haruka sortit alors son téléphone portable de sa poche pour découvrir une interminable liste de coups de fil manqués affichée sur son écran. Un immense sentiment de culpabilité lui empoigna alors le cœur. Elle qui lui avait menti pour, justement, lui éviter des sueurs froides, c'était raté.

Coupable, elle vint à son tour enlacer les épaules d'Hizashi, avec plus de tendresse que leur précédente embrassade.

« Excuses-moi, je n'avais pas pensé à regarder mon téléphone... avec ce qu'il s'est passé...

-Raison de plus pour que je m'inquiète ! »

La jeune fille poussa un discret soupir, Hizashi ne changera jamais, il s'inquiétera toujours pour elle. Cela semblait être dans sa nature et c'était aussi la raison pour laquelle elle l'aimait autant.

Hizashi, dont les longs cheveux blonds habituellement en l'air tombaient en cascade sur ses épaules, calma sa respiration avant de rependre :

« J'étais au téléphone avec Sekijiro... On a réunion demain pour parler de l'avenir de Yuei. Nezu est en train de prendre une décision importante... »

Haruka ne répondit pas, les souvenirs d'un Yuei hué par la foule en colère lui revinrent en mémoire ainsi que la douleur que cela lui avait procuré. Malheureusement, elle ne pouvait se confier à Hizashi comme elle aurait voulu le faire, lui qui croyait qu'elle avait passé la soirée chez Momo Yaoyorozu...


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   Quelques instants plus tard, la jeune fille se retrouvait allongée dans le lit de la chambre d'amis. Chambre qui, au fil du temps, était plutôt devenue la sienne étant donné le nombre de nuits qu'elle y avait passé. D'ailleurs, quelques vêtements qui lui appartenaient trainaient toujours dans l'armoire de la grande pièce, au cas où. Et, si elle cherchait bien, elle pourrait même y trouver de vieux jouets à elle que le blondinet gardait en mémoire des jours où elle venait jouer chez lui.

Haruka et Hizashi étaient restés devant le grand écran de la télévision tout le reste de la soirée, zappant de chaîne en chaîne pour ne pas rater une seule information, un seul détail de ce qu'il s'était passé quelques temps plus tôt, jusqu'à ce que le héros ne s'endorme comme une masse sur son canapé.

La jeune fille, tout autant que le grand homme, savait que cet évènement allait changer la société et les héros, donnant le champ libre aux vilains des plus inoffensifs aux plus dangereux. Jusqu'alors, All Might était la barrière qui maintenait la paix, mais maintenant...

Maintenant, c'était au tour d'Izuku.

La jeune fille se retourna dans son lit, ressassant les dernières minutes qu'elle avait passé avec le garçon. S'ils n'étaient pas sûrs d'être devenus des amis, ils savaient tout de même qu'à présent ils pouvaient compter l'un sur l'autre. C'était déjà un bon début.

Etrangement, malgré l'heure tardive et l'épuisement, Haruka n'arrivait à trouver le sommeil, l'esprit encore embrouillé et le cœur toujours serré. Alors, afin de passer le temps, la jeune fille se décida à saisir son portable. Une à une, elle défit les notifications des appels d'Hizashi, faisant remonter quelques remords. Elle n'aimait pas le rendre inquiet, même si elle le faisait depuis qu'elle était toute petite.

Parmi ces quelques messages remplis de points d'exclamations et d'émoticônes en larmes, la fille d'Aizawa découvrit quelques autres notifications qu'elle n'avait pas pris le temps de regarder, ayant gardé son téléphone en mode silencieux toute la soirée.


De : Monsieur le Délégué

Tu es bien rentrée ? Pas de bêtises ?


Un léger sourire s'étala sur son visage tandis que ses doigts pianotaient l'affirmatif, même s'il était un peu tard pour répondre. Puis un second message n'appartenant pas à Hizashi ni à Tenya s'ouvrit sous ses yeux.


De : Broyeur de mains

Tu es rentrée chez toi ?


Son cœur se mit à battre la chamade en lisant le surnom qui s'affichait à l'écran. Un rougissement incontrôlé s'étala sur ses joues jusqu'à ses oreilles. Honteuse, elle enfonça sa tête dans son oreiller comme pour se cacher, malgré le fait qu'elle soit seul dans cette grande pièce.

Haruka finit par relever les yeux sur son écran après quelques minutes d'intense réflexion pour répondre :


A : Broyeur de mains

Oui. Et toi ?


Sa tête redisparut dans l'épaisseur de son oreiller, étouffant ses quelques murmures :

« C'est ridicule, complètement ridicule. »

Elle s'en voulait, complètement, de ressentir ce genre de chose pour ce garçon. Les sentiments qui avaient explosé dans sa poitrine, alors qu'elle agonisait sur son dos, ne la quittaient pas et, au contraire, devenaient une véritable obsession. C'était pathétique. Elle se trouvait pathétique.

La jeune fille poussa un nouveau soupir tandis que quelques fines larmes commencèrent à rouler sur ses joues.

Shoto était son ami, rien de plus, et comment un garçon comme lui pouvait s'intéresser à une fille comme elle ? Le puissant futur héros de feu et de glace n'avaient rien à faire avec une fillette qui peinait encore à maîtriser ses alters.

Stupide, c'était complètement stupide.

L'écran du téléphone portable s'alluma, arrachant un battement de cœur à la jeune fille. Elle se précipita sur l'appareil pour ouvrir sa nouvelle notification. Pathétique, en effet, se dit-elle devant sa réaction.


De : Broyeur de mains

Depuis deux heures, oui.


Haruka lâcha son téléphone avant de retomber sur l'oreiller, telle une larve. Elle qui avait juste voulu trier tranquillement ses messages pour trouver le sommeil, c'était raté, son cerveau était aussi échauffé qu'avant.

Une question flottait dans son esprit. Elle ne savait comment se comporter avec Shoto. Ses sentiments étaient contraires et, d'une part, elle voulait se rapprocher de lui, de l'autre, elle s'ordonnait de ne plus lui adresser la parole et de se détacher du peu de relation qu'il y avait entre eux deux.

C'était le choix de souffrir ou de souffrir, dur dilemme.

L'amour, qu'elle idiotie.

L'écran se ralluma, son cœur refit un bond. Ridicule.


De : Broyeur de mains

Mon père est en colère.


Malgré les informations délivrées par le message, un fin sourire s'étala sur le visage de la jeune fille. Shoto se décidait enfin à répondre à la question qu'elle lui avait posé en quittant la façade du magasin de télévisions.

Une douce chaleur s'échappa de son cœur devant cette infime marque de confiance.

Haruka se disputa elle-même, ce que disait son « ami » n'avait rien d'anodin et ce n'était pas le moment d'être égoïste.

Elle relut le message une seconde fois. Il était vrai qu'Endeavor avait toutes les raisons du monde d'être en colère. Maintenant qu'All Might n'était plus de la partie, la place de Numéro Un lui revenait de droit, sans gloire, sans honneur, par défaut en fait.


A : Broyeur de mains

Et toi ? Par rapport à ça ?


Haruka soupira. Elle n'avait pas la force de se détacher de lui. Mais pas non plus la force de subir les montagnes russes des émotions qu'il lui procurait.


De : Broyeur de mains

Je ne sais pas trop.


Alors, elle allait rester amie avec lui, ne pas prendre ses distances physiquement mais mentalement. Continuer de se préoccuper de lui en faisant abstraction de ses émotions, en gardant cachés ses sentiments. Terrer sa jalousie et sa douleur pour ne pas être blessée. Elle n'avait pas le choix de toutes façons.


De : Broyeur de mains

Je vais dormir. Bonne nuit, Haruka.

A : Broyeur de mains

Bonne nuit, Shoto.


« Shoto... Shoto... murmura la jeune fille en souriant d'un air pensif avant de se dorloter sous la couverture, Dans quelle galère je me suis mise, moi... »

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