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Chapitre 18.

   Le nuage de poussière de terre la fit toussoter. Elle se releva avec difficulté comme tous ses camarades éparpillés autour d'elle. Une voix venue de l'outre-tombe, ou plutôt du haut de la falaise, lieu où ils se trouvaient seulement quelques secondes plus tôt, leur cria :

« Comme c'est une propriété privée, vous êtes autorisés à utiliser vos alters ! Vous avez trois heures pour rejoindre le campement en traversant... la forêt des bêtes démoniaques !! »

« La forêt des bêtes démoniaques ? répéta Izuku très peu rassuré. »

« Il y en a qui sont en jupe ! »

Tout en pestant sur sa condition vestimentaire peu confortable pour ce genre d'exercice, Haruka fit balayer son regard sur les alentours. Les branches garnies de feuilles épaisses ainsi que la poussière flottante assombrissaient l'endroit rendant la forêt peu accueillante et glauque, surtout quand on savait que des « bêtes » risquaient d'y apparaître à tout moment.

Soudain, les cris aigus de ses camarades la firent sursauter. La jeune fille fit volte-face.

Quelques mètres plus loin, juste devant le pauvre Minoru blanc comme un linge, se dressait une masse informe et terrifiante. La chose était dotée de larges crocs de pierre, de cornes de boix et un corps fait de boue et de terre. La « bête » en question était en réalité la forêt tout entière.

Malgré la boule de peur qu'elle sentait dans son ventre, Haruka n'hésita pas. La fine enveloppe translucide entoura son corps et elle sprinta en plein sur le monstre. Elle ne fut pas la seule à avoir cette idée et le tas de boue explosa bientôt sous les assauts de Shoto, Tenya, Izuku, Katsuki et ceux de la jeune fille.

Cette dernière n'eut pas le temps de faire deux mètres de plus qu'une nouvelle masse se modela à ses pieds. Elle esquiva de justesse son coup et sauta maladroitement sur le côté, surprise par cette soudaine attaque.

Voulant se remettre de ses émotions, elle voulut se laisser une petite pause, en vain. Les monstres de boue et de bois apparaissaient de partout, immenses, effrayants et, surtout, agressifs. Aucun moment de répit n'était prévu pour les jeunes gens qui, entourés de toutes parts, tentaient difficilement de se défaire de leurs assaillants.

Ils n'étaient encore qu'au point de départ de leur exercice-surprise, la montagne était encore bien loin.

« Qu'est-ce que tu nous fais là, papa ? se demanda la jeune fille prise au dépourvu. »

De la terre ricocha sur son bouclier alors que venait de détruire un énième monstre. Le groupe n'avait pas fait vingt mètres que le bouclier blanc de l'adolescente tremblait déjà, gorgé de forces.

Aussitôt l'un défait, un nouveau tas de terre apparaissait, et encore, et encore. Epuisée, Haruka ne fut pas aussi réactives que les premières fois, le coup partit à une vitesse folle pour s'abattre sur la fine pellicule qui explosa comme prédit. La jeune fille vola sur le côté pour atterrir le dos contre un arbre.

Son corps venait à peine de tomber au sol qu'une main lui attrapa fermement le poignet et la tira, forçant la jeune fille à se relever et à détaller le plus vite possible. Encore sonnée, Haruka se rendit compte que tous ses camarades aux alentours décampaient eux-aussi à une vitesse folle, leurs visages déformés par la panique.

« Avance !! »

Les cris de Fumikage qui lui tirait encore le bras eurent pour effet de la réveiller. Elle jeta un rapide coup d'œil derrière elle avant de laisser échapper un long cri de panique de sa bouche. Prêts à les attaquer, pleine de boue et aussi grande qu'une maison, une énième bête démoniaque à trois têtes se ruait sur les enfants, moulinant l'air et déracinant les arbres sur son passage de ses six grands bras aux griffes de pierres acérées comme des couteaux.

« Tu veux notre mort, papa. »


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   Presque cinq heures plus tard, le bouclier d'Haruka explosa pour la centième fois, au moins. Le dos de la jeune fille rencontra un obstacle pour la centième fois. Et pour la centième fois, elle s'écrasa au sol avec brutalité.

Une autre bête apparut devant ses yeux, la jeune fille n'hésita pas à la décapiter violemment. La rage avait enflammé son cœur si bien que ses yeux étaient devenus rouge sang, sans rien à effacer. Ses jambes, fatiguées par sa longue course effrénée, ne la tenaient presque plus. Elle défaillait presque, trop sonnée par les chocs. Seule la colère la maintenait debout.

Une dizaine de monstres tombèrent encore sous ses assauts avant qu'elle ne déboule sur une vaste plaine vide où trônait un immense chalet accueillant. Autour d'elle, ses camarades arrivaient aussi, épuisés, à bout de souffle. Tous déambulaient comme des zombies, sans forces, sans vie.

Pixie Bob vint à leur rencontre dans la plaine, bientôt suivie de Mandalay et de Shota, en pleine forme.

« Eh ben, c'est pas trop tôt ! A cette heure-ci, ce n'est même plus la peine de vous priver de déjeuner ! »

La femme blonde souriait innocemment devant tous ces adolescents au bord de la mort par épuisement.

« Hé hé hé..., ricana-t-elle avec entrain, Honnêtement, je pensais que chat vous prendrais plus longtemps ! Je ne m'attendais pas à ce que vous abattiez mes monstres de terre si facilement. Vous me plaisez bien ! En particulier vous cinq ! »

Ses yeux malicieux se posèrent sur lesdits cinq jeunes gens qui avaient attaqués sans hésiter le premier monstre. Haruka, blanche comme un linge, en faisait donc partie.

« Cette absence d'hésitation face au danger, c'est le fruit de votre expérience ? continua l'héroïne, J'ai hâte de voir ce que vous donnerez dans trois ans ! Allez, je pose une option sur les garçons !! »

Sur ses mots, elle se précipita sur Shoto et Katsuki qui reculèrent d'effroi devant cette trentenaire plutôt inquiétante. La fille Aizawa se serait bien amusée de la situation si elle n'avait pas été aussi étourdie par les chocs.

« Il est à qui, cet enfant ? demanda Izuku après s'être pris un nouveau coup de patte et tandis que Tenya essayait de s'enfuir des bras de Pixie Bob. »

Il désignait du regard l'étrange garçon à la casquette cornue, restant à l'écart, très à l'écart du groupe d'adolescents. Mandalay, dont le prénom de civil était Shino, expliqua :

« Oh, lui ? C'est mon petit-cousin. Viens dire bonjour Kota ! Ces jeunes vont passer la semaine avec nous ! »

Izuku, fidèle à lui-même malgré tout le poids de sa fatigue, vint serrer amicalement la main du petit garçon. Celui-ci le détailla de son regard sombre et agressif avant de lui administrer un violent coup de pied dans les parties intimes, réveillant de surprise toute l'assemblée.

« Je vais pas zoner avec des losers qui veulent devenir des héros ! »

Haruka haussa un sourcil curieux face à cette drôle de déclaration venant d'un enfant de son âge, elle ne fut pas la seule à tiquer sur ces étranges paroles.

« Haaa ! Le mioche qui se la joue adulte ! se moqua Katsuki.

-Ça me rappelle quelqu'un que je connais, se laissa dire Shoto.

-De quoi ?! Je t'ai pas sonné monsieur « je me bats avec un handicap » !!

-Quand vous aurez fini vos idioties, les interrompit Shota alors que le représentant des élèves menaçait de décapiter un Shoto impassible, vous déchargerez les bagages.

Les adolescents soupirèrent devant la corvée qui leur était attribuée, ils n'en pouvaient plus, à bout de forces tandis qu'Izuku restait plié en deux sur le sol. Quand auraient-ils du repos ? S'agissait-il seulement d'un camp de vacances normal ? Ne venaient-ils pas de tomber dans un piège ?

« Une fois que vous les aurez transportés dans vos chambres, continua leur inflexible professeur, je veux voir tout le monde dans la salle-à-manger pour dîner. Ensuite, un bain et au lit ! C'est demain que les choses sérieuses commencent... »

Eijiro, trempé de sueur, dit avec inquiétude :

« Les choses sérieuses ? C'était quoi ça alors ?

-Tu ne peux même pas imaginer la suite, lui répondit Haruka en se dirigeant vers le bus, même dans tes pires cauchemars... »

Oui, son père avait décidé de les tuer.

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