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Chapitre 7.


       Les premières semaines de cours furent longues et répétitives.

Haruka travaillait d'arrache-pied ses matières de filière générale, s'avançant un maximum sur le programme de l'année. Puis, en cachette, elle s'était mise à étudier les matières héroïques. Grâce aux manuels qu'elle avait acheté et qui ne se relevaient pas si inutiles que cela, la jeune fille tentait de suivre les cours de ses camarades en héroïsme. Tentait, puisque, sans les cours à l'oral, certains détails étaient difficiles, voire impossibles à comprendre.

Menant une vie sans temps libre ni répit, elle ne s'était pas vraiment socialisée avec ses camarades de classe, ne trainant qu'avec l'un d'entre eux. Le seul qui ne se méfiait pas d'elle et de son statut de fille du plus sévère des professeurs de Yuei.

Ce dernier enseignait ses cours à ses élèves comme il le faisait chaque année, avec discipline et assiduité.

Mais, malheureusement pour lui, sa classe n'avait pas toujours la chance d'étudier dans des conditions optimales de sérieux. En effet, depuis le début de l'année, le lycée avait accueilli au nouveau professeur aussi mauvais pédagogue que ridicule, selon les dires de Shota. Pour couronner le tout, cette énergumène ameutait une foule de journalistes enragés qui avaient même réussi à entrer dans l'enceinte de l'établissement.

La première fois que ce genre d'incident arrivait, cela était inadmissible.

Et l'auteur de tout ce carnage se surnommait All Might. Car le Numéro Un des super-héros, la légende vivante, le Symbole de la Paix avait décidé, pour on ne savait quelle raison, de donner des cours dans le prestigieux lycée de Yuei. Ce grand homme à la musculature incroyable et qui faisait rêver tous les civils et les enfants s'était engagé comme professeur, réservant ses discours enflammés et son immense sourire plein de dents aux élèves des deux classes héroïques.

La pire des idées, selon Shota.



       Les journées s'écoulaient de façon uniforme, aussi fatigantes les unes que les autres, jusqu'au jour où, en plein cours, quelqu'un frappa à la porte des secondes C.

Kimitomo, le concierge, déboula dans la salle, essayant vainement de paraître serein aux yeux des élèves, malgré son teint blafard et ses mains tremblantes. D'un pas qui se voulait naturel, il s'approcha rapidement du bureau de la professeure principale et chuchota quelque chose à l'oreille de celle-ci. Puis, il disparut aussi vite qu'il était venu sous les regards des vingt élèves curieux.

Un fois Kimitomo disparut de leur champ de visions, les adolescents tournèrent leur attention vers Nodostu qui avait soudainement prit un air grave et peu rassurant. Après quelques secondes de réflexion, cherchant ses mots, elle finit par dire :

« Les enfants, je vais vous demander de rester calme et de ne pas paniquer après cette annonce. »

Le ventre d'Haruka se noua. Tout cela ne présageait rien de bon. Les yeux rivés sur sa professeure, elle attendit la suite avec appréhension.

« Un groupe de vilains a attaqué les secondes A alors qu'ils s'entraînaient dans un complexe spécialisé pour les sauvetages... »

Immédiatement, les élèves réagirent, s'agitant dans tous les sens. La panique envahit la classe aussi rapidement qu'une maladie.

« Une attaque ?! »

« Deux intrusion depuis la rentrée ! »

« On va tous mourir !! »

« Yuei n'est pas censé être le lycée le plus sûr du pays ?! »

Haruka resta muette à cette nouvelle, sentant la peur lui grimper dans les veines jusqu'à s'emparer du son esprit.

Son père avait cours avec les secondes A, ce jour-là, à cette heure-ci.

Il avait beau être un héros professionnel compétent, la jeune fille ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter pour lui, et pour ses élèves. Malgré l'expérience, malgré le nombre d'affaires résolues, les années d'entraînements, la maîtrise de techniques spéciales, personne n'était à l'abri du danger. Et une phrase venue du passé se mit à tourner en boucle dans son esprit.

« Un héros risque sa vie à chaque instant, Haruka. »

Il avait beau avoir déjà terrassé un nombre incalculable d'adversaires, l'adolescente n'en resta pas moins calme. S'introduire dans l'enceinte de Yuei n'était pas chose facile, ces vilains devaient sûrement être très puissants. Et puis, combien étaient-ils ? Deux ou trois, une dizaine, une centaine ? Son père était sûrement seul avec sa classe, seul contre tous.

Le pire de tout était qu'Haruka savait pertinemment qu'il protégerait ses élèves coûte que coûte, jusqu'à se faire blesser pour eux. Malgré son air maussade et ses répliques désagréables, la jeune fille ne pouvait ignorer la plus grande qualité qui animait son géniteur dans son devoir de héros : le sens du sacrifice.

Prenant une grande inspiration, elle s'efforça à respirer lentement, à ne pas paniquer, à rester calme. Faire confiance à son père était la seule chose qu'elle pouvait faire et il n'aurait pas du tout apprécier de la voir s'effondrer sur elle-même pour si peu.

« Tout va bien se passer... se répéta-t-elle tandis que tous réagissaient vivement à la nouvelle. »

Sous les exclamations en tous sens et les commentaires de chacun, Nodostu eut du mal à se faire entendre :

« Calmez-vous ! S'il-vous-plait ! Le personnel qualifié de l'école s'occupe de tout ! Nous appelons vos parents pour qu'ils puissent venir vous chercher. »

Une lueur d'espoir calma un peu plus l'état d'Haruka. Un peu.

Mais la situation n'avait pas changé d'un pouce : son père à elle était là-bas, en plein milieu du combat.


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       Il n'y avait pas pire que l'entente d'une longue sentence, dans le doute et la crainte.

Tous les élèves avaient été renvoyés chez eux, par mesure de précaution, au cas où des vilains réussiraient à entrer dans l'établissement. Il ne restait plus que le personnel non-héroïque et elle.

Assise dans les escaliers du lycée vide, Haruka se faisait un sang d'encre, le corps recroquevillé. A l'affut, elle guettait le moindre bruit, attendant la moindre nouvelle. Cela faisait plus d'une heure que les super-héros étaient partis au secours de la seconde A et de son père. Pourquoi mettaient-ils autant de temps ?

S'imaginant le pire et le plus pire encore, elle se recroquevillait un peu plus chaque minute sur ses quelques marches. Si elle avait décidé de rester calme quelques temps auparavant, elle ne pouvait tout de même pas contrôler les tremblements de ses mains.

Soudain, de l'agitation se fit entendre depuis le hall d'entrée.

La jeune fille s'y précipita, dévalant les escaliers à toute vitesse. Arrivée au lieu des bruits, elle s'arrêta et resta derrière une porte d'où elle pouvait observer la scène discrètement.

Accompagnés par les professeurs et héros du lycée, les élèves de la seconde A parlaient sérieusement avec des policiers arrivés quelques minutes plus tôt. Certains tremblaient, d'autres avaient mauvaise mine, mais tous étaient sains et saufs.

Pour la première fois, Haruka découvrit ces jeunes gens en costumes colorés, l'élite de Yuei. Une pointe de jalousie s'ancra dans son cœur, mêlée à du respect et à de l'admiration.

Mais, un détail retint son attention, bousculant son cœur et son esprit : son père n'était pas parmi eux.

Paniquée, elle arpenta la maigre foule du regard, espérant le voir surgir d'une porte ou de n'importe quelle autre façon. Sa respiration se fit soudainement plus courte, ses scénarios catastrophes remontèrent dans sa tête la faisant stresser de plus en plus.

Puis, un petit animal s'approcha d'elle. Vêtu d'un élégant veston, l'étrange créature, à la fois souris, ours et chien, la rejoignit derrière sa cachette.

Il s'agissait de Monsieur le Principal, Nezu pour les intimes, l'un des rares animaux à avoir développé un alter. Son intelligence supérieure à celle d'un génie humain l'avait vite propulsé au sein de l'élite des héros, non sans difficultés.

De sa patte blanche, il attrapa la main de la jeune fille. Quelques mots furent murmurés et la voilà détalant dans les escaliers de Yuei, encore plus paniquée.

Revenant dans le hall d'entrée d'une marche calme etposée, le Principal ne fit pas attention aux regards intrigués des élèves deseconde A. Ces derniers restèrent un moment fixés sur la porte d'où venait des'enfuir une bien mystérieuse ombre.  

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