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Draco Malefoy x reader : guerre et victoire, quelque chose de bien illusoire

 Beaucoup de gens ont tendance à oublier les effets de la guerre.

Il n'y a que la victoire marquée dans les livres.

Les élèves ne voient pas les victimes gisant au sol, les familles déchirées, les cauchemars, ou le sang frais éclaboussant le visage d'innocents...

Il n'y a que des nombres, des dates, des héros, et des vilains.

On ne retiendra pas le petit première année qui s'est battu malgré tout, on ne se souviendra pas de cette jeune fille qui a perdu son père travaillant au ministère et qui tentait d'infiltrer le réseau, on ne parlera pas de ce mangemort repenti qui a sacrifié son dernier souffle pour aider.

Ils sont des héros pourtant.

Mais pas assez spectaculaire pour des peintures, pas assez époustouflants pour les journaux.

Ce sont eux les réelles victimes au fond.

On meurt quand aucun vivant ne se souvient de nous.

Eux, mourront bien vite malheureusement.

Il y a aussi d'autres effets de la guerre évidemment.

Une politique changée, une marque présente.

Mais le changement le plus ancré, c'est celui des relations qui se déroulent après la guerre.

Notamment avec ce que les gens appellent le baby boom.

On veut reconstruire pour oublier.

On embrasse dans l'espoir que notre souffle sera pris, que plus rien ne pourra compter, que cette horreur pourra s'effacer si des « je t'aime » sont prononcés.

Mais tout s'effondre avec le temps.

Les relations si vite engagées deviennent la prison que l'on avait évité.

Alors assis dans le noir on regarde l'autre partir, se demandant si notre baiser n'était pas aussi sucré que la victoire, se demandant si l'on n'est pas trop brisé pour pouvoir se coller à un autre.

Personne ne veut de la solitude après la guerre.

Pourtant elle est parfois préférable à une compagnie empoisonnée.

Surtout quand celle-ci finit par vous regarder en murmurant « tu aurais du mourir à sa place ».

Mais vous êtes si désespérément à la recherche de lumière que même ce feu vous va, même ces brûlures incessantes vous satisfont.

Cependant lui, il en a assez, comme un dragon ayant fini de jouer, il vous crache sa dernière braise et s'envole.

Laissant un nid et un cœur vide.

La guerre détruit beaucoup de chose dont l'amour.

Ce n'est pas pour rien que Harry Potter a divorcé.

Ce n'est pas pour rien que Teddy a été confié loin de tous.

Ce n'est pas pour rien que lorsque vous marchez dans la rue, ces héros vous semblent bien moins brillants.

Pourtant la vie continue.

Alors on se lève, et on poursuit sa vie comme si chaque nuit on n'entendait pas les derniers cris et mots de ceux avec qui on riait autrefois dans la Grande Salle.

Ceux qui ne voulaient pas mourir.

Ceux qui n'auraient pas du mourir.

On évite d'y réfléchir car chaque pensée nous rappelle à quel point nous sommes vivants comparés à eux.

Le syndrome du survivant, c'est ce que les médicommages disent.

Ce que je vois, moi...

Ce ne sont que des mots que je n'arrive pas à assimiler.

Il est dur de comprendre des choses quand l'on ne se comprend pas soi-même.

Alors on hoche la tête et on suit le mouvement.

On travaille pour l'argent, l'argent nous nourrit et nous loge, on est à l'abri mais on a besoin d'argent pour la semaine d'après, alors on travaille et...

Ainsi continue la vie.

Parfois il y a des petites illuminations avec les cérémonies de commémorations, ou les articles ridicules annonçant que Harry Potter a décidé de devenir prof de salsa.

Mais la simple idée de voir celui qui écrasait le pied de sa partenaire au bal, suffit pour vous égayer cette journée.

- T/n ?

Je lève les yeux, prête à servir le prochain client quand je reconnais justement celui qui aurait ri aux éclats de cette nouvelle des années plus tôt.

- Malefoy.

- Je ne t'avais pas reconnu.

Je sais qu'il ne s'agissait pas du temps, de ma coupe ou de mes vêtements.

Que cette insinuation impliquait plus grand...

Je suis consciente du visage que je porte, de cette lueur perdue.

Mais on fait tous semblant, n'est-ce pas ?

- Je pourrais dire pareil de toi, que fais-tu sur le chemin de Traverse ? demandais-je

- J'ai repris l'apothicaire.

- Malefoy et ses potions. dis-je en me souvenant de sa petite réputation

- Je dois avouer que je ne m'attendais pas à te voir glacière.

- Moi non plus. Mais...je ne voulais pas que les futurs sorciers et sorcières n'aie pas cette expérience, qu'ils n'aient plus les glaces Fortarômes.

Florian était mort durant la guerre.

Lui qui donnait des sorbets gratuits aux enfants passant par-là, lui qui n'avait jamais jugé qui que ce soit.

Il avait fini victime.

- Je...

- Si tu t'apprêtes à t'excuser Malefoy, je te fourre du sorbet morve de troll dans le nez. Tu étais comme nous, on...on a juste été les armes de deux vieux fous. On ne s'est pas battu par choix mais par survie.

- Mais il y avait un bon côté.

- Tu as payé pour tes erreurs Malefoy, tu as été à Azkaban.

- Ça ne fera pas revenir Florian.

- Et ça ne fera pas revenir Rogue non plus, pourtant on continue de vivre. Regarde toi, tu as enfin quitté ton manoir, tu as ta boutique et tu aides les mioches.

Draco laissa un maigre sourire s'afficher sur son visage.

- Tu sais t/p, je voulais t'écrire de là-bas.

- Ooouh, tu sais que les bad boys prisonniers ça a toujours été mon truc. dis-je en plaisantant

Il soupira.

- Je voulais juste te remercier.

- Pour ?

- Avoir été ma première amie à Poudlard. Je sais que je n'ai pas été le tien, et je sais que nous étions plus des connaissances pour toi, mais en sixième année, tu as été le soutien dont j'avais besoin et tu n'as rien demandé en retour.

- Tes potions t'ont définitivement cramé le cerveau. dis-je en fronçant mes sourcils

- Que-

- Tu étais mon meilleur ami durant cette année, évidemment que je te vois comme ça espèce de troll. Merci à toi aussi d'avoir utilisé tout le gel de mon père dans tes cheveux au passage, ce truc sur sa calvitie était horrible.

- Je n'ai pas tout utilisé !

- S'il te plaît, tu l'as vidé en à peine six mois ! dis-je en rigolant

Oui parfois dans tout cet enfer silencieux, il y a des moments de rire.

Se remémorer le passé est à double-tranchant dans ces moments-là.

Mais il suffit parfois de la bonne compagnie pour entendre des rires plutôt que des pleurs.

- Hey Malefoy ?

- T/n ?

- Est-ce que tu penses pouvoir me supporter encore en tant qu'amie ?

- Tu aurais juste pu demander de prendre un café comme tout le monde.

- Tu sais bien que je suis exceptionnelle.

- Malheureusement.

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Parfois les moments joyeux sont entre-coupés de chutes brutales.

Ou alors ils se succèdent.

Nous avions repris contact.

Parfois par hibou quand nous ne pouvions nous voir, parfois il venait acheter de la morve de troll juste pour me rappeler à quel point c'était une idée horrible.

Parfois c'était moi qui le visitait.

J'aimais ces moments.

C'était comme en sixième année.

Quand j'ai décidé que le platine irait peut-être bien dans mon cours de divination.

Quand j'ai fini par lui parler et qu'il a surtout fini par me répondre sans insulte.

Oui c'était parfois sympathique.

Cependant être heureux n'efface pas des années de traumas.

Alors haletante sur le sol de ma salle de bain, je laissais des larmes s'échapper alors que je tentais de calmer ma respiration.

Encore un cauchemar.

La sueur coulait et le froid frappait mon corps à peine couvert, mais je ne pouvais pas penser à ça.

J'essayais d'effacer les images, je tentais de me calmer mais cela ne passait pas.

J'imagine que le bonheur ne peut pas tout soigner.

Les bisous magiques sont donc bel et bien merdiques.

Qui disait déjà que l'amour rendait plus fort que tout ?

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- Prends ça.

- Draco si tu essaies de me droguer, c'est non.

- Je n'essaierais jamais, et c'est un somnifère.

- ...

- Je connais ce regard sur ton visage et tes cernes ne mentent pas.

- Je ne veux pas prendre cette merde.

- T/p. insista Draco

Je balayais le produit de la main.

- Je sais que je deviendrais dépendante si je commence. avouais-je alors

- ...

- Et je sais que rien ne pourra les effacer, les potions pour un sommeil sans rêve ne marchent plus.

- Peut-être que tu devrais en parler.

Je le regardais.

On savait tous les deux que ça ne marcherait pas.

- Ce serait un début t/p. débuta-t-il

- Alors commence toi aussi.

- Tu sais que c'est différent.

- Draco, en quoi ça l'est ? Si j'ai une tronche sans sommeil, tu l'as aussi, sans parler de tes avants-bras couverts. répondis-je amèrement

- ...

Je soufflais d'un coup.

- Je suis désolée. murmurais-je

Il se détourna blessé de mon allusion.

Mon regard se posa sur le sol.

- on est vraiment détruits hein ? chuchotais-je en posant ma tête sur son comptoir

- On peut toujours réparer les objets cassés. répondit Draco

- Alors répare mon cœur et mon esprit Draco, lance moi un sort.

- Lance-le moi aussi quand tu le trouveras.

On se sourit légèrement.

J'imagine que les cauchemars ne sont pas prêts de s'arrêter alors.

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Assis sur le sol de son appartement, un vin rouge à sa main et moi allongée à ses côtés on fixait le plafond.

- Je...tu sais j'ai un regret par rapport à tout ça. avouais-je

- Ne pas avoir inviter Cédric au bal car tu aimais son cul ?

- Alors j'ai deux regrets en effet. dis-je en rigolant

- Quel est le deuxième ?

- Ne pas avoir pu te sauver.

- ...

Je laissais le silence s'installer, ne sachant pas trop comment réagir.

Quand Draco se pencha alors vers moi un peu éméché.

- Et mon regret est de ne pas t'avoir rencontré plus tôt t/p.

Il prit ma main et la serra.

J'observais nos doigts enlacés.

- J'aurais aimé pouvoir devenir le garçon qui aurait pu être ami avec Harry Potter, celui que l'on ne déteste pas, celui...Celui qui ne passe pas d'ennemi à amant dans les articles.

- Tu détestes juste les fanfictions de Rita.

- Tais-toi. dit-il en souriant Je...j'aurais aimé pouvoir savoir qui j'étais, j'aurais aimé rencontrer Draco. Pas Malefoy.

- J'aurais aimé le rencontrer aussi.

- Je suis sûr qu'il aurait eu une meilleure coupe. avoua le blond

- TU AVOUES ENFIN !

- Je n'ai rien dit, c'est l'alcool.

- Dracooooo.

- T/p. répondit-il avec un sourire narquois

Je l'observais, il avait les yeux fermés et les joues légèrement rouges.

- Tu sais qu'il est là, Draco. On peut encore le rencontrer.

- ...tu sais ce que ça implique.

- Je sais.

- Tu as dit non.

- Je sais.

- Pourquoi...murmura-t-il d'une voix étranglée

- Parce que je me rends compte que je n'ai pas pu te sauver de lui, mais je peux te sauver d'eux maintenant. On peut...on peut essayer d'être enfin heureux.

Draco se ré-installa.

- Ensemble ? dit-il en tendant son petit doigt

- Ensemble. répondis-je en l'enlaçant

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Le processus de thérapie n'est jamais simple.

Surtout si le vôtre implique des loup-garous, un chauve qui lustrait son serpent et un barbu qui donnait des bonbons à des enfants.

Je pense qu'au début j'essayais comme je le pouvais d'utiliser cet humour pour qu'elle ne sache rien.

Pour que je puisse sortir en étant la même et la blâmer.

Mais la thérapie fonctionne dans les deux sens.

Faire confiance de nouveau sur des parties que l'on a enterré de notre vie est complexe.

Personne ne veut déterrer ce que l'on considère comme mort, pourtant parfois il est bon de comprendre pourquoi et ce que l'on a enterré plutôt que de simplement observer la tombe en pleurant.

Sauf pour mamy évidemment car on ne veut pas voir son squelette.

Et là, encore de l'humour pour se protéger.

Il faut définitivement que j'essaie de le maîtriser en séance.

Je ne sais pas comment Draco avance.

Enfin si, il est en paix.

On a fini par se voir chaque soir.

Chez lui ou chez moi, honnêtement c'était plus chez nous vu nos fréquences de visites.

J'étais fière de notre évolution.

Même si il y avait des soirs où je le secouais alors qu'il criait dans son lit.

Même s'il y avait des moments où je pointais ma baguette sur lui car je ne l'avais pas entendu rentrer, prête à lancer un sort impardonnable.

Même s'il y avait toujours des crèmes cicatrisantes chez lui.

Même s'il y avait toujours les lettres de mes parents qui s'empilaient à ma fenêtre.

Il était parfois dur d'accepter encore certaines réalités, mais on avançait.

- J'aurais aimé qu'on s'enfuit comme ces deux sots de Moldu. dit-il alors qu'on regardait un film chez moi

- Il y a beaucoup de sots chez les Moldus, va falloir m'aider.

- Roméo et Juliette.

- Hmm, ce n'est pas le meilleur exemple surtout vu leur différence d'âge.

- J'aurais aimé faire comme lui, aller contre ma famille, te prendre la main et m'enfuir avec toi.

- Où serait-on allé ?

- En Amérique, ou en France.

- En France ? demandais-je étonnée

- Ma mère m'a appris à le parler.

- Je m'imagine, toi à 5 ans dire « BAGUETTE OUI OUI BAGUETTE »

- Tu es rempli de clichés t/p.

- Je m'appelle t/p, à quoi t'attends-tu ? Je suis le cliché par excellence.

Il sourit.

- J'aurais aimé aussi, m'enfuir avec toi. Dans une petite maison perdue en campagne, galopant au vent, se moquant de Rogue ou encore de Trelawney...murmurais-je pensive

- Cela aurait aussi été une bonne solution.

- Peut-être....

Je plaçais ma tête contre son épaule.

- Tu promets qu'on restera amis, hein Draco ? Même si on ne court pas sur des chevaux en France ?

Il souffla du nez.

- Je serais là, avec ou sans cheval.

Je lui tendis la main et il serra mon petit doigt.

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Cependant les après guerres impliquent aussi pour certains des montées de colère, des troubles impulsifs, dangereux.

Tout s'effrite dans une dure réalité.

Les disputes éclatent, impliquant des propos lourds.

Des hypothèses foireuses, de la culpabilité forcée ou encore des noms de morts.

« IL SERAIT ENCORE EN VIE SI TU AVAIS FAIT ÇA ! »

« TU AURAIS DU LANCER UN SORT CE SOIR-LA »

J'imagine que c'est au final le cycle de la vie, le bonheur, la tristesse, les souvenirs, les disputes et la mort.

La guerre précipite juste tout cela dans un drame terrible.

Je ne m'attendais pas à ce que l'on se dispute avec Draco.

A vrai dire je ne sais pas si l'on peut appeler cela une dispute.

Il a juste coupé les ponts brusquement et n'était plus à sa boutique, un silence radio total.

Je ne peux pas décrire la douleur que j'ai ressenti face à cela.

Le soir, je pense que j'ai pleuré bêtement sur le pas de ma porte.

J'avais oublié un bref instant que les gens peuvent promettre beaucoup de choses sans les réaliser.

Mais j'imagine que j'avais espéré avoir retrouvé un ami.

Pourtant actuellement dans ma cuisine, il n'y avait que mon four qui tournait dans un silence pesant avec un verre à vin vide qui était à lui.

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- Je suis désolé.

Mais comme personne ne s'attendait à voir McGonagall ordonner à Seamus de tout exploser, il y a des moments de surprise dans la vie.

Et le retour de Draco sur mon palier, quinze jours après sa disparition en fut un.

- ...

Je le fixais en silence.

Hésitant entre rage, amertume, tristesse.

- J'avais l'impression que tout était de ma faute et que tu irais mieux sans moi. Elle m'a dit de prendre du recul et je l'ai fait et maintenant...je me rends juste compte que je n'ai jamais voulu partir. Je veux rester à tes côtés t/p mais je suis effrayé parce que ça ne m'est jamais arrivé.

Je l'enlaçais alors qu'il s'effondrait en larmes.

- Je...je ne te pardonne pas idiot, mais ne fuis plus comme ça.

- Oui.

On savait tous les deux qu'on ne parlerait pas de sa morve sur mon pull, de ses larmes tombant sur le sol.

Malefoy ne pleurait pas.

Mais Draco si.

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- Tu es allé en France ? demandais-je le lendemain matin

- Oui, je...je suis allé voir Teddy. dit-il encore hésitant face à moi

Il ne savait trop comment agir, sentant qu'il aurait un long chemin avant d'avoir un véritable pardon de ma part pour cet abandon.

- C'est vrai qu'il est de ta famille.

- Oui.

- Et ça c'est bien passé ?

- Andromeda...est une femme incroyable et elle m'a accueilli sans un ressentiment. Même si le mioche a voulu manger mes pieds et que Potter a ri sous mon nez.

- Alors il est parti là-bas.

- Il a une nouvelle vie moldu là-bas, il vit enfin en tant que Harry.

- Et tu vis enfin en tant que Draco. dis-je

- Oui.

- Peut-être que ton rêve se réalisera alors, peut-être que Harry et Draco vont devenir amis.

- Ce serait honnêtement ironique, mais je pense que j'aimerais, cette version de Potter est supportable.dit-il pensif

- Supportable ? Et bien si on m'avait dit que j'entendrais ça de ta part un jour.

Il sourit.

- Il faut croire que tout change.

- Est-ce que...est-ce que Harry va bien, je veux dire mentalement ? demandais-je

- Il...il a aussi eu une thérapie, mais il a commencé peu de temps après la guerre contrairement à nous. Il a coupé les ponts avec les Weasley, il le voyait comme « le héros », et la jalousie de Ron ne cessait pas. Il va bien, et il a le soutien nécessaire, notamment avec sa.on partenaire.

- Tant mieux.

Draco hocha la tête.

- Si tu veux, tu pourras venir voir Teddy avec moi la prochaine fois ? Après tout je ne veux pas finir par être l'oncle Draco solo.

Je soufflais du nez.

- Tu le resteras dans son esprit même si je viens.

- Qui sait...murmura Draco en m'observant

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Peut-être que ce fut un soir où nos mains s'enlaçaient.

Peut-être que ce fut quand il effaça mes larmes.

Ou alors quand je le vis avec Teddy dans les bras.

Je ne sais pas quand ma perception de Draco a changé.

C'était un peu comme tomber endormi.

Vous ne savez pas quand cela vous arrive, mais une fois le noir complet s'installant, vous sentez votre couette chaude et votre corps fondre lentement dans l'inconscience.

Il n'y eut pas de déclic.

Ce fut une sorte de mélange d'indices.

Mais malheureusement loin de Sherlock Holmes, je ne savais trop comment résoudre cette énigme.

- Draco ?

- T/p ?

- C'est nous deux, à jamais n'est-ce pas ?

- Nous deux à jamais.

- Et ce jamais peut-il contenir tes mains dans les miennes ?

- ...s'il contient mes lèvres sur les tiennes.

- Et mon corps avec le tien ?

- Peut-être que si tu y ajoutes ton cœur et le mien, alors oui.

Je souris.

Il saisit lentement ma main et l'enlaça comme nous l'avions fait de nombreuses fois.

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- Hey Draco ?

Il était assis dans mon lit, les draps couvrant son bas.

Son regard se posa sur moi.

- T/p ? murmura-t-il comme si le soleil ne lui rendait pas injustement sa beauté parfaite avec ses rayons ce matin-là

- Est-ce qu'on peut rester là ?

- Je ne pense pas pouvoir m'accommoder à ce réceptionniste qui me hurle « chocolatine » chaque matin, t/p.

- Je ne parlais pas de ça...je veux dire, ton plan, et si on le réalisait ? Si on vieillissait ensemble, pas loin de Teddy et Harry, en France ?

- Ton travail...

- Il y a les mêmes ici, je peux trouver une relève et toi aussi.

- S'enfuir loin de tout ? murmura-t-il

- Je dirais plutôt se retrouver nulle part.

- J'aime cette formulation.

- J'ai toujours été douée avec les mots. dis-je avec un clin d'œil

- Je me demande bien d'où tu tiens cela. répondit-il en entrant dans mon jeu et en se penchant vers moi

- Probablement toi, cependant je pense avoir besoin de nouvelles leçons de langue.

Il se pencha vers moi et m'embrassa.

La guerre a plus d'effet que l'on ne le pense.

On ne peut qu'imaginer les dégâts, mais même cela ne suffira pas. Nous ne serons jamais hantés par ce qu'il s'y est passé.

Les guerres sont aujourd'hui réduites à des faits que l'on apprend, récite et oublie.

Elles sont une partie de la culture que l'on néglige, en apprenant rien des horreurs qu'elle ont perpétué.

Alors non.

Quand Harry Potter murmura « On a gagné. »

Rien ne fut facilité.

Rien ne fut paix.

Car une victoire n'efface pas la douleur que l'on a eu pour l'obtenir ou les corps qui ont croulé pour l'acquérir.


________________

NDA : 

Je trouve que dans l'épilogue des livres, la partie post-traumatique de la guerre est totalement zappée, un peu comme une fin où tout le monde est heureux et a des mioches.

Je pense que Harry aurait probablement du finir seul ou alors avec un.e partenaire qu'il n'a pas connu à Poudlard ou même qui ne connaît pas son statut, car on comprend dans la coupe de feu qu'il ne veut pas de ça.

Bref, c'était juste...ma perception....j'espère que ça vous a plu ?

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