OS 13 : Serverus x Lucius (partie 2) (Harry Potter)
Mots : 1496
-Par merlin le Chat, pourquoi as-tu encore abîmé ma chemise ?! [s'écria-t-il en voyant l'animal blanc qui le regardait, couché au sol contre une de ses chemises qui était désormais complétement déchirée]
Le félin lui répondit par un miaulement moqueur et l'homme se saisit d'un oreiller à sa portée avant de mordre violemment dedans pour étouffer son cri de rage. Depuis la semaine passée, il essayait de trouver quelque chose pour rendre au Chat sa forme humaine, car il était persuadé que c'en était un, mais rien à faire, il n'avait rien trouvé là-dessus. Serverus entendit quelqu'un toquer à sa porte et ouvrit, l'air morbide. Ce fut la professeure d'astronomie à qui l'entrée laissa place. Aurora Sinistra était une belle femme à la peau brune, aux cheveux tressés, noirs et longs, ainsi qu'aux yeux bruns foncés. La jeune femme failli hurler en voyant son visage qui devait être extrêmement cerné.
-Hé, calmez-vous Aurora, tout va bien... [grogna-t-il]
-Bon sang Serverus, vous devez dormir, vous faites vraiment peur ! [s'exclama-t-elle, toujours choquée]
-C'est la bestiole qui miaule tout le temps... [souffla le maître de potions]
-Je vois. C'était pour vous prévenir qu'il y a une chance que Minerva ait trouvé une solution. Passez une bonne fin de soirée.
Aurora était une de ces rares personnes qui arrivaient à sourire à Serverus, quand bien même il tirait une tête d'enterrement qui ferait fuir la faucheuse. Et il l'en remerciait bien, car il n'était pas rare que la femme se joigne à lui lors de ses soirs de déprime, quand les souvenirs se faisaient trop pesants. Oh, je vous devance, ils n'étaient pas amants. Ils ne l'avaient jamais été et ne le seraient jamais. Ils étaient juste confidents, amis. Proches, certes, mais juste amis. Mais, cette fois-ci, elle s'était contentée de lui sourire avant de fermer la porte. Elle savait toujours quand il avait besoin d'elle ou quand il avait besoin d'être seul, c'était inexplicable.
Le chat regardait le maître de potions d'un air légèrement blasé et ce dernier le lui rendit de mauvaise grâce, presque autant qu'il était de mauvaise humeur. Les Serdaigles de 1ère année étaient sans doute les élèves les plus exaspérants de toutes les maisons confondues. Il était grand temps qu'il les remette à leur place...
-Maintenant taisez-vous ! Le prochain qui pose une question stupide, je lui ferais boire toutes les potions de la classe, et je peux dire qu'elles sont ratées ! Vous n'êtes même pas capable de vous servir d'une balance, alors... [il fut interrompu par un bruit de grincement inquiétant et par l'air paniqué de ses élèves, qui regardaient derrière lui]
Ou pas.
Le Chat venait de faire tomber toute une étagère de potions... les yeux de Serverus prirent lentement une forme équivalant sans trop de difficultés à celle d'une bavboule, et il manqua de tomber dans les pommes en voyant tous ses mélanges écrasés au sol. Les potions commençaient déjà à fusionner, créant des réactions inquiétantes, tandis que les élèves retenaient un rire dans son dos. Pourtant, ce dernier fana complètement quand le professeur se tourna vers eux, les yeux assassins. Si elles avaient pu, ses pupilles les auraient déjà tous décimés.
-Sortez immédiatement d'ici, retournez dans vos salles communes et si j'en vois un seul partir avec une potion, il me le paiera très cher ! [hurla-t-il tandis qu'ils sortaient tous au pas de course sans se le faire dire deux fois, terrifiés]
L'homme serra les dents en levant sa baguette et regarda ses précieuses potions disparaitre. Alors qu'il se prenait la tête entre les mains, désespéré, le Chat se frotta à ses jambes.
-Par Merlin pourquoi as-tu fait tomber cette étagère ?! [s'écria-t-il]
Evidemment, le Chat resta de marbre, le fixant d'un air tout bonnement blasé. Le regardant dans les yeux, il s'assit sur le bureau, posant sa patte sur les copies des élèves. Serverus le regarda, les yeux noirs, et l'animal descendit avant de s'enfuir en courant sous l'air rassuré de l'homme. Cette chose lui faisait perdre son sang-froid, et il détestait ça.
Alors que le maître de potions revenait de sa chambre, il poussa un cri. Son pot d'encre était complètement renversé et les copies de ses élèves entièrement tachées de noir et de bleu foncé. Sa bouche s'entrouvrit tandis qu'il s'approchait du bureau, un air exaspéré au visage. A cet instant, deux garçons de Griffondor entrèrent, le faisant sursauter et glisser dans la flaque d'encre qui s'étalait près du bureau. Les deux rouge et or ne purent retenir un éclat de rire devant le professeur étalé ainsi au sol, mais ils s'enfuirent rapidement en voyant son air meurtrier. Non, décidément, rien ne pouvait être pire que tout ça.
La journée passa sans que l'homme n'ait eu de nouvelles du Chat, ce qui ne lui déplaisait franchement pas. Minerva fit soudain son apparition, mettant fin à cette journée sans encombres ni choses regrettables. L'homme la regarda une seconde avant de lâcher un soupir d'exaspération.
-Arrêtez de vous retenir de rire Minerva, ça vous fait encore plus de rides que vous n'en avez déjà. [siffla-t-il tandis qu'elle laissait s'échapper un léger rire narquois]
-Vous devrez trouver une autre chambre pour cette nuit au moins, elle est sans dessus-dessous. [ricana l'animagnus chat]
-C'est une plaisanterie ?! [s'écria-t-il en sortant en furie de sa salle de classe, bousculant sans ménagement sa collègue]
Ou bien si, ça pouvait être pire. Quand il arriva dans ses quartiers, la seule chose qu'il vit fut un bazar sans nom. Dans un coin, le félin blanc le fixait, amusé. Il crut devenir fou et se mit à lui courir après, l'animal sortant en trombe de la chambre de l'humain. Serverus le pourchassa dans les couloirs, ignorant complètement la tête choquée des élèves qu'il croisait, et perdit le Chat de vue à l'angle d'un couloir. Il jura dans sa barbe et se dirigea vers le bureau du directeur, bien décidé à en finir. Pourtant, quand il entra, échevelé et rouge de colère, il s'arrêta net. Devant lui se tenait Lucius Malfoy, légèrement débraillé avec une chemise encore ouverte et un pantalon non repassé, chose exceptionnelle pour le grand blond. Quand il se tourna vers le maître de potions, la seule chose qui frappa ce dernier fut ses yeux.
C'étaient ceux du Chat.
Adressant un immense sourire à son ami de jeunesse, le Malfoy manqua pourtant de crier quand Serverus se jeta sur lui, dans une colère noire. Albus sourit avant de s'éclipser, n'ayant pas envie d'assister à leur dispute, bien qu'elle promette d'être assez drôle.
-Honnêtement, Serverus, tu n'es pas drôle. [se moqua-t-il]
-Ce sont tes blagues qui ne sont pas drôles ! [s'écria Serverus]
-C'était absolument hilarant, je te le promets. [continua de rire le grand blond]
-Pourquoi étais-tu devenu cette horreur ? [demanda le maitre de potions pour essayer de calmer ses pulsions meurtrières]
-Narcissa faisait une potion et j'ai peut-être inhalé la fumée qui s'en dégageait alors qu'elle ne l'avait pas finie et... [répondit Lucius en souriant, l'air faussement gêné]
-Le vieux fou t'a rendu ton apparence... [compléta-t-il, le regard sombre]
-Exactement ! [confirma le blond en souriant, fier de lui]
-Et t'es content de toi en plus ! [s'emporta-t-il]
-Ça me donne une raison de rester un peu avec toi... [susurra l'homme en lui adressant un sourire séducteur]
-Qu'est-ce que tu...
Il hoqueta de surprise en sentant deux bras puissants le plaquer contre le mur, tout près d'une étagère dont les livres tanguèrent légèrement. Se penchant lentement vers son ami de jeunesse, Lucius se lécha la lèvre, charmeur, comme à peu près toujours. Il planta ses pupilles turquoises dans celles, noires nuit, de Serverus. Ce dernier leva les yeux au ciel pour ne pas croiser son regard et pour oublier les légères rougeurs qui lui montaient aux joues ainsi que la chaleur qui commençait à remuer son bassin. Il serra les dents quand le genou de l'homme en face de lui se glissa entre ses jambes, faisant rire d'une voix rauque le blond. Soudain, il se rapprocha encore plus de son visage le forçant à le regarder. Sa langue passa doucement sur les lèvres du professeur qui haleta, les yeux fixés sur la bouche de Lucius. Il plaqua presque violemment sa bouche sur la sienne, mouvant ses lèvres avec autorité et domination, tandis que le corps du brun réagissait en se cambrant contre lui. Le blond le retourna, collant son torse à son dos, et glissa sa main sous sa chemise. Serverus gémit lorsqu'il pinça doucement ses tétons et cambra encore plus le dos, faisant frapper le bassin de l'homme contre le sien.
Soudain, le bruit caractéristique d'une porte que l'on ouvre résonna, les faisant se séparer, fiévreux. Albus et Minerva les regardèrent, choquée pour la jeune femme et amusé pour l'homme.
-Bon dieu, Serverus, Lucius, prenez-vous une chambre !
NDA :
Voilà la deuxième partie, polililali j'espère que ça te convient ! Pardon si j'ai mis plus d'une semaine à le faire, j'ai eu pas mal d'imprévus...
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