Chapitre 5 : Le mystère de la Salle des Trophées
L'automne s'était pleinement installé à Poudlard, transformant le paysage en une tapisserie de couleurs chaudes. Les feuilles des arbres de la Forêt Interdite avaient viré à l'or et au rouge, créant un contraste saisissant avec le vert profond des eaux du lac. L'air frais portait l'odeur de la terre humide et des feuilles en décomposition, mêlée aux effluves épicés qui s'échappaient des cuisines du château.
À l'intérieur des murs de pierre, cependant, une atmosphère bien différente commençait à s'installer. Les couloirs semblaient plus sombres, les ombres plus profondes, et les murmures des élèves étaient teintés d'une nervosité croissante.
James Potter et Scorpius Malfoy se tenaient debout dans la Salle des Trophées, leurs bras douloureux à force de frotter inlassablement les innombrables coupes, médailles et plaques qui témoignaient des exploits passés des élèves de Poudlard. La lumière dorée des torches accrochées aux murs de pierre se reflétait sur les surfaces métalliques, créant un kaléidoscope de lueurs dansantes qui auraient pu être fascinantes dans d'autres circonstances.
Leur retenue, fruit d'une farce impliquant une potion de Rire et un chaudron de Polynectar en cours de préparation, semblait s'étirer indéfiniment. Le regard vigilant et maussade d'Argus Rusard, le concierge, ne les quittait pas, ajoutant à leur malaise.
"Plus vite, bande de fainéants," grogna Rusard pour la énième fois, sa voix rauque résonnant dans la vaste salle. Il caressait distraitement Miss Teigne, sa fidèle chatte au pelage poussiéreux, qui ronronnait à ses pieds, ses yeux jaunes fixés sur les deux garçons avec une lueur presque malveillante. "Ces trophées ne vont pas se nettoyer tout seuls. À moins que vous ne préfériez que j'en parle au professeur Slughorn ? Je suis sûr qu'il serait ravi d'entendre parler de vos... exploits en potions."
James soupira, jetant un coup d'œil à Scorpius qui lui rendit un sourire résigné. Le jeune Potter ne put s'empêcher de penser que son père aurait probablement trouvé cette situation amusante. Après tout, combien de retenues Harry Potter n'avait-il pas passées dans cette même salle ?
Ils continuèrent leur tâche en silence, le seul bruit étant le frottement des chiffons sur le métal et le tic-tac régulier de la vieille horloge accrochée au mur. James laissa son esprit vagabonder, imaginant les générations d'élèves qui avaient remporté ces trophées, se demandant quelles aventures et quels défis ils avaient dû affronter.
Soudain, alors qu'il déplaçait une énorme coupe de Quidditch datant de l'époque où son grand-père jouait comme Poursuiveur pour Gryffondor, James remarqua quelque chose d'étrange. Un espace vide, parfaitement rectangulaire, se détachait sur le bois poussiéreux de l'étagère. Il plissa les yeux, intrigué par cette anomalie dans la symétrie parfaite des rangées de trophées.
"Hé, Scorpius," chuchota-t-il, s'assurant que Rusard, qui s'était momentanément assoupi sur sa chaise, ne l'entendait pas. "Viens voir ça."
Son ami s'approcha discrètement, ses pas étouffés par le tapis usé qui couvrait le sol de pierre. Scorpius fronça les sourcils en voyant la marque, son visage pâle reflétant la lueur des torches.
"On dirait qu'il manque quelque chose," murmura Scorpius, sa voix à peine audible. "Regarde la forme de la poussière, c'est comme si un objet avait été récemment déplacé. Et pas n'importe quel objet, vu la taille de l'empreinte."
James hocha la tête, sentant un frisson d'excitation parcourir son échine. L'aventurier en lui, héritage indéniable de ses parents, s'éveillait. "Mais quoi ? Et pourquoi ? Ce n'est pas comme si les trophées de Poudlard avaient une grande valeur en dehors de l'école."
Leur chuchotement, bien que discret, suffit à tirer Rusard de sa somnolence. Le concierge se redressa brusquement, ses yeux injectés de sang scrutant la salle avec suspicion. "Qu'est-ce que vous mijotez, vous deux ?" croassa-t-il, se levant de sa chaise avec une agilité surprenante pour son âge.
Mais dès que ses yeux se posèrent sur l'espace vide, son expression passa de l'agacement à une inquiétude palpable. Ses traits déjà marqués semblèrent se creuser davantage, et une lueur de panique traversa son regard. "Qu'est-ce que... Ce n'est pas possible..."
Sans un mot de plus, il tourna les talons et quitta précipitamment la salle, le bruit de ses pas précipités résonnant dans le couloir. Miss Teigne le suivit, non sans lancer un dernier regard accusateur aux deux garçons.
James et Scorpius se retrouvèrent seuls dans la vaste salle, entourés de l'éclat terne des trophées et du silence oppressant qui avait suivi le départ précipité de Rusard.
"Tu crois que c'est grave ?" demanda Scorpius, son visage habituellement pâle ayant pris une teinte presque fantomatique dans la lumière vacillante des torches.
"Je ne sais pas," répondit James, sentant l'adrénaline courir dans ses veines. Un sourire espiègle se dessina sur ses lèvres, rappelant étrangement celui de son grand-père James lors de ses propres aventures à Poudlard. "Mais je compte bien le découvrir."
Le lendemain matin, la Grande Salle bourdonnait de conversations animées, créant un contraste saisissant avec l'atmosphère tendue de la veille. Les quatre longues tables des maisons étaient remplies d'élèves dévorant leur petit-déjeuner, l'air au-dessus d'eux rempli du tintement des couverts et du bruissement des robes. Le plafond enchanté reflétait un ciel d'automne nuageux, des feuilles dorées semblant tomber avant de disparaître juste au-dessus des têtes des élèves.
Cependant, l'ambiance habituellement joyeuse était teintée d'une nervosité palpable. James, assis à la table des Serpentard avec Scorpius, tendait l'oreille pour capter les bribes de conversations autour d'eux, tout en faisant semblant de se concentrer sur son porridge.
"...des bruits étranges dans les couloirs la nuit..." murmurait une élève de Poufsouffle à sa voisine.
"...comme des grattements derrière les murs..." répondait une autre, ses yeux écarquillés de peur.
"J'ai entendu des chuchotements près de la tour d'astronomie, mais il n'y avait personne quand j'ai regardé !" affirmait un Serdaigle de troisième année.
Les rumeurs se propageaient comme une traînée de poudre, chaque histoire plus inquiétante que la précédente. James échangea un regard significatif avec Scorpius, sachant que leur découverte dans la Salle des Trophées n'était probablement pas sans rapport avec ces événements étranges.
Soudain, un bruissement d'ailes attira l'attention de tous. Des centaines de hiboux de toutes tailles et de toutes couleurs envahirent la Grande Salle, portant lettres et colis dans un tourbillon de plumes. James fut surpris de voir un hibou familier se diriger vers lui, une enveloppe attachée à sa patte. L'oiseau se posa gracieusement entre un pichet de jus de citrouille et un plat de saucisses, tendant sa patte avec un hululement doux.
"C'est Gwen, le hibou de mes parents !" s'exclama James, détachant la lettre avec des doigts tremblants d'excitation. Il caressa doucement les plumes de l'oiseau, qui mordilla affectueusement son doigt avant de s'envoler vers la volière pour un repos bien mérité.
James ouvrit l'enveloppe, reconnaissant l'écriture nette et précise de son père. Il commença à lire, sentant le regard curieux de Scorpius sur lui.
"Cher James,
Ta lettre nous a beaucoup touchés, ta mère et moi. Nous voulons que tu saches à quel point nous sommes fiers de toi, quelle que soit la maison dans laquelle tu te trouves. Gryffondor, Serpentard, Poufsouffle ou Serdaigle, toutes les maisons se valent, et chacune a produit des sorciers et des sorcières extraordinaires.
Je sais que tu dois te sentir perdu, peut-être même un peu effrayé d'être à Serpentard. Crois-moi, je comprends. Le Choixpeau voulait m'y envoyer aussi, tu sais ? Mais ce qui compte vraiment, ce n'est pas la couleur de ta cravate ou l'animal sur ton blason. C'est qui tu es au fond de toi, les choix que tu fais, la façon dont tu traites les autres.
Ce qui compte vraiment, c'est que tu restes fidèle à toi-même et que tu donnes le meilleur de toi-même. Ton courage et ton ouverture d'esprit en te liant d'amitié avec Scorpius Malfoy nous prouvent que tu es sur la bonne voie. Cette amitié me rappelle celle que j'ai eue avec Ron et Hermione à ton âge, une amitié qui a changé ma vie et, d'une certaine manière, le monde sorcier tout entier.
Nous sommes ravis que tu te sois fait un ami, mais reste prudent tout de même. Poudlard peut cacher bien des secrets et des dangers, comme nous l'avons appris à nos dépens. Garde les yeux ouverts, fais confiance à tes instincts, mais n'hésite pas à demander de l'aide si tu en as besoin. Le professeur Londubat, en particulier, est quelqu'un en qui tu peux avoir confiance.
Sache que ta mère et moi sommes immensément fiers de toi. Continue à être curieux, à apprendre et à grandir. N'hésite pas à nous écrire si tu as besoin de quoi que ce soit, ou même si tu veux simplement partager une anecdote amusante de ta journée.
Avec tout notre amour,
Papa et Maman
P.S. : Tante Hermione et Oncle Ron t'embrassent. Rose leur a aussi parlé de votre amitié, et ils sont impressionnés par ta maturité. Oncle Ron a même fait une blague sur le fait que tu étais peut-être plus sage que moi à ton âge !"
James replia la lettre, un sourire aux lèvres et les yeux brillants. Il se sentait plus léger, comme si un poids avait été levé de ses épaules. La fierté et l'amour de ses parents rayonnaient à travers chaque mot, dissipant les derniers doutes qui persistaient dans son esprit.
"Bonnes nouvelles ?" demanda Scorpius, sa curiosité évidente dans sa voix.
James hocha la tête, son sourire s'élargissant. "Mes parents... ils comprennent. Ils sont fiers de moi, et de notre amitié. Ils disent que toutes les maisons se valent."
Scorpius sourit à son tour, visiblement soulagé. "C'est génial, James. Je suis content pour toi. J'espère que mes parents réagiront aussi bien quand je leur parlerai de notre amitié."
Leur conversation fut interrompue par l'arrivée de Rose et Alicia, qui se glissèrent discrètement à la table des Serpentard malgré les regards désapprobateurs de certains élèves plus âgés. Rose, ses cheveux roux ébouriffés comme si elle avait couru jusqu'ici, avait les joues rouges d'excitation. Alicia, plus calme en apparence, avait néanmoins une lueur inhabituelle dans ses yeux doux.
"Vous avez entendu les rumeurs ?" chuchota Rose, se penchant au-dessus de la table pour que seuls James et Scorpius puissent l'entendre. "Tout le monde parle de bruits étranges dans le château la nuit. Peeves aurait même été vu en train de fuir un couloir du troisième étage, l'air terrifié !"
James et Scorpius échangèrent un regard lourd de sens avant de leur raconter à voix basse leur découverte dans la Salle des Trophées. Au fur et à mesure de leur récit, les yeux de Rose s'écarquillaient, tandis qu'Alicia se mordait nerveusement la lèvre.
"Il faut qu'on enquête," déclara Alicia avec une détermination inhabituelle, sa voix douce mais ferme. "Si quelque chose de dangereux se passe dans le château, nous devons le découvrir."
Les autres acquiescèrent, l'excitation de l'aventure commençant à remplacer leur appréhension. Ils commencèrent à élaborer un plan, leurs têtes rapprochées et leurs voix à peine audibles au-dessus du brouhaha de la Grande Salle.
Plus tard dans la journée, profitant d'une heure de libre entre les cours de Sortilèges et de Métamorphose, le groupe se faufila dans les couloirs peu fréquentés du château. L'excitation de l'aventure se mêlait à l'appréhension alors qu'ils examinaient chaque recoin, à la recherche d'indices.
Les couloirs de pierre, habituellement animés par le va-et-vient des élèves et les bavardages des portraits, semblaient étrangement silencieux. Leurs pas résonnaient sur le sol de pierre, chaque écho les faisant sursauter. Les torches accrochées aux murs projetaient des ombres dansantes qui semblaient prendre vie dans les recoins sombres.
"Regardez," murmura soudain Scorpius, pointant du doigt une tapisserie représentant un groupe de trolls en tutu tentant maladroitement d'exécuter des pas de ballet. "Je crois avoir vu quelque chose bouger derrière."
Ils s'approchèrent prudemment, James en tête, sa main serrant fermement sa baguette dans sa poche. Le cœur battant, il tâta les bords de la tapisserie, sentant un courant d'air frais caresser ses doigts. Soudain, la pierre céda sous ses doigts avec un clic à peine audible, révélant un passage secret étroit et sombre.
"Incroyable," souffla Rose, ses yeux brillant d'excitation et d'appréhension. "Comment as-tu su, Scorpius ?"
Le jeune Malfoy haussa les épaules, un petit sourire aux lèvres trahissant sa fierté. "Mon père m'a parlé de certains passages secrets. Je suppose que certains sont toujours là, attendant d'être redécouverts."
Ils s'engagèrent dans le passage étroit, leurs baguettes allumées d'un faible "Lumos" projetant des ombres fantomatiques sur les murs humides couverts de toiles d'araignées. L'air était froid et sentait le renfermé, comme si personne n'était passé par là depuis des décennies. Chaque bruit, chaque craquement les faisait sursauter, leur imagination peuplant l'obscurité de créatures terrifiantes.
Au bout de ce qui sembla être une éternité, ils débouchèrent dans un couloir qu'aucun d'entre eux ne reconnaissait. Les murs étaient ornés de portraits endormis, leurs occupants ronflant doucement dans leurs cadres. Une fine couche de poussière recouvrait le sol, leurs pas y laissant des empreintes visibles.
"Où sommes-nous ?" chuchota Alicia, sa voix trahissant son inquiétude grandissante.
Avant que quiconque ne puisse répondre, un miaulement perçant retentit derrière eux, les faisant tous sursauter violemment. Ils se retournèrent brusquement pour se retrouver face à face avec Miss Teigne, ses yeux jaunes brillant d'une lueur presque surnaturelle dans l'obscurité du couloir.
"Oh non," gémit James, sentant son estomac se nouer. "Si elle est là, ça veut dire que..."
"Que faites-vous ici, sales petits fouineurs ?" La voix rauque et menaçante de Rusard résonna dans le couloir alors que le concierge émergeait de l'ombre, sa lanterne projetant des ombres déformées sur les murs. Son visage était tordu par la colère et la suspicion, ses yeux injectés de sang les fixant avec une intensité inquiétante.
Les enfants échangèrent des regards paniqués, cherchant désespérément une excuse plausible. James pouvait sentir son cœur battre si fort qu'il était sûr que Rusard pouvait l'entendre.
"Nous... nous nous sommes perdus, Monsieur," balbutia Rose, son esprit vif travaillant à toute vitesse pour trouver une explication crédible. "Nous cherchions la salle de classe du professeur Binns pour un devoir supplémentaire d'Histoire de la Magie. Sur... sur la révolte des gobelins de 1612."
Rusard plissa les yeux, peu convaincu par cette explication. Un rictus mauvais déforma ses traits tandis qu'il s'approchait, sa lanterne projetant une lumière vacillante sur leurs visages anxieux. "À d'autres ! Vous êtes bien loin des salles de classe habituelles. Attendez que la directrice apprenne ça... Je suis sûr qu'elle sera ravie d'entendre parler de vos petites explorations nocturnes."
Alors qu'il s'apprêtait à les emmener, savourant déjà la punition qui les attendait, un bruit sourd retentit au loin, comme si quelque chose de lourd était tombé. Le son se répercuta dans les couloirs vides, faisant sursauter tout le monde, y compris Miss Teigne qui feula de surprise.
Rusard se figea, son visage passant de la colère triomphante à l'inquiétude en un instant. Ses yeux scrutèrent l'obscurité du couloir, comme s'il s'attendait à voir surgir quelque chose de terrible.
"Restez ici," ordonna-t-il d'une voix qui avait perdu de son assurance. "Ne bougez pas d'un pouce, ou vous le regretterez amèrement."
Sans attendre de réponse, il s'éloigna rapidement dans la direction du bruit, Miss Teigne sur ses talons. Le bruit de ses pas précipités et le tintement de ses clés s'estompèrent progressivement, laissant les quatre amis seuls dans le couloir sombre et silencieux.
Les amis ne perdirent pas une seconde. Échangeant un regard entendu, ils s'élancèrent dans la direction opposée, courant à perdre haleine. Leurs pas résonnaient bruyamment dans les couloirs vides, mais la peur d'être rattrapés par Rusard les poussait à continuer.
Après ce qui sembla être une éternité, ils atteignirent enfin une partie plus familière du château, reconnaissant les tableaux et les armures qui jalonnaient les couloirs près de la Grande Salle.
"C'était moins une," haleta Scorpius, appuyé contre un mur pour reprendre son souffle. Son visage habituellement pâle était rougi par l'effort et l'excitation.
James acquiesça, son cœur battant encore la chamade. L'adrénaline courait toujours dans ses veines, mêlant la peur d'avoir failli être pris à l'excitation de l'aventure. "On l'a échappé belle," murmura-t-il, un sourire espiègle se dessinant sur ses lèvres malgré lui.
Mais alors qu'ils reprenaient leur souffle, discutant à voix basse de leur étroite évasion, un mouvement attira l'attention de James du coin de l'œil. Il se retourna brusquement, juste à temps pour apercevoir une silhouette sombre disparaître dans une alcôve obscure.
"Hé, vous avez vu ça ?" chuchota-t-il, son corps se tendant à nouveau, prêt à fuir si nécessaire.
Ses amis secouèrent la tête, l'air perplexe et légèrement inquiet. James s'approcha prudemment de l'alcôve, sa baguette fermement serrée dans sa main. Mais elle était vide, ne contenant qu'une vieille armure poussiéreuse qui semblait le fixer de ses yeux vides.
"Il n'y a rien," dit-il, fronçant les sourcils. "Pourtant, j'aurais juré avoir vu quelqu'un."
Ce qu'il ignorait, c'est que Thaddeus Blackwood les observait effectivement depuis les ombres, caché derrière un sortilège de Désillusion particulièrement puissant pour un élève de première année. Un sourire énigmatique jouait sur ses lèvres alors qu'il regardait le groupe d'amis discuter à voix basse, visiblement secoués par leur aventure.
La main de Thaddeus caressait distraitement un objet caché dans sa poche, un objet qui ressemblait étrangement à un petit trophée en argent. Ses yeux brillaient d'une lueur étrange, mélange de curiosité et de quelque chose de plus sombre, plus dangereux.
"Intéressant," murmura Thaddeus pour lui-même, sa voix à peine plus audible qu'un souffle. "Très intéressant indeed. Il semblerait que le jeune Potter et ses amis aient un don pour se mêler de ce qui ne les regarde pas... Tout comme son père avant lui."
Alors que James rejoignait ses amis, un frisson lui parcourut l'échine, comme si quelqu'un venait de marcher sur sa tombe. Il ne pouvait s'empêcher de sentir que ce n'était que le début de quelque chose de bien plus grand et potentiellement dangereux. L'aventure qu'ils avaient tant désirée semblait enfin commencer, mais à quel prix ?
Le groupe se sépara peu après, chacun retournant à sa salle commune respective, l'esprit rempli de questions sans réponses et d'une excitation mêlée d'appréhension. Cette nuit-là, alors que James s'endormait dans son lit à baldaquin aux couleurs de Serpentard, ses rêves furent peuplés de passages secrets, de trophées volés et d'une paire d'yeux brillants qui semblaient le suivre dans l'obscurité.
L'aventure ne faisait que commencer, et les secrets de Poudlard attendaient d'être découverts.
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