La légende des sorcières de Salem
Plusieurs qualificatifs peuvent être attribués à Drago Malfoy: prétentieux, rusé, vantard, fouineur mais certainement pas stupide. À la minute où les trois silhouettes avaient découvert leur visage il comprit que la situation était grave.... Très grave‼ Il avait toujours cru que ce n'était que des légendes, des histoires pour enfants. Il se souvenait comme si c'était hier quand, pour l'endormir, sa mère lui avait raconté la tristement célèbre histoire des sorcières de Salem.
- Il est temps de dormir Drago sinon tu ne seras pas assez en forme pour demain, toi qui voulais tant essayer ton nouveau balai.
Un jeune Drago, venant de fêter ces 6 ans, courait déjà se mettre sous les couvertures lançant un regard suppliant à sa mère qui comprit tout de suite les intentions de son fils.
- Bien, quel conte allons-nous lire cette fois? Lui dit sa mère pensive, réfléchissant à une histoire qu'elle ne lui avait pas encore racontée. Mais peine perdue: il connaissait les contes de Beedle le Barde sur le bout des doigts, il pourrait même les raconter sans livre. Malheureusement aucun autre livre pour enfants n'était à sa disposition, Lucius les jugeant trop enfantin pour son héritier. Et si pour ce soir on lisait: «Le sorcier au cœur velu», je sais que tu adore cette histoire. Suggéra finalement Narcissa bien que peu convaincue par son choix, sachant pertinemment que son fils allait contester au début pour finalement capituler.
Or cette fois-ci, Drago décida de ne pas capituler. Il avait 6 ans maintenant, son père lui avait bien dit qu'il était grand désormais, et lui avait même acheté un balai – certes un balai junior, mais un balai tout de même – alors il avait surement le droit de demander des histoires de grands maintenant, n'est-ce pas?
- Mais je les connais déjà toutes les histoires de Beedle le Barde, vous devez bien en connaitre d'autres mère. La supplia Drago bougeant sa petite lèvre inférieure – priant pour que son père ne l'apprenne jamais – finissant ainsi de convaincre sa mère.
Narcissa réfléchit un instant se creusant la tête pour essayer de trouver une histoire qui n'effrayerait pas son petit – grand – garçon. Finalement, elle choisit l'histoire la moins sanguinaire et extrémiste que leur racontait sa propre mère à elle et à ses sœurs.
- Tu as raison, c'est pourquoi aujourd'hui je vais te raconter une histoire vraie. Te sens-tu capable de la supporter? Le taquina gentiment sa mère.
- Bien sûr mère, s'offusqua rapidement Drago ne comprenant pas les plaisanteries de sa mère – ou plutôt n'était-il pas habitué à être taquiné.
- Il y a fort longtemps, dans un monde très différent du nôtre, les sorciers n'étaient gouvernés que par une seule personne.... Commença Narcissa avant d'être interrompu par son fils.
- Mais mère, même aujourd'hui les sorciers sont gouvernés par le ministre de la magie, non? L'interrompit naïvement Drago.
- Il n'y avait pas de ministre à cette époque, une personne détenait tout pouvoir sur l'ensemble des sorciers et sorcières de la planète, lui expliqua calmement sa mère, mais elle reprit bien vite voyant qu'il allait essayer de commenter encore une fois, et je te prierais de me laisser terminer cette histoire sans m'interrompre.
- Pardon mère. S'excusa-t-il rapidement ne voulant pas que sa mère s'arrête en si bon chemin.
- Cette personne était considérée comme la sorcière la plus puissante sur Terre, on disait même que ses pouvoirs provenaient de La Source elle-même.
Drago voulait crier d'indignation: la personne qui contrôlait le monde était une femme??‼ Mais il se rappela à l'ordre sachant que s'il osait interrompre sa mère encore une fois – surtout pour une remarque pareille – elle ne lui raconterait plus rien. Il prit donc son mal en patience et se concentra à nouveau sur les paroles de Narcissa Malfoy.
- Le monde vivait en parfaite harmonie même en ignorant le visage de leur souveraine puisqu'elle n'intervenait jamais directement. Quatre parmi les plus puissantes sorcières et selon «ses» ordres faisaient régner Sa loi à travers le monde, et on les reconnaissait grâce à une marque symbolisant leur élément tatoué sur leur front, mais là encore tout allait bien, la légende raconte même que sorciers et moldus vivaient ensemble, en harmonie. Mais il ne faut jamais oublier Drago qu'en face du Bien, le Mal se dresse toujours et le cœur des sorciers est très facilement habiter par la noirceur de cette puissance maléfique. Ces sorciers, aux cœurs plus sombres que les ténèbres, ont fait ce qu'aucun autre n'osa faire: ils s'attaquèrent aux moldus qui n'avaient aucun moyen concret de se défendre face à cette puissance magique. Mais il ne fallait pas les sous-estimés. La chasse aux sorciers commença! La paix qui régnait en maitre sur le monde magique pris fin en quelques minutes. Les sorciers et sorcières, et même quelques moldus soupçonnés étaient tout simplement tués de façon abominable pour la plupart et d'autres subissaient des tortures inimaginables pour les faire avouer leurs prétendues fautes ou les noms de leurs semblables.
Narcissa s'interrompit quelques instants en voyant l'air choqué et quelque peu effrayé de son fils et se demanda si c'était une bonne idée de lui raconter cette histoire. Mais il était trop tard, elle ne pouvait interrompre son histoire en si bon chemin et, de toute façon, Drago – même effrayé – ne la laisserait pas partir sans avoir le dernier mot de cette légende.
- La légende raconte que La Reine est immortelle et qu'elle ne peut mourir que par la volonté de La Source. La Reine était la seule sorcière sur Terre à pouvoir distribuer la magie aux sorciers.
- Distribuer la magie? Demanda Drago perplexe.
- On ne devient pas sorcier avec le temps Drago, on né sorcier ou on ne l'est pas, et c'est la Reine qui détermine cet état de fait ainsi deux sorciers peuvent avoir un enfant dépourvu de tous pouvoirs magiques.
- Un cracmol!
- Exact, un cracmol.
- Mais alors c'est à cause de cette femme que des Sangs-de-bourbes existent. En déduisit le futur Serpentard.
- Laisse-moi continuer mon histoire avant de tirer ce genre de conclusion. Donc je disais, puisque La Reine «distribue» les pouvoirs à travers le monde, elle peut facilement les reprendre et quand je dis reprendre je sous-entends absorber, donc les pouvoirs confisqués reviendront vers elle.
- Et où est le problème maman?
- La Reine voulait mettre un terme à ce chaos et retrouver la paix qui régnait jadis et elle savait que son sacrifice était nécessaire. Elle n'a pas eu peur de la mort, elle n'a pas eu peur d'être reniée à jamais, elle a fait ce qu'il fallait...
- Mais, vous aviez dit qu'elle était immortelle!! S'exclama Drago qui ne s'attendais pas à tant de drame et qui regrettait maintenant d'avoir tant insister pour une histoire.
- Elle l'est tant qu'elle représente la forme matérielle de La Source sur terre, mais à la minute où elle absorba toutes les forces maléfiques habitants les sorciers et les sorcières La Source se détourna d'elle et bien qu'elle ne fût plus très lucide, elle réussit à mettre un terme à sa vie en obligeant les moldus à la bruler vive.
Le petit Drago essayait de toutes ses forces de retenir ses larmes mais sa mère vit ses yeux qui commençaient à se remplir d'eau salée. Malheureusement, ni les larmes de son fils ni son malaise ne la firent arrêter, elle était comme perdue dans des souvenirs lointains.
- Et ils l'ont brulée? Demanda Drago de sa petite voix tremblante ravalant les larmes qui menaçaient de couler d'un instant à l'autre.
- Oui, et en mourant elle emporta avec elle toutes forces magiques maléfiques. Mais elle a fait quelque chose d'encore meilleur: elle a libéré tous ses pouvoirs les remettant entièrement entre les mains de La Source en la suppliant de mettre un terme à ce chaos et bien que cette dernière se fût détournée de sa protégée elle consentit à réaliser son souhait et c'est comme ça que l'histoire fut falsifiée: les moldus croient désormais avoir mis fin à ce bain de sang et ne crois plus en l'existence de la magie.
- Et qu'est-ce qui est arrivé aux sorciers?
- Les sorciers ont causé la perte de l'être le plus précieux de la Magie. «Elle» ne pardonna jamais aux sorciers leur trahison et pour les punir «Elle» décida de couper tous liens avec les sorciers.
- Comment ça mère?
- La Reine n'existait plus, c'était elle qui formait un lien entre chaque sorcier et sa magie, ainsi chacun pouvait prier La Source et lui demander divers dons, mais avec la disparition de la Reine suite à l'horrible trahison des sorciers, La Source décida que nous n'étions plus dignes de nos dons, «Elle» voulait retirer toute forme de magie sur Terre.
- Mais la magie n'a pas disparu n'est-ce pas mère? Je suis un sorcier? S'angoissa Drago à l'idée de la disparition de tous pouvoirs magiques en oubliant que ses parents étaient eux-mêmes sorciers et pratiquaient la magie avec aisance.
- C'est là que sont intervenues les Sorcières des Éléments, celles qu'on appelle aujourd'hui les Sorcières de Salem. Elles passèrent 12 jours et 12 nuits à prier La Source qui finalement accepta de redonner une chance aux sorciers mais en contrepartie ces quatre sorcières devaient renoncer à tout jamais à leur pouvoir et les rendre à la Terre. Chacun de ces pouvoirs devait être divisé en trois parties, chaque partie attendant la personne apte à la recevoir. Et dans sa grande générosité, La Source promis qu'un jour un serpent né de d'un lion leur redonnera leur gloire d'antan et en attendant ce jour, La Source promis de faire garder leur terre par des guerriers, forts et courageux, qui se battront au nom des Sorcières de Salem.
- Un serpent né de d'un lion? Mais mère cela n'existe pas! En plus ce n'est qu'une légende. Affirma Drago sceptique mais toutefois confiant.
- Tu as raison Drago, après tout ce n'est qu'une légende. Lui répondit sa mère lentement avec un sourire que Drago ne put comprendre à ce moment-là. Bien, continua-t-elle, il est temps de dormir maintenant il se fait tard.
Sa mère le borda et lui embrassa le front avant de quitter sa chambre, pensant surement qu'il allait s'endormir aussitôt. Mais cette nuit-là, Drago ne s'endormit pas et quand il entendit son père et sa mère discuter devant sa porte, il ne put s'empêcher de se lever discrètement pour les écouter parler même s'il savait qu'il serait sévèrement puni s'il se faisait prendre.
- Tu crois que c'était le bon moment pour lui raconter cette stupide histoire? Demanda Lucius Malfoy sèchement à sa femme.
- Non, répondit-elle, mais il fallait bien la lui raconter un jour.
- Ne me dis pas que tu crois à ces sornettes? Renifla-t-il dédaigneusement.
- De nous deux Lucius, c'est toi qui y crois le plus. Susurra-t-elle à l'oreille de son mari avant de lui tourner le dos et de le laisser.
Drago sortit de ses souvenirs lointains quand il entendit ses amis l'appeler.
- Drago, la terre à Drago, tu me reçois? L'apostropha Blaise agitant sa main dans tous les sens.
- Qu'est-ce qu'il y a Blaise? S'agaça rapidement le blond.
- Tu as vu la tête que faisait Ombrage? Rigola fortement le métisse.
- Elle ne restera pas longtemps professeur de défense contre les forces de mal. Renchérit Theodore.
- Ce poste doit être vraiment maudit. Marmonna Pansy contrariée, en effet elle avait parié que quel que soit le professeur de cette année, il allait rester mais elle avait perdue avant même le début de l'année.
- Tu nous doit 10 gallions Pansy. La nargua Blaise en chantonnant.
- Attendez, qu'est-ce qui s'est passé exactement? Demanda Drago plus confus que jamais.
- Je vous avais dit qu'il n'écoutait rien!! Dis Blaise contrarié avant de finalement consentir à expliquer à son ami ce qu'il avait raté. Ces trois femmes bizarres ont interrompu Ombrage en plein milieu de son discours et l'on emmené en dehors de la Grande Salle et depuis on ne l'a plus revue.
- Ça fait combien de temps qu'elles sont parties? S'exclama Drago horrifié d'avoir raté une telle scène.
- Mais à quoi est-ce que tu pensais? Lui demanda Pansy lasse du comportement de ses amis.
- Vous allez me dire que vous n'avez pas remarquer ce qu'il y avait sur le front de ces sorcières?!! S'indigna Drago avec la voix la plus basse possible.
Son interrogation laissa place à un silence gênant. En effet, tout sorcier ayant reçu une éducation de sang-pur avait vu ce symbole au moins une fois sur papier et, d'après ce qu'ils avaient appris, personne ne survivait pour raconter l'avoir vu en vrai. Mais eux l'avait vu. La question maintenant serais de savoir s'ils resteraient en vie assez longtemps pour le raconter.
Hermione n'avait pas d'appétit. Depuis qu'Ombrage avait été emmenée par ces trois sorcières, le repas avait eu le temps d'être servi et Ron ne s'était pas gêné pour se jeter sur la nourriture tel un lion affamé depuis 3 semaines.
- Je pense que je vais monter me coucher, je suis épuisée. Déclara Hermione en se levant soudainement de table.
Harry et Ginny arrêtèrent de manger et fusillèrent Ron quand celui-ci ne daigna même pas relever sa tête. Quand il remarqua les trois paires d'yeux qui le fixaient, il cessa de mâcher les trois bouchers qu'il avait ingurgité en même temps pour se concentrer sur Hermione qui était encore debout près de lui.
- Maistuvasoù?
- Ron, s'il te plait mâche et avale avant de parler et puis, évite de postionner. Lui dit-elle dégoutée en essuyant son visage avec sa manche.
- J'ai dit: «Mais, tu vas où?» Reprit-il après avoir bien avalé et s'être excuser de lui avoir postionner dessus.
- Je suis très fatiguée, j'aimerais allez me coucher.
- Mais, et les premières années? Tu vas me laisser seul avec eux? Commença Ron à paniquer.
- Ron, ce ne sont qu'une dizaine de première année. Je suis sûre que tu t'en sortiras très bien.
- Bon d'accord, Harry va m'aider de toute façon, n'est-ce pas Harry? Lui dit Ron avec le regard plein d'espoir envers son meilleur ami.
- Hum, en fait, je vais accompagner Hermione, je ne veux pas qu'elle se promène toute seule dans les couloirs de l'école.
- Tu as raison Harry, on ne sait pas à qui s'attendre avec les Serpentards. Le soutien Ginny en hochant la tête.
- Bon, vas-y, je vais me débrouiller. Soupira bruyamment Ron en reprenant deux bouchées de cuisses de poulets.
- Eh ho, je suis encore là vous savez, les apostropha Hermione, et Harry, merci, mais je n'ai pas besoin de garde du corps je sais me défendre toute seule.
Ron se figea soudainement à cette remarque mais se reprit très vite si bien que personne ne remarqua son comportement étrange. Il voulut répliquer et lui dire que personne ne doutait de ses compétences mais Harry le devança:
- Nous avons confiance en tes capacités Hermione n'en doute pas, mais j'aimerais juste assurer ta sécurité. Nous avons peur pour toi Hermione, Voldemort – et arrêtez de frissonnez ce n'est qu'un nom – est de retour et ses sbires sont à Poudlard, il fit un signe de tête pour désigner la table des Serpentards avant de poursuivre, et s'ils décidaient de t'attaquer alors que tu es seule? Je ne me le pardonnerais jamais Hermione.
À la fin de son discours, Harry avait posé ses mains sur les épaules d'Hermione et les serrait légèrement lui montrant combien il serait affecté si elle était blessée ou pire.... Mais il ne voulait pas penser à ça, seulement à l'instant présent et au fait qu'elle était trop proche de lui et qu'il n'arrivait pas à penser correctement.
Ses pensées auraient pu dériver encore plus loin si la douce voix d'Hermione ne le ramena pas à la réalité.
- D'accord j'ai compris, allons-y, je suis vraiment fatiguée. Soupira-t-elle s'avouant vaincu, ne pouvant résister plus longtemps au yeux vert émeraude envoutant de son meilleur ami.
Le sourire que lui offrit Harry pour la remercier de sa compréhension lui laissa momentanément le souffle coupé, son cœur faisant plusieurs embardées à la seconde. Après avoir souhaité bonne nuit à Ginny et Ron, Harry prit la main d'Hermione la soutenant et la guidant vers la salle commune de Gryffondor dans l'aile Est.
Le trajet se fit sans qu'aucun n'adresse la parole à l'autre, chacun étant encore trop absorbé par les étranges pensées qui les avaient habités il y a quelques instants, tellement absorbé qu'ils ne remarquèrent pas leurs mains toujours liées ni les trois silhouettes qui apparurent soudainement devant eux. La première à remarquer leur présence fut Hermione qui s'arrêta brusquement à quelques pas de ces sorcières obligeant Harry à faire de même.
- Miss Granger, vous devriez être dans la Grande Salle pour conduire les premières années dans votre dortoir et non vous y rendre seule avec M. Potter. Résonna la voix cinglante de l'une des silhouettes dans tout le couloir donnant la chair de poule à Hermione qui néanmoins ne tarda pas à répliquer.
- C'est vrai, mais je ne me sentais pas très bien et Harry a tenu à m'accompagner à la salle commune pour s'assurer.... Elle s'interrompit brusquement ne sachant comment expliquer à ces sorcières qu'elle ne leur faisait pas plus confiance qu'à des Serpentards.
- Nous sommes là pour veiller à la protection des élèves, M. Potter n'a pas besoin d'assurer ce rôle à notre place. Répliqua la même silhouette encore plus véhémente que la première fois.
- Dans tous les cas nous vous cherchions Miss Granger, repris tout de suite une autre femme empêchant Harry de répliquer à son tour, ce en quoi Hermione était reconnaissante sachant parfaitement de quoi était capable son ami quand celui-ci est en colère.
- Vous me cherchiez? Pourquoi? Demanda-t-elle méfiante.
- Pour vous remettre ceci, continua la même femme en montrant un bracelet rouge dans sa main, puisque vous n'avez pas pu avoir le vôtre.
- Oh merci. Remercia Hermione après avoir pris le bracelet qui s'enroula de lui-même autour de son poignet.
Mais à peine bouclé, le bracelet perdit sa belle couleur rouge pour devenir aussi noir que la nuit avant de partir en cendre. Hermione regarda son poignet horrifié puis regarda Harry, ses yeux le priant de trouver une explication à ce qui venait de se passer, mais le Gryffondor était aussi choqué qu'elle. Néanmoins, il se reprit plus rapidement et se tourna directement vers les trois femmes encore encapuchonnées.
- Peut-on savoir qu'est-ce qui vient de se passer?
- Ne vous en faite pas Miss Granger, nous nous attendions à cette réaction, mais tout ira bien je vous le promets. La rassura gentiment la seule sorcière qui n'avait pas encore parlée et avant qu'Hermione ou Harry aient pu poser la moindre question, les trois silhouettes s'étaient évaporées dans un nuage de fumée rouge.
Avant de reprendre le chemin vers la tour de Gryffondor, Harry se planta devant Hermione lui bloquant la route et lui parla avec un regard aussi dure que de la pierre.
- Est-ce que tu pourrais m'expliquer pourquoi tu as autant peur de ces sorcières?
- Ce n'est pas de la peur Harry. Soupira Hermione lasse et commençant vraiment à ressentir une grande fatigue.
- Alors quoi?!! Explique-moi!!! Cria-t-il sans le remarquer.
- La marque qui est apparue sur leur front, tu l'as vue?
- Oui tout le monde l'a vue, pourquoi cette question? Demanda Harry perplexe devant une telle réponse – si réponse il y a.
- La femme que j'ai vu quand le portail s'est brisé avait elle aussi une marque sur son front, ça ne peut pas être une coïncidence Harry. Souffla Hermione presque désespérée.
Harry laissa échapper un long soupir et se dit que finalement, son pressentiment d'hier soir s'était avéré vrai et malheureusement, ce n'était pas pour le meilleur.
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Alors alors mes chers amis... Je sais que j'avais promis un chapitre rapidement mais comme vous avez pu le constater celui-ci a pris plus d'un mois à être publié et je suis affreusement désolée, consternée, affligée, éplorée et tous les autres qualificatifs que vous pourrez trouver.... En espérant que ce chapitre vous ai plu et que vous n'ayez pas à attendre 100 ans (ou un autre mois) pour la sortie du prochain chapitre.
Eternellement vôtre.
Nanalou
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