Je me regarde dans le miroir, et arrange mes cheveux. Je veux être présentable quand Samy arrivera. Après tout, comme il l'a dit lui-même, c'est notre premier "rendez-vous".

J'entends la sonnette, et me dépêche de descendre les escaliers. J'ouvre la porte, et souris en voyant mon petit copain. Il me sourit aussi, et me tend un bouquet de fleurs, ce qui me fait rire.

- T'es sérieux ?

- Bah quoi, c'est pour ta mère.

Je secoue doucement la tête, et le dépose sur le plan de travail de la cuisine, avant de retourner avec Samy, qui est toujours sur le pas de la porte.

- Vas y, enlève tes chaussures et fais comme chez toi.

Il retire ses baskets, puis me tend sa veste. Je la pends au porte-manteaux, et attrape la main de mon copain pour lui faire visiter la maison. Une fois qu'il a vu chacune des pièces, je le fais monter dans ma chambre. Il s'assoit sur mon lit, et sourit en voyant son pull sur mon coussin. Je me mets à rougir fortement. Je savais que j'avais oublié de ranger quelque chose.

- Dis moi... Qu'est-ce que tu fais avec mon pull ?

- Bah, je... Je fais rien...

- Mytho, j'suis sûr que tu te branles dedans !

Je rougis encore plus qu'avant, ce qui le fait rire. Il tend les mains vers moi, et je m'approche doucement. Il me prend dans ses bras, et me fait tomber sur mon lit. Il me retourne pour se placer au dessus de moi, en appui sur les coudes, et il me regarde en souriant.

- Ça te dit qu'on se fasse un câlin un peu plus... Poussé ?

- Je... Je suis pas prêt à ce qu'on couche ensemble...

Il fronce les sourcils, comme s'il réfléchissait à ce que je venais de lui dire, puis il roule des yeux en souriant.

- Je parle pas de ça.

Il approche lentement son visage du mien, pour venir m'embrasser.

- T'inquiète pas, je t'ai dis que je ne te forcerai jamais à faire quoique ce soit.

- Merci...

Je souris, et Samy presse son corps contre le mien. Il donne un petit coup de bassin, et un gémissement s'échappe de ma bouche. Il recommence, et je sens que je commence à durcir.

- Que... Qu'est-ce que tu fais ?

Il ne me répond pas, et colle sa bouche à la mienne en continuant de se frotter contre moi. Nos lèvres se mouvent à la perfection, et on gémit tout les deux à l'unisson. Je finis par jouir au bout de quelques minutes, mais Samy continue ses mouvements.

Il a les yeux fermés, et un léger rictus déforme son visage. Il finit par jouir aussi, en poussant un petit râle de satisfaction, avant de se laisser tomber sur moi en haletant. Il a toujours les yeux fermés, et il me serre contre lui.

- Putain... Je crois que c'était la meilleure jouissance de ma vie.

- T'avais jamais fais ça avant ?

- Bah non. T'es mon premier petit ami, je te signale.

- A... Ah bon ? Je croyais que t'en avais eu d'autres avant moi...

- Non.

Il me serre encore plus contre lui, avant de se lever de mon lit.

- Euh... T'as un caleçon à me prêter ? Parce que c'est en train de me coller les poils de couilles.

Je rigole, et pointe du doigt mon placard. Samy l'ouvre, et en sort deux caleçons. Il m'en jette un, puis ouvre de grands yeux.

- Attends... T'as jouis, au moins ? Parce que je me suis arrêté, mais si tu veux, je peux te finir.

- Non non, c'est bon.

- Donc t'as jouis ?

- A... Arrête, t'es gênant.

Je rougis, ce qui le fait rire. Il se déshabille, et j'en profite pour le détailler. Pendant notre voyage en Espagne, je n'ai jamais pensé à le regarder vraiment. Je fixe ses jambes, bien musclée, mais n'arrive à regarder plus haut. Je ne sais pas pourquoi, mais je n'ose pas regarder ses parties intimes.

Mon copain prend le paquet de mouchoir posé sur mon bureau, et se nettoie rapidement, avant d'enfiler mon caleçon. Une fois qu'il est rhabillé, il grimace.

- Putain ! C'est serré.

- Désolé...

- Tu te changes pas ?

- Euh, si, mais je vais aller me changer aux toilettes.

- Bah, je me suis changé devant toi, tu peux faire pareil. Je suis quand même ton petit copain.

Je hausse les épaules, les joues rouges, et me lève de mon lit. Je me retourne, et change rapidement de caleçon. Je le sens me dévorer du regard, et ça me gêne beaucoup. Une fois que je suis dans des vêtements propres, je m'approche de lui.

- Passe moi ton caleçon, je vais les laver.

Au lieu de me donner son boxer, il m'arrache le mien des mains, et l'approche de son visage.

- Qu'est-ce que tu...

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase, car Samy lèche ma semence en me regardant dans les yeux. Je rougis encore plus qu'avant, ce qui le fait sourire.

- J'aime bien le goût que ça a. C'est un peu sucré.

- Tu... T'es dégoûtant.

Il hausse les épaules, toujours le sourire aux lèvres, puis me tend son caleçon.

- Je te préviens, je ne vais pas faire pareil que toi.

- Je sais.

Je prends son vêtement, et l'essuie avec un mouchoir, avant d'aller le mettre dans le bac de linges sales. Ensuite, je retourne dans ma chambre, et me jette sur mon lit.

- Qu'est-ce que tu veux qu'on fasse ?

- On peut regarder un film.

- D'accord.

Je lui souris, et prends mon ordinateur portable. Samy vient se coucher à côté de moi, et je me blottis contre lui pendant qu'il cherche un film à regarder.