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I can't stop love you.






En ce moment je nage carrément dans le bonheur, ouais. Je suis heureuse merde. Je n'échangerais ça pour rien au monde.



— Luce, pourquoi tu souris comme une tarée ? Me demande mon petit ami, la source même de mon bonheur.



Natsu, mon petit ami –je le répèterais autant de fois qu'il le faut–, est couché dans le lit à mes côtés. Il passe ses bras autour de ma taille et me rapproche de lui.



— Je t'aime, tu le sais ça hein ? Dis-je en souriant.

— Je sais.



Il pose ses lèvres sur le sommet de mon crâne, je hume son odeur qui me fait toujours autant chaviré même après 3 ans de relation.




— Et toi tu m'aimes Natsu ?

— Ouais... Hé ! S'écrit-il car je l'ai pincé à la côte. Mais toi aussi...


Il resserre son emprise autour de moi.



—...tu demandes alors que tu connais déjà la réponse.


Les battements de mon cœur s'accélère alors que Natsu pose un autre baiser sur mon front.

— Aller dis le.

Il ne me répond pas et continue de déposer plein de baiser sur ma tête. Je lève la tête et croise son regard. Mon Dieu, qu'il est beau. En fait, il l'a toujours été mais j'ai l'impression que chaque jours sa beauté s'accroît. Je bouge un peu pour me retrouver assise sur lui, un sourire se dessine sur ses lèvres, mon cœur manque d'exploser. Il passe une main sur ma nuque et rejoins nos lèvres dans un long baiser. Dès milliers de papillons décident de s'agiter dans mon ventre. Je rompt ce baiser à contre-cœur, mais je suis à bout de souffle puis je pose mon front sur le sien.


— Moi aussi Lucy, je t'aime.

— C'est ce que je voulais entendre.

Il me pince la joue, je lui tire la langue. Oui putain, je nage dans le bonheur, je m'y noie même.


— Promis on restera toujours ensemble hein ? Demandé-je en me relevant un peu mais en restant assise sur lui.

— La question se pose même pas,







Je me réveille presque en sursaut. Le cœur battant et les rêves brisés. Me voilà assise sur ce banc, vêtue d'une vulgaire robe dans cette église pour assister à cette scène que je n'ai imaginé que dans mes pires cauchemars.



—Vous allez vous engager l'un envers l'autre. Est-ce librement et sans contrainte ? Demande le prêtre.

Sa façon de la regarder, c'est comme cela qu'il me regardait autrefois. Où est-ce que j'ai foiré pour en arriver là ?

— Oui, répondent-ils en cœur tout en se souriant.


Ça me tue, ça me tue de le voir si heureux avec... avec une autre.


— Devant tous ceux qui sont ici, et en présence de Dieu, échangez vos consentements.


Il est si beau dans son costume noir, il a l'air si... homme ? Et bordel, il est toujours aussi beau, que ça me fait mal.



— Natsu, voulez-vous prendre pour épouse Olivia pour l'aimer fidèlement dans le bonheur ou dans les épreuves, tout au long de votre vie ?

Ma gorge se noue.



— Oui, je le veux... dit Natsu en souriant toujours sans décrocher son regard de sa futur femme. Oh Olivia, continue-t-il en coupant le prêtre. Si tu savais à quel point je suis chanceux et heureux de t'avoir à mes côtés et par la même occasion pour moi, sache que en ce moment mon cœur ne bat que pour toi, plus rien ne compte à part toi. Je t'aime Oli, je t'aimerais jusqu'à ma mort.

Tu me l'avais jamais dit ça. Natsu.

Ma lèvre inférieure se met à trembler et mes yeux s'embuent de larme petit à petit.


— Olivia, voulez-vous prendre pour époux Natsu pour l'aimer fidèlement dans le bonheur ou dans les épreuves, tout au long de votre vie ?

— Oui je le veux, répond cette dernière.


Oh que je l'envie. Je suis jalouse. Elle est si belle dans longue robe blanche, son visage si rayonnant de bonheur la rend encore plus jolie qu'elle ne l'est déjà et surtout... elle reçois l'amour de Natsu qui dans le passé m'était destinée.

Et visiblement, j'ai toujours du mal à accepter le présent.



Un enfant traverse l'allée jusqu'à arrivé aux mariés, dans ses mains les bagues de fiançailles. Mon cœur se serre me procurant une vive douleur à la poitrine.



— Que le Seigneur bénisse vos alliances et vous garde tous les deux dans l'amour et la fidélité.



Dans les yeux onyx de Natsu naissent plein d'étoiles, il est heureux et comblé. Il s'empare de la main d'Olivia et lui passe la bague au doigt, cette dernière se retient de sautiller. Je ferme les yeux et prend une grande inspiration en essayant de refouler mon égoïsme. Il est heureux et je devrais l'être pour lui. Olivia lui passe la bague au doigt à son tour. Je secoue la tête en essayant d'afficher un sourire.



— Vous pouvez embrasser la mariée.



Tout s'arrête autour de moi, mes yeux restent bloqués sur Natsu qui pose ses mains sur la taille de sa femme avant de s'emparer de ses lèvres comme si il attendait ce moment depuis des décennies.



Et puis je le sens. Je sens mon cœur se fendre en deux, les larmes me montent aux yeux et finissent par couler le long de mes joues... tout le monde se lève pour applaudir les nouveaux mariés et moi j'éclate en sanglot. Ma poitrine me fait horriblement mal mais je dois accepter le fait qu'il en aime une autre, sûrement plus que moi. Je dois accepter le fait qu'il n'y a malheureusement plus rien entre nous et je dois accepter le fait que je ne partage plus ma vie avec lui. Et c'est ça qui fait mal.

Olivia et Natsu marchent le long de l'allée en direction de la sortie de l'église. Natsu passe à mes côtés, sans me jeter un regard mais moi je vois son sourire de 3 kilomètres. Il est juste putain d'heureux...


avec une autre.



— Oh ma chérie, non. Fait ma mère en venant près de moi avant de passer un bras sur mes épaules.

Je t'avais dit de ne pas venir ! Ajoute mon père en se mettant à mors côté alors que nous quittons l'église.

Je pleure toujours alors ma mère caresse doucement mon épaule. Ce faible geste n'arrive pas à calmer ma douleur, il n'y a qu'une seule personne qui en est capable. Je doute que cette blessure se referme d'elle même un jour.

Les mariés rentrent dans leurs voitures puis s'en vont, ils passent leurs bras par la fenêtre et nous font signe alors que la voiture s'éloigne.

Je renifle.


— Rentrons à la maison. Dit mon père.

— Ça va aller chérie... me réconforte ma mère.


Oui, ça va aller... il est heureux, et moi, je ne pleurerais pas parce que tout est terminé entre nous mais je serais heureuse parce que il y avait un moment où c'est moi qu'il aimait. Ouais, j'vais faire comme ça.



Je t'aime Natsu.







« Don't cry because it's over,

smile because it's happened. »

Fin.

Ps : Olivia est un personnage inventé bien sûr.

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