vingtième
En refermant la porte de la salle de classe, le brouhaha qui y régnait diminua en intensité.
Gajeel se massa le cou et soupira légèrement. Maintenant que le message était passé, ils la laisseront tranquille désormais. Bien qu'il n'avait pas du tout prévu cette réaction, il n'avait pu se contrôler en suivant toutes les railleries que sortait Bickslow sur Levy.
C'était dégueulasse ce qu'il lui faisait.
Une grimace se peint sur son visage à cette pensée et il appuya son front de sa main.
— Bon sang, suis pas mieux, murmura-t-il entre les lèvres.
Il secoua sa tête pour se reprendre et prit le chemin qui menait à l'infirmière, se faufilant entre les élèves pressés de rejoindre leur salle de classe avec la sonnerie qui approchait.
La porte dudit endroit était entrouverte et il la poussa pour pouvoir entrer, le tout sans le moindre bruit.
Ses yeux rencontrèrent plusieurs lits de draps blanc et seul un était occupé. Recroquevillée sur elle-même, la bleutée n'occupait qu'une maigre partie du simple lit.
Arrivée à son niveau, il se racla la gorge pour attirer son attention. Celle-ci sursauta par le silence qui fut rompu l'instant d'une seconde, leva la tête et la surprise se lut sur son visage.
— Ga-Gajeel ? Qu'est... Qu'est-ce que tu fais là ?
Seul un silence lui répondit.
Ce dernier restait debout à la regarder dans le blanc des yeux sans pouvoir répondre, alors que le regard de la jeune fille était pleine d'interrogation.
Lui non plus ne savait pas exactement pourquoi il était là,
La sonnerie annonçant le début des cours vint briser ce silence devenu presque gênant et Gajeel prit enfin la parole.
— Où est l'infirmière ? demanda-t-il, croisant les bras en s'adossant au mur parallèle au lit.
— Je ne sais pas trop, elle est sortit un instant, répondit-elle faiblement.
Gajeel glissa ses yeux sur les quelques marques qui ornaient ses joues. Remarquant cela, la bleutée déposa sa main sur l'une d'elle.
— Ah euh... Elle a dit que ça partira d'ici ce soir, dit-elle, répondant à sa question silencieuse.
Cette annonce l'avait réjouite. Ça l'évitait un énorme mensonge pour justifuer cela à son père.
Il hocha doucement la tête et un nouveau silence s'installa entre les deux jeunes élèves. Pour briser cela, la bleutée s'adressa à lui d'une petite voix.
— Pourquoi... Tu ne vas pas en classe ? On a sonné.
— Toi non plus.
— J-J'ai... Pas envie, répondit-elle, essayant de contrôler les tremblements de sa voix.
Ce que remarqua bien évidemment Gajeel. Elle était sans doute encore effrayée.
— L'infirmière va faire quoi ? demanda-t-il finalement.
Levy le regarda perplexe ne comprenant pas sa question.
— T'es consciente que tu t'es fait violentée ? précisa t'il.
La jeune fille ne lui répondit pas à la seconde, et quand elle le fit, le son de sa voix était presque comme un murmure.
— Je n'ai aucune envie qu'on convoque mon père une nouvelle fois. Il va s'inquiéter d'avantage pour moi qu'il ne le fait déjà, alors j'ai demandé qu'elle n'évoque pas cela, souffla-t-elle.
Attend, elle a fait quoi ?
— Enfin je veux dire que je ne veux pas que cela aille plus loin.
Et elle avait dû être insistance pour que l'infirmière n'aille pas signaler l'offense.
Gajeel laissa échapper un juron silencieux. Elle jouait à quoi ? Elle avait une opportunité de condamner Bickslow pour ses faits et elle laissait couler. De toute façon c'était son affaire, il s'en était déjà trop mêlés.
Levy changea de sujet, parlant d'une chose qui accaparait ses pensées.
— Je me demandais, hum... Est-ce que tu comptes retourner en classe ou rester ici ? demanda-t-elle.
— Quoi ? Je te gêne ? rétorqua-t-il d'un ton brusque.
— Non ce n'est pas ça, c'est que je voulais que tu y ailles pour prendre des notes. Je... Je n'ai personne qui peux me les prêter et toi hm... La dernière tu me les avais prit gentiment alors je pensais que si cette fois-ci tu pourras encore... Faire pareil, termina-t-elle dans un murmure.
— ...
De toute façon il n'avait rien à faire ici, alors, il se retourna pour s'en aller, sans dire un mot
— Merci.
— J'ai pas dis que je le ferrais, répondit-il au pas de la porte.
— Ah ! C'est... Pas grave.
La bleutée s'allongea tout lentement dans le lit, montrant le dos à son visiteur.
— Merci d'être passé, murmura-t-elle.
Gajeel trouva le son de sa voix étrange, comme étranglé. Elle était sur le point de pleurer ou quoi ?
A peine voulait-il se retourner que la porte s'ouvrit, laissant découvrir une jeune femme – Aux cheveux courts roses tombant de part et d'autre de son visage, au teint très clair et aux yeux marrons – en blouse blanche, sans doute l'infirmière.
— Vous vous sentez mal ? demanda l'infirmière Ariès de sa douce voix en voyant un autre élève.
— Non, répondit Gajeel. Je suis juste venu... La voir, termina-t-il dans un murmure.
— Vous devriez être en classe en ce moment.
— Elle n'a pas l'air bien et...
— Ne vous inquietez pas je vais m'occuper d'elle, coupa gentiment la jeune femme. Si vous n'avez aucun problème vous pouvez retournez dans votre salle de classe.
Gajeel fronça les sourcils et après un furtif coup d'œil vers le lit où était allongé Levy, il sortit.
Il resta là au pas de la porte. Elle avait sans doute très peur de retrourner en classe qu'elle s'était sentie mal en y pensant, supposa-t-il.
Est-ce qu'il aurait dû lui dire qu'il avait résolu le problème ? Non, c'était sans importance, elle s'en rendra compte de toute façon.
Tout autour de lui était silencieux, pas un seul élève était présent dans les couloirs. Il devait se depêcher pour ne pas se faire prendre.
Les mains dans les poches, il fit route jusqu'à la classe de première II et toqua deux coups à la porte.
Le professeur l'intima d'entrer et celui-ci cacha son désagrément au vu de l'interruption de la dispensation de son cours.
— Dépêchez-vous d'aller vous assoir.
Gajeel remarqua la grimace qui ornait le visage de l'enseignant. Il le faisait toujours autant flipper on dirait et que ça l'agaçait.
Si ça avait été un autre éléve, il l'aurait fait patienter dans les couloirs, au risque qu'il se fasse prendre. Normal, Gajeel l'avait fait baver l'année dernière.
Sans se gêner, ce dernier partit s'assoir au fond de la salle et la leçon reprit.
* *
Deux cours déjà venaient de s'achever et sa voisine n'était pas encore revenu. Il se disait qu'elle allait sans doute revenir à la pause qui se déroulait à l'instant.
Gajeel croisa les bras et ferma les yeux en l'attendant, il devait vérifier que Bickslow ne tentera plus rien. Bien que c'était impossible après ce qu'il lui avait infligé.
*
Levy fut contrainte de quitter l'infirmerie à la pause. Mademoiselle Ariès ne pouvait la garder plus longtemps si elle n'avait aucun mal.
La bleutée avait trainé lentement dans les couloirs pour retarder le moment. Hésitante, elle passa quelques secondes devant la porte de sa classe avant de se decider à entrer.
À peine mit-elle un pied à l'interieur qu'elle percuta quelqu'un sur le point de sortir.
— Pardon, s'excusa-t-elle.
En remarquant que c'était Bickslow, elle fit plusieurs pas en arrière et prit peur.
— J'ai... J'ai pas fais exprès je jure... Ne... Ne me fait rien, supplia-t-elle.
L'effroi se lut au fond des yeux de la jeune fille mais Bickslow se contenta de passer.
La bleutée resta sidérer.
Elle n'avait pas eu droit à une parole blessante, un geste dégradant ou même à ses habituels regards moqueurs.
Rien de tout ça, il s'était juste contenter de passer sa route.
En regardant derriere elle, elle n'arrivait vraiment pas à y croire, mais toutefois, elle en profita pour rentrer en classe. Par contre, l'intensité des regards qui tombèrent sur elle la gêna énormement.
C'était bien vrai qu'elle attirait toujours l'attention avec sa béquille mais pas d'une telle envergure.
Ceux de Lucy et Cana qui croisèrent le sien finirent pas baisser la tête.
Bizarre.
La bleutée s'assit sur son siège - ne faisant pas attention à son voisin qui affichait un petit sourire satisfait - fouilla dans son sac à dos et retira son téléphone comme ses écouteurs qu'elle mit aux oreilles.
Elle passa un des enregistrements de sa mère et prit sa tête dans ses bras en se couchant sur sa table.
En écoutant la merveilleuse voix de sa mère, elle fut au bord des larmes. Avec tout ce qu'elle avait vécu ses derniers jours, elle aurait tellement voulu se retrouver dans ses bras.
Si seulement elle n'était pas morte dans cet accident.
* *
C'était la sortie des cours et Levy rangeait soigneusement ses dernières fournitures encore présente à table dans son sac à dos, quand, un bloc note se posa dessus.
— Tes cours, entendit-elle.
La jeune fille leva les yeux et vit Gajeel.
— Pardon ?
— Tu m'as pas demandé de les prendre ce matin ou quoi ?
— Mais je pensais que... commença t'elle avant de s'arrêter. Merci.
Elle tendit la main pour les récupérer mais Gajeel l'arrêta.
— Pas si vite, tu me devras un service pour ceux-ci.
— Ah bon ? Euh... Et tu veux quoi comme service ?
Gajeel baissa la tête jusqu'à son niveau et à cela, elle détourna la tête gênée d'être aussi près et remarqua donc les regards de leurs camarades tournés vers eux, les épiants.
Ils leurs lancaient des regards discrets tout en chuchotant.
– Enfin, les voilà ensemble.
– Vous pensez qu'il se passe un truc entre eux. ?
– Dit pas n'importe quoi c'est pas son genre de fille.
– Qu'est-ce que t'en sais au juste ?!
N'entendant qu'une infime partie des chuchotements, elle en était stupéfaite. C'était quoi cette histoire ?
Alors, elle regarda Gajeel qui se contenta d'hausser les épaules et elle lâcha un soupir.
— Si non tu ne m'as toujours pas répondu, tu veux quoi comme service ?
— Te dirais après.
Il ne savait pas trop ce qu'il voulait pour le moment. Gajeel lui remit le carnet et Levy le remercia.
— Je te le rendrai demain, dit-elle.
— Pas la peine.
Il sortit de la classe et Levy rangea les cours qu'il lui avait remis, sortant trente seconde après lui.
À l'extérieur dans les couloirs, Gajeel était déjà bien loin devant et elle décida donc de ralentir son pas, elle se donnait du mal pour rien, elle ne pourrait pas le rattraper.
La bleutée entra donc en réflexion. Contrairement à ce qu'elle s'attendait, elle avait passé une journée plutôt calme.
Lucy et Cana avaient détourné les visages à sa vue et Bickslow n'avait rien tenté de toute la journée pourtant ils s'étaient promis de la faire vivre un veritable enfer. Qu'est-ce qui s'était passé seulement ce matin en son absence ?
Pas que ça la déplaisait, loin de là. Mais ça portait à la confusion. De toute façon c'était mieux ainsi, elle avait retrouvé un peu de tranquillité.
Un large sourire étira ses lèvres lorsque les rayons du soleil caressèrent sa peau étant à l'extérieur des portes du lycée. Ses soucis loin derrière elle, elle pouvait enfin apprécier la beautée de la journée.
En se dirigeant vers l'arrêt bus, elle remarqua Gajeel plus loin avec deux autres élèves, les mêmes que d'habitude, un blond et un autre au tatouage rouge.
Elle avait bien remarqué qu'il ne trainait jamais avec ceux de leur classe. Et elle aurait bien aimé savoir pourquoi, sa curiosité piqué dessus.
Pas très loin d'elle, deux élèves discutaient à son sujet.
— La voilà, tu lui demandes ?
— Pourquoi ? C'est toi qui voulait savoir.
— On peut pas compter sur toi. Bref j'y vais.
Biska s'avança laissant son petit ami, Alzack, derrière qui finit par la suivre après avoir lâché un soupir.
Assise en attendant comme d'habitude son bus, la bleutée avait le visage levé vers le ciel en contemplant les oiseaux qui survolaient dessus, le sourire dessiné aux lèvres. Cependant, une ombre éclipsa ce beau tableau et elle prêta attention au deux élèves dressés devant elle.
Elle perdit son sourire en reconnaissant ses camarades mais surtout, cette fille aux longs cheveux verts qui l'avait une fois ignoré mais aussi c'était celle avec qui Lucy et Cana avaient medit sur elle.
— Euh désolée mais je peux te poser une question ? commença la jeune élève.
La bleutée ne leur agressa pas la parole, se clouant dans un mutisme et ils furent fort gênés.
— On se demandait si... commença la fille.
— Hey, c'est toi qui voulait savoir, corrigea Alzack.
— Chuut, laisse moi parler, chuchota Biska lui donnant un coup de coude. Redfox et toi êtes ensemble ? termina-t-elle de demander.
La bleutée fut tellement stupéfaite et prise de court par cette question qu'elle répondit une millième de seconde plus tard.
— Quoi ? Mais non... Comment ? C'est... Q-Qu'est-ce que vous racontez ? balbutia-t-elle, abasourdie.
— Vous êtes juste des amis alors ?
Pourront-on les qualifiés d'amis ?
— Euh... Pas vraiment, répondit-elle bas.
— Pff, je me disais bien qu'il y'avait rien. Mais ça n'explique pas pourquoi il a prit ta défense.
— Ma... Ma défense ? répéta-t-elle, perdue.
Ses iris chocolats naviguèrent entre les deux lycéens, attendant une quelconque réponse de leur part. Mais les deux amoureux firent durer l'attente de quelques secondes de plus voyant son impatience.
— Bah, il a interdit à Bickslow, Lucy et Cana de te faire quoi que se soit, répondit Alzack.
— Il... a fait ça ? s'étonna-t-elle.
Ses deux camarades ne se soucièrent plus de lui accorder une réponse, alors qu'elle se trouvait dans un état de choc par cette nouvelle.
— Alzack on y va, dit la fille, prenant le bras de ce dernier. J'ai même pas pu avoir la réponse a ma question, se plaignit-elle.
— Peut-être qu'il s'intéresse juste à elle. Laisse tomber.
— Sans blague, rit-elle. Qui s'interesserait à une fille en béquille ?
Leurs voix devinrent lointaine, mais la bleutée demeurait dans le fond de ses pensées.
<< Il a interdit à Bickslow, Lucy et Cana de te faire quoi que se soit. >>
C'était donc pour cette raison qu'à son retour de l'infirmière, on ne s'était pas prise à elle ?
Son regard se tourna dans la direction où se trouvait Gajeel.
— Il a fait ça... Pour moi ?
Pourquoi ?
<< Peut-être qu'il s'intéresse à elle. >>
La bleutée secoua fermement sa tête chassant cette phrase de son esprit qui pourtant, l'avait fait réagir.
Ses joues étaient toutes rouges et sa poitrine s'emballait à cette simple idée.
Furtivement, elle jetta encore un regard espérant qu'il soit toujours là. Et l'apercevant, son coeur rata un battement.
<< Peut-être qu'il s'intéresse à elle. >>
Ça n'avait sans doute rien à voir, il était tout simplement sympathique envers elle.
Mais pourquoi ?
Pour la première fois depuis hier, elle se souvint de la sensation d'avoir été dans ses bras, cette aura rassurante mais à la fois embarassante qui la fit chavirer et exploser son coeur.
Elle se cacha la face de ses deux mains dissumulant ses rougeurs.
— Gajeel...
Son coeur battait si vite, c'est étrange.
Une étrange sensation.
* * * * *
Une nouvelle semaine débuta, et les élèves de première II disposaient des résultats de leur précédente évaluation.
Comme on pouvait s'y attendre, Levy Mcgarden avait obtenu les meilleurs notes. De quoi attirer les jaloux qui auront pu l'embêter s'ils ne redoutaient pas les représailles de Gajeel.
Quant à ce dernier, il avait abattu un travail pathétique, déplorable qui l'avait mit de très mauvaise humeur. On était qu'en début d'année et il avait déjà un travail si faible, malgré sa reprise.
S'il continuait ainsi, il allait encore y passer cette année ce qui était loin d'être une possibilité envisageable.
Mavis avait un œil sur lui, s'il ne remontait pas au plus vite, elle risquerait de le faire suivre un ''
Programme personnalisé de réussite éducative comme en ses propres termes.
A peine avait-elle terminé de l'expliquer qu'il avait tout de suite su qu'il allait détester ce programme - Un atelier d'apprentissage en groupe avec des enseignants supplémentaires.
Comme si avoir à faire à des professeurs le long de la semaine n'était déjà pas assez pour lui.
Sa réponse serait automatiquement non, il préférait encore se rabattre sur une personne susceptible de l'aider et pour cela il ne voyait que sa ''chère'' voisine de banc.
Le problème était de savoir si elle serait d'accord de lui donner des cours de soutien continuellement, enfin jusqu'à ce qu'il ai un niveau plutôt stable.
Décidé à l'en parler, il attendit à la sortie des classes, et dès qu'elle passa devant lui, le gratifiant d'un maigre sourire – Timide et reservé, loin d'être comme ceux d'habitude – il l'arrêta.
— Attend une minute.
La bleutée s'arrêta donc, hésitante à tourner son regard vers lui, alors qu'elle voulait juste masqué les rougeurs qui avaient prit possession de son visage à sa seule présence.
Depuis la dernière fois, elle se sentait tumultueuxe lorsqu'il était à proximité d'elle.
Il haussa un souril attendant, et finalement, elle se tourna vers lui.
— Oui, o-oui ? Il y'a un problème ?
— Euh en fait... commença t'il, se grattant l'arrière de la tete.
Il détestait demander des faveurs.
— J'ai besoin de toi, dit-il.
Le cœur de la jeune fille rata un battement.
— Par... Pardon ?! s'écria-t-elle, choquée.
Gajeel fit une grimace.
— Pourquoi tu cris comme ça ? J'ai juste besoin de ton aide.
Arh ! Qu'est-ce qui l'avait pris d'analyser sa phrase dans ce sens là, se blâma-t-elle.
— Pardon, s'excusa t'elle. En quoi veux-tu de l'aide ?
— Rien de bien compliqué pour toi, enfin si t'es d'accord.
Il se mit à l'expliquer la raison de sa demande.
— Tu aimerais des cours de soutien avec moi ? Vraiment ?
— C'est ça. Alors t'es d'accord ?
Si c'était lui, elle ne pouvait que dire oui. Bien sûr que ça ne lui posait aucun probleme de l'aider regulièrement. La bleutée accepta en hochant la tête ce qui ravi Gajeel.
— T'es libre ce week-end ?
— Oui, j'ai pas grand chose à faire.
Elle n'avait surtout rien à faire étant isolée de toute activité en groupe ou individuelle.
— Ouais, alors ce week-end. Vient chez moi.
— Comment ?
— Ça dérange ?
— Non, non.
— L'adresse c'est xxxx porte 703, t'as pas interêt à l'oublier.
— Oui bien sûr.
— Bref, rentre bien, déclara-t-il, commençant à se retourner.
Levy le regarda s'en aller puis, elle s'adossa à l'embrassure de la porte de leur salle de cours et mit une main sur sa bouche.
Chez... Chez lui ? Juste tous les deux en train de travailler ?
D'abord il se montrait gentil avec elle, puis il l'avait aidé concernant Bickslow et maintenant il l'invitait chez lui. Et s'il s'interessait réellement à elle ?
— Non, non, non, dit pas des bêtises Levy, se raissonna-t-elle.
Il se comporte juste comme tout le monde aurait dû être avec elle, n'est-ce pas ?
La bleutée s'équilibra parfaitement avec sa béquille et s'engagea à rentrer elle aussi.
Maintenant qu'ils auront l'occasion de se voir plus régulièrement, elle ne manquerait pas de lui poser toute les questions qui la tourmentait le concernant.
.........
Avis ?
10 octobre
Marie
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