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Vingt-huitième

Lucy eut du mal à se remettre de ses émotions, assise à cette place qu'elle avait l'habitude d'occuper avec ses amis à la cantine. Même les bruits présents ne réussirent pas à la sortir de l'état second dans lequel elle se trouvait.

Tenant le bout de sa jupe les mains tremblantes, elle avait l'impression d'entendre encore le la voix ménaçante de Gajeel au creu de son oreille.

<< La prochaine fois que tu t'en prends à Levy, je vais t'écraser. >>

Dire qu'elle recevait un avertissement à cause de l'insignifiante personne qu'était Levy Mcgarden.

Cette rejetée de la classe !

Quelle humiliation. A elle, Lucy Heartphilia.

La blonde battit plusieurs fois des yeux pour retenir les larmes au bord de ces dernières.

Non, elle ne pleurera pas au compte de cette moins que rien.

Machinalement, elle récupéra son téléphone à table et se lèva bien que titubante pour sortir de ce lieu alimenté par les voix et causeries des élèves, des bruits de cuillères et fourchettes grattants les plateaux rempli du repas aux antipodes de ce qu'on lui servait chez elle.

La précédente présence de Gajeel lui donnait toujours autant froid de le dos, le souvenir du contact froid de sa main contre sa peau la faisait déglutir sans arrêt, son souffle qui avait effleurer son cou transpirer de peur et sa voix tranchante résonnait encore au plus profond de son âme.

Secoué par ces affreux souvenirs, elle zigzaguait en sortant du lieu et inattentive, elle percuta une éleve qui renversa son plateau sur le bas de sa tenue.

— P-Pardon, s'excusa l'inconnue, gênée des dégâts causés.

Toute timide, celle-ci tentait désespérément à reparer sa faute mais la blonde la repoussa violemment, comme apeurée, tétanisée par la soudaine forme de Gajeel qui avait fait apparition dans son esprit.

Avant même de prendre conscience de son geste ou même de ce qui venait de se passer, les railleries autour accru son mal.

– Waouh, c'est pas Lucy Heartphilia. ?

– Si c'est elle, elle est du genre violente on dirait.

– Que j'aurais aimé renverser mon plateau sur elle, c'était marrant. ''

– Regardez sa tête elle a l'air choqué, haha.

– Pourquoi elle est toute seule, ses amis l'ont abandonné  ?

– J'aurais fait pareil à leur place, elle prend tellement tout le monde de haut.

Rire.

Des rires à n'en plus finir.

Sa tête crut tourner à force de recevoir tous ces propos désagréables, leurs rires qui emplissaient son cœur d'une grande douleur.

Les mains bouchants ses oreilles, elle s'enfuit en courant de cette grande pièce – dont les personnes présentes n'avaient d'yeux que pour elle – ce qui allait sans doute encore alimenté leurs ''potins''.

Lucy entra en trombe dans les toilettes, et devant le miroir de celles-ci, elle ouvrit le robinet et macula son visage d'eau fraîche de ses mains toujours tremblantes pour rafraîchir ses joues chaudes et rougies par cette faible course effectuer.

Ces gens qui faisaient la courbette pour s'attirer des faveurs d'elle n'hésitait pas de la plus petite occasion pour l'humilier.

Une expression de dégoût apparut sur son visage lorsqu'elle baissa le regard sur son bas de vêtement.

Sa jupe était ruinée par cette bouillie d'aliment qui ressemblait à s'y méprendre à quelque chose près du vomi tâchant à plusieurs endroits son magnifique bas de tenue grise.

La jeune fille chercha à éponger tout cela, malgré le tumulte qu'elle ressentait au fond d'elle.

Ses reniflements s'intensifièrent à chaque fois que montait en elle la scène de tout à l'heure, leurs paroles. L'avertissement âcre de Redfox.

A bout de se retenir, elle laissa couler ses larmes qui s'ecrasèrnt contre le carrelage froid et humide de la pièce.

Elle était secouée.

* *

Le silence régnait entre les trois jeunes filles après le départ de leur amie.

Juvia mordilla son doigt. Gajeel lui avait demandé de retenir ses amies le temps d'un moment.

— Pourquoi tu restes silencieuse ? Juvia, qu'est-ce que tu as à nous dire ? commença Erza.

— Euh... C'est que...

Si elle leur disait la vérité concernant l'incident avec Lucy et Levy, est-ce qu'elles la croiront ? Gajeel avait affirmé que non et il se trompait rarement sur ce genre de chose. De plus, entre amies elles se faisaient énormément confiance, de la même façon qu'elle non plus n'aurait pas cru à une mascarade si elle ne l'avait pas entendu de la propre bouche de Lucy.

Elle risquait inutilement de créer une dispute si elle révélait cela sans preuve concrète et physique.

— Juvia, est-ce qu'il y'a un problème ? interpella Mirajane, posant sa main sur l'épaule de son amie.

Sursautant, la bleue se dit qu'elle devait sans doute trouver quelque chose à dire.

— Non, il y'a en pas... En fait c'est... Une chose très capitale.

— Qu'est-ce que c'est ?

Juvia balbutia.

Vite, une excuse.

— Euh... Jellal et Luxus veulent vous inviter, répondit-t-elle, disant la première chose lui venant à l'esprit.

— Vraiment ? se réjouit la blanche.

— O-oui... Au... Au cinéma, voilà.

Les deux jeunes filles rougirent ce qui fit davantage culpabiliser Juvia sur ce doux mensonge.

— C'est bien vrai ? Mais pourquoi c'est toi qui nous le dit ? s'enquit Erza.

— Gajeel me l'a dit.

Juvia tira nerveusement sur le bas de sa jupe.

Elle s'enfonçait.

— Et comme ça me faisait si plaisir pour vous, j'ai pas pu garder ça pour moi.

Cette dernière soupira. Elle ne pouvait que profiter de cette occasion et leur dire à tous deux ce qu'elle hésitait longuement à partager.

— Toi Erza, on sait tous que Jellal te plaît et puis vous avez l'air très proche tous ces derniers temps. Depuis l'an passé il est toujours là à t'attendre à la boulangerie de tes parents. Ça saute aux yeux qu'il est amoureux de toi. Il est peut-être temps de mettre les choses au clair entre vous. Et toi Mirajane c'est vrai que Luxus à rejeter tes sentiments mais on dirait que tu as abandonné si vite. Où est donc passer la Mira que je connais ? Luxus veut sans doute plus d'effort de ta part. Il est difficile comme garçon.

La blanche baissa la tête, se trouvent bien ridicule dans ses sentiments.

— Tu as sans doute raison, je ne vais pas baisser les bras aussi vite.

La bleue émit une rire gênée.

— D'accord. En attendant, garder ça pour vous. Si non ils vont être déçu.

— Tu peux compter sur nous, promis les deux filles.

Juvia hocha la tête le cœur battant à tout rompre. Elle était dans de beau draps ! Elle aurait dû trouver autre chose à dire.

— Si c'est tout allons rejoindre Lucy, elle doit s'ennuyer toute seule, plaça Erza.

Juvia en profita pour envoyer un message à Grey de libérer Natsu.

Gravissant le couloir menant à leur salle de classe, les filles virent Lucy devant la porte de cette dernière, le visage livide, le regard dans le vide et sa jupe toute sale.

Qu'est-ce qui s'était passé ?

Elles accoururent toutes vers elle inquiètes.

— Lucy, qu'est-ce que tu as ? demandèrent-elles en chœur.

Lentement, la blonde leva le regard vers ses amies et Juvia fut estomaquée, comme les autres.

Qu'est-ce que Gajeel lui avait fait ? Il lui avait promis pourtant qu'il allait juste lui parler, c'est pourquoi elle avait accepté de l'aider.

Cette dernière ne leur adressa pas la parole et retourna à sa contemplation à l'intérieur de la classe et ses amis suivirent son regard.

— Regardez là, dit-elle, laissant échapper un rire sans émotion.

— Qui ça ?

— Levy Mcgarden. Elle lit tranquillement son livre alors que moi je vais mal.

— Comment ? Elle t'a encore fait quelque chose ? s'inquiéta Mirajane.

— Oui.

Se faire humilier par sa faute.

— Lucy, arrête ! s'exclama Juvia, sachant que c'était un mensonge.

— C'est à cause de toi, murmura Lucy.

— Tu as dit quelque chose ? demanda Erza.

— Est-ce que vous pouvez me laissez seule avec Juvia ? J'ai quelque chose à lui dire.

— Euh d'accord, si tu ne vas pas bien fait nous signe.

Erza et Mirajane retourna en classe malgré leurs suspicions et inquiète de l'état déplorable de leur amie.

— Tu es contente de me voir dans cet état ? commença la blonde.

— Qu'est-ce que tu racontes ? Bien sûr que non ! Qu'est-ce qui s'est passé ?

— C'est toi n'est-ce pas ? C'est toi qui a laissé Gajeel venir à moi. Tu t'es arrangé à me laisser toute seule en restant avec les autres ? C'est ce qu'il t'a demandé ?

Juvia fut interloquée. Elle avait compris ça si vite ? Quoi de plus normal. C'était une fille très intelligente.

— Tu es satisfaite ?

— Gajeel m'a promis de ne pas te toucher.

— Pas besoin de me toucher quand il peut m'éffrayer de cette façon.

— Je voulais juste que tu arrêtes tes bêtises. Si cette fille ne t'a rien fait, pourquoi tu l'as laissé se faire humilier de la sorte hier ?

— Si elle ne m'a rien fait ? Bien sûr qu'elle m'a fait quelque chose ! s'exclama la blonde, haussant le ton.

— Qu'est-ce que tu racontes ? Elle ne t'a rien fait.

— Tu ne sais rien.

Juvia vit les yeux de son amie se remplir de larme.

— Tu sais bien que j'ai pas le droit si non mon père... Je dois être la meilleure si non...

La blonde se laissa tomber au sol. Heureusement que son amie accourut vers elle pour lui prendre dans ses bras.

— Lucy...

— Je dois juste être la meilleure pour que mon père me laisse mener ma vie un temps soit peu comme je le souhaites. Mais elle me fait de l'ombre. C'est pourquoi je veux l'anéantir. Je la déteste ! s'écria-t-elle, la voix tremblante de larme.

Alors tout ce qu'elle faisait subir à cette fille était juste par... Jalousie ? comprit Juvia.

Avant qu'elle ne puisse prodiguer une quelconque parole réconfortante à son amie, la voix de Natsu résonna.

— Lucy ?

À l'instant, il se retrouva accroupit à leurs côtés.

— Natsu, murmura la blonde, attendrie.

— Pourquoi tu pleures ? demanda ce dernier.

— Est-ce que... Tu peux m'amener ailleurs ? J'ai envie d'être seule avec toi, osa-t-elle lui dire.

Bouche bée, il rougit par cet aveu trop sincère.

En voyant le sourire satisfait de Juvia, il se racla la gorge et prit la main de la blonde.

— Suit moi, déclara-t-il, l'amenant avec lui.

C'est lorsqu'ils partirent qu'elle remarqua la présence de Grey et aussitôt, elle se releva et l'enlaça tendrement.

— Ju-Juvia, contrôle toi, balbutia-t-il, gênée.

— Juste un moment, souffla-t-elle.

Ce qu'elle venait d'entendre était bouleversant. De ce que son amie était capable de faire par simple jalousie.

Contraint, il posa sa main sur son dos regardant Lucy et Natsu disparaître au loin.

— Tu m'expliques maintenant pourquoi je devrais retenir Natsu.

Devait-elle parler à Grey de ce Lucy venait de lui avouer ?

* *

C'était très silencieux quand ils s'assirent tous les deux sur le toit de leur bâtiment.

— Pourquoi tu pleurais ? demanda enfin Natsu. On t'a fait du mal ?

— En quelque sorte.

— C'est-à-dire ?

— Natsu, je n'ai pas très envie de parler de ça.

— Pourquoi ? On est ami, n'est-ce pas ?

Ami.

Son cœur se serra à cela et elle se blottit contre Natsu qui eut un mouvement de recul par ce geste soudain et trop intime ?

— Qu'est-ce que...

Ses émotions avaient été mise à rude épreuve aujourd'hui qu'elle voulait juste extérioriser ce qu'elle gardait précieusement.

— Natsu je... Je suis amoureuse de toi, avoua-t-elle.

Son aveu fut suivit de la sonnerie annonçant la fin de cette pause et le silence de ce dernier la mit très mal à l'aise.

— Natsu ? Tu ne dis rien ? demanda-t-elle, la voix tremblante.

Celui-ci détourna la tête.

— Hum... Euh... On a sonné, rentrons en classe.

Lucy posa une main sur sa poitrine qui s'était serré douleureusement.

C'était un rejet ?

— A-Attend, s'il te plaît réponds-moi. Si... Si je te l'ai dis c'est parce que je pensais que je te plaisais. C'est que parfois avec moi tu es...

Lucy n'acheva pas sa phrase que les lèvres de Natsu c'étaient posées sur les siennes.

— Je voulais juste qu'on en reparle après.

Tous les deux rouges, il enlaça délicatement leurs deux mains et la prit contre ses bras.

Se sentant en sécurité, elle lui murmura tout doucement :

— Protège moi, je t'en prie.

*

La bleutée leva les yeux de son livre quand la sonnerie retentit, elle avait passé tout le temps à guetter la porte d'entrée pour le voir entrée pendant le temps de pause mais rien.

Son envie de déjeuner l'avait donc quitter, s'imaginant ne pas le prendre avec lui.

Ses yeux n'avaient pas quitter sa place toutes les cinq minutes, songeant à ce qu'il l'occupe d'un instant à l'autre. Et quand ceci se fit enfin, la classe déjà pleine après cet appel de reprise de cours, la jeune fille en fut ravie

— Gajeel, où étais-tu ?

— Hein ?

Se rattrapant, elle mordit la lèvre et s'excusa.

— Désolée, pardon. Je ne voulais pas me montrer impertinente. C'est que je t'ai attendu longtemps. Je voulais déjeuner... Avec toi, comme hier.

— J'avais pas faim de toute façon, coupa-t-il sec.

— Ah ! D'accord, désolée, souffla-t-elle.

La bleutée referma son livre qu'elle trouvait tout d'un coup insipide et hésitante, elle lui posa la question qui pesait sur son cœur.

— Je t'embêtes ? finit-elle par demander.

— Comment ?

— Est-ce que je t'embêtes ? C'est que parfois tu me réponds si... Sèchement. Tu peux me le dire, je comprendrais.

Elle s'accrochait tellement fort à lui que peut-être sans s'en rendre compte elle devenait envahissante.

Son voisin de banc soupira.

— Non, répondit-il.

Il était tout simplement énervé. Après Lucy, il s'était diriger voir Bickslow mais il n'avait vu ce bon à rien nulle part, ce qui l'avait bien irrité à force de le chercher.

Levy hocha la tête, soulagée, oyeuse, le cœur déchargé d'un nœud.

— Je ne supporterais pas ça, souffla-t-elle.

Car celui-ci prenait de plus en plus d'espace dans son cœur.

Le brun haussa un sourcil. Ce qui voulait dire ?

..........

Avis ?


A la prochaine ♡

21 janvier

Marie

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