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vingt-et-unième

Les dents de la brosse descendaients lentement de haut en bas pour démêler avec soin ses boucles azurs. Après plusieurs coups, elle déposa sa brosse à cheveux sur sa coiffeuse et s'admira dans le miroir tout en face d'elle.

Le contour de ses lèvres était légèrement coloré, ses cils relevés et, après avoir réajusté parfaitement son bandeau dans ses cheveux brillants, Levy lâcha un soupir et prit un mouchoir pour s'essuyer la bouche de cette couleur brillante.

Ayant déjà enfilé ses sandales basses, elle ramassa son sac à dos et sa béquille pour sortir enfin de sa chambre, déjà toute prête.

Elle traversa donc le couloir vide et éclairé par la lumière du jour de sa maison jusqu'à la porte, la refermant doucement pour la bloquer par un jeu de clé.

La bleutée prit la route pour emprunter le bus et en cours de route, elle stoppa ses pas. Est-ce qu'elle devait y aller les mains vides ? Alors qu'elle avait penser à le remercier pour son geste bienveillant.

Ne sachant quoi offrir, elle regarda de gauche à droite et entra finalement dans une vennoiserie.

Elle en ressortit plus tard toute contente de son affaire, sourire aux lèvres, espèrant qu'il aimera.

Après une attente de quelques minutes ou plus, la jeune fille monta dans le transport et s'installa confortablement près de la fenêtre et admira son reflet par dessus, se plongeant profondément dans ses pensées.

<< Alors ce week-end. Vient chez moi. >>

Cette attente l'avait rendu nerveuse tout comme impatiente de quitter la solitude de sa maison.

<< Peut-être qu'il s'intéresse à elle . >>

Elle n'arrivait pas à oublier cette supposition se demandant toujours '' et si c'était vrai ? ''

Ça la fit rougir automatiquement, se posant un tas de questions.

Était-ce cette raison qui l'avait poussé à l'inviter aussi facilement chez lui ? Et s'il était en train de l'attendre ? Était-elle assez présentable ?

Un gros noeud noua son estomac, Elle était de nouveau nerveuse et un peu mal à l'aise s'il était vraiment intéressé par elle.

La bleutée secoua sa tête pour se concentré sur la raison principale de sa venue. Elle y allait juste pour l'aider, rien d'autre.

* *

Après être descendu du bus, Levy vérifia une énième fois son adresse qu'elle avait enregistré dans son téléphone et fut rassurer en voyant qu'elle ne s'était pas trompé.

Un immeuble était dressé devant elle et elle supposait qu'elle devait entrer.

En avançant vers ledit lieu pour se rendre à l'intérieur du bâtiment, la suite de chiffre après l'adresse indiquait l'étage et le numéro de l'appartement dans lequel il résidait.

Automatiquement, elle se dirigea vers l'ascenseur. Les escaliers n'étaient pas une option préférable, étant en béquille, ça présentait un haut risque pour elle. Et de toute façon elle devait se rendre au septième étage.

La bleutée rentra enfin dans l'appareil lorsqu'il fut disponible
et cliqua sur le bouton pour préciser sa destination, seule dans la cabine.

Au fur et à mesure qu'elle montait d'une étage, son cœur battait plus fort et elle serrait un peu plus sa main droite sur le petit paquet qu'elle tenait.

Elle était nerveuse.

L'ascenseur s'arrêta et Levy eut un sursaut. C'était allé plus vite qu'elle ne l'aurait souhaité.

La jeune fille sortit et avança dans les couloirs en regardant les numéros de chaque appartement – qui se ressemblait tous – pour trouver la bonne.

Remarquant qu'ils étaient classés de deux en deux de part et d'autre, son regard n'était fixé désormais que du côté droit.

Son cœur rata un battement lorsqu'elle aperçut le numéro de son appartement.

703.

Droite devant cette porte, la bleutée desserra la pression qu'elle exerçait sur sa béquille de sa main moite.

Est-ce que tout comme elle avait-il attendu cette journée avec impatience ? Était-il anxieux à l'idée qu'elle soit chez lui ? L'avait-elle fait attendre longtemps ?

Pleines d'autres questions tournaient dans sa tête et dont-elle aurait sans doute les réponses sous peu.

Après avoir pris une inspiration, elle avança doucement sa main vers la sonnette et appuya dessus.

C'était fait.

L'éternel bruit résonna et Levy avala sa salive en attendant qu'une personne daigne venir ouvrir.

Elle était sans doute tendue et le coeur palpitant avec l'attente qui se faisait déjà longue.

— Il... Y'a personne ? murmura-t-elle.

Pourvue qu'elle n'ai pas eu à se déplacer pour rien.

S'apprêtant à sonner de nouveau, elle appuya cette fois-ci doucement sur la sonnette, elle ne voulait pas déranger.

— C'est bon j'arrive.

Ce timbre grave et sonore retentit clairement malgré qu'il était filtré par la porte qui venait de s'ouvrir à la seconde sur Gajeel.

— Levy ? s'étonna-t-il.

Pourquoi avait-il l'air aussi surpris de la voir ? Il ne l'attendait pas ?

— Bonjour Gajeel, salua-t-lle gentiment.

Ce dernier se contenta d'hocher la tête et elle fut prise de court par son allure.

Cheveux humide, torse nu dégoulinant encore de quelques gouttes d'eau, vêtu uniquement d'un pantalon jean sans doute enfilé à la hâte car, sa braguette était mal refermé laissent entrevoir son... Boxer ?

La jeune fille détourna immédiatement les yeux, les joues rosit.

C'était si inconvenant.

— T'es pas un peu en avance ?

La question la surpris dans ses pensées et elle répondit avec un millième de seconde de retard.

— En... En fait je suis tout juste à l'heure. Tu avais précisé que je passe en après-midi, répondit-elle, prenant une voix douce, se confondant en excuse.

— Pourquoi t'es aussi ponctuelle ?!

C'était une moquerie, un reproche ou une taquinerie ?

Ne sachant comment le prendre et n'y trouvant rien à répondre, elle s'autorisa à l'observer de nouveau.

L'ensemble de son allure était très embarassante – pour elle – mais, ses cheveux ainsi en bataille et ses multiples percings lui donnaient un côté sauvage et sexy qui n'était pas déplaisant à regarder.

Maintenant, elle était gênée par ses propres pensées et elle sentait ses joues chauffer.

— Qu'est-ce que tu regardes ? demanda-t-il, faisant un démi-sourire, voyant les yeux de sa voisine river sur son torse.

— Rien, rien du tout, répondit-elle à la hâte, détournant la face.

Elle n'était vraiment pas distraite.

— Entre, dit-il enfin.

Le voyant discret, les yeux de la bleutée redescendirent encore sur son buste, principalement sur ses abdominaux. Il pratiquait du sport constamment ? Pourquoi c'était si parfait ? Si bien dessiné et attirant et...

Ses joues se teintèrent de rouge et elle secoua doucement sa tête. Ce n'était surtout pas adéquat de reluquer les gens, se résonna-t-elle intérieurement.

Voyant qu'elle ne le suivait pas, il se retourna donc.

— Qu'est-ce que tu fiches encore ? dit-il, ayant déjà quitté le pas de sa porte.

— Ah oui, pardon.

La jeune fille entra enfin à son tour et referma difficilement – ayant les deux mains prises – la porte derrière elle qu'il n'avait pas pris la peine de faire à sa place.

La pièce principale n'était pas spécialement grande, faite d'une décoration chaude et chaleureuse, et elle remarqua la présence de quelques plantes ce qui expliquait sans doute l'odeur agréable qui s'y dégageait.

— C'est qui cette nana ?

Tous les deux tournèrent la tête vers le son de cette voix. Une  porte fenêtre sur laquelle était adossé Luxus.

— Bon sang t'aurais pu aller ouvrir, reprocha Gajeel.

— C'était drôle de t'imaginer courir sous la douche.

Le blond se mit à détailler Levy de haut en bas ce qui la gêna fortement et elle baissa dès lors la tête.

Gajeel posa une main sur dos et indiqua d'un coup de tête le canapé.

— Va t'assoir.

— M-merci.

Levy prit la route vers le modeste salon bleu-nuit et prit place. Par la suite, elle suivit Gajeel du regard jusqu'à ce qu'il sorte avec son ami au balcon. Malgré cela, leur conversation parvenait à ses oreilles. Ils ne se gênaient pas à couvrir le son de leur voix.

— Et si non c'est qui cette fille ? Ta copine ?

— Dit pas n'importe quoi.

— T'en a pas, je sais, je sais, se moqua Luxus. Mais t'es pas du genre à inviter une meuf chez toi. C'est quoi, elle te plaît ?

— Non.

Cette réponse avait le mérite d'être clair.

— Bref. Qu'est-ce qu'elle fiche là? j'pensais que tu t'apprêtais pour qu'on y aille.

— Arh c'est bon j'ai oublié qu'elle devait venir aujourd'hui.

— Te moques pas de moi. J't'ai prévenu pour aujourd'hui.

— J'ai zappé ok ?! J'ai pas fais le lien, je lui ai donné ce rendez vous avant.

— T'as qu'à lui dire de s'en aller.

— Non, peux pas.

— Pourquoi ?

—  Elle est déjà là, vais pas la renvoyer chez elle.

Luxus soupira.

— J'y vais tout seul, merci d'avoir perdu mon temps.

Le blond quitta le balcon et rentra dans la maison, croisant le regard de la bleutée tournée vers lui.

Celle-ci détourna la face et sursauta lorsque la porte se referma brusquement.

Gajeel apparut à son tour et s'avança près du canapé et Levy baissa encore plus sa tête, se sentant mal.

— Ton ami est partie à cause de moi, s'excusa-t-elle. je suppose que vous aviez des choses à faire.

— Je peux savoir pourquoi tu t'excuses ? C'est moi qui t'avais demandé de venir.

— Mais ton ami...

— Te gêne pas pour ça. Bon je reviens.

Il s'éclipsa dans la maison en entrant dans une pièce et Levy supposa sans doute qu'il s'agissait de sa chambre. S'il allait mieux se vêtir c'était tant mieux. Elle s'était retenue de le regarder une nouvelle fois, surtout son torse.

Cette image était désormais gravée dans sa tête qu'elle en rougissait juste en y pensant. Elle posa ses deux mains sur ses deux joues pour se reprendre et leur conversation de tout à l'heure lui revint en mémoire.

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— T'en a pas, je sais, je sais. Mais t'es pas du genre à inviter une meuf chez toi. C'est quoi, elle te plaît ?

— Non.

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Non.

Non.

Non.

Maintenant elle était fixé sur la question qu'elle n'avait pas cessé de se poser.

Il n'était pas intéressé par elle.

Ça la soulageait mais – ses mains aggripèrent le bas de sa robe – Elle avait ressentit un pincement au cœur à cette réponse si strict.


Pourquoi ?

Est-ce qu'elle avait quand même espérer que ce soit le cas ? Que ce soit la raison pour laquelle il était gentil avec elle contrairement à ses autres camarades ?

Levy ferma les yeux.

Elle s'était voilée la face. Ça l'avait plaisir de s'imaginer l'espace d'un instant qu'on puisse s'intéresser à elle malgré son handicap.

Elle s'était si bien apprêtée pour rien. Il avait presque oublié qu'elle allait venir aujourd'hui.

Une douce caresse sur son pied lui fit sortir de ses pensées.

Qu-Qu'est-ce que c'était ?

La bleutée baissa les yeux et vit une boule de poils noire se frotter contre son pied et ses yeux chocolats s'illuminèrent.

Un chat !

Elle se baissa légèrement pour le caresser et il ronronna contre sa main ce qui la fit plaisir.

Emportée, elle eut envie de le prendre dans ses bras et elle n'hésita pas à le faire. Par chance, il se laissa apprivoiser et elle le prit contre elle.


Il est si mignon.

Avec son museau blanc, ses oreilles rondes et ses yeux rouges – bizarement comme ceux de Gajeel. Toutefois, elle remarqua une toute petite cicatrice du côté de son oeil gauche.

— Oh, qui t'as fait ça mon mignon ?

Elle glissa sa main dans le sens du poil. C'était tout chaud et agréable.

— Qu'est-ce que tu fais ?

— Kyaaa !

Effrayée, Levy se leva du canapé en tenant sa béquille d'une main et de l'autre main l'animal, serré contre son ventre.

— Tu m'as fais peur, souffla-t-elle, voyant que ce n'était autre que Gajeel.

Oh !

Il avait délaissé son jean pour un pantalon plus large et couvert son torse d'un vêtement léger mais tout aussi ample à col rond. Il tenait son sac à dos d'une main et quelques effets de l'autre.

Cet image décontractée et serieuse n'enlevait en rien le charme qu'il degageait, au contraire.

Levy ne pu retenir l'envie de se mordre l'interieur de la joue. Il était beaucoup trop plaisant.

Ce dernier haussa les sourcils remarquant les yeux de sa voisine de classe braqués avec insistance sur lui. Il avait quelque chose sur le visage ou quoi ?

— Ah euh hum, bégaya t'elle laissant retomber le chat au sol. Il est venu vers moi et j'ai pas pu m'empêcher de le prendre. C'est ton chat ? demanda-t-elle pour detourner l'attention.

— Oui.

— Waouw, il est trop mignon, comment il s'appelle ?

— Lily.

— Lily ? C'est beau. J'ai toujours voulut avoir un chat mais ma mère était allergique aux poils alors j'ai abandonné l'idée et hum...0

Levy se stoppa avant de terminer sa phrase, remettant négligemment une mèche de cheveux derrière son oreille faisant un sourire crispé. Elle s'emportait déjà.

Hein ? Pourquoi s'était-elle arrêtée de parler ?

Depuis qu'elle était arrivée, Gajeel prit enfin le temps de l'observer plus en détail.

Sa robe à bretelle, courte et de cette couleur jaune comparable à celle d'une fleur d'été, son bandeau rose pâle tout comme la teinte de ses lèvres ornés d'un sourire gêné et pour terminer, ses cheveux azurs qui entouraient son visage, terminés par des boucles dansantes sur ses épaules.

Elle était vraiment jolie.

Pour ainsi dire plus que d'habitude.

Etait-ce l'effet de la voir en dehors de sa tenue de lycenne ? Ou parce que cett robe lui allait à ravir, que la couleur de ses cheveux l'eblouissait plus que d'accoutumée et que l'eclat de son regard était encore plus transportant ?

— On va travailler à l'exterieur, informa-t-il, mettant fin à sa rêverie.

Gajeel ouvrit la marche et après avoir recuperé ses effets, Levy lui emboita le pas.

Elle avait le coeur qui battait fort. Pourquoi  l'avait-il regarder de façon si belle ?

..........

Avis ?

03 novembre.

Marir

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