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troisième

La journée continua à peu près pareil et, ils avaient eut droit à un petit exercice de la part de leur professeur de mathématique monsieur Bluenote Stinger, cherchant à évaluer le niveau des élèves. Bien sûr, ces derniers s'étaient mis à râler, enfin pour la plupart.

La pause déjeuner fut atroce, non seulement pour se diriger vers la cantine à causes des nombreuses bousculades vu qu'elle marchait avec lenteur, sans compter tout ses regards sur son passage, des moqueries dû à sa difficulté de tenir correctement son plateau alors qu'une de ses mains était occupée par sa béquille.

Personne pour l'aider, personne ! Et c'était peine perdu d'essayer de manger avec d'autres élèves alors, elle se priva bien de faire cela et s'assit à une table seule.

En soupirant, elle se mit à manger, son appétit l'ayant presque quitté, se consolant en se disant que le premier jour les élèves étaient assez renfermés, n'osant aller vers des personnes qu'ils ne connaissaient pas encore. Ce qui était tout aussi le cas pour elle.

Elle passa le reste de la journée assise sur sa chaise sans pouvoir parler avec qui que se soit alors qu'elle en mourait d'envie et pour une première fois, elle fut soulagée, voir surexcitée à la sonnerie annonçant la fin des cours.

Avec empressement, elle sortit de cette classe bien que c'était difficile vu que tout le monde étaient tout aussi pressé qu'elle.

Dans la grande cour de l'école, elle respira, contente que cette journée éprouvante s'achève enfin.

Guettant de gauche à droite, elle fixa des groupes d'amis, envieuse, et elle repensa à son ancienne vie, ses anciens amis qui s'étaient petit à petit éloignés d'elle.

Un bon bout de temps s'écoula étant toujours ainsi au milieu de la cour, ignorée des uns et devenue un pseudo objet d'art pour d'autres vu leur regard insistant sur elle. Elle devait se bouger si elle ne voulait pas manquer le bus et attendre plus longtemps le prochain.

Alors, faisant toujours attention d'où elle posait les pieds ou même sa béquille, elle se rendit à l'arrêt de bus près de son lycée.

Le bus n'était pas encore là, heuresement et comme par réflexe pour s'épargner d'une peine inutile, elle s'assit sur le banc pour attendre. D'autres élèves se joignirent à elle, enfin c'était beaucoup dire, d'autres élèves vinrent aussi attendre le bus.

Un groupe d'ami passa dans les parages, et leurs rires joyeux attirèrent l'attention de Levy, reconnaissant ses camarades vu qu'elle les avait remarqué avec tous les tapages qu'ils avaient fait en classe.

La bande à Natsu.

Oui, elle avait retenu ce nom car elle ne comptait plus le nombre de fois que ses amis l'avaient crié pour le blâmer.

Elle ne les observa pas longtemps car le bus gara enfin et attendant que tout le monde puisse monter, elle entra à son tour et s'assit sur la première place de libre qu'elle vit.

Un profond soupir de soulagement sortit de ses lèvres, ce premier jour était passé et elle se rendit compte qu'elle n'avait jamais autant stressé à une rentrée que celle-ci.

Tristement, elle regarda la fenêtre et le paysage qui défilait, espérant que les prochains jours ne soient pas aussi difficile.

Comme ce matin, elle fit sortir un cahier à spirale d'une grande importance à ses yeux et elle relut ce qui y était écrit, sourire aux lèvres.

Elle passa le reste de son trajet plongé dans son cahier puis, remarquant qu'elle arrivait à destination, elle attendit que certains descendent avant de s'avançer à son tour pour ne pas subir le même sort que le matin.

Le quartier était tranquille, les passants assez silencieux et les élèves rentrant chez eux, ce qu'elle fit elle-même en sonnant à la porte sachant que son père était déjà rentré de son travail.

Elle attendit assez longtemps mais son père ne vint toujours pas ouvrir, peut-être que tout compte fait il n'était pas encore rentré.

Levy entreprit donc de prendre la clé qu'elle possédait espérant l'avoir pris ce matin et toute contente, elle la fit sortir de son sac et ouvrit la porte pour rentrer chez elle.

— Papa ? appela-t-elle, s'assurant bel et bien qu'il était absent.

Vu qu'en traversant la pièce principale, celle de la cuisine était très visible, elle aperçut son père de dos. Pourquoi n'était-il pas venu ouvrir ? s'étonna-t-elle.

— Papa ? appela-t-elle, entrant à la cuisine.

Ce dernier sursauta et se retourna. Voyant sa fille, il s'empressa discrètement de vider son verre dans le l'évier mais Levy trouva son expression étrange.

— Tu vas bien ? demanda-t-elle.

— Ça va, dit-il, se servant un verre d'eau qu'il bu d'un trait.

Levy déposa son sac sur la petite table puis elle s'avança vers son père et ce dernier paniqua, ce qu'elle trouvait plus qu'étrange. En apercevant la bouteille d'alcool qu'il tentait de cacher de son corps, elle comprit.

— Tu t'es remis à boire, dit-elle, déçue.

— N-Non, mentit-il.

— La bouteille n'est pas pleine. C'est pourquoi tu n'es pas venu ouvrir ? Parce que tu... Tu buvais ?

— Non, je... En fait j'ai bu qu'un verre, soupira-t-elle, soulagé d'avoir verser le deuxième.

— Tu m'avais promis que tu ne le ferais plus, souffla-t-elle, se sentant trahie.

— Désolé, je... J'ai craqué, soupira-t-il.

— Mais il y'a aucune bouteille d'alcool dans la maison ! Tu l'as acheté.

— Je te promets je vais...

— Ne promet plus si tu ne vas pas la tenir.

Le regard de sa fille était plein de déception et il se sentit mal d'avoir été ainsi faible.

Levy récupéra la bouteille de whisky et vida le tout dans le l'évier.

— C'est pour ton bien, lui dit-elle.

— Je sais.

Matthias s'assit à table et posa ses mains sur son visage, se sentant encore plus mal sachant que si sa fille n'était pas rentrée à cet instant, il aurait bu plus qu'un verre.

Après la mort de sa femme, il s'était malheureusement mis à boire et sachant que cela faisait du mal à sa fille, il lui avait fais la promesse à leur déménagement de ne plus recommencer pour leur nouveau départ.

La bleutée s'assit à son tour, peinée de voir son père dans cet état.

— Tu sais, si tu n'y arrives pas seul tu peux demander de l'aide, lui suggéra-t-elle.

Il acquieça d'un hochement de tête puis leva finalement les yeux vers elle.

— C'était comment ce premier jour ? s'enquit-il.

— C'était...

Son père n'allait déjà pas bien et si elle l'inquiétait davantage, sa situation risquerait d'aller en s'empirant.

— C'était bien. L'école est très belle, les professeurs sont géniaux, notre professeur principale est la dame d'histoire, elle est géniale et celui de maths nous a fait passer un test de niveau, très simple en plus.

Son père sourit.

— Et tes camarades ?

Un gros nœud se forma dans sa gorge. Que devait-elle répondre ?

— Ce n'est que le premier jour tu sais, chacun reste un peu dans son coin.

— J'espère que tu te feras des amis.

— Moi aussi, souffla-t-elle avec espérance.

Levy se leva et récupéra son sac posé à table.

— Je vais m'échanger.

— D'accord. J'oubliais, il y'a à manger dans le frigo et tu m'appelles en cas de problème.

— Tu vas sortir ?

— Oui, je commence un nouveau boulot.

— Mais pourquoi ? Tu en as déjà un.

— J'ai besoin de gagner assez d'argent rapidement, tu sais bien que ton opération doit se faire sans tarder pour avoir des chances de te revoir marcher comme avant.

— Je ne veux pas que tu te surmènes avec deux emplois à cause de moi.

— Je le fais pour moi, si je n'avais pas fais cet accident, ta mère sera encore avec nous, tu ne serais pas dans cette condition et notre vie aurait pu continuer normalement. Tu serais encore dans ton école, avec tes amis et non ici.

— Non, ne dit pas ça, tu n'as rien avoir dans tout ça.

— Si et sache le Levy, je ferais tout pour que tu remarches à nouveau, dit-il, la prenant affectueusement dans ses bras.

— Papa... Merci.

Son père s'éloigna d'elle et lui fit un sourire chaleureux.

— Ne m'attends pas pour dîner je rentrerai un peu tard. Surtout prévient moi si quelque chose ne va pas.

Il lui fit un baiser au front alors qu'elle acquesçait d'un hochement de tête et prit le chemin pour sortir.

— Papa, s'il te plaît fait attention à toi, implora-t-elle.

— Oui, ne t'en fais pas.

Quand il referma la porte de la maison, elle regagna sa chambre et retira son uniforme de classe.

Une jupe à carreau grise, une chemise blanche, une veste verte au dessus et tout cela sublimé par un noeud de couleur jaune. Des mélanges assez étrange mais l'ensemble n'était pas mal.

Assise dans le lit, elle fit le bilan de la journée. C'était horrible. Elle n'avait pas pu dire à son père que ses nouveaux camarades s'étaient moquer d'elle.

La bleutée s'adossa sur le dossier du lit, posant sur un oreiller son pied gauche.

Son sac à dos près d'elle, elle retira son téléphone et ses écouteurs qu'elle n'avait pas sortit de la journée tellement elle était stressée et lança ses enregistrements.

Le sourire aux lèvres, elle écouta la voix de sa mère, ses souvenirs ressurgirent et la douleur se fit de plus en plus intense.

* * * * *

Deux jours passèrent pareil que le premier. Elle saluait poliment ses camarade, salutation à laquelle ils répondaient sans conviction.

Ses camarades l'ignoraient et se moquaient d'elle à chaque fois qu'ils le pouvaient. Blesser et mal dans sa peau, elle décida de se tenir éloigner. Ça ira avec le temps, espéra-t-elle.

Aujourd'hui, ils avaient cours avec Madame Mavis à la première heure. Elle était si excitée à l'idée de faire ce cours et impatiente que le professeur arrive. Elle n'avait vu la dame qu'à la rentrée mais elle l'appréciait déjà et Levy savait qu'avec elle les cours allaient être géniaux.

Lorsque la porte s'ouvrit, elle sourit pensant que c'était madame Mavis mais ce n'était qu'un élève qui venait d'arriver après la sonnerie.

La bleutée ne lui prêta guère d'attention et se reconcentra sur les notes qu'elle avait préparé pour le cours d'aujourd'hui, mais une ombre lui affaiblit la vue.

Elle releva le visage et fut suprise de voir ce même élève se tenir devant elle. Il avait plein de percing et une longue chevelure noir, des yeux rouges qui la regardait de travers lui faisant tressaillir.

C'était qui ? Elle ne lui avait jamais vu dans la classe.

— Lève toi.

— P-pardon ? demanda-t-elle, abasourdie.

— C'est ma place.

Déroutée, elle regarda l'élève sans comprendre.

— La place que tu occupes c'est la mienne.

— N-non. Euh... Il y'a d'autres places de libre si tu veux. Tu es nouveau ?

— T'es idiote ou quoi ? Je veux cette place, elle est à moi.

— Elle était libre et je l'ai occupé. Si tu voulais cette place tu n'avais qu'à venir le premier jour.

Il lui lança un regard froid qui la figea sur place et elle ravala de travers sa salive.

— Je l'occupais bien avant ok ? Et si tu veux pas que je te bouge de là de moi-même tu dégages, menaça-t-il, entrant ses iris effrayant dans les siens et un frisson parcourut le corps de la jeune fille.

Il était sérieux.

Tous les regards se tournèrent vers eux car il avait hausser la voix et elle se sentit ridicule et humiliée une seconde fois. Pourquoi ils s'acharnaient sur elle à cause d'une place ?

Les yeux au bord des larmes elle ramassa ses effets.

— Tu te dépêches, la pressa-t-il.

Elle hocha simplement la tête et prit sa béquille adossée contre la fenêtre pour la passer à sa droite et elle se mit débout.

Le garçon changea d'expression à la vu de cela.

— Putain, fait chier, reste assise.

Finalement, il partit s'assoir à la place de libre se trouvant à la droite de Levy.

La bleutée prit du temps avant de se rassoir n'y croyant pas qu'il avait changé d'avis.

— Merci, dit-elle, la voix tremblante alors qu'elle avait failli pleurer.

— Tss... Qu'est-ce qu'une crevette fiche au fond de la classe, marmonna-t-il pour lui même.

Il jeta un regard vers elle et vit qu'elle s'était couchée sur la table et que ses épaules tremblaient.

Sérieux elle pleurait ?

..........

28 juin

Avis ?

Marie

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