trentième
Les élèves sortaient respectivement de leur salle de classe pour gagner les portes du lycée à cette fin de cours.
L'épuisement était visible sur certains et la joie chez ceux qui avait sans doute passé une excellente journée. C'était le cas des première II, dont leur salle de classe était déjà presque vide d'élèves.
Une jeune lycéenne à la longue chevelure verte accosta la bande d'amie qui rangeait encore leurs fournitures.
— Mirajane, Erza, interpella-t-elle.
Les concernées se retournèrent vers la provenance de cette voix.
— Oh Bisca, il y'a un problème ? s'enquit Erza.
— Pas du tout, c'est qu'à l'extérieur on vous cherche.
— Qui ça ?
— Vous n'allez pas le croire, c'est Luxus et Jellal, ils m'ont demandé de venir vous avertir de leur présence. Pour ma part j'y vais.
— Merci, remercia Mira.
Au départ de cette dernière, les deux jeunes filles accablèrent de suite Juvia de questions.
— C'est à propos de l'invitation dont tu nous a parler ?
— Peut-être, répondit-elle incertaine, sourire crispé aux lèvres.
— J'y croyais vraiment pas trop quand tu le nous a dit, avoua Mira.
— Haha, j'imagine, reconnut-elle. Allez-y, ne les faites pas attendre longtemps, les pressa-t-elle, changeant de sujet.
— D'accord. On se retrouve dehors, dirent-elles en embarquant respectivement leur sac.
— Hey, attendez. Luxus est là ? Je viens avec vous, décida Natsu.
— Mais qu'est-ce que tu veux allez faire là-bas ? s'exaspéra la blonde.
Sans l'écouter, le rose sortit avec empressement de la classe.
— Celui-là alors, soupira-t-elle.
À l'instant, Grey se détacha aussi du groupe.
— Mais où tu vas ? demanda Juvia.
— Bah l'arrêter. Il risque de faire une bêtise.
Juvia le regarda sortir et maintenant seule avec la blonde dans la salle de classe où la plupart des élèves s'étaient déjà en aller, la bleue ressentait un certain malaise.
Lucy ne l'avait pas adréssé la moindre parole le reste de la journée lorsqu'elle était revenu avec Natsu après la pause.
Elle l'en voulait de l'avoir laissé seule avec Gajeel ? Sûrement.
— Euh Lucy...
Cette dernière l'ignora, se levant de son siège pour sortir de la pièce.
— Lucy ? appela de nouveau Juvia.
— Je ne veux pas que tu me parles, intima la blonde.
— Tu m'en veux ?
— Je ne devrais pas ?
Son amie se retourna vers elle, lançant froidement ses yeux chocolats dans ceux océan de Juvia.
— Je croyais qu'on était amie mais apparemment tu préfères t'entraider avec Gajeel pour cette... fille, cracha Lucy, retenant une injure.
— C'est parce que tu es mon amie que je veux ton bien. Lui faire du mal pour une jalousie absurde, franchement c'est bas. Être la meilleure est si important ?
— Tu ne peux pas comprendre, souffla-t-elle, poursuivant son chemin.
Presque au pas de la porte, Juvia arrêta le bras de son amie.
— Je ne peux pas comprendre ? Alors explique toi.
— Lâche moi, exigea-t-elle.
— Non, tant que tu ne m'auras pas dit.
— Tu crois qu'en te le disant ça va changer quelque chose ?
— Lucy je...
Cette dernière arracha son bras de la main de son amie de façon si brusque qu'elle fit geindre sa camarade.
— Je vais te le dire, si tu y tiens tant.
La blonde soupira avant de se lancer.
— C'était peu après la mort de ma mère je devrais avoir dix ans. Etant donné que je suis la fille unique et la seule héritère des Heartphilia, t'imangines pas à quel point ma vie est devenu un enfer.
— Un enfer ? répeta Juvia, dubitatif.
— Mon père était beaucoup plus accaparé à amasser sa fortune et à faire de moi la lumiere de ma famille qu'il ne se souciat même pas de ce que je pouvais ressentir.
— C'est... C'est quoi le rapport avec Levy ?
— Comment tu veux que je t'explique ça ? L'échec n'était pas envisageble pour moi ni même me contenter d'une pietre victoire. Je devrais être la meilleur dans tout ce que je pouvais entreprendre. Dans le cas contraire je recevais des sortes de punitions.
— Comment ? s'offusqua Juvia.
— J'avais des professeurs particuliers, les meilleurs soit disant mais c'était l'horreur. J'ai vécu ça jusqu'au collège et toute cette pression accumulée et attentes m'avaient rendu malade ce qui fut loin de préoccuper mon père tant que je lui rapportait en visibilité vu qu'on parlait de la talentueuse héritère Heartphilia. Mais j'en avais assez, je voulais abandonner toutes les activités dont je me suais pour paraitre brillante. Mon père à difficilement accepter ma demande à la seule condition d'être remarquable à l'école, la meilleure. Mais... Mais depuis que cette fille est arrivée...
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La blonde referma doucement la porte du bureau après y être entré.
— Tu m'as appelé ?
Les mains derrière le dos, face à la fenêtre, monsieur Heartphilia ne jeta pas un regard à sa fille.
— On m'a rapporté que tu t'es rendu à une sortie avec tes amis.
— Oui en effet.
— Tu crois vraiment que c'est le moment ?
— P-Pardon ?
— Il parait qu'il y'a une nouvelle dans ta classe et qu'elle est très brillante.
La blonde se crispa, il se tenait informé comme à son habitude. Cette sensation d'être surveillé sans cesse l'étouffait voir l'opprimait.
— Ah o-oui. Elle a l'air très... Intelligente, bégaya-t-elle.
— Et qu'en est-il de toi ?
— Je... Euh... Je resterais la meilleure. Je travaille dur pour ça.
Pour la première fois depuis le début de cet échange, il lâcha des yeux la grande fenêtre de son bureau pour plonger ces derniers sans émotions dans le regard de sa fille.
— Vraiment ? Les professeurs ne cessent de la féliciter. Si tu travailles dur comme tu le dis si bien, pourquoi ces éloges ne te sont-ils pas réservées ?
Ne laissant pas le temps de réponse à sa fille déjà toute pâle, il sortit d'un tiroir un document.
— Se sont les notes de tes contrôles de classe.
Comme d'habitude il s'assurait toujours à obtenir son résultat pour un quelconque test effectué en salle.
Elle donnait toujours le meilleur d'elle mais au vu de son expression, son père n'était pas satisfait.
Les mains tremblantes, elle les joints derrière son dos pour les cacher.
— C'est... C'est vrai qu'ils ne sont pas très bon mais ma moyenne géneral sera...
— Pitoyable, acheva son père. Tes amis te discret et tes sorties fréquentes te déconcentres davantage. Je devrais prendre des mesures.
Non ! Elle ne pouvait pas le laisser la séparer de ses amis.
— Mes amis n'ont rien à voir avec tout ça, papa t'en supplie. Je promets de rectifier tout cela, promit-elle, baissant la tête face à son regard courroucé.
— Tu es une Heartphilia, n'oublie jamais cela.
— Oui.
Lucy retourna dans sa chambre et se jeta dans son lit.
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— Ce n'était pas seulement pour le pari mais j'ai voulu l'utiliser pour avoir une très bonne note à l'exposé de madame Mavis, espérant calmer mon père. Mais une fois en travaillant avec elle, j'ai compris que je ne pourrais jamais légaler et encore moins la surpasser. Ça m'a rendu jalouse et j'étais en colère. Et ça s'est encore enflammée après qu'elle s'est retirée du groupe et m'a fait prendre un zéro. J'ai voulu me venger et je me suis dit que si elle était perturbée ça la déconcentrerait, elle fournira un mauvais travail et j'aurais mes chances de la surpasser.
— C'est pourquoi tu t'acharnes sur elle ?
— J'essaye juste de m'en sortir... Je n'avais vraiment pas besoin que Gajeel se mêle de ça. ni même quiconque d'ailleurs.
— Lucy tu es la plus fille la plus brillante que je connaisse.
— Mais tu n'imagines même pas les sermonts que j'ai reçu de mon père après le résultat des évaluations. Je suis passée seconde, juste après elle et c'est juste inconcevant pour lui. C'est moi qui aurait dû être à ce rang.
— Tu te donnes toujours à fond et pour une première fois que tu te montres défaillante, ton père pourrait se montrer...
— Clément ? Ce n'est pas dans ses habitudes. Tout irait mieux si cette fille disparaissait.
Juvia tressaillit. Les paroles de la blonde était si profonde. Bien qu'elle comprenait désormais la raison, est-ce que c'était réellement la solution ?
— Mais ce n'est pas la bonne méthode.
— Je n'ai plus envie de parler de ça. Allons rejoindre les autres avant qu'ils ne rentrent sans nous.
Lucy s'avança et Juvia la regarda s'éloigner, les yeux pleins de tristesse pour elle avant de suivre son amie.
*
Une grande main s'abattit férocement sur l'arbre présent dans la cour du lycée.
Redfox.
— Je t'aurais, putain.
— Hey Bickslow, qu'est-ce qui l'arrives ?
— Fichez-moi la paix, s'énerva-t-il à l'égard de ses amis.
Celui-ci reprit ses pas, furieux et franchit les portes du lycée d'où très emporté, il ne fit pas attention et bouscula une éleve qui entrait.
L'intruse poussa un geignement de douleur et frotta douleuresement son épaule qui avait heurté ce corps étrangement robuste.
Entreprenant de continuer son chemin sans même lancer une quelconque excuse, il finit par s'arrêter, les yeux écarquillés en reconnaissant le propriétaire de cette couleur de cheveux.
Lisanna.
Ce dernier déglutit et toute la colère qu'il ressentait auparavant s'envola, qui fit place à la joie des retrouvailles et de son cœur qui valsait dans sa poitrine.
Dire qu'une collégienne le mettait dans cet état.
— Euh... Ça va ? T'as pas eu trop mal ? s'inquiéta-t-il.
Le ton familier avec lequel cet individu s'adressait à elle lui fit relever la face. Son visage lui disait vaguement quelque chose mais où avait-elle bien pu le rencontrer déjà ?
L'introspection silencieuse achevée, elle s'exclama subitement :
— Tu es le camarade de ma sœur !
C'était juste de cette façon qu'elle se souvenait de lui ? Il était un peu vexé là.
— Tu te souviens de mon nom j'espère.
— Oui bien sur c'est... Euh c'est...
Lisanna se mit à fouiller dans sa mémoire et rougit de honte voyant qu'elle ne s'en rappelait plus.
Bickslow serra les poings. Dire que lui n'avait rien oublié de la plus petite phrase qu'elle lui avait dite aux quelques minutes qu'ils avaient échangées tous les deux.
Ce dernier soupira avant de lui rafraichir la mémoire.
— C'est Bickslow.
— Ah oui, ça me revient, dit-elle, claquant dans ses mains.
— Qu'est-ce que tu fais là ?
— Je suis venu voir ma sœur, répondit-elle gaiement.
— Ton collège n'est pas loin d'ici ?
— Pas si loin que ça.
La jeune fille jeta un œil à la grande cour du lycée et son visage devint joyeux en apercevant sa sœur et ses amis se diriger vers la sortie. Mais en déviant son regard, celui-ci s'attrista lorsqu'il dériva sur lui alors qu'il tenait la main de Lucy, la regardant niaisement, au point de rougir lorsqu'elle lui murmura un mot à l'oreille.
— N-Natsu...
Suivant silencieusement le regard de la collégienne qui arborait une expression affligée d'un coup. Il comprit juste en voyant ses yeux sombres.
— Ah c'est lui, chuchota-t-il.
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Le tatoué soupira longuement, assis autour d'une grande table rempli de verre et de boisson, tenant déjà la sienne dans sa main.
Pourquoi Lucy l'avait invité à la fête d'anniversaire de Juvia ? C'est pas comme s'ils étaient proche, de l'une comme de l'autre.
Bon bref, elle avait aussi donné les invitations à la quasi totalité de la classe en fait et d'en d'autre, vu comment il y'avait du monde.
Un autre soupire s'échappa de ses lèvres.
— Tu dois bien t'ennuyer vu comment tu soupires, entendit-il.
Il tourna son regard vers celle qui venait de prendre place. Son visage d'une clarté sans pareille, sa bouche fine et son sourire innocent lui fit rater un battement de cœur.
C'était qui cette fille ? Sa couleur de cheveux lumineuse était identique à celle de Mirajane.
— Je sais même pas ce que je fiche ici. Suis pas proche ni de celle qui fête l'anniversaire, ni de celle à qui appartient cette grosse baraque.
— Vraiment ? Haha c'est quoi ton secret ? Comme ça je serais invitée à toutes ces fêtes dont je suis oubliée.
— C'est idiot de s'incruster à des fêtes où t'es pas la bienvenu. Et puis toi, c'est commun de t'adresser au inconnu ?
— Ah non c'est pas ça. C'est que je me sens un peu délaissée. Vu que je m'entends très bien avec les amis de ma soeur c'est pourquoi elles m'ont invité mais comme je connais personne d'autre ici je me sens un peu seule et isolé. Je me suis dis que parler à quelqu'un pourrait me détendre.
— Humm... Alors c'est quoi ton petit nom ? Moi c'est Bickslow.
— Je m'appelle Lisanna, dit-elle gaiement.
— Ta sœur c'est pas Mirajane par hasard ?
— Oui c'est elle, vous êtes camarade ? demanda-t-elle gentiment.
— Ouais.
— C'est comment à Fairy Tail ?
— Si tu veux tant savoir, t'aurais pu demander à ta sœur depuis le temps.
La jeune fille émit un petit sourire posant négligemment ses doigts sur sa bouche.
Bickslow eut un picotement à son rire délicat. Il ne comprenait pas pourquoi il ressentait tout ça face à cette jeune fille.
— Je l'ai déjà fait, mais je voulais avoir un avis extérieur.
— Pourquoi ?
— C'est ma dernière année de collège et je comptais intégrer Fairy Tail, l'année prochaine.
— Pourquoi juste Fairy Tail ? C'est naze.
— Comme ça je vais rejoindre ma sœur et... Et lui aussi.
— Lui ?
— Quelqu'un que j'aime bien, répondit-elle doucement.
— Ah, t'es amoureuse, conclut-il.
— Hwm... Pourquoi tu...
— C'est écrit en gros sur ton visage, coupa-t-il. C'est qui ?
— Je pense pas que tu le connaisse, souffla-t-elle, le rouge aux joues.
— Tu crois ça ?
— Même... Même si tu le connaissais je te dirais pas, affirma-t-elle.
— Hmm...
Presque hâtivement, il porta son verre à sa bouche. Fais chier, ça le mettait en rogne et pourquoi ça le mettait en colère de savoir que son coeur était déjà pris ?
Il la connaissait pas putain. C'était quoi ce sentiment ?
— Oh c'est ma musique préférée, s'exclama la petite blanche en descendant de son siège.
— Où tu vas ?
— Danser. C'est vrai que je me sens un peu perdue à cette fête mais je compte bien m'amuser. Tu viens ?
— Sans moi.
— D'accord. J'espère qu'on pourras se recroiser.
Bickslow la regarda partir jusqu'à ce qu'elle se mêle joyeusement à ceux qui s'enflammaient déjà sur la scène.
Ils ne s'étaient plus recroiser de la soirée, parce qu'il s'était intentionnellement mis à l'écart pour l'eviter malgré qu'il n'avait pas cessé de la chercher du regard.
Ah, putain une collégienne, il devenait fou c'est sur.
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Lisanna sursauta quand une main robuste se posa sur son épaule.
— Tu comptes rester là, à les observer ou bouger d'ici ?
Cette dernière baissa d'avantage sa tête et serra sa main contre son cœur. La seconde d'après, elle se sentit tirer et fut bloquer contre l'arbre le plus proche par Bickslow.
— Qu'est-ce que...
— Écoute moi un peu.
— Il y'a un problème ?
Ce dernier releva droit le visage de la blanche vers lui, plongeant dans ses iris bleu.
— Franchement, t'as pas quitté ma tête et justement tu te décides de débarquer.
— P-Pardon ?
— Je vais être plus clair. Depuis le dernière fois j'ai eu envie de te revoir. Tu me plais.
— A-Ah... Ah bon...
— Tu fais une sacrée tête, dit-il, glissant son pouce sur sa joue.
— Je... Je suis confuse, rougit-elle, gênée. On s'était vu qu'une fois.
— Je t'embarasse ?
Lisanna guetta par dessus l'épaule de Bickslow. Par chance sa soeur n'était pas prête de gagner les portes.
— En effet, souffla-t-elle.
— J'aime être direct. Et obtenir ce que je désire, sursurra-t-il au creu de son oreille.
La jeune fille tressaillit alors qu'elle pensait que son cœur allait exploser. Il glissait ses lèvres sur sa tempe en passant sa main autour de sa taille.
— Bi-Bickslow.... C'est pas bien...
Pas bien ?
Le rire qu'il laissa échapper chatouilla le visage de la blanche.
Il y'avait qu'elle pour pas apprécier ou quoi ?
Doucement, il déposa sa tête contre son épaule sans pour autant lâcher sa taille.
— Je fais comment pour te revoir ? Parce que, escalader les mur de ta maison c'est aussi une option.
— Tu... Tu dis ça comme si je le veux aussi.
Sans répondre, il s'éloigna d'elle pour la regarder fixement avant de se mettre à fouiller dans son sac. Après avoir retiré un stylo de ce dernier, il saisit sa main frêle pour écrire dessus.
— Mon numéro. Écris-moi quand t'auras envie de me voir dans ce cas.
La blanche contempla sa paume de main noircit de chiffre. Elle pouvait l'effacer et ne pas prendre la peine de l'enregistrer. Il le savait pertinemment alors pourquoi faire ainsi ?
Bickslow fit un pas de plus vers elle, rapprochant ses lèvres de son oreille, pour lui murmurer doucement.
— Quand je dis que tu me plais, tu me plais vraiment.
Il la regarda longuement, attendant sa réaction. Mais elle avait juste rougit et sur le point de répondre, ils furent interrompu.
— Lisanna ?
Reconnaissant la voix de sa sœur, celle-ci s'écarta de Bickslow.
— Ah, Mira... Je t'attendais, répondit la jeune fille, cachant sa main dans son dos.
— Pourquoi tu es venu ? Et Qu'est-ce que tu faisais avec lui ?
— On ne faisait que parler.
C'était pourtant pas ce qu'elle avait cru voir et sa sœur avait l'air très embarrassé.
Ce sale malade de Bickslow !
— Laisse moi une minute avec lui, tu veux ? demanda-t-elle.
— O-oui.
Lisanna les laissa tous les deux pour rejoindre par automatismes les amis de sa sœur plus loin derrière.
— Laisse ma sœur tranquille. C'est pas ton nouveau jouet, avertit Mira.
— On faisait que parler, tu réagis vraiment...
— Ne te moques pas de moi, coupa-t-elle. La bloquer contre un arbre, lui tenir sa taille et lui murmurer je ne sais quoi à l'oreille, t'appelle ça parler toi ?
— Me dis pas que t'es jalouse ? rit-il.
— Quoi ? s'offusqua-t-elle. Non mais n'importe quoi ! Je veux pas que tu t'approches de ma sœur, tu n'es qu'un gros malade.
— Ça, je pense que c'est à elle d'en décider.
Son air suffisant mis Mirajane hors d'elle.
— Si tu penses que je vais te laisser faire, tu te trompes.
— Mhwm. Vraiment ? J'ai hâte de voir ça. Tu me donnes encore plus de raison de m'intéresser à elle. J'aime l'interdit, c'est excitant.
Mirajane prit un air dégouté lorsqu'il s'en lécha les lèvres.
— Tu es vraiment un malade.
Ce dernièr se contenta d'en rire et lui tourna le dos.
En le regardant s'en aller, elle se dit qu'il fallait mieux qu'elle parle à sa sœur, voir tout de suite.
Sans plus tarder, elle la rejoignint alors qu'elle regardait avec tristesse Lucy dans les bras de Natsu.
— Lisa. Je ne savais pas que tu comptais passer.
— Je voulais te surprendre. Ça t'as fait plaisir ?
— Oui bien sur, mais promet-moi une chose.
— Oui, qu'est-ce que c'est ?
— Reste loin de Bickslow. Je veux pas que tu côtoie quelqu'un comme lui. C'est un malade et un pervers dans tous les sens du terme. Il se réjouit du mal qu'il fait en rabaissant les autres.
— Il... Il fait ça ?
— Oui. Alors reste loin de lui, ok ?
— Ah euh o-oui, promit, souffla-t-elle, serrant sa main dans son dos.
Elle avait la vive impression d'avoir fait une promesse dans l'air.
..........
Est-ce que j'ai laissé parler mon amour pour le Bixanna dans ce chapitre ? Oui.
10 février.
Marie
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