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trente-troisième

La jeune héritière regardait le paysage défilé à travers la fenêtre fumée du vehicule luxueux dans lequel elle se trouvait, assise à l'arrière.

Se tenant bien droite et les mains déposées négligement sur ses cuisses, ses lèvres étaient pincées et ses yeux tristes.

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— Le chauffeur recommencera à te conduire et te ramener du lycée, lui informa son père.

— Comment ? Mais...

— Tu crois vraiment que tu as un mot dire ? J'ai été bien idiot de te laisser faire ce dont tu voulais ces dernières semaines.

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Lucy serra ses doigts sur la jupe grise de son uniforme en se mordant les lèvres.

— Mademoiselle ?

Celle-ci sursauta et revenant à la réalité, elle constata que la voiture s'était garée non loin du lycée et que son chauffeur lui tenait la portière.

— Nous sommes arrivés.

La blonde soupira en recupérant son sac posé sur son siège et sortit du vehicule.

— Passez une bonne journée mademoiselle. Je vous attendrai à la sortie des classes.

À cela, l'héritière des Heartphilia se crispa et lui demanda, l'air très hésitant.

— Euh, dites ?

— Oui ?

— Ce n'est pas obligé de venir me chercher, je pourrais rentrer avec mes amis.

— C'est impossible, se sont les ordres de votre père.

Ennuyée, Lucy entama la route vers Fairy Tail sans discussion et remettant une mèche de ses cheveux en place, elle regarda la prestigieuse voiture s'éloignée du coin de l'œil.

Par chance, son chauffeur avait bien respecté sa demande de se garer non loin de son lycée, lui qui ne vivait qu'en obéissant aux ordres de son père.

Le plus important c'était de trouver comment sortir de cette situation étouffante dans laquelle son père voulait la faire rentrer, essayant petit à petit de la séparer de ses amis pesant que ses distractions avec ceux-ci étaient la cause de ses mauvaises notes.

En réalité elle avait toujours gardé le même niveau, le problème c'était qu'elle n'arrivait pas à faire mieux que cette fille et son père détestait qu'elle occupe une place autre que la première.

Lucy ouvrit sa salle de classe et ses yeux se posèrent immediatement sur Mcgarden, alors que le brouhaha occasionner par les conversations de ses camarades emplirent ses oreilles.

Par contre, à force de lui repeter sans cesse d'être toujours la meilleure, elle detestait être en seconde place.

Ça l'irritait à tel point qu'elle en devenait jalouse. Son cœur s'impatientait de la faire chuter.

La blonde eut un rictus en voyant l'expression niaise de la bleutée qui s'entretenait avec Redfox.

Qu'est-ce qu'ils pouvaient bien se dire pour qu'elle ait une telle expression ?

Ah ! C'est vrai qu'elle était amoureuse de Redfox.

Qu'elle conne ! Qui s'interessait à lui à part une sotte pareille ? Un garçon si violent et denué de sentiment envers autrui. C'était à se demander comment Juvia faisait pour être ami avec lui. Mais la plus grande question était de savoir pourquoi il agissait de façon différente avec cette fille.

Elle lui plaisait ?

Non, il doit y avoir une autre raison. Gajeel préferait des filles bien faites et non quelconque et de surcroît handicapée.

En la voyant rougir, la blonde pouffa de rire, qu'est-ce qu'elle aimait chez lui ?

A part son physique il n'avait rien pour lui. Son caractère laissait à désirer.

— Mon dieu, elle fait tellement pitié...

Gajeel ne pourrait jamais la regarder.

— Lucy !

— Ah ?

Son attention auparavant portée sur Mcgarden, elle quitta le pas de la porte pour se diriger vers ses amis qui venaient l'appeler.

La blonde partit à la hâte enserrer au cou de son désormais petit ami.

— Natsu !

— Luce.

Celle-ci lui fit d'innombrables baisers à la joue sous les rougissements du garçon.

— Il n'a pas cesser de bouder depuis tout à l'heure.

— Je boudais pas ! se défendit-il.

— Désolée je ne pouvais pas venir avec vous aujourd'hui. Mon chauffeur m'a conduit.

— Et ça sera maintenant comme ça tous les jours ? demanda-t-il.

— Non ne t'en fait pas, je vais trouver un moyen, fit-elle, lui pinçant légèrement la joue. Moi aussi j'aime venir à l'école avec vous.

La blonde lui sourit et se mit à saluer ses amis mais son expression changea à la vue de Juvia. Toutefois, elle lui lança un bonjour presque commercial et partit à sa place, juste celle devant la blue.

Juvia baissa la tête sur sa table, c'était devenu malaisant entre-elles.

* *

C'était presque la fin de la seconde pause quand Lucy sortit de la salle des professeurs et Juvia l'attendant à l'exterieur de pied ferme.

En voyant cette dernière, la blonde surprise fit mine de s'arrêter.

— Juvia ? Tu es venue rencontrer un prof ? demanda cette dernière.

— Non, en fait il faut qu'on parle.

— Et de quoi veux-tu donc me parler ? demanda-t-elle, s'adressant à elle de façon détaché.

La bleue crispa ses doigts sur son uniforme.

— Pourquoi tu te comportes ainsi avec moi ? On aurait dit qu'on était deux personnes étrangères. Tu es toujours fachée parce que je t'avais laissé toute seule avec Gajeel ?

— A ton avis ?

— Je suis désolée mais je trouvais que tu allais un peu fort. Au debut je pensais que c'était juste des petites blagues.

— Ah... soupira lucy. Tu ne comprends vraiment rien Juvia. Ça n'a jamais été de petites blagues. Je deteste cette fille.

— Mais ce n'est pas ça qui te ferait avoir des resultats qui satisferont ton père !

Lucy se mordit la lèvre, irritée.

—  J'ai eu tort, je pensais que tu me comprendrais. Ce n'est pas toi qui vit ça.

La blonde tourna le dos pour s'en aller.

— Si tu veux vraiment que tout redevienne comme avant, fait les choses bien, lança-t-elle.

Juvia resta toute seule dans les couloirs, triste à chaque pas que faisait son amie loin d'elle.

Lucy avait une place importante dans cœur. Cette dernière avait été la première à faire un pas vers elle, alors qu'elle était isolée de la classe. C'était grâce à elle qu'elle avait pu être ami avec les autres et celle-ci l'avait encourager à livrer ses sentiments pour Grey.

Elles avaient vécu enormément de chose ensemble, pour que ça se brise comme ça ?

— Qu'est-ce que je dois faire ?

* * * * *

Les élèves s'empressaient de sortir de la salle de classe libéré par leur professeur.

— Enfin le dernier jour de classe, se rejouit Mirajane. J'ai bien cru que cette semaine de cours ne se terminerai jamais.

— Mais qu'est-ce que tu racontes ? Elle est allée bien trop vite je trouve, rigola Lucy.

— Parle pour toi.

— Oh là, en voilà une qui est pressée d'être à ce week-end pour sa sortie cinema.

— Oui c'est vrai. Mais dimanche est encore si loin.

— Ça arrivera bien faite que tu le crois, le week-end passe toujours trop vite, rassura la blonde. Surtout tu me raconteras tout dans les détails, même toi Erza.

— Je vais faire une telle déclaration à Luxus qu'il ne pourra plus me repousser, s'enthousiasma Mira.

— Pourquoi nous aussi on ne peut pas y aller hein ? se vexa Natsu.

— Je suis vraiment désolée mais je serais prise ce week-end, je promets de t'inviter une prochaine fois, rassura Lucy.

— Eh, mais tu ne comptes pas l'inviter quand même, c'est à lui de faire.

— Pourquoi elle devrait pas ? demanda innocemment le Natsu.

— Ça sera votre première sortie officielle, fais un peu d'effort Natsu, soupira la blanche.

Lucy et Erza se mit à rire alors que Mirajane assomait Natsu de leçons de galenterie, lui faisant prendre conscience de ses responsabilités envers sa petite amie.

Juvia mise en retrait par une certaine personne, regardait ses amis causer joyeusement entre eux et le cœur serré, elle avait saisit la main de Grey pour se calmer. Ce dernier s'arrêta avec elle tout en relevant son visage vers lui, laissant les autres continuer d'avancer.

— Qu'est-ce que tu as ? Pourquoi tu fais un tête pareille ?

La blue detourna son regard de Grey et regarda en direction de la  blonde.

— C'est Lucy ? Elle est toujours fachée ?

Cette dernière acquiesça d'un hochement de tête.

— Tu lui as parlé ?

— Oui, c'est pire.

Grey serra la jeune fille un instant dans ses bras pour la réconforter avant qu'ils ne sortent tous les deux du bâtiment.

En levant les yeux vers la cour plein d'élèves, Juvia remarqua dans un angle mort Gajeel, Luxus et Jellal en parcourant du regard le grand espace.

Juvia se détacha de Grey pour s'empresser vers eux.

— Où tu vas ?

— Je vais aller parler à Gajeel un instant.

— Traine pas, je t'attend à l'extérieur.

Ce dernier rejoint ses amis qui les attendaient plus devant en constatant que ceux-ci trainaient.

— Où es Juvia ? demanda Erza.

— Elle avait un truc à dire à Gajeel je crois.

En entendant cela, Lucy trésaillit Qu'est-ce qu'elle manigançait encore ?

— Ah Lucy, ce n'est pas ton chauffeur là-bas ? fit remarquer Mirajane.

Celle-ci jeta un coup d'œil à travers les grilles. C'était bien lui.

Pourquoi est-ce qu'il l'attendait devant le lycée ? Elle avait été bien précise pourtant.

— Dit, il pourrait pas nous déposer à la boulangerie des parents d'Erza du coup ? Vu qu'on s'y rend.

— Je suppose qu'il peut bien faire cette faveur.

— Allez-y, je vais attendre Juvia. On vous rejoindra après, prévint Grey.

*

La bleutée traversa à son tour les couloirs quand un individu lui arrêta la main, lui faisant se retourner.

— S'il te plaît Levy, attend.

— Ah, soupira-t-elle, reconnaissant le nouveau arrivant. Je n'ai pas très envie de te parler.

— Écoute au moins ce que j'ai à dire.

Levy s'arrêta un instant et lui fit face.

— Je suis désolé, si j'ai dis des choses qui ne t'ont pas plu, s'excusa Jet.

— Je vois, ce n'est rien, murmura-t-elle, avant de vouloir continuer sa route.

— A-Attend, tu n'es plus fâchée ? Je suis vraiment désolé.

— C'est bon, j'ai compris.

— Je veux vraiment te connaitre alors ça m'a dérangé quand tu t'es mise à m'ignorer.

— Me connaître ? Il y'a rien d'autre ? demanda-t-elle, suspicieuse.

— Que veux-tu qu'il y'ai d'autre ?

— Je ne sais, peut-être m'humilier ou m'utiliser, Lucy et Cana l'ont fait.

— Non, non non, ce n'est pas mon intention, dit-il fermement, accompagnant sa parole de geste. Je peux te le promettre. Je n'ai aucune mauvaise intention envers toi, je veux juste qu'on soit proche.

La bleutée le regarda attentivement et il se mit à sourire.

Il n'avait pas l'air de faire semblant et son sourire était franc et honnête.

— D'accord je te crois.

— J'en suis ravie. Alors tu rentres comment ?

— En bus.

— Je peux t'accompagner jusqu'à ton arrêt ?

— Si ça peut te faire plaisir, merci.

— Ton sac, je peux t'aider à le porter si tu veux, dit-il, désignant celui qu'elle tenait à l'épaule, qui contenait habituellement son repas.

— Ah non, ça n'est pas lourd, c'est gentil.

— D-Daccord. Moi j'habite à deux pas lycée et toi ?

— Je suis assez loin, plus précisément à ***

Pendant que le roux continuait à lui poser de nombreuses questions sur elle auxquelles Levy répondait, ils sortaient tout doucement du bâtiment des premières pour se retrouver dans la grande cour.

Le regard de la bleutée fut directement attiré sur ceux qui se tenaient presque au milieu de la cour.

C'était Gajeel et l'une des amies de Lucy, celle avait les longs cheveux bleues. On dirait qu'ils se disputaient et elle était bien trop loin pour entendre quoi que ce soit.

— Donc tu es nouvelle à Magnolia, tu te plais ici ?

N'obtenant pas de réponse, il inclina son visage vers elle.

— Levy tu m'écoutes ? Qu'est-ce que tu regardes ?

— Jet, j'aurais envie de parler à quelqu'un alors ça te dérangerait de me laisser là ?

Le roux regarda dans la direction qu'observait Levy et vit qu'elle fixait attentivement Gajeel. C'est à lui qu'elle aimerait parler ?

Il ouvrit la bouche pour répliquer mais se ravisa. Il ne voulait pas commettre une autre erreur.

— D'accord, rentre bien.

Jet traversa les portes du lycée en jetant un regard à la bleutée. Elle n'allait quand même pas rester debout dans la cour à attendre que Gajeel termine sa discussion ?!

Ça l'énervait à vrai dire.

*

Quelques minutes plus tôt, Gajeel avait rejoint ses amis et ils causaient depuis un bon bout de temps déjà.

— Tant que tu y es, se sont tes billets pour le cinéma, lui remit Luxus.

Le brun se mit à contempler les deux bouts de papier rectangulaire que venait de lui remettre Luxus.

— Pourquoi t'as choisi une horreur ? reprocha Gajeel.

— Parce que je le voulais.

— Hum...

Il aurait peut-être dû attendre avant d'invité Levy. Il ne savait pas si elle aimait ce genre de film. Elle avait l'air tellement délicate et sensible.

— Et puis ça sera sa première diffusion, j'allais pas rater ça et pourquoi tu te plains ? T'aime ce genre de film.

— Laisse tomber, soupira-t-il.

— Si non tu comptes ramener qui ? On sait toujours rien. À moins que tu t'es fais un nouveau ami ?

— Luxus, franchement. Tu vois Gajeel ramener un mec à une sortie ? plaça Jellal, ramenant ce dernier à la raison.

— Haha sans doute. Elle est mignonne au moins ? demanda le blond.

— Contente toi de poser tes yeux sur Mirajane, répondit Gajeel.

— Tu parles comme si j'allais la manger et sache que Mira ne m'intéresse pas, souffla-t-il en serrant les poings.

Le conversation fut interrompu lorsqu'une personne vint s'introduire.

— Désolée de vous déranger mais j'aimerais parler à Gajeel.

— Juvia ? Tu veux quoi ? s'enquit ce dernier.

— On peut parler tous les deux ?

Gajeel acquiesça et s'éloigna avec la bleue.

— Alors ? Y'a un problème ?

— C'est à propos de Lucy.

Le brun grogna juste à l'entente de son nom.

— Quoi encore ?

— C'est que depuis le dernier service que je t'ai rendu elle est en colère contre moi.

— Elle n'arrive toujours pas à supporter les quelques mots que je lui ai dis ? rit-il.

— Tu lui as ménacé.

— Et alors ? T'aimerais que j'aille  m'excuser ? Même pas en rêve.

Juvia s'énerva face au détachement de son vis-à-vis.

— Comment tu peux être aussi insensible ? À cause de toi je suis en froid avec mon amie et ça ne te fait rien.

— Qu'est-ce que tu veux que j'y fasse exactement ? Ça finiras par lui passer. Ne m'embête pas avec ça.

— Gajeel !

— Baisse d'un ton. De base c'est elle qui l'a cherché, elle n'avait qu'à laisser Levy tranquille.

— Mais elle fait ça parce que... Parce que... Son père lui met un coup de pression sur ses résultats. Depuis que Levy est arrivée, Lucy se sent menacer.

— Si elle se sent jalouse ce n'est pas mon problème ni celle de Levy.

— Mais essaye de comprendre.

— Tu t'entends parler ? Je dois comprendre quoi au juste ? Les problèmes qu'elle vit chez elle ? Ou bien le fait que se soit une raison suffisante pour justifier ses actes ?

Juvia se stoppa en se mordant les lèvres avant de vouloir répliquer.

— C'est...

— Et si c'était toi à la place de Levy ? Tu serais heureuse de ne voir personne réagir parce que la raison de ton assaillant est soit disant légitime ?

— Ça ne fais pas non plus de toi quelqu'un de bien.

Son cœur rata un battement et il ferma des poings.

— Je n'ai jamais prétendu l'être.

— C'est vrai que tu aimes bien qu'on te traite de monstre.

Sa poitrine se serra douleuresement.

— Si toute personne se mettait à faire du mal pensant que ce qu'ils vivent est une justification suffissante alors ce monde serait plus pourris qu'il ne l'est déjà. Et Lucy c'est une pourriture qui pensent que ce qu'elle subit justifie le mauvais traitement qu'elle inflige.

Gajeel se prit une gifle à sa phrase, sa tête pivotant dans un parfait angle droit par la puissance de l'attaque.

Ce dernier mit une main sur sa joue brûlante. Elle avait frappé avec une telle force qui le surprenait lui-même.

En réalisant son action, la main de Juvia se mit à trembler et elle sursauta quand le regard sombre de Gajeel se posa sur elle.

— Depuis que tu as tes nouveaux amis tu es bien différente de la Juvia que je connaissais. On dirait que tu ne veux pas voir la raison pour laquelle je veille sur elle, tu l'as sans doute oublié.

— Je... Je n'ai pas oublié, murmura-t-elle.

Celle-ci fit plusieurs pas en avant mais Gajeel la repoussa.

— J'aimerais bien que tu ne te montre plus devant moi. J'ai toujours pensé que tu me comprenais.

Le cœur de Juvia rata un battement et elle baissa la tête en serrant les plis de sa jupe.

<< Je pensais que tu me comprendrais. >>

Lucy aussi lui avait dit ça.

Dès qu'elle releva la tête, on lui tenait les épaules.

— C'est mieux si tu t'en allais.

— Jellal ? Je ne peux pas partir comme ça, Gajeel...

— Ne complique pas les choses. Tu sais bien que quand il est en colère, il n'écoute plus rien.

Juvia acquiesça péniblement et partit après avoir jeté plusieurs regard derrière elle.

— Bon, Gajeel...

— Putain ! Fermez-la, s'écria-t-il.

— Gajeel.

— J'ai demandé de... Qu'est-ce que...

Gajeel eut un tilt, ce n'était pas la voix de Luxus ni celle de Jellal. Il releva alors sa tête baissé jusque là et écarquilla les yeux de surprise en découvrant qui s'était.

— L-Levy ?

— Gajeel...

Le regard qu'elle posait sur lui était si inquiet que s'en était presque attendrissant.

— Qu'est-ce que tu fais là ? jeta-t-il, trouvant juste quelque chose à dire.

— Tu es toujours là à m'aider quand j'ai des ennuis alors comment veux-tu que je rentre après ce que j'ai vu.

Elle avait vu ?

— Ta joue est enflée. Attend moi ici s'il-te-plait, je reviens vite.

La bleutée quitta le petit groupe et se dirigea vers les portes du lycée, marchant de façon très pressé malgré son incapacité.

Où est-ce qu'elle allait si vite ?

* *

Leurs sacs de classe comme sa béquille étaient déposés à proximité d'eux, en dessous de l'arbre sous lequel Gajeel et Levy s'étaient assis.

Elle déposait doucement la canette de boission fraiche – qu'elle avait couru acheté à la supérette la plus proche du Lycée – sur la joue toute rouge de Gajeel.

Il ne parlait ni la regardait pas, se remémorant la conversation difficile qu'il avait eu avec Juvia.

Une douce main se posa sur la sienne et il releva la tête vers sa bienfaitrice.

— Gajeel, ça va aller ?

Ce dernier hocha simplement la tête. Ses yeux chocolats trahissaient toute son inquiétude à son égard et il était reconnaissant que malgré ça elle ne lui posait aucune question. Il n'aurait pas voulu en parler.

Celui-ci déposa sa main sur celle de Levy, qui tenait l'objet glacé contre sa joue quand il grimaça.

— Ça... Ça fait mal ?

Mal ?

<< Ça ne fais pas non plus de toi quelqu'un de bien. >>

De toute façon ce n'était pas la première fois qu'on le qualifiait d'ordure. Alors pourquoi ça le touchait autant ?

— Non, je n'ai pas mal.

Lentement, il avait couché sa tête contre l'épaule de Levy, en serrant négligemment ses grandes mains contre la petite adolescente.

Surprise, la bleutée ne sut comment réagir. Ça veut dire qu'il avait mal... Dans son cœur ?

Elle aurait tellement voulut le soulager de sa peine.  Affligé par son état, une larme s'échappa de son œil, coulant le long de sa joue jusqu'à s'écraser dans le cou du garçon et ce dernier sursauta.

— Qu'est-ce que tu fais ? demanda-t-il, relevant subitement la tête.

— C'est que... Tu as l'air de souffrir.

Il prit son visage en coupe de sa main.

— T'en fais tout un drame, dit-il essuyant sa trace de larme sur sa joue. J'ai seulement reçu une gifle, pas une balle.

— Mais si ça vient d'une personne qu'on affectionne c'est normal que ça fasse mal... Ici, souffla-t-elle, posant sa petite main sur son torse, pour désigner son cœur

Ce dernier écarquilla les yeux avant de saisir sa main frêle.

— T'as pas à pleurer pour ça. C'est mon problème.

— Alors j'espère que ça va s'arranger avec ton amie.

Levy remit son sac au dos avant de s'adresser une nouvelle fois à lui.

— Est-ce que je... Je peux t'écrire ce soir pour savoir si tu vas bien ?

— Écoute je vais bien mais si tu veux m'écrire tu peux le faire.

— Merci.

..........

Avis ?

11 mars.

Marie.

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