trente-huitième
Quelques heures plus tôt.
14h37
La jeune adolescente referma immediatement son journal lorsqu'on cogna à sa porte et s'empressa d'essuyer les traces de larmes encore présentent sur ses joues.
— Oui, entrez, dit-elle, la voix légèrement tremblante cependant.
L'une des domestiques de l'immense demeure fit son entrée dans la pièce et s'inclina légèrement devant elle. Sa tenue sans plis, les pied droits tel un piquet et les mains croisées devant sa jupe.
C'était bien au goût de son père, on aurait dit des automates et elle, ça l'insupportait, rendant cette maison encore plus froide qu'elle ne l'était déjà.
— Qu'il y'a t'il ? s'enquit la jeune héritière.
— Votre amie, mademoiselle Mirajane demande à vous voir.
Sans quitter son siège, Lucy rangea son carnet dans l'un des tiroir de son bureau d'angle, gris et blanc.
— Mon père n'est toujours pas retourner à son bureau ? se renseigna-t-elle.
— Si, il y'a peu.
La blonde soupira, soulagée. Bien que son père n'interdisait - Heureusement pas encore - qu'elle ait des invités, elle préférait qu'il ne soit pas là quand elle passait un moment avec ses amis.
— Je vais la recevoir dans ma chambre.
— Bien mademoiselle.
— Si vous pouvez aussi préparer quelques apéritifs pour mon amie et moi.
La jeune dame répondit comme d'habitude par l'affimartion pour une quelconque demande de la maitresse de maison.
Effectivement, étant donné les énormes responsabilités de son père, c'était elle qui était aux commandes concernant le célèbre manoir des Heartphilia et comme le disait toujours Cana, à sa place, elle passerait son temps à organiser fêtes sur fêtes.
Dès que la porte se referma au départ de l'employé, Lucy prit place sur son lit pour récupérer son téléphone abandonné entre deux oreillers. Aucun message de la part de ses amis et Natsu c'était endormi. Un gros flemmard des fois, celui-là alors ! rit-elle.
La blonde entrepit de lui laisser des petits messages tout mignon pour quand il se réveillera.
La porte s'était refermée doucement par la femme de chambre, après que Mirajane soit entrée dans la piece aux multiples couleurs, faisant relever les yeux à la propriétaire des lieux.
— Mira, je ne t'attendais pas ! s'exclama Lucy, attendrie.
Cette dernière fit un large sourire et partit retrouver son amie dans le lit rebondissant, aux nombreux coussins et aux couvertures encombrantes mais confortable.
— Comment c'était ? Au cinema, demanda de suite Lucy.
— Le film était intéressant, bien qu'effrayant par contre.
— Oh tu sais bien que c'est pas du film que je parle, bouda Lucy. Ça s'est passé comment avec Luxus ?
— Il y'a rien eu de spécial, répondit mécaniquement Mirajane.
La blonde croissa les bras, peu convaincue.
— Je pensais que t'allais lui faire ta déclaration.
Mirajane mit quelques secondes avant de répondre.
— Il m'a repoussé.
Lucy resta bouche bée avant de balbultier, stupefaite.
— Co-Comment ? Mais... Euh... Il t'a invité alors...
— Il m'a clairement dit que je ne devais rien attendre de lui puis il m'a fait monté dans un taxi et est partit. Je suis restée déconnecter pendant un bon bout de temps je crois.
— Mais c'est horrible ! Pourquoi faire cette sortie avec toi étant donné qu'il connaissait déjà les sentiments que tu lui portais ?
— Je ne sais pas, c'est bizarre en y repensant. On aurait dit qu'il s'était forcé à venir, et je me suis finalement demandé si c'était pas Juvia qui avait organisée tout ça sans doute pour nous faire plaisir alors je l'ai appelé, pour en être sur.
— Qu'est-ce qu'elle a dit ?
— Pas grand chose, elle n'avait pas la tête à répondre à mes questions.
Toutes les deux étaient certes en froid mais ça n'empêchait pas la blonde de s'inquiéter.
— Pourquoi ? Elle a un problème ?
— Apparemment elle s'est disputée avec Gajeel vendredi après les cours, elle a un sale moral en ce moment.
Vendredi ? Alors finalement elle avait choisit de l'écouter ? C'était une meilleure décision.
— Elle mérite un bien meilleur ami je trouve.
Lucy avait prit les mains de sa camarade pour la réconforter, voyant son regard s'attrister de plus en plus.
— Mira, je suis vraiment désolée pour toi. Regarde comment tu t'es toute apprêtée.
— J'ai même pas pu décrocher un compliment de sa part. Peut-être que je ne réponds pas à ses critères.
— Mais non, tu es cent pour cent le genre de Luxus.
— Je n'en suis plus si sûr.
— Qu'est-ce que tu racontes encore ? Tout le monde le sait au lycée, le genre de fille qui lui plait.
— Mais alors pourquoi il a dit si facilement à Levy qu'elle était belle pourtant à moi r-
— Levy ? coupa immédiatement Lucy. Mais qu'est-ce qu'elle faisait là bas ? s'écria-t-elle, outrée.
— Gajeel est venu avec elle.
— Lui non plus n'était pas censé être là, non ? Encore moins cette bonne fille, cracha-t-elle.
— Je le pensais aussi. De toute façon ils sont arrivés en retard alors nous sommes restés tous les quatres.
— Heureusement, elle n'aurait été qu'une gêne pour vous, en plus elle est tellement ennuyeuse.
— Tu ne l'aimes vraiment pas.
— Je ne fais que dire la verité j'ai travaillé avec elle et dire que Luxus lui a dit une telle chose.
— C'est pas grave, il lui a juste fait un compliment, ça ne veut rien dire.
— Comment ça, ça ne veut rien dire ? Tu penses que Luxus dirait un compliment comme ça pour rien ?
— Il ne peut pas s'intéresser à elle non ? Il ne la connait pas assez.
Même si Luxus venait à s'intéresser à Levy, elle était déja amoureuse de Gajeel. Elle n'avait qu'à lui avouer cela et Mirajane serait plus rassurée mais ce n'était pas ce qu'elle recherchait.
— Pas besoin de connaitre une personne pour qu'elle nous intéresse, tu le sais bien et puis on peut se l'avouer, elle est mignonne et tout et avec ses jeux de filles fragiles, qui plait bien à la plupart des garçons, ça pourrait même séduire Luxus. Tu vois pas Gajeel ? Il est carrement plié en quatre pour elle.
— Mais Luxus n'est pas Gajeel et...
— S'il arrivait qu'il s'interesse à elle, tu ne sentirais pas diminuer ? l'interrompit-elle.
— Diminuer ?
— Regarde, c'est une handicapée, commença-t-elle, énumerant sur ses doigts, avec une taille de fillette de dix ans qui a des formes plus qu'enfantine, se moqua-t-elle. Alors que toi par contre, tu es bien plus belle et jolie qu'elle, tu as un corps superbe et beaucoup de gens t'aiment et te respecte contrairement à elle qui se fait juste chier dessus. Tu ne trouveras pas ça injuste ?
N'était-elle pas un peu cruelle dans ses paroles ? Mais au fond, est-ce qu'elle avait totalement tord ? Comparée à cette fille, elle était un meilleur choix.
— Je ne le supporterais pas qu'il se mette avec elle, c'est bien vrai.
— Surtout il faut montrer à cette fille que tu es bien meilleure qu'elle.
— Écoute Lucy, je pense pas qu'elle s'intéresse à Luxus, je n'ai aucune raison de faire ça. Et ce que je voulais dire c'est que je ne supporterais pas qu'il se mette avec n'importe qu'elle autre fille, Levy ou pas.
La jeune blonde loupa un battement.
— Mira il faut être prudence. Levy qui traine avec Gajeel et Gajeel avec Luxus. Tu vois, ils seront amenés à se voir et parfois être ensemble. Ça ne te fait rien ?
Le cœur de la blanche s'étreignit.
— Si ça...
— T'énerve n'est-ce pas ?
Mirajane s'était finalement allongé dans le grand lit. Dire qu'elle arrivait à se sentir ménacer pas cette fille. C'était absurde, elle, Mirajane Strauss. L'une des filles la plus convoitée du lycée.
— Je suis sur qu'Erza doit bien s'amuser. Jellal et elle ont passer un super moment au cinéma, ils ont dû faire une autre sortit. A ce stade, la journée ne se terminera pas qu'ils seront déjà ensemble. Je les envies un peu.
L'héritière avait serré son amie fortement dans ses bras.
— Tout s'arrangera aussi pour toi.
Mirajane avait juste sourit avant de prêter enfin veritablement attention à son amie.
— Tu as la joue rouge.
— Oh ce... Ce n'est rien, bégaya Lucy.
Cette derniere détourna la face devant le regard insistant de la blanche. Elle ne voulait pas parler de la dispute qu'elle avait eu avec son père il y'a une heure de cela, où ce dernier n'avait pas hesité à la frapper. Oui, monsieur Heartphilia n'avait pas pu supporter d'entendre ses quatres verités.
Se servir de sa fille juste pour avoir du prestigise auprès de la haute societé et de ses partenaires. C'était à ce qu'elle était réduite depuis sa naissance.
La preuve, sa chambre regorgeait de trophée, medaille et récompense pour tout ce que son père l'avait obligé à entreprendre. Qu'elle le voulait ou non. Elle devait etre la fille parfaite qui gonflait la fierté de sa famille, donc pour autant dire son père.
Celui-ci était devenu encore plus sévère parce qu'elle n'arrivait pas à surpasser cette fille. Ses yeux s'humidifiaient une seconde fois mais elle ne voulait plus pleurer.
— Si tu veux parler Lucy, je suis là.
— Peut-être une autre fois.
* *
17h02.
Des coups de poings comme des coups de pieds s'acharnaient avec puissance sur le sac de frappe, resonnant comme un bruit sourd dans les autres pièces de la maison.
<< Franchement, je ressens pas la même chose pour toi. Merci pour ton offre, mais je dois dire non. >>
— Pourquoi ? ragea-t-elle, enfonçant avec colère son poing sur le sac.
<< Je ne t'aime pas, Mirajane.>>
Oui ça avait été tellment clair que ça la blessait plus que tout.
<< Elle est migonne. >>
Pourquoi elle ? s'acharna-t-elle encore plus.
<< Surtout il faut montrer à cette fille que tu es bien meilleure qu'elle. >>
— Mirajane !
La concernée arreta de déverser le contenu de toutes ses émotions négatives qui déferleaient en elle sur le sac rempli de sable, pour jeter un oeil à la porte dont se tenait à l'entrée celle qui lui avait momentanément sortit de son acharnement.
Le regard de sa petite sœur était plein d'inquiètude à son egard mais elle ne s'en soucia guerre.
— Qu'est-ce qu'il y'a ? s'enquit la plus grande, se remettant en position d'attaque.
— On t'as mise en colère ? Pourquoi tu...
— Non, répondit-elle tout court, donnant un coup de genou cette fois-ci.
— Alors c'est quoi ? s'inquiète d'avantage sa sœur face à l'intensité des coups.
— Jalouse. Ridicule hein ?
Un silence suivit sa question et la plus petite recupéra une serviette dans l'un des tiroirs de sa sœur – qui n'avait toujours pas arrêté ses exercices de contrôle – pour la lui apporter.
— Arrête de taper dessus, ça fait près d'une heure maintenant, la stoppa gentiment sa soeur en lui tendant une serviette.
Mirajane prit celle-ci sans forme de procès et s'essuya le visage couvert de sueur avant de passer la serviette autour de son cou.
Elle partit par la suite s'installer au bord de son lit, repoussant sa tête en arrière en soupirant grandement. Sa sœur vint l'y trouver et déposa un instant le télephone qu'elle tenait dans sa main sur le lit.
Le regard de Mirajane était rivé sur le mur peint de beige, ses sourcils froncés et ses cheveux rattachés en queue de cheval éraflait les draps. Tout doucement ses traits sévères redevint doux et elle ferma les yeux.
— Ça va mieux ?
Sa sœur était souvent en proie à des crises de nerfs quand elle était en colère ou en surcharge d'émotion. Ça remontait au collège quand elle n'arrivait pas à les contrôler, c'était si disproportionnée qu'elle était véritablement un trouble fait mais fort heureusement, elle arrivait à canalyser tout cela en faisant des exercices.
— Oui Lisa, ne t'inquiète pas.
Lisanna hocha la tête espérant que ce soit vrai et tira sur le bas de son vêtement avec une ecpression plutôt troublée.
— Toi par contre tu as l'air soucieuse.
— Oh euh...
Le souvenir de son innocent baiser refaisait surface, la rendant tumultueuse.
— On t'as déja embrassé ? demanda Lisanna, rougissante.
— Pourquoi cette question ?
— Je... Je suis curieuse.
— Et bien, on m'a déja embrassé oui.
— C'était bien ?
— Tu es vraiment très curieuse, sourit-elle, tirant les joues de sa sœur. Et toi ?
— M-moi ? Non...
— Tu ne poserais pas cette question pour rien. C'était qui hein ? Un garçon de ta classe ?
— C'était euh... C'était...
Elle ne pouvait pas dire que c'était Bickslow. Sa sœur risquerait de mal le prendre – Et avec raison – surtout qu'elle venait à peine de se calmer.
Voyant le long silence de sa soeur, Mirajane crut comprendre.
— Lisa, c'était un baisé volé ? C'est pour ça que t'hésite à me dire ?
— O-oui. Et... Je me sens mal d'avoir apprécié et d'y penser à chaque fois.
— Je vois. Quand même, ne te laisse pas embrasser par n'importe qui.
Effectivement, Bickslow pouvait être considéré comme n'importe qui.
— T'inquiète pas Mira.
— D'accord. En passant, Bickslow t'as laissé tranquille ? Dit moi s'il s'approche de toi. Ce type est tellement culotté qu'il serait capable de venir ici ou même dans ton collège.
— Ah... Non, je veux dire... Je ne l'ai pas revu, menti-elle, se crispant.
Le téléphone qui était posé tranquillement sur le lit se mit à notifier la réception de message assez de fois.
— Qui est donc cette personne qui t'envoie autant de message ? taquina Mirajane.
En regardant le nom s'afficher, Lisanna ramassa immédiatement son téléphone dans sa main.
— Je vais te laisser.
— Mais répond moi ! T'as un amoureux, petite cachotière.
— Tu te méprends, c'est juste des messages de Millianna, on travail sur un exposé.
— Non, non, c'est celui qui t'a embrassé n'est-ce pas ? cria Mirajane en riant alors que la porte se refermait.
Lisanna s'adossa contre la porte pour dérouler la messagerie et lire le dernier message reçut de sa part.
Bickslow
——————————
Hey chérie t'es libre demain ? Je voudrais t'amène quelque part.
Dit pas non.
Après les cours ça te dis ?
——————————
— Che... Cherie ?
Non mais il ne se gênait pas lui. Et maintenant qu'elle venait de mentir à sa sœur elle s'en voudrait de recommencer à le faire.
——————————
Non désolée je pourrais pas.
——————————
C'était mieux si elle ignorait ses messages, il finira par arrêter de lui courir après.
* *
Gajeel franchit la porte de sa maison alors que celle-ci était plongée dans l'obscurité et alluma pour éclairer la pièce.
Ce dernier fut frapper de stupeur lorsqu'en s'avançant dans la salle de séjour, il découvrit Juvia allongée sur le canapé.
Ok sa mère déconnait des fois.
— Hey Juvia !
Cette dernière ouvrit la yeux à la minute étant plongé dans un sommeil – leger – causé par la fatigue dû à longue attente effectuée.
— Gajeel ?
— Tu fou quoi sur mon canap à cette heure ?
— Je t'attendais, répondit-elle en se redressant. Je suis allée te chercher sur le terrain de jeu comme tu y vas d'habitude mais tu n'étais pas là alors je suis venue ici mais ta mère à dit que je venais de te manquer. En partant elle m'a permise de rester et j'ai accepté, pensant que tu reviendrais plus tôt.
— Et c'est une raison pour laquelle t'es là jusqu'à cette heure ?
— J'ai expliqué à ta mère qu'on s'était disputé et elle m'a dit que je pourrais dans ce cas t'attendre. Et si tu répondais à mes messages ou mes appels je t'aurais prévenu.
— Rentre chez toi, dit-il, tournant le dos, voulant prendre la route pour se rendre dans sa chambre.
— Tu es toujours en colère ? Je voudrais qu'on parle, j'aime pas quand nous sommes comme ça...
Gajeel se retourna vivement regardant durement la bleue et celle-ci sursauta face à l'intensité de son regard.
Elle connaissait Gajeel, cette ecpression était dû à quelque chose d'autre, c'était trop intense pour être juste dû a leur dispute de vendredi.
— Tu vas bien ?
— Vais très bien.
Il mentait, elle le connaissait trop bien mais elle n'insista pas.
— Je suis désolée, commença-t-elle. Je suis désolée pour les mauvaises paroles que je t'ai dite je... Je le pensais pas. En fait j'étais dans tous mes états ce jour. Lucy me... C'était comme si elle m'avait forcé à faire un choix et j'ai craqué... Quand je t'ai vu...
— Du coup tu l'as choisis. De toute façon je me fou de qui tu choisis mais rassure toi que tes choix ne blessent pas d'autres personnes inutilement.
Juvia baissa d'avantage la tête.
— Tu... Tu as raison, la situation de Lucy ne justicie pas son comportement envers Levy. Elle ne mérite pas ça...
Mais elle n'avait égoïstement rien fait pour empêcher cela, connaissant à quel point ça pouvait briser quelqu'un, Gajeel en étant lui-même un exemple.
— Je... Je suis vraiment désolée, souffla-t-elle, la voix embuée de larmes.
— Si tu pleures tu te casses d'ici.
— Non, se reprit-elle, en riant.
Quand une ébauche de sourire se dessina sur les lèvres du jeune garçon, Juvia prit Gajeel dans ses bras.
— Je te promets que ça n'arrivera plus jamais, jamais, jamais ! promit-elle.
— C'est ça.
— Et euh... Tu t'en fiche vraiment que je choisisse Lucy à toi ?
— Tss...
— Haha, rit-elle. Je peux pas choisir entre vous deux parce que vous êtes tous les deux entrés dans les moments important de ma vie, mais je vais faire les choses bien cette fois-ci.
La bleue fit un sourire, se sentant bien plus légère.
— Je ne savais pas que tu seras avec les autres au cinéma. Je l'ai su par Mira, expliqua-t'elle, répondant à sa question silencieuse qu'il avait dardé sur elle.
Gajeel se laissa lui tomber dans le canapé.
— J'ai appris que tu y es allé avec Levy, c'est pour ça que tu rentres si tard ? Vous avez fait autre chose tous les deux ?
— En quelque sorte.
Et il avait appris bien des trucs, sur sa famille comme... Sur elle-même.
<< Je crois que je l'aime. >>
— J'peux te demander un truc ?
— Oui ?
Mouais, Juvia pouvait confirmer ses doutes étant donné qu'elle était en couple. Elle en savait sans doute quelque chose dessus.
— C'est possible d'aimer un mec qu'on connait à peine ?
— Hein ? Pourquoi cette question ?
— Répond juste.
— Oui bien sûr, quand on a le coup de foudre.
— Le coup de quoi ?
— Le coup de foudre. Quand on voit quelqu'un même si c'est pour la première fois et qu'on se mette à éprouver des émotions fortes.
— Écœurant.
— Dit pas n'importe quoi, c'est beau un coup de foudre, être pris d'une passion très subite pour quelqu'un. C'est ce que j'ai ressenti pour Grey, la première fois que je l'ai vu.
Donc, Levy avait eu un soit disant coup de foudre pour Luxus, comme toutes ses filles du lycée ?!
— Pourquoi tu demandes ça ?
— Pour rien.
Gajeel retira son portable de sa poche, vérifiant si elle avait finalement répondu à son message.
Levy
——————————
Oh oui je les ai retrouvés dans la chambre de mon père, elles ont dû tomber. Je te les rendrais demain.
Ouais, merci.
Ton père s'est réveillé ?
Pendant un moment mais il s'est rendormi, plus profondément je crois.
Si non, tu es bien rentré ?
Mouais, suis chez moi.
D'accord, merci d'être resté avec moi, même si j'aurais voulu que tu restes plus longtemps.
C'est un peu égoïste, désolée. C'est que j'aime être avec toi.
——————————
Surpris, Gajeel avait passé une main nerveuse dans ses cheveux. A quoi elle jouait ? Elle n'était pas intéressée par Luxus ?
A la minute, Levy renvoya plusieurs messages à Gajeel.
Gajeel
——————————
Non c'est pas ce que je voulais dire. Oublie ça.
C'est juste que j'allais mal et tu m'as réconforté.
Je voulais dire que ta compagnie m'a fait du bien.
——————————
Levy se couvrit le visage avec son portable, les joues complètement rouges. C'était passé une.
..........
Avis ?
5 avril
Marie
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