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septième

Confortablement étalé sur son lit, Gajeel ouvrit enfin les yeux depuis longtemps qu'il était réveillé repoussant à chaque fois de se mettre debout.

Le brun posa un pied au sol faisant fuir son chat qui s'y trouvait tout près, jeta un coup d'oeil à son réveil et jura. Bon sang ! Il allait arriver en retard.

Il bondit du lit et décida de s'apprêter vite fait après avoir prit sa douche. Il passa sa veste par dessus sa chemise blanche et ne prit pas la peine de nouer correctement sa cravate, plongeant dans ses pensées.

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Gajeel sortit de la salle de classe quand subitement dans les couloirs, on arrêta son bras et il baissa les yeux pour voir de qui s'agissait-il.

— Tu veux quoi Juvia ?

—  Et moi qui croyais que tu allais m'ignorer comme tu le fais en classe.

— Parce que tu veux que j'arrive et je me mets à taper la causette avec toi ?

— Peut-être bien. On n'est pas des inconnus l'un de l'autre.

Gajeel ne prit pas la peine de répondre.

— On rentre ensemble ? demanda Juvia.

— Non.

— Ah t'es pas juste. Passe une bonne journée alors.

Gajeel continua son chemin quand il remarqua sa voisine de classe, Levy, longeant un mur. Elle avait l'air d'avoir mal.

Pourquoi marchait-elle sans sa béquille d'abord ?

Le brun secoua sa tête et continua son chemin tout en l'observant du coin de l'œil où il constata alors qu'elle voulait récupérer le dit objet.

Personne ne lui proposait son aide apparemment, bien que la majorité des élèves dans ce couloir ne pouvaient se douter qu'elle utilisait une béquille. On devait la prendre pour une folle en la voyant longer ainsi le mur.

Est-ce qu'il devait aller l'aider ? Non, elle allait se débrouiller et puis elle y était presque donc ça ir-

— Fais chier ! s'exclama-t-il, voyant qu'elle vacillait.

Il partit la rattraper juste avant que sa tête ne rencontre le sol et il l'adossa contre le mur, à genou devant elle.

— Mais tu peux pas demander de l'aide ?! gronda-t-il.

Manquait plus que ça, elle s'était évanouie.

La cheville de la jeune fille était rougie et paraîssait gonfler ce qui n'était pas très jolie à voir. Il lui fallait à tout pris un bandage et il n'avait rien sur la main.

Gajeel retira son bandeau et le déchira pour l'attacher autour de sa cheville malgré que te tissu n'était pas assez grand pour agir efficacement.

— Tu me dois un bandeau et il faut que t'ailles à l'infirmerie. Pff... Tu comprends même pas ce que je dis, soupira-t-il.

Le brun la souleva dans ses bras et regarda autour de lui pour interpeller un éleve.

— Hey toi !

— Hein, moi ?

— Ramasse moi ce sac et la béquille et tu me suis.

— Pardon ? Ah... Ah oui bien sur, bégaya le jeune élève, effrayé par son regard menaçant.

Gajeel se dirigea vers l'infirmerie, Levy dans ses bras et l'élève qu'il avait interpellé derrière lui.

— J'aurais dû te laisser, une autre personne serait venu t'aider, fulmina-t-il.

Le lycéen baissa son regard pour l'observer, ses traits étaient tendus.

— Maman...

— Je suis pas ta mère ! s'offusqua-t-il.

Il fut déstabilisé en voyant des larmes le long de ses yeux. Pourquoi pleurait-elle en pensant à sa mère ?

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— Pourquoi je l'ai aidé ? Pff...

Ce n'était pas dans ses habitudes de faire ce genre de geste gentil.

En prenant le chemin de la porte, il ramassa son sac avec désinvolture et s'accroupit devant celle-ci pour caresser son chat qui ronronna.

Gajeel sortit de la maison sous le regard dépassé de sa mère, il était encore en retard et de justesse, il monta dans le bus pour se rendre au lycée.

Le début d'une nouvelle journée ennuyante pour lui, pensa-t-il en traversant les portes du lycée. Il détestait vraiment ces séances de cours.

Celui-ci retira ses écouteurs et les rangea dans son sac en poussant la porte de la classe. Par chance, le professeur n'était pas encore en salle malgré l'heure avancée de la matinée.

— Hey piercing man, cria Natsu.

Gajeel ignora l'appel de son camarade et partit s'assoir.

— Comment il t'a ignoré, se moqua Grey.

— Je t'ai pas sonné le glaçon.

Une énième dispute commença entre les deux amis.

Au fond de la salle, Levy serrait le bandeau entre ses mains sous la table lorsque son voisin de banc prit place. Il était enfin arrivé et comme le professeur n'était toujours pas arrivée, elle pouvait donc lui poser sa question.

L'adolescente prit son courage à deux mains pour s'adresser à lui.

— Euh... Excuse moi, l'interpella-t-elle.

Son nom l'échappait à chaque fois, même si elle suivait attentivement quand on faisait l'appel parce qu'elle aimait bien observer les gens qui répondaient présent.

— Humm... Cher voisin de droite, appela-t-lle à nouveau, un peu plus fort cette fois.

Gajeel la regarda en plissant les yeux, comprenant bel et bien que c'était lui qu'elle interpellait.

— Cher voisin de quoi ?

— D-De droite, désolée je... Je connais pas ton nom, s'excusa-t-elle.

C'était quoi cette appellation ? Malgré tout, il était curieux de savoir ce qu'elle voulait de lui alors il laissa passer, pour cette fois.

— Tu veux quoi ?

— Euh... C'est bien toi qui m'a aidé hier en m'amenant à l'infirmerie ?

Gajeel fut surpris, comment se doutait-elle que sa puisse être lui ?

— Ce bandeau appartient à la personne qui m'a aidée et euh... Hier tu portais un pareil alors je me suis dis que ça doit être toi. Je veux juste te remercier et j'ai recousu le bandeau, dit-elle.

Le brun regarda son bandeau qu'elle tendait vers lui. S'il le prenait, ça confirmera bien ce qu'elle pensait et il ne voulait pas qu'elle se méprenne.

Il n'était pas du genre gentil.

— C'est pas à moi.

— Je... Je pensais que c'était toi car l'infirmière a dit que celui qui m'a-

— Tu crois que je suis le seul à posséder un bandeau pareil dans cette école ? s'énerva-t-il presque.

— Non non. Désolé de t'avoir dérangé.

Gajeel détourna immédiatement la tête mal à l'aise face à ses excuses qui n'avait évidemment pas sa place. Cette fille tentait juste de le remercier et elle avait même recousu son bandeau qu'il aimait bien.

Ce dernier culpabilisa face à sa réaction assez excessive. Non. En fait il s'en fichait de ce qu'elle pourrait penser.

Levy fut sceptique, certe il ne pouvait pas être le seul à posséder un bandeau tel que celui-ci mais la possibilité qu'il existe deux personnes avec des percings et de long cheveux noir dans ce lycée était impossible.

Elle le regarda une nouvelle fois alors qu'il avait la tête tourné de l'autre côté de la classe, le menton dans le creux de sa main et son coude sur la table. Pourquoi refusait-il de l'admettre ? Elle voulait juste le remercier.

Gajeel jeta finalement un furtif coup d'œil vers la jeune fille et il écarquilla les yeux surpris lorsqu'elle lui fit un sourire tendre.

Il détourna brusquement la tête lorsque des légères rougeurs parurent sur ses joues et il posa une main sur sa poitrine qui battait subitement fort.

Pourquoi son sourire faisait battre son cœur de cette façon ? Il avait même légèrement rougit – Gajeel posa sa tête sur la table – Était-ce parce qu'elle était la seule idiote à lui faire un sourire pareil ?

Chaleureux.

Bienveillant.

Pétillant.

Tout ce qu'il récoltait de la plupart des gens étaient des regards apeurés, effrayés. Mais elle... Avait-elle toute sa tête ? Pourquoi lui sourire ainsi ?

Ses battements s'arrêtèrent finalement, tant mieux !

Une dernière fois, il leva légèrement la tête pour la regarder mais celle-ci était concentrée sur ses doucuments scolaire se trouvant sur la table.

Cette fille était beaucoup trop studieuse à son goût.

Ses pupilles rouges la scrutèrent avec plus d'attention, regardant ses boucles azurs ondulées joliment sur ses épaules, ses cheveux bleus comparables à la couleur du ciel maintenu par un bandeau jaune illuminant ces derniers, ses grandes prunelles maronnes dont le regard était relevé par ses longs cils, son visage aux traits fins et joyeux, son teint éclatant et ses lèvres d'une naturelle teinte rosé.

Gajeel soupira alors qu'il ne la quittait plus des yeux.

Elle est vachement belle.

Tout comme son sourire.

Le brun s'énerva contre lui-même, enfouissant cette maudite remarque au loin et ses poings se serrèrent sentant une vive envie de la regarder à nouveau.

Pourquoi ce maudit professeur n'arrivait-il pas ?

Sa lutte intérieur achevée, il jeta un furtif coup d'oeil et la vit allonger sur la table, le regard triste en train d'observer ses camarades causer entre eux.

Ah... Elle se sent seule.

Pourquoi donner autant d'importance aux autres ? Alors qu'on est mieux seul. Enfin c'etait ce qu'il pensait bien qu'il savait que ce n'était pas forcément vrai.

La solitude est parfois effrayante et il l'avait beaucoup trop expérimenté.

* * *

Le professeur n'était finalement pas arrivé et maintenant les élèves de première S II se trouvaient tous en cours de sport.

Levy en était dispensée vu son handicap après avoir fourni à l'école son certificat.

Cette mesure la dérangeait un peu, ça lui mettait encore plus à l'écart alors que les séances de sport étaient une parfaite occasion de se rapprocher des autres et un moyen de se aérer l'esprit loin des cours en salle.

Bien qu'elle se mettait en tenue, elle ne faisait rien d'autre qu'assister leur professeur de sport, monsieur Gildarts Clive. Il était vraiment amusant mais aussi très stricte.

Aujourd'hui c'était du badminton et Levy avait les yeux brillants d'envie, elle aurait tellement voulu y participer même si elle n'était pas si très douée mais outre mesure, elle se contentera d'observer ses camarades, assise sur un banc. Celle-ci pouvait déjà constater qu'il y'avait de très bon joueurs.

Elle voulait tellement y jouer.

Levy fusilla sa jambe avant de soupirer et de parcourir le gymnase des jeux, regardant tour à tour ses camarades s'exercer.

*

Putain du badminton ! C'était quoi cette merde ? Ça aurait été mieux du basket, se plaignit Gajeel. Cependant, c'était toujours mieux que de faire des cours ennuyeux et puis c'était du sport quoi, il aimait bien.

Le brun essuya son front à l'aide du haut de sa tenue. Par contre c'était déjà un peu long là.

Son regard dévia vers Levy, assise sur le banc de touche alors qu'il l'avait inconsciemment cherché pendant tous le temps de jeu.

Voyant ses yeux brillants et très attentifs au jeu, son regard à lui s'adoucit.

Elle a l'air de vouloir jouer.

La regardant des secondes de trop, il se secoua vivement. Il devrait vraiment arrêter de regarder cette fille.

Comme dévinant cette pensée, sa voisine parcouru le terrain des yeux et s'arrêta sur lui

— Mince elle regarde par ici, fit-il, baissant les yeux.

Ces derniers fermés, il repensa à ses magnifiques yeux bruns, comparablent à une tasse de chocolat chaud, un de ceux qui réchauffe.

Bon sang il se perdait.

— Eeh Gajeel, tu fiches quoi ?

— Hein ? Euh... Oui on reprend, dit-il, ramassant le volant à ses pieds.

Malgré qu'il avait repris le jeu, le visage de Levy défilait sans cesse dans son esprit, ses traits qu'il trouvait très attirant. Pourquoi le remarquait-il qu'aujourd'hui ?

* * *

Gajeel sortit son téléphone et ses écouteurs en longeant la route à la sortie du lycée après cette longue journée de cours. Tout près de l'arrêt bus, il y vit Levy assise et tant bien que mal, il essayait de se concentrer du mieux qu'il pouvait sur son écran évitant soigneusement de la regarder.

Celui-ci avait passé presque toute la journée à jeter des coups d'œil discret à sa voisine et il regrettait presque à présent d'avoir dû l'aidé hier, cette soudaine attention ne l'aurait pas saisit si non.

— Oui papa ne t'en fais pas je suis sur le point de renter. On a juste terminé tard aujourd'hui, expliqua Levy.

— Bon d'accord et fais moi signe quand tu arrives à la maison.

— Oui.

La bleutée rangea son téléphone après que son père raccrocha. Lorsqu'elle leva les yeux sur la route, elle aperçut son voisin et se dit qu'elle devait une nouvelle fois essayer de lui rendre son bandeau ne pouvant pas rester avec.

Levy fouilla son sac pour retirer le bout de tissu mais avant qu'elle ne lui adresse un moindre mot, encore sur le point de s'équilibrer sur sa béquille, une élève alla l'accoster.

— Gajeel s'il te plaît j'ai quelque chose à te demander.

C'était la fille qui lui avait fusillé du regard la fois où madame Mavis l'avait changé de place, reconnut Levy.

— C'est quoi ?

— On peut se mettre à l'écart ?

Il soupira avant de suivre cette fille aux cheveux mi-long bleues.

Levy serra le bandeau dans sa main. Elle lui donnera une autre fois ne voulant pas les déranger. Au moins grâce à cela, elle avait pu prendre connaissance de son prénom.

Gajeel.

— Merci... Gajeel, murmura-t-elle, sourire aux lèvres.

Cette journée n'était pas si mauvaise au final.

..........

Avis ?

24 juillet

Marie

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