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seizieme

Gajeel étouffa un bâillement de sa grande main, résonnant sourdement dans la pièce dont pour seuls bruits régnants étaient le cripitement de la craie sur le tableau, le bruissement des feuilles de cahier, ou des stylos sur du papier. Rien que ça.

La classe était bien trop silecieuse à son goût.

Le coude sur la table et son poing sur la joue, le percé était assis de travers sur sa chaise recopiant avec peu d'enthousiaste les dires du professeur dont sa voix grinçante l'irritait au plus haut point.

La bille de son stylo glissa et laissa un trait informe lorsque sa main droite se crispa à l'entente de devoir de maison de la part du professeur.

— Encore ? s'étonna-t-il, chuchotant.

Les professeurs s'étaient entendus pour tous leurs refiler des devoirs de maison aujourd'hui ou quoi ? C'en faisait déja pas mal et il avait déja la flemme juste en y pensant.

La dame termina sa leçon comme toujours quelques minutes avant la sonnerie annonçant la fin des cours. Au moins un seul point positif la concernant – enfin pour Gajeel – car déja elle s'habillait comme une plouc, passait son temps à filer des heures de colle, à foutre des éleves hors de son cours de sa voix agaçante pour les oreilles. C'était insupportable, et l'avoir une deuxieme année de suite était un veritable cauchemar pour Gajeel.

Ausitôt partit, la classe s'autorisa enfin à élever le son de leur voix, occassiant une dissonance sans non, tandis que Gajeel pestait toujours sur la quantité de devoir laissé.

Au mieux il n'avait qu'à ne pas les faire, à moins que...

Il zieuta sa voisine qui rangeait soigneusement son sac à dos. Elle lui avait dit qu'elle pouvait l'aider avec les exercices ou un truc du genre ce matin, s'il s'en souvenant bien.

Esperont qu'elle était sérieuse parce que qui proposerait un truc pareille ? Pas lui en tout cas.

Ouais il n'avait qu'à lui filer ça.

Gajeel se leva en même temps qu'elle pour lui barrer la route, et la bleutée se cogna n'ayant pas fait attention.

Elle fit quelque pas en arrière et leva ses yeux chocolats pour rencontrer le propriétaire du corps massif devant elle.

— Pousse-t... Ah Gajeel c'est toi. Je... Je peux passer ?

— Minute. J'ai besoin que tu fasses ça pour moi, les exos  dit-il, glissant devant ses yeux deux à trois cahiers.

— Hein ?

— T'as pas dis ce matin que tu m'aiderais ?

— Oui bien sur. Mais je peux pas les faires à ta place, juste t'aider à les comprendre, expliqua-t-elle.

Le percé fronçant les sourcils à sa phrase.

— J'me doutais bien qu'il y'avait un piège là-dessous. Laisse tomber.

Avant qu'il ne puisse se retourner pour s'en aller, la bleutée saisit sa veste de sa main libre, faisant basculer vers l'avant son sac isotherme accrocher à l'épaule.

— Non attend écoute. Si je les fais pour toi ça ne te sera pas bénefique mais si je t'explique tu pourras t'ameliorer.

— M'améliorer ? Tu me traites d'idiot c'est ça ? fit-il, plongeant ses iris rouges dans ceux de la jeune fille, se penchant vers elle.

La bleutée déglutit et fit un pas en arrière, serrant fermement sa béquille la main bien que devenue moite par son regard sombre.

— N-non, j'ai... J'ai pas dis ça.

Les bruits en arrière resonnèrent plus fort autour d'eux à cause du silence qui s'était installé.

Gajeel leva sa main et en prenant peur, la bleutée ferma les yeux alors que celle-ci s'abbattit juste sur sa tête rempli de cheveux azurs toujours maintenu par un bandeau.

— Prend pas ce regard effrayé, je plaisantais, rit-il, tout en faisant des tapettes sur sa tête.

Les battements de cœur de la jeune fille redevinrent normal. Qu'elle avait eu peur !

— C'est pas tout ça mais tu m'aides ou pas ? redemanda-t-il, très serieux.

Levy mit un temps avant de capter l'information tant elle paraissait si irréelle pour elle.

— Vraiment ? Tu veux que je t'aide ? s'exclama-t-elle.

— J'ai l'air de plaisanter ?

— Non... En fait je veux dire oui, bien sur que je veux, affirma-t-elle avec enthousiasme, très heureuse de lui rendre un service.

Gajeel trouva ça un peu flippant son élan de joie. Qui ça rendrait heureux de faire des exercices pour d'autres ? Soit elle était trop mordu d'école, soit... Non en fait elle était trop mordu d'école, rien d'autre.

Le grand brun tira son sac à dos encore posé sur sa table et poussa légèrement Levy en avant.

— J'espère que t'as du temps, dit-il.

— Oui.

Un peu trop même.

Ils se dirigèrent tous les deux vers la biblothèque. C'était juste le lieu de prédilection qu'avait choisit Levy. Endroit paisible pour pouvoir travailler sans en être dérangé.

Arrivés dans la dite salle, ils s'installèrent, l'un en face de l'autre sur cette table en bois.

Le silence prit possession d'eux alors que Gajeel la regardait fixement, attendant un début de réaction venant d'elle.

— Euh... On... On va commencer par un exercice simple, déclara-t-elle, après avoir capté le message.

La bleutée ouvrit son sac et sortit les cahiers des différents cours vu aujourd'hui ainsi que deux livres. Elle ouvrit l'un d'eux à la page concernant les DM et choisit un exercice facile pour commencer.

— Alors on va commencer par là. Je vais t'expliquer le principe. On va travailler tous les deux pour être sûr de bien assimiler.

Levy ouvrit une page blanche de son carnet et déja sur le point de commencer, elle réalisa leur plutôt grand éloignement pour pouvoir travailler.

— Je vais m'assoir avec toi pour pouvoir t'expliquer.

Laissant ses deux sacs sur la banquette de bois, elle ne récupéra que sa bequille et contourna la table pour s'assoir à la gauche de Gajeel et ce dernier poussa vers elle son lot d'affaire.

— Merci.

La jeune fille put donc commencer, demandant à Gajeel de l'écouter attentivement et il commença à regretter sa demande. Il aurait pû rentrer et succomber à l'appel de son lit avant de vaquer à ses autres occupations.

Un coup d'oeil vers elle, il remarqua qu'elle avait l'air heureuse de partager ses connaissances et la regardant plus attentivement, il ne put se détacher de ses traits délicats.

Sa beauté l'avait déja plus d'une fois marqué et encore vu de près comme à cet instant. C'était assez destabilisant, un peu comme le son enchanteresse de sa voix, cette fois-là qu'il l'avait surprise en train de chanter.

Encore une fois ça le fit légèrement rougir. C'est bien pour ça qu'il avait enfouit ces deux souvenirs au plus profond de lui. Il détestait perdre ses moyens.

Gajeel se racla doucement la gorge pour reprendre contenance et faire disparaitre cette gêne sur son visage.

Ce maigre son attira l'attention de Levy qui leva le regard vers lui.

— Tu m'écoutes ? demanda-t-elle.

— Hein ? Euh... Non j'ai compris que dalle.

— Je vais recommencer alors.

Quand elle recommença à expliquer, de sa voix posée et calme,  très douce et assurée, démontrant sa sagesse et son sérieux, Gajeel se concentra enfin, question d'en finir au plus vite.

* *

Accompagné d'un long soupir, Gajeel poussa son brouillon vers la bleutée et celle-ci l'examina rapidement.

— Oui c'est exactement ça, appriécia-t-elle.

— Mouais, enfin.

Pour l'avoir refait trois fois de suite, il y'avait rien d'encourageant.

La jeune fille prit son visage entre ses deux mains, les coudes maintenus à table et elle fit un sourire à Gajeel.

— Ce n'était pas si compliqué. On en a presque fini, dit-elle d'une voix chantante, soulignant sa bonne humeur.

Et pendant qu'elle lui souriait, les yeux à moitiés fermés, il glissa son regard vers la feuille qui venait de s'échouer au sol.

Longtemps, ses yeux restèrent fixés sur les jambes de la bleutée tout près des siens separées par la bequille de cette derniere et une enième fois cette question lui revint, depuis le temps qu'il s'interrogeait dessus.

Il remonta ses yeux et fixa Levy de façon insistante et celle-ci inclina la tête, troublée.

— Il y'a... Un problème ? demanda-t-elle.

— Comment tu t'es brisé la jambe ? demanda-t-il de but en blanc, sans forme de délicatesse.

Prise au dépourvu par cette question, la jeune fille baissa légèrement la tête et son sourire tomba.

— C'est un peu indiscrète comme question, souffla-t-elle.

— Ouais mais bon, j'me pose toujours la question quand je te vois et ça me saoule.

Et pas que lui, Levy pouvait lire cette question au fond des yeux de toute personne – la majorité pour son cas – qui croisait son chemin.

C'était vraiment pas quelque chose qui pouvait les interesser mais juste un désir de savoir les circonstances qui l'avaient conduit dans un état de personne handicapée. C'était comme une question reflexe.


Levy fronça légerement les sourcils. Est-ce qu'elle devait répondre ?

— Alors ? fit-il, impatient.

La jeune fille vu qu'il était déterminé à obtenir sa réponse. Au moins il s'interessait un temps soit peu à elle contrairement à ces deux filles, ces...

Levy respira un bon coup, ce n'était pas le moment de penser à ces deux personnes, mais d'assouvir la curiosité de son cher voisin.

— J'ai...

A peine commencé, elle détourna la face et frotta lentement son bras gauche de haut en bas à l'aide de sa main droite.

— J'ai fais un accident de voiture au mileu du premier mois de vacance. Tu t'imagines bien que celles-ci ont été loin d'être heureuses.

Les sentiments douleureux liés à cet accident ressurgirent à sa simple évocation.

— Surtout que j'ai... J'ai perdu ma mère dans ce même accident, murmura-t-elle sous le coup de l'émotion.

La bleutée frotta ses yeux aux larmes qui montèrent instantanément aux seuls souvenirs de sa mère.

Gajeel impuissant face à une Levy en pleure regretta sa question.

Zut, il avait carrement oublié la partie traumatisme. Ça lui ressemblait bien de poser une question sans reflechir.

La bleutée reprit la parole. L'envie de se confier à quelqu'un venait de s'accaparer de son être maintenant qu'elle s'était lancée dans un sujet sensible pour elle.

— Je m'étais reveillée que deux jours plus tard à l'hopital et... Et apprendre sa mort aussi subitement... J'ai même pas pu lui dire aurevoir, sanglota-t-elle plus fort, faisant grimacer d'avantage Gajeel.

Il était dans la merde. Il aurait dû mieux tenir sa langue. Comment la calmer maintenant ?

— J'avais besoin de temps pour accepter ma condition et faire mon deuil. Tout était si soudain que je me suis renfermée et ça m'a éloigné de mes amis. J'avais pas la tête à me divertir, pour oublier comme ils voulaient et ils ont finis par se lasser et me tenir éloignés.

Levy allongea sa tête à table et entoura cette dernière de ses bras.

— Je me suis sentis encore plus seule et avec le démenagement, ce nouveau lycée, leurs rejets, leurs comportement vis à vis de moi...

— Euh... commença Gajeel.

La jeune fille releva rapidement la tête lorsque Gajeel effleura son épaule de sa main.

— Par... Pardon, désolée, s'excusa-t-elle tout en frottant ses yeux pour secher ses larmes. Tu m'as posé une seule question et j'en dis trop. Ça fait tellement longtemps que je n'ai pas parlé avec quelqu'un autre que mon père que je me suis emportée. Je voulais pas t'ennuyer.

Autre que son père ? Elle n'avait pas d'ami ?

Il devinait bien qu'au lycée non, vu comment on la traitait. Mais en dehors ?

<< Je me suis sentis encore plus seule et avec le démenagement. >>

— Donc t'es nouvelle à Magnolia ? demanda-t-il.

La bleutée acquiesça en hochant la tête tout en rangeant ses effets.

— Je pense qu'on va s'arrêter là, les derniers exercices sont très simples, dit-elle, revenant à la raison de leur présence ensemble.

Gajeel s'étira. Enfin !

À son tour il rangea – avec empresement – ses affaires. Qu'il avait eu hâte d'en terminer.

Levy retourna de l'autre côté de la table pour récupérer ses deux sacs, y rangeant ses fournitures dans celui à dos sous l'oeil très attentif de Gajeel.

Ce dernier soupira lorsqu'elle renifla une troisième fois.

— T'as qu'à te moucher.

Celle-ci rougit honteuse avant se s'exécuter, lui montrant le dos après avoir récupéré un mouchoir dans son sac.

C'était gênant.

Dès qu'elle eût fini, tous les deux sortirent de la bibliothèque qui allait sans doute bientôt fermer avec le lycée qui se vidait peu à peu.

Le silence régnait en maitre entre eux jusqu'à la sortie de l'établissement alors que Gajeel fixait discrètement Levy.

Elle était vraiment dotée d'une très petite taille. On aurait dit une crevette.

— Oh le bus ! s'exclama la bleue, contente de ne pas attendre plus longtemps.

Celle-ci se précipita presque vers la porte avec autant d'effort qu'elle pouvait tirant sa bequille.

— Tu... Ne monte pas ? s'enquit-elle à Gajeel, sachant qu'ils prenaient souvent le même.

— Non, j'ai autre chose à faire.

— Euh d'accord. Passe une bonne soirée, je suis contente d'avoir pu t'aider. Ne... N'hésite pas si.. Si tu as besoin.

La grande main de Gajeel tapota la tête de la bleutée qui se repoussa en arrière.

— Je verrais bien, crevette.

— Cre... Crevette ?

— Ouais, crevette. Ça te va bien.

— Ah !

Crevette ? Parce qu'elle était petite ?

Bien que c'était mieux que pied en carton, c'était toujours insultant pour son cas. Elle complexait déjà assez sur sa taille.

— C'est... C'est Levy.

— Je sais. Mais ça sera crevette.

Ce dernier leva les yeux et s'éloigna doucement, commençant à mettre ses écouteurs aux oreilles qu'il avait sortit de sa poche.

— Le bus va filer, avertit-il, avant de monter le son de sa musique.

La bleutée entra à l'interieur et regarda le paysage défilé ou plus précisément Gajeel qui avançait jusqu'à le perdre de vu.

Elle partit s'assoir sur un siège tout près et déjà bien installée, elle prit son visage entre ses mains.

La honte !

Elle a pleuré comme une madeleine devant lui.

Gajeel à son tour s'arrêta dans sa marche et regarda le véhicule disparaître.

Sa mère morte, plus d'amis et de surcroit nouvelle dans une ville où elle ne connaissait personne et elle se faisait discrimer.

— Ça craint.

..........

Avis ?

05 septembre

Marie

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